Archive pour le Tag 'l’armée'

Bakhmout : la manoeuvre de Wagner pour faire porter le chapeau de la défaite à l’armée russe

Bakhmout : la manoeuvre de Wagner pour faire porter le chapeau de la défaite à l’armée russe

Evguéni Prigojine, le richissime patron de Wagner affirme avoir conquis `dans sa totalité. Kiev dément cette information. Il pourrait bien s’agir d’une nouvelle manœuvre dilatoire du patron de Wagner qui affirme qu’il va maintenant se retirer de la ville à partir du 25 mai et « transférer » la victoire à l’armée russe régulière.

Wagner pourrait donc se retirer en prétextant une victoire qui en fait pourrait être une défaite. Ainsi il ferait porter le chapeau à l’armée russe officielle.

« Le 20 mai 2023, aujourd’hui, à midi, Bakhmout a été prise dans sa totalité », a affirmé Evguéni Prigojine dans une vidéo diffusée par son service de presse sur Telegram, où il se tient aux côtés d’hommes armés devant des bâtiments en ruines.
« L’opération pour la prise de Bakhmout a durée 224 jours (…) Il n’y avait que Wagner ici », a ajouté Evguéni Prigojine, qui est en conflit ouvert avec la hiérarchie militaire russe.

« La situation est critique. Dans le même temps (…) nos défenseurs contrôlent certaines installations industrielles et infrastructures de la zone ainsi que dans le secteur privé », a indiqué sur Telegram la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar.

L’Ukraine a revendiqué cette semaine avoir repris plus de vingt kilomètres carrés aux forces russes au nord et au sud de la ville, tout en reconnaissant une progression des combattants de Wagner au sein de la ville même, où ne demeurait plus qu’un petite poche de résistance ukrainienne à l’Ouest.

Les flancs où les Ukrainiens disent avoir progressé près de Bakhmout sont tenus par des troupes régulières de l’armée russe et Evguéni Prigojine a multiplié les critiques envers elles, les accusant de fuir leurs positions ou encore l’état-major de ne pas livrer suffisamment de munitions à ses hommes.

Bakhmout : Le mensonge de Wagner pour faire porter le chapeau de la défaite à l’armée russe

Bakhmout : Le mensonge de Wagner pour faire porter le chapeau de la défaite à l’armée russe

Evguéni Prigojine, le richissime patron de Wagner affirme avoir conquis `dans sa totalité. Kiev dément cette information. Il pourrait bien s’agir d’une nouvelle manœuvre dilatoire du patron de Wagner qui affirme qu’il va maintenant « transférer » la victoire à l’armée russe régulière.

Wagner pourrait donc se retirer en prétextant une victoire qui en fait pourrait être une défaite. Ainsi il ferait porter le chapeau à l’armée russe officielle.

« Le 20 mai 2023, aujourd’hui, à midi, Bakhmout a été prise dans sa totalité », a affirmé Evguéni Prigojine dans une vidéo diffusée par son service de presse sur Telegram, où il se tient aux côtés d’hommes armés devant des bâtiments en ruines.
« L’opération pour la prise de Bakhmout a durée 224 jours (…) Il n’y avait que Wagner ici », a ajouté Evguéni Prigojine, qui est en conflit ouvert avec la hiérarchie militaire russe.

« La situation est critique. Dans le même temps (…) nos défenseurs contrôlent certaines installations industrielles et infrastructures de la zone ainsi que dans le secteur privé », a indiqué sur Telegram la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar.

L’Ukraine a revendiqué cette semaine avoir repris plus de vingt kilomètres carrés aux forces russes au nord et au sud de la ville, tout en reconnaissant une progression des combattants de Wagner au sein de la ville même, où ne demeurait plus qu’un petite poche de résistance ukrainienne à l’Ouest.

Les flancs où les Ukrainiens disent avoir progressé près de Bakhmout sont tenus par des troupes régulières de l’armée russe et Evguéni Prigojine a multiplié les critiques envers elles, les accusant de fuir leurs positions ou encore l’état-major de ne pas livrer suffisamment de munitions à ses hommes.

Défense-réservistes de l’armée: Limite d’âge repoussée à 70 ou 72 ans

Défense-réservistes de l’armée: Limite d’âge repoussée à 70 ou 72 ans

Actuellement La limite d’âge entre 65 et 67 va être repoussée entre 70 et 70. En cause l’adaptation des effectifs aux enjeux de guerre notamment de haute intensité. Cela confirme à l’évidence que le dispositif militaire français est complètement inadapté à des conflits d’importance. Par exemple face à un conflit comme en Ukraine la France ne pourrait résister de 8à 15 jours d’après les experts.

La France dispose en effet d’une armée très complète mais qui est une sorte de miniature dans tous les domaines. Il y a des dizaines d’années que le budget de l’armée est réduit en euros constants. Le relais aurait pu être pris par une armée européenne de plus en plus introuvable non seulement pour des questions de moyens mais aussi de stratégie militaire et de politique industrielle.

on peut vérifier qu’en réalité à chaque fois c’est l’ensemble de la population mobilisable qui doit être sollicitée pour la défense. La France a voulu concentrer sa politique militaire sur les seuls professionnels considérant que les nouvelles technologies pouvaient suppléer les effectifs insuffisants. Le problème c’est qu’il convient de développer les deux aspects à la fois les nouveaux outils technologiques et les effectifs. En Afrique, faute de moyens la France a dû reculer notamment au Mali et au Burkina Faso. Là aussi les moyens en effectifs étaient notoirement sous dimensionnés. Or la France n’a pu développer qu’un contingent d’environ 5000 militaires sur un territoire presque aussi grand que l’Europe.

