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Environnement: le honteux sabordage du « Foch » dans l’Atlantique

Environnement: le honteux sabordage du « Foch » dans l’Atlantique

Le sabordage de ce «colis toxique de 30.000 tonnes» est un véritable «crime contre l’environnement».

Le gigantesque navire contenait en effet beaucoup de matières toxiques et notamment «9,6 tonnes d’amiante, une substance au potentiel toxique et cancérigène, ainsi que 644 tonnes de peinture et d’autres matières dangereuses», avait alerté le ministère fédéral du Brésil qui a multiplié les recours pour tenter d’arrêter l’opération, en vain.

«Il y a 17km de tuyauterie calorifugée avec de l’amiante et une dizaine de kilomètres de gaines en PCB», détaille pour Le Figaro l’association Robin des Bois qui se base sur l’inventaire réalisé sur le Clemenceau, le sistership du Foch, lors de son démantèlement au Royaume-Uni. «On parle aussi d’hectares d’enduits, de vernis, de peinture au plomb, etc.».

. «Plus le temps va passer, plus l’épave va se décomposer, avec tous ses produits toxiques qui vont se décomposer», indique l’association Robin des Bois. «Les matériaux ainsi désagrégés en poussières et en écailles vont devenir disponibles pour les poissons et les mammifères marins, et quantité de résidus vont également s’agréger au plancton et contaminer un nombre incalculable de ressources marines».

Plus les épaves vieillissent, plus elles se fragilisent et peuvent être potentiellement polluantes. «La décomposition est plus lente à une grande profondeur car la température de l’eau est plus basse, il y a moins d’oxygène et moins de lumière», explique aussi le plongeur et explorateur Alexis Rosenfeld. Pour lui, il aurait été plus vertueux et pragmatique de d’abord dépolluer la structure dans un chantier, puis de créer une «capsule temporelle» en eau peu profonde qui aurait fait le bonheur des plongeurs.

Chantiers de l’Atlantique-Fincantieri: projet inutile au départ et encore davantage aujourd’hui

  • Chantiers de l’Atlantique-Fincantieri: projet inutile au départ et encore davantage aujourd’hui
  • Le projet d’absorption de chantier de l’Atlantique par l’italien Fincantieri  au départ inutile l’est encore davantage aujourd’hui compte tenu de l’environnement conjoncturel. En effet ,pendant plusieurs années la demande de croisières va être affectée par la situation sanitaire même si les investissements dans ce domaine ne se décident pas du jour au lendemain et s’inscrivent dans le temps.
  • Il n’y avait aucune nécessité d’envisager ce regroupement à moins de donner des gages politiques à l’Italie pour permettre à d’autres opérateurs français de prendre des participations voire d’absorber certaines entreprises italiennes. Les chantiers de l’Atlantique disposent  de deux atouts actes assez considérables d’abord des atouts  technologiques indiscutables et une bonne productivité. Enfin le carnet de commandes des chantiers de l’Atlantique était bien garni et permettait d’espérer une bonne activité et un maintien de l’emploi.
  • Il paraît évident que la crise sanitaire va affecter pendant assez longtemps le secteur du tourisme de loisirs par bateau de croisière. Il faudra en effet des années pour que le virus disparaisse complètement notamment dans les pays un peu exotiques visités par les bateaux de croisière. Aujourd’hui ni la France ni même l’Italie insiste beaucoup sur ce projet qui risque de s’enterrer de lui-même.

Chantiers de l’Atlantique : non à Fincantieri !

Chantiers de l’Atlantique : non à Fincantieri !

Des syndicats et des personnalités contestent le projet de rachat des chantiers de l’Atlantique par l’Italien Fincantieri par ailleurs dans une alliance avec les Chinois de CSCC .

 

On insiste sur le fait que les chantiers de l’Atlantique ne connaissent pas de difficultés financières, dispose d’un solide carnet de commandes et surtout d’une technologie précieuse. Le risque c’est évidemment que les chantiers de l’Atlantique soient pillés et un jour abandonnés.

 

Le syndicat se dit notamment « en désaccord avec le contrat […] de transfert de technologie avec le chantier chinois CSCC ». Dans ce contexte, le report accordé par le gouvernement fait encore grimper d’un cran la lassitude des salariés des chantiers. « C’est un feuilleton qui ne va jamais se finir à ce rythme-là », tempête Nathalie Durant-Prinborgne. « Ça va faire trois ans que ça dure. Il est temps, pour les salariés, les sous-traitants et nos clients, que cette histoire prenne fin une bonne fois pour toutes. »

Selon Nathalie Durant-Prinborgne, en creux se dessine l’étiolement de l’activité des chantiers. « Nous avons peur de nous retrouver à ne faire que du paquebot. Et ça, nous savons que ce n’est plus possible pour un chantier comme le nôtre. » La déléguée syndicale anticipe l’absorption totale des chantiers de l’Atlantique par un de ses concurrents directs. « Nous voyons comment ça se passe quand il y a un rapprochement entre deux concurrents. Généralement il y en a toujours un qui écrase l’autre complètement », regrette-t-elle.