Par démagogie, on a supprimé le service militaire. En cas de conflit de haute intensité, c’est l’ensemble de la population qui sera sollicitée. Le seul problème, c’est qu’on risque de mobiliser des troupes qui ne sont pas formées comme ce qu’on voit par exemple en Russie avec des appelés qui servent de chair à canon.

Le ministre des Armées indique vouloir « rester dans le club des nations capables de se protéger » face à une « succession de menaces ».

« Il y a plusieurs objectifs avec cette enveloppe budgétaire inédite : continuer à réparer ce qui a été abîmé, un certain nombre de baisses de budget ont affecté notre modèle d’armée (…) et on a une succession de menaces qui s’additionnent entre elles », a-t-il souligné, en mentionnant le terrorisme, la guerre en Ukraine, la militarisation de l’espace ou encore le cyber. Il s’agit de « rester dans le club des nations capables de se protéger », a-t-il insisté.

Entre 2024 et 2030, l’enveloppe consacrée aux armées s’élèvera à 413 milliards d’euros, dont 13 milliards de recettes extra-budgétaires. Le budget défense sera augmenté chaque année de 3 à 4 milliards d’euros.

Une augmentation certes mais qui n’est pas du tout à la hauteur des enjeux. La faiblesse pouvoir politique empêche de reposer la question fondamentale du service militaire obligatoire. Macron lui-même l’a envisagée en 2017 est abandonné en cours de route.

Défense-réservistes de l’armée: Limite d’âge repoussée à 70 ou 72 ans

Défense-réservistes de l’armée: Limite d’âge repoussée à 70 ou 72 ans

Actuellement La limite d’âge entre 65 et 67 va être repoussée entre 70 et 70. En cause l’adaptation des effectifs aux enjeux de guerre notamment de haute intensité. Cela confirme à l’évidence que le dispositif militaire français est complètement inadapté à des conflits d’importance. Par exemple face à un conflit comme en Ukraine la France ne pourrait résister de 8à 15 jours d’après les experts.

La France dispose en effet d’une armée très complète mais qui est une sorte de miniature dans tous les domaines. Il y a des dizaines d’années que le budget de l’armée est réduit en euros constants. Le relais aurait pu être pris par une armée européenne de plus en plus introuvable non seulement pour des questions de moyens mais aussi de stratégie militaire et de politique industrielle.

on peut vérifier qu’en réalité à chaque fois c’est l’ensemble de la population mobilisable qui doit être sollicitée pour la défense. La France a voulu concentrer sa politique militaire sur les seuls professionnels considérant que les nouvelles technologies pouvaient suppléer les effectifs insuffisants. Le problème c’est qu’il convient de développer les deux aspects à la fois les nouveaux outils technologiques et les effectifs. En Afrique, faute de moyens la France a dû reculer notamment au Mali et au Burkina Faso. Là aussi les moyens en effectifs étaient notoirement sous dimensionnés. Or la France n’a pu développer qu’un contingent d’environ 5000 militaires sur un territoire presque aussi grand que l’Europe.

Par démagogie, on a supprimé le service militaire. En cas de conflit de haute intensité, c’est l’ensemble de la population qui sera sollicitée. Le seul problème, c’est qu’on risque de mobiliser des troupes qui ne sont pas formées comme ce qu’on voit par exemple en Russie avec des appelés qui servent de chair à canon.

Le ministre des Armées indique vouloir « rester dans le club des nations capables de se protéger » face à une « succession de menaces ».

« Il y a plusieurs objectifs avec cette enveloppe budgétaire inédite : continuer à réparer ce qui a été abîmé, un certain nombre de baisses de budget ont affecté notre modèle d’armée (…) et on a une succession de menaces qui s’additionnent entre elles », a-t-il souligné, en mentionnant le terrorisme, la guerre en Ukraine, la militarisation de l’espace ou encore le cyber. Il s’agit de « rester dans le club des nations capables de se protéger », a-t-il insisté.

Entre 2024 et 2030, l’enveloppe consacrée aux armées s’élèvera à 413 milliards d’euros, dont 13 milliards de recettes extra-budgétaires. Le budget défense sera augmenté chaque année de 3 à 4 milliards d’euros.

Une augmentation certes mais qui n’est pas du tout à la hauteur des enjeux. La faiblesse pouvoir politique empêche de reposer la question fondamentale du service militaire obligatoire. Macron lui-même l’a envisagée en 2017 est abandonné en cours de route.

Le coût des normes en hausse : La conséquence de l’armée des hauts fonctionnaires

Le coût des normes en hausse : La conséquence de l’armée des hauts fonctionnaires

La complexification des règles de toute nature porte une grave atteinte à la compétitivité et à la réactivité de l’économie française. Elle ajoute en outre un surcoût. En cause, le fait que la France a pris depuis longtemps l’habitude de rendre les directives européennes encore plus exigeantes et plus compliquées. En cause évidemment, cette armée de hauts fonctionnaires qui pullulent dans les grandes directions des différents ministères et qui justifient leur existence en multipliant les procédures administratives.

Un seul exemple, il faut cinq ans pour construire une centrale nucléaire en Chine tout en respectant les règles internationales mais il faut 15 ans en France du fait des règles hexagonales complètement kafkaïennes. On retrouve la même complexité dans l’industrie ou le bâtiment par exemple. Cette complexité affecte y compris les collectivités locales

Via un nouveau rapport paru ce 26 janvier, la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation du Sénat entend bien alerter les autorités concernées. Sa présidente (UDI) Françoise Gatel et son premier vice-président (LR) Rémy Pointereau chargé de la simplification, s’alarment d’une « addiction » et plaident pour une « thérapie de choc ».
« Les élus locaux n’en peuvent plus et nous parlent de ‘ harcèlement textuel’ ! », s’exclament-ils auprès de La Tribune, d’une même voix.

Le constat est unanime : l’ordre juridique doit bâtir des équilibres toujours « plus subtils » et « plus complexes » entre des demandes « toutes légitimes » mais « souvent contradictoires ». « Les pouvoirs publics cèdent volontiers à la création de la norme  »magique » afin de donner l’impression, voire l’illusion, qu’ils ont réglé la question dans l’intérêt général », écrivent la sénatrice d’Ille-et-Vilaine et le sénateur du Cher.

D’autant qu’une norme peut rimer avec « judiciarisation excessive de la société ». Les parlementaires, imaginent-ils, ne sont pas à l’abri d’un projet de loi qui viendrait protéger les maires contre les recours abusifs de leurs habitants qui les attaqueraient suite à des accidents voire à des agressions en-dehors des horaires d’éclairage public.

L’exemple du principe de « zéro artificialisation nette » (ZAN) des sols
Tant est si bien que l’inflation normative « complexifie » les projets locaux et « augmente significativement le coût ». « La multiplication des normes constitue donc indéniablement un frein au développement des territoires (…) Or la loi doit avant tout permettre et non entraver », ajoutent les deux membres de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation du Sénat.

A cet égard, ils évoquent le principe de « zéro artificialisation nette » (ZAN) des sols, inscrit dans la loi « Climat & Résilience », mais dont les décrets d’application ne leur conviennent pas. Si le Conseil d’Etat a été saisi, le Sénat vient de présenter une proposition de loi pour soulager les maires démunis face à cet objectif très complexe à mettre en œuvre sur le terrain.
Lire aussiLe Sénat veut soulager les maires démunis face au « zéro artificialisation nette » (ZAN)
Le Code de l’urbanisme qui a, par exemple, augmenté de 44% entre 2002 et 2022 reste un indicateur officieux parmi d’autres. D’autant qu’il n’existe « aucun thermomètre mesurant la fièvre normative ». Tant est si bien que le coût total du surcoût normatif est évalué à 2 milliards d’euros par la Direction générale des collectivités locales (DGCL, ministère de l’Intérieur) sur la période 2017-2021 !
« Les normes changent tout le temps. C’est une vraie difficulté pour conduire un projet local ! » affirment les sénateurs Gatel et Pointereau.

Et ce alors qu’entre la crise sanitaire, la guerre en Ukraine, l’explosion des prix de l’énergie et le dégel du point d’indice des fonctionnaires, avant la hausse de la cotisation employeurs prévue dans la réforme des retraites, les élus locaux subissent l’inflation de plein fouet.
La réaction des maires de France
« La démarche engagée par Rémy Pointereau et Françoise Gatel est essentielle pour mettre en lumière la réalité du poids des normes dans l’action locale. Aucune simplification n’est possible sans le Parlement. L’association des maires de France (AMF), partenaire des Etats généraux de la simplification organisés par la Délégation aux collectivités du Sénat, est pleinement engagée à ses côtés dans ce combat contre l’inflation normative, et force de propositions », réagit, pour La Tribune, Eric Verlhac, directeur général de l’AMF.

Ils recommandent donc de donner au Parlement plus de visibilité sur les textes envisagés par le gouvernement dans le domaine des collectivités territoriales. Et d’inviter l’exécutif à présenter, à chaque début de session parlementaire, les principales mesures s’appliquant aux élus locaux.
« Cela nous permettrait de nous assurer qu’un projet de loi est nécessaire en vérifiant que cela n’existe pas déjà dans l’arsenal réglementaire », estiment-ils encore.
Les deux parlementaires demandent en outre des études d’impact « plus sincères, plus objectives et mieux contrôlées » pour sortir de « l’autojustification » ou du « plaidoyer pro domo ».
« Ces études d’impacts sont faites par le gouvernement qui est juge et partie ! », pointent-ils.

Ils relèvent également que les projets de loi liés aux pouvoirs locaux souffrent d’un « défaut majeur » : ils ne respectent pas les principes de simplification, de libre-administration des collectivités territoriales – consacrée par la Constitution -, de subsidiarité et d’autonomie financière.

Politique-Macron trouve miraculeusement 400 milliards pour l’armée !

Politique-Macron trouve miraculeusement 400 milliards pour l’armée !

 

Le retour de l’argent magique. !