Chantiers de l’Atlantique : retour à la case départ ?

Chantiers de l’Atlantique : retour à la case départ ?

 

On sait que beaucoup contestent la perspective d’un rachat des chantiers de l’Atlantique par l’Italien Fincantieri . Pourtant cette opération était approuvée autant par les autorités politiques italiennes que françaises officiellement pour créer un grand opérateur européen.

Le problème c’est que cette fusion ne peut se produire sans l’accord des autorités européennes qui pour l’instant ne semblent pas favorables au regroupement. Notons que les chantiers de l’Atlantique n’étaient nullement déficitaires, qu’ils possédaient un solide carnet de commandes et surtout un savoir-faire technologique précieux.

L’accord des autorités françaises pour cette opération pourrait constituer une sorte de compensation vis à vis  prises de participation de plus en plus nombreuses des Français en Italie dans la banque et les télécoms par exemple.

L’opération en effet n’a toujours pas obtenu le feu vert de la Commission européenne qui redoute une réduction de la concurrence sur le marché mondial.

L’exécutif européen a dit au mois de juin avoir besoin de temps pour examiner l’opération qui se heurte parallèlement à l’hostilité d’une partie de la classe politique locale préoccupée par le risque de pertes d’emplois et par celui des transferts de technologie vers la Chine.

Le contexte est également défavorable, la demande pour les paquebots de croisière étant pénalisée par une crise sanitaire qui a asséché les finances des grands croisiéristes.

Basés à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), les Chantiers de l’Atlantique, ex-STX France, sont les seuls chantiers navals français capables de produire des navires de fort tonnage, comme des porte-avions et d’autres bâtiments militaires, ce qui en fait en plus un actif national stratégique.

Regroupement Chantiers de l’Atlantique – Fincantieri

Regroupement Chantiers de l’Atlantique – Fincantieri: doute de la commission!

La commission européenne demande beaucoup plus de temps examiner les conditions de l’éventuel regroupement entre les chantiers de l’Atlantique et l’italien Fincantieri La Commission européenne a suspendu ses examens le 13 mars dernier le temps que les deux sociétés lui adressent les documents qu’elle leur a réclamés.

Margrethe Vestager a expliqué lundi que les fonctionnaires chargés de ces examens éprouvaient “des difficultés à jauger les répercussions éventuelles de ce projet et ce qu’il impliquerait pour le marché.”

“Je pense donc qu’il faudra du temps”, a-t-elle ajouté. Fincantieri, qui met en avant la nécessité de faire face à la concurrence des chantiers navals asiatiques, veut acquérir auprès de l’Etat français 50% des parts des Chantiers de l’Atlantique. La grande question qui est posée est de savoir si la société italienne sera respectueuse des engagements concernant en particulier l’emploi, la recherche, la gestion et la propriété intellectuelle. Certains se posent en effet la question de savoir si l’objectif final du constructeur italien n’est pas simplement de récupérer le savoir-faire et la clientèle importante des chantiers de l’Atlantique dont la gestion est très satisfaisante.

En vertu d’un accord conclu en septembre 2017, la France a parallèlement accepté de prêter 1% des parts au groupe italien pour lui permettre de prendre le contrôle opérationnel de la compagnie sous condition d’engagements concernant l’emploi, la gouvernance et la propriété intellectuelle.

Basés à Saint-Nazaire, les Chantiers de l’Atlantique, ex-STX France, sont les seuls chantiers navals français capables de produire des navires de fort tonnage, comme des porte-avions et d’autres bâtiments militaires, ce qui en fait un actif national stratégique.

Chantiers de l’Atlantique – Fincantieri : encore un dossier bloqué

Chantiers de l’Atlantique – Fincantieri : encore un dossier bloqué

 

On se souvient que la commission européenne avait déjà bloqué de manière totalement irresponsable le regroupement d’Alstom et de Siemens dans la construction ferroviaire au motif que cela constituerait une entorse à la concurrence. Une erreur évidemment fondamentale car la concurrence vient surtout dans ce domaine de la Chine qui domine le marché. La même erreur risque de se reproduire avec l’opposition de la commission européenne au regroupement dans la construction navale des chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire par l’italien.  Là encore, il s’agit d’une erreur stratégique monumentale car la concurrence dans ce domaine vient aussi d’Asie et surtout de la Corée. Le regroupement pourrait se faire mais aux conditions de la commission européenne si Fincantieri abandonne nombre de ses activités et procède à des transferts de technologie à la concurrence.

 

Finalement, on peut s’interroger sur les incohérences de la commission européenne. Certes en France on a fort légitimement discuté de l’opportunité de ce regroupement justement parce que cela opérait  un transfert de technologie vers l’italien en même temps qu’un transfert de portefeuille commercial. À la clé, le regroupement aurait été susceptible de supprimer des effectifs en France aussi une part de savoir-faire. Reste qu’on ne peut pas être d’accord sur des regroupements quand ils avantagent la France est en désaccord dans le cas contraire. De toute manière qu’il s’agisse de la construction ferroviaire ou de la construction navale des regroupements sont nécessaires pour faire face à la concurrence internationale notamment asiatique.




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