Indiscutablement, l’armée doit bénéficier d’un effort beaucoup plus considérable pour se moderniser. En effet,l’armée française est très performante dans tous les domaines mais c’est en quelque sorte une micro armé qui serait bien incapable de faire face à une attaque globale massive.
Le problème c’est que ce n’est pas la première fois qu’on promet dans des lois d’orientation de faire l’effort nécessaire pour la mise à niveau de la défense française. Mais ce n’est pas la première fois sans doute qu’on ne tiendra pas la promesse.

En cause justement, l’incohérence récurrente des gouvernements successifs et surtout celui de Macrno capable de faire du « en même temp »s en affirmant un jour la fin du » quoi qu’il en coûte »et le lendemain la rigueur budgétaire à l’euro près.

Résultat , faute de gestion rigoureuse planifiée, la France va continuer de glisser vers un endettement qui va se révéler mortel un jour. Un endettement aujourd’hui égal à 115% du PIB  soit autour de 3000 milliards et qui représente 50 milliards de charges financières par an. Une véritable politique de gribouille de la part de Macron

 

D’après Emmanuel Macron  la prochaine loi de programmation militaire (LPM) de 2024 à 2030 consacrera un effort budgétaire de 400 milliards d’euros pour les armées. L’augmentation est significative, compte tenu du contexte économique global, même si l’institution militaire aurait aimé davantage. Des «cessions d’infrastructures »permettront d’augmenter encore le montant pour permettre de « couvrir un besoin de 413 milliards d’euros ».

Le changement d’échelle se veut « inédit ». La précédente LPM 2019-2025 prévoyait un budget de 295 milliards d’euros. Elle a été exécutée conformément aux prévisions, ce qui n’était pas arrivé depuis des décennies. «Au total, les deux lois auront conduit à un doublement du budget de nos armées», a souligné le président de la République lors d’un discours vendredi sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan.

Après une LPM de «réparation» des armées pour «redonner du souffle et des moyens» et «sortir de la pénurie», la nouvelle loi de programmation devra «transformer» les armées, a expliqué le chef de l’État. «Nous ne devons pas faire pareil avec plus mais faire mieux», a-t-il insisté. La guerre en Ukraine, depuis presque un an, a évidemment bouleversé les perspectives, même si le besoin de réarmer la France était déjà envisagé durant le précédent quinquennat. Aujourd’hui, les dangers sont «considérables», a prévenu Emmanuel Macron. «Les menaces sont multiples et s’agrègent plutôt qu’elles ne se succèdent», a-t-il poursuivi en égrenant les champs de conflictualité comme les formes d’affrontement. Même si en Europe elle dispose d’une crédibilité militaire, la France devra faire l’examen lucide de ses moyens.

La «transformation» des armées promise par la nouvelle LPM devra s’appuyer sur quatre «pivots», a exposé Emmanuel Macron : un renforcement du cœur de souveraineté de la défense française, la dissuasion ou la posture de défense cyber, une adaptation aux exigences de la haute intensité, une préparation pour intervenir sur les espaces communs, comme l’espace, le numérique ou les mers, une capacité à nouer des partenariats. La France veut monter en gamme pour être en mesure d’assumer des responsabilités de commandement de coalition, que ce soit au sein de l’OTAN ou ailleurs, en Afrique. « C’est une responsabilité qu’elle seule en Europe continentale pourrait assurer », a affirmé Emmanuel Macron en évoquant, de façon allusive, la possibilité que les États-Unis soient mobilisés ailleurs et ne puissent plus jouer leur rôle de leader. En s’investissant en « ensemblier », ou «assemblier» selon la formule préférée, la France veut gagner en influence en Europe et en épaisseur militaire.

Concrètement, le président n’est pas rentré dans tous les détails. Il a mentionné quelques domaines symboliques. Il a assuré que les moyens consacrés au renseignement augmenteraient de 60% et que les budgets de la DRM (renseignement militaire) et de la DRSD (protection des forces) doubleraient. En ce qui concerne le cyber, la capacité de traitement d’attaques majeures sera doublée. En matière d’équipement, l’armée de l’air passera « au tout Rafale ». Il a confirmé la construction du porte-avions de nouvelle génération pour succéder au Charles de Gaulle. Il a évoqué le renforcement des défenses sol air, des capacités spatiales, la modernisation des équipements le renforcement de l’échelon national d’urgence ou encore l’effort particulier pour doter de moyens les outremers qui forment une « constellation stratégique ». Dans l’Indopacifique, les outremers sont exposés aux tensions internationales. La réserve opérationnelle sera aussi doublée pour donner aux armées un soutien plus important. Enfin, le chef de l’État a évoqué la question sensible des stocks de munitions ou de matériels. Ceux-ci avaient été taillés au plus juste, voire moins.

Reste maintenant à trouver les moyens financiers !

Politique : Macron trouve miraculeusement 400 milliards pour l’armée !

Politique : Macron trouve miraculeusement 400 milliards pour l’armée !

 

Le retour de l’argent magique. !

Indiscutablement, l’armée doit bénéficier d’un effort beaucoup plus considérable pour se moderniser. En effet,l’armée française est très performante dans tous les domaines mais c’est en quelque sorte une micro armé qui serait bien incapable de faire face à une attaque globale massive.

Le problème c’est que ce n’est pas la première fois qu’on promet dans des lois d’orientation de faire l’effort nécessaire pour la mise à niveau de la défense française. Mais ce n’est pas la première fois sans doute qu’on ne tiendra pas la promesse.

En cause justement, l’incohérence récurrente des gouvernements successifs et surtout celui de Macrno capable de faire du « en même temp »s en affirmant un jour la fin du » quoi qu’il en coûte »et le lendemain la rigueur budgétaire à l’euro près.

Résultat , faute de gestion rigoureuse planifiée, la France va continuer de glisser vers un endettement qui va se révéler mortel un jour. Un endettement aujourd’hui égal à 115% du PIB  soit autour de 3000 milliards et qui représente 50 milliards de charges financières par an. Une véritable politique de gribouille de la part de Macron

 

D’après Emmanuel Macron  la prochaine loi de programmation militaire (LPM) de 2024 à 2030 consacrera un effort budgétaire de 400 milliards d’euros pour les armées. L’augmentation est significative, compte tenu du contexte économique global, même si l’institution militaire aurait aimé davantage. Des «cessions d’infrastructures »permettront d’augmenter encore le montant pour permettre de « couvrir un besoin de 413 milliards d’euros ».

Le changement d’échelle se veut « inédit ». La précédente LPM 2019-2025 prévoyait un budget de 295 milliards d’euros. Elle a été exécutée conformément aux prévisions, ce qui n’était pas arrivé depuis des décennies. «Au total, les deux lois auront conduit à un doublement du budget de nos armées», a souligné le président de la République lors d’un discours vendredi sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan.

Après une LPM de «réparation» des armées pour «redonner du souffle et des moyens» et «sortir de la pénurie», la nouvelle loi de programmation devra «transformer» les armées, a expliqué le chef de l’État. «Nous ne devons pas faire pareil avec plus mais faire mieux», a-t-il insisté. La guerre en Ukraine, depuis presque un an, a évidemment bouleversé les perspectives, même si le besoin de réarmer la France était déjà envisagé durant le précédent quinquennat. Aujourd’hui, les dangers sont «considérables», a prévenu Emmanuel Macron. «Les menaces sont multiples et s’agrègent plutôt qu’elles ne se succèdent», a-t-il poursuivi en égrenant les champs de conflictualité comme les formes d’affrontement. Même si en Europe elle dispose d’une crédibilité militaire, la France devra faire l’examen lucide de ses moyens.

La «transformation» des armées promise par la nouvelle LPM devra s’appuyer sur quatre «pivots», a exposé Emmanuel Macron : un renforcement du cœur de souveraineté de la défense française, la dissuasion ou la posture de défense cyber, une adaptation aux exigences de la haute intensité, une préparation pour intervenir sur les espaces communs, comme l’espace, le numérique ou les mers, une capacité à nouer des partenariats. La France veut monter en gamme pour être en mesure d’assumer des responsabilités de commandement de coalition, que ce soit au sein de l’OTAN ou ailleurs, en Afrique. « C’est une responsabilité qu’elle seule en Europe continentale pourrait assurer », a affirmé Emmanuel Macron en évoquant, de façon allusive, la possibilité que les États-Unis soient mobilisés ailleurs et ne puissent plus jouer leur rôle de leader. En s’investissant en « ensemblier », ou «assemblier» selon la formule préférée, la France veut gagner en influence en Europe et en épaisseur militaire.

Concrètement, le président n’est pas rentré dans tous les détails. Il a mentionné quelques domaines symboliques. Il a assuré que les moyens consacrés au renseignement augmenteraient de 60% et que les budgets de la DRM (renseignement militaire) et de la DRSD (protection des forces) doubleraient. En ce qui concerne le cyber, la capacité de traitement d’attaques majeures sera doublée. En matière d’équipement, l’armée de l’air passera « au tout Rafale ». Il a confirmé la construction du porte-avions de nouvelle génération pour succéder au Charles de Gaulle. Il a évoqué le renforcement des défenses sol air, des capacités spatiales, la modernisation des équipements le renforcement de l’échelon national d’urgence ou encore l’effort particulier pour doter de moyens les outremers qui forment une « constellation stratégique ». Dans l’Indopacifique, les outremers sont exposés aux tensions internationales. La réserve opérationnelle sera aussi doublée pour donner aux armées un soutien plus important. Enfin, le chef de l’État a évoqué la question sensible des stocks de munitions ou de matériels. Ceux-ci avaient été taillés au plus juste, voire moins.

Reste maintenant à trouver les moyens financiers !

Argent magique : Macron trouve miraculeusement 400 milliards pour l’armée !

Argent magique : Macron trouve miraculeusement 400 milliards pour l’armée !

 

Le retour de l’argent magique. !

Indiscutablement, l’armée doit bénéficier d’un effort beaucoup plus considérable pour se moderniser. En effet,l’armée française est très performante dans tous les domaines mais c’est en quelque sorte une micro armé qui serait bien incapable de faire face à une attaque globale massive.
Le problème c’est que ce n’est pas la première fois qu’on promet dans des lois d’orientation de faire l’effort nécessaire pour la mise à niveau de la défense française. Mais ce n’est pas la première fois sans doute qu’on ne tiendra pas la promesse.

En cause justement, l’incohérence récurrente des gouvernements successifs et surtout celui de Macrno capable de faire du « en même temp »s en affirmant un jour la fin du » quoi qu’il en coûte »et le lendemain la rigueur budgétaire à l’euro près.

Résultat , faute de gestion rigoureuse planifiée, la France va continuer de glisser vers un endettement qui va se révéler mortel un jour. Un endettement aujourd’hui égal à 115% du PIB  soit autour de 3000 milliards et qui représente 50 milliards de charges financières par an. Une véritable politique de gribouille de la part de Macron

 

D’après Emmanuel Macron  la prochaine loi de programmation militaire (LPM) de 2024 à 2030 consacrera un effort budgétaire de 400 milliards d’euros pour les armées. L’augmentation est significative, compte tenu du contexte économique global, même si l’institution militaire aurait aimé davantage. Des «cessions d’infrastructures »permettront d’augmenter encore le montant pour permettre de « couvrir un besoin de 413 milliards d’euros ».

Le changement d’échelle se veut « inédit ». La précédente LPM 2019-2025 prévoyait un budget de 295 milliards d’euros. Elle a été exécutée conformément aux prévisions, ce qui n’était pas arrivé depuis des décennies. «Au total, les deux lois auront conduit à un doublement du budget de nos armées», a souligné le président de la République lors d’un discours vendredi sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan.

Après une LPM de «réparation» des armées pour «redonner du souffle et des moyens» et «sortir de la pénurie», la nouvelle loi de programmation devra «transformer» les armées, a expliqué le chef de l’État. «Nous ne devons pas faire pareil avec plus mais faire mieux», a-t-il insisté. La guerre en Ukraine, depuis presque un an, a évidemment bouleversé les perspectives, même si le besoin de réarmer la France était déjà envisagé durant le précédent quinquennat. Aujourd’hui, les dangers sont «considérables», a prévenu Emmanuel Macron. «Les menaces sont multiples et s’agrègent plutôt qu’elles ne se succèdent», a-t-il poursuivi en égrenant les champs de conflictualité comme les formes d’affrontement. Même si en Europe elle dispose d’une crédibilité militaire, la France devra faire l’examen lucide de ses moyens.

La «transformation» des armées promise par la nouvelle LPM devra s’appuyer sur quatre «pivots», a exposé Emmanuel Macron : un renforcement du cœur de souveraineté de la défense française, la dissuasion ou la posture de défense cyber, une adaptation aux exigences de la haute intensité, une préparation pour intervenir sur les espaces communs, comme l’espace, le numérique ou les mers, une capacité à nouer des partenariats. La France veut monter en gamme pour être en mesure d’assumer des responsabilités de commandement de coalition, que ce soit au sein de l’OTAN ou ailleurs, en Afrique. « C’est une responsabilité qu’elle seule en Europe continentale pourrait assurer », a affirmé Emmanuel Macron en évoquant, de façon allusive, la possibilité que les États-Unis soient mobilisés ailleurs et ne puissent plus jouer leur rôle de leader. En s’investissant en « ensemblier », ou «assemblier» selon la formule préférée, la France veut gagner en influence en Europe et en épaisseur militaire.

Concrètement, le président n’est pas rentré dans tous les détails. Il a mentionné quelques domaines symboliques. Il a assuré que les moyens consacrés au renseignement augmenteraient de 60% et que les budgets de la DRM (renseignement militaire) et de la DRSD (protection des forces) doubleraient. En ce qui concerne le cyber, la capacité de traitement d’attaques majeures sera doublée. En matière d’équipement, l’armée de l’air passera « au tout Rafale ». Il a confirmé la construction du porte-avions de nouvelle génération pour succéder au Charles de Gaulle. Il a évoqué le renforcement des défenses sol air, des capacités spatiales, la modernisation des équipements le renforcement de l’échelon national d’urgence ou encore l’effort particulier pour doter de moyens les outremers qui forment une « constellation stratégique ». Dans l’Indopacifique, les outremers sont exposés aux tensions internationales. La réserve opérationnelle sera aussi doublée pour donner aux armées un soutien plus important. Enfin, le chef de l’État a évoqué la question sensible des stocks de munitions ou de matériels. Ceux-ci avaient été taillés au plus juste, voire moins.

Reste maintenant à trouver les moyens financiers !

 

Poutine change encore le chef de l’armée en Ukraine !

Poutine change encore le chef de l’armée en Ukraine !

 

Comme d’habitude en Russie, on fait porter le chapeau aux subalternes. C’est le cas aussi pour la guerre en Ukraine ou le chef des armées a encore été remplacé.

La preuve de la faillite de l’armée russe minée par la corruption et l’incompétence.

Trois mois seulement après sa désignation, Sergueï Sourovikine a été remplacé par Valéri Guérassimov.

Acte politique autant que décision stratégique, le remplacement mercredi parVladimir Poutine du commandant militaire en Ukraine illustre, selon les observateurs, la rivalité entre les «clans» du pouvoir russe à un moment où Moscou tente coûte que coûte d’arracher un succès sur le terrain dans le Donbass.

Le général Valéri Guérassimov, 67 ans, chef d’état-major des armées russes, a été officiellement désigné pour diriger les opérations à la place du général Sergueï Sourovikine, 56 ans. Celui-ci avait été nommé il y a trois mois seulement, avec l’appui notamment du sulfureux Evgueni Prigogine, dont les mercenaires du groupe Wagner sont actuellement à la manœuvre dans l’empoignade sanglante de Bakhmout et Soledar. , dont les mercenaires du groupe Wagner sont actuellement à la manœuvre dans l’e, que l’on surnomme le «cuisinier de Poutine», mène depuis des mois une campagne de dénigrement contre les chefs de l’armée et Sergueï Choïgou, le ministre de la Défense.

Le Figaro

Une corruption généralisée responsable de la défaite de l’armée Russe

Une corruption généralisée responsable de la défaite de l’armée Russe

Il y a évidemment plusieurs plusieurs facteurs explicatifs à la véritable défaite de la Russie qui se profile en Ukraine notamment l’exceptionnelle résistance des ukrainiens mais aussi un climat général en Russie complètement infectée par la corruption.

En fait, Poutine a été trahi par ses propres services secrets, par son entourage et par son armée. Tous les responsables finalement sont impliqués à différents niveaux dans le système mafieux de la Russie. Tous les responsables ont des intérêts économiques fondés sur le détournement des richesses du pays et de ce point de vue, ils imitent Poutine.
Même le nouveau chef des armées, ancien bourreau de Syrie dirige de nombreuses affaires économiques au détriment de l’État. De la même manière ,le grand patron du groupe Wagner est plus préoccupé par son business que par les victoires. Ce qui lui importe c’est surtout de développer toutes ses autres activités.

Ce pays pourtant riche potentiellement est littéralement pillé à tous les niveaux de direction du pays. Ainsi par exemple l’armée n’existait que sur le papier et il manquait de l’ordre de 50 % des équipements pourtant répertoriés. On a même manqué d’uniformes et de pelles sans parler des munitions.

Du fait de la répression criminelle qui règne dans le pays, peu de voix osent s’élever. Mais ce régime est en pleine décomposition. Il tombera un jour ou l’autre à la fois pour des raisons politiques mais sans doute surtout économiques . Car dans le même temps la population vit dans un état de misère inadmissible.

Il n’y a que la dictature pour permettre au régime de durer mais même cette dictature commence en sous-main à être sérieusement mise en cause par les oligarques et autres qui constatent un affaiblissement économique qui aura des conséquences sur leur propre business.

La Russie vit une tragédie sociale, démocratique mais aussi économique.

L’armée française dépendante d’avion Antonov

L’armée française dépendante d’avion Antonov

L’armée française comme d’autres en Europe est contrainte d’utiliser l’avion géant Antonov 124. En effet l’armée française ne dispose pas d’Airbus béluga précisément destinée à transporter des marchandises de grande taille. Les Airbus béluga sont en effet affecté au transport des pièces de matériel aérien.

Or on a eu en Ukraine la confirmation du rôle très stratégique de la logistique. En effet les Russes se sont empêtrés en territoire ukrainien et ont été privés de ravitaillement et de matériel stratégique.

Faute d’avion de transport militaire de capacité équivalente, l’armée française, comme la plupart des armées européennes, s’est longtemps reposée sur la location d’Antonov russes et ukrainiens pour ses grosses opérations militaires

Il serait sans doute temps remettre à plat la défense française sur le papier très puissant mais qui peine à prouver sur le terrain son efficacité comme au Mali où nous avons dû reculer devant une poignée de terroristes et une armée malienne d’opérette.

Les faiblesses de l’armée russe

Les faiblesses de l’armée russe

 

Par Isabelle Facon , Directrice adjointe à la Fondation pour la recherche stratégique

L’invasion de l’Ukraine montre les faiblesses de l’outil militaire russe, malgré les efforts déployés par Vladimir Poutine pour convaincre de sa toute-puissance, analyse la spécialiste des politiques de sécurité et de défense russes dans une tribune au « Monde ».

 

Trois semaines après le début de sa guerre en Ukraine, l’armée russe est à la peine. Engagée sur la base d’une décision politique prise en comité bien trop restreint (la partie économique du gouvernement et même un certain nombre de membres du conseil de sécurité ont paru surpris de la tournure des événements), cette « opération militaire spéciale » se fonde sur une vision stratégique et politique déformée de la réalité ukrainienne qui a conduit à une planification pour le moins hasardeuse de l’intervention. Les biais d’analyse du Kremlin sur les dynamiques internes de cette ex-république soviétique sont perceptibles depuis des années. Le défaut d’expertise est, en outre, probablement aggravé par la distension des liens entre les élites des deux pays après l’annexion de la Crimée en 2014.

Confrontée à une résistance inattendue, tant de l’armée que de la population ukrainiennes, et subissant une importante usure de ses ressources humaines et matérielles, l’armée russe est bien loin de l’image qu’elle a projetée au cours des dix dernières années.

Vladimir Poutine n’a pas ménagé ses efforts pour amener l’opinion internationale à valider l’idée de la toute-puissance de son outil militaire, devenu un levier récurrent de sa politique étrangère. L’opération lancée en Syrie en 2015 lui a permis de modifier complètement la donne sur le terrain, tout en faisant la démonstration des performances de ses armements les plus récents, comme les missiles Kalibr et Kh-101.

 

Tout cela a fait oublier que l’armée russe, dont la réforme n’a été véritablement engagée qu’après 2008, partait de loin : dix à quinze ans de sous-financement conduisant à une attrition irréversible des capacités héritées de l’URSS.

La modernisation de l’outil militaire russe, bien réelle et accompagnée d’un vrai soutien budgétaire, n’a pu être que progressive et sélective – car si la Russie reste parmi les pays consacrant une part significative (environ 4 % par an en moyenne entre 2010 et 2020) de leur produit intérieur brut (PIB) à leurs dépenses de défense, la faiblesse relative de celui-ci se traduit par une contrainte financière persistante.

Certes, les nombreux exercices menés depuis le début des années 2010 ont permis d’améliorer la préparation opérationnelle de l’armée russe et de conforter sa réputation de machine militaire bien huilée. Mais l’emploi des forces en conditions réelles, dans un conflit majeur où il faut tenir beaucoup de terrain face à un adversaire mieux entraîné, mieux équipé et plus motivé qu’anticipé constitue un test de nature bien différente.

Ukraine: : l’armée française pas prête !

 

Ukraine: : l’armée française pas prête !

Au moment où le conflit en Ukraine s’étend sans qu’on puisse prédire exactement quelles seront les conséquences territoriales en Europe, il est plus que temps de s’interroger sur la capacité de l’armée française à faire face à un éventuel danger du type de celui qu’affronte l’Ukraine. La réponse est claire l’armée française n’est pas prête. C’est un rapport parlementaire récent qui l’affirme , les forces armées françaises, pourtant supérieures à celles des autres pays européens, n’auraient pas les moyens de soutenir dans la durée une guerre conventionnelle de haute intensité, comme celle en cours en Ukraine.

En cause, il y a une in suffisance de financement de la politique de défense depuis des années mais sans doute aussi des erreurs stratégiques. De ce point de vue on a sans doute trop laisser les militaires décider de nos orientations. Le tout technologique a montré ses limites car les guerres récentes se livrent aussi sur le terrain. On aura sans doute d’ailleurs l’occasion de vérifier que l’enjeu de la guerre d’Ukraine concernera surtout la guérilla urbaine notamment dans la capitale .

Autre élément d’appréciation , la reculade honteuse de la force barkhane au Mali où la France n’est capable d’aligner que 5000 militaires dans un territoire grand comme l’Europe. La question est donc à la fois quantitative et qualitative. Elle mérite pour le moins un  débat élargi. Pour preuve les différents experts, les militaires qui défilent sur des chaînes de télévision ne sont guère éclairant sur les scénarios d’avenir en Ukraine et sur les conséquences en matière de défense pour la France et l’Europe. Ces insuffisances ont été en partie relevée dans un rapport parlementaire. Après avoir procédé à plus de 50 auditions en commissions, les députés Jean-Louis Thiériot (LR) et Patricia Mirallès (LREM) ont dressé le 17 février un tableau des forces – et des nombreuses faiblesses -, de l’armée française en cas de guerre conventionnelle de grande ampleur, comme celle en cours en Ukraine .

La conclusion est plutôt préoccupante. « La France et ses voisins européens font face ensemble à un risque de déclassement stratégique », estiment les deux rapporteurs, tout en soulignant « les solides atouts » dont dispose notre pays. Pour éviter cela, un gros effort supplémentaire, de 40 à 60 milliards d’euros sur 12 ans serait nécessaire, estime les députés, sachant que le budget des armées en 2022 est déjà de 41 milliards d’euros.

Sahara : le chef islamiste tué par l’armée française

Sahara : le chef islamiste tué par l’armée française

 

Le chef du groupe djihadiste État islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al Sahraoui, a été tué par la force Barkhane L’EIGS est considéré comme l’auteur de la plupart des attaques dans la zone des trois frontières, à cheval sur le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Cette zone dite des «trois frontières» est la cible récurrente d’attaques de deux groupes armés djihadistes: l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al Qaïda.

Une victoire d’après le président de la république. Reste cependant à définir l’avenir de la force Barkhane qui s’est mis en retrait depuis le coup d’État au Mali et qui souffre d’une inadaptation par rapport aux immenses enjeux. Dans cette affaire, la France demeure relativement isolée du fait de l’indifférence de l’union européenne notamment.

L’armée française peut tenir mais pas longtemps !

L’armée française peut tenir mais pas longtemps !

 

Un article du Figaro indique que la capacité de la France à soutenir un conflit de haute intensité est limitée.

Si les États-Unis étaient engagés dans un conflit de «haute intensité», quel genre d’alliée pourrait être la France? Quelle guerre mènerait-elle? Avec ce type de questionnement comme fil conducteur, la Rand Corporation a livré au printemps dernier une analyse lucide. Le think-tank anglo-saxon, référence dans les milieux de défense, aboutit à une conclusion ambivalente: «la France est prête pour la guerre, mais pas à une guerre longue.»

 

Le risque de «haute intensité» est devenu l’un des refrains militaires pour les conflits à venir. Mais après avoir mené des guerres asymétriques pendant deux décennies, la France risque d’être confrontée à des adversaires du même calibre qu’elle. «L’armée française est conçue comme une force polyvalente avec un accent mis sur le “segment médian”. Le segment médian est généralement défini comme assez lourd pour survivre dans un champ de bataille conventionnel mais assez léger pour demeurer déplorable dans des environnements austères, comme au Mali.

 

De quoi s’interroger sérieusement sur la marotte de certains militaires qui misent tout sur la cyber guerre et dédaignent les champs conventionnels qui appelleraient à une profonde réforme de notre stratégie militaire.

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