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Bayrou: large exposé dans une ambiance de maternelle

Bayrou:  large  exposé dans une ambiance de maternelle

Dans un hémicycle bordélisé par les Insoumis, le Premier ministre très largement exposé ses projets soulignant notamment le grave problème de la dette et en permettant la remise en chantier des retraites. Une très longue intervention pour un premier ministre qui veut durer en dépit de l’ambiance de chaos et des attaques personnelles indignes de la part des oppositions nombreuses. Pas vraiment une image renforcée de la démocratie qui pourrait finir par lasser une opinion résignée qui porte déjà une critique sévère des partis politiques. 

Dette

Le Premier ministre a entamé son discours par la situation de la dette, qui atteint aujourd’hui 3 228 milliards d’euros, « une épée de Damoclès au-dessus de notre pays et de notre modèle social »

François Bayrou a souligné l’urgence de faire adopter un budget. « Est-il nécessaire que plus de 1 000 agences, organes ou opérateurs exercent l’action publique ? », s’est-il également interrogé. . Il a maintenu « l’objectif de 3% de déficit public en 2029″, avec un objectif de « déficit public pour 2025 à 5,4% du PIB [produit intérieur brut]« .

Le Premier ministre a annoncé la « création d’un fonds spécial entièrement dédié à la réforme de l’Etat, financé en réalisant une partie des actifs en particulier immobiliers qui appartiennent à la puissance publique ». Celui-ci devra permettre « des investissements, par exemple, dans le déploiement de l’intelligence artificielle dans nos services publics ».

Dans sa réponse aux groupes politiques, François Bayrou a fait d’autres annonces en matière budgétaire. Il entend ainsi travailler sur « une taxe anti-optimisation pour les hauts patrimoines », qui pourrait figurer dans le budget 2025, comme le demande le Parti socialiste. Il a également affirmé que les dépenses de santé augmenteront de 3,3% en 2025, dans la reprise du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), au lieu des 2,8% prévus par Michel Barnier.

« Notre bureaucratie est trop lourde », a dénoncé François Bayrou, affirmant que le poids des normes coûtait en moyenne 4% de PIB chaque année à la France. Il souhaite un  »puissant mouvement de débureaucratisation » , réclamant  »l’adoption rapide du projet de loi de simplification de la vie économique ».

Retraites

 Le  Premier ministre a annoncé « remettre ce sujet en chantier, avec les partenaires sociaux, pour un temps bref, et dans des conditions transparentes », en se basant sur des chiffres fournis prochainement par la Cour des comptes. 

Concrètement, afin de trouver « des voies de progrès » pour une « réforme plus juste »« une délégation permanente sera donc créée » dès vendredi, avec les représentants des partenaires sociaux.

Mode de scrutin

Sur le plan des institutions, François Bayrou a remis sur la table la question de la réforme du mode de scrutin aux législatives, avec « l’adoption du principe proportionnel pour la représentation du peuple », une de ses demandes de très longue date.

François Bayrou a aussi abordé la question de « la démocratie » durant son discours, avec pour objectif « la reconnaissance du pluralisme »« Je souhaite proposer que les partis politiques, comme les syndicats, puissent être reconnus comme des mouvements d’utilité publique. Je souhaite aussi la création de la banque de la démocratie », a-t-il lancé, « pour que le financement des partis politiques et des campagnes ne dépende plus de choix de banque privées ».

Immigration

« J’ai la conviction profonde que l’immigration est une question de proportions », a déclaré François Bayrou, en prenant l’exemple de Mayotte. « Il est donc de notre devoir de conduire une politique de contrôle, de régulation et de renvoi dans leur pays de ceux dont la présence met en péril, par leur nombre, la cohésion de la nation. » 

Écologie

« L’écologie, au contraire de ce que certains pensent, ce n’est pas le problème, c’est la solution », a défendu François Bayrou après une heure de discours. Le Premier ministre n’a pas manqué de mettre en avant l’énergie nucléaire, « essentielle », pour produire « de façon décarbonée »« accessible à tous »« La question de l’eau, nous devons la saisir à bras-le-corps à travers une grande conférence nationale déclinée dans les régions », a-t-il ajouté, tout en déclarant vouloir poursuivre le plan vélo lancé par Elisabeth Borne « avec les moyens qui lui sont nécessaires ».

Enseignement

« Comment accepter que l’école française, qui était la première du monde, se voit classée au rang qui est le sien aujourd’hui, en mathématiques comme en lecture ? », s’est interrogé François Bayrou. 

En début de soirée, après les prises de parole des groupes parlementaires, le Premier ministre a assuré aux députés socialistes qu’il n’y aurait pas 4 000 suppressions de postes d’enseignants, comme il était prévu dans le projet de budget pour 2025. Il a néanmoins évoqué des difficultés pour recruter de nouveaux professeurs.

 Nouvelle-Calédonie

François Bayrou et son gouvernement reprennent en main le dossier néo-calédonien, après des mois de tergiversations en raison d’une situation politique chamboulée. « Je souhaite que le processus politique reprenne avec des négociations qui devront aboutir à la fin du trimestre. J’inviterai fin janvier les forces politiques à venir à Paris pour ouvrir ces négociations », a avancé le Premier ministre. C’était le souhait de Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, en visite dans ce territoire en novembre(Nouvelle fenêtre). Manuel Valls, ministre des Outre-mer, sera « particulièrement » chargé de cette question institutionnelle.

Le logement 

« Nous avons besoin d’une politique de logement repensée et de grande ampleur », a insisté François Bayrou, alors qu’une crise du logement et de l’immobilier est régulièrement évoquée. « Nous pouvons aller plus loin en réduisant encore les délais, alléger les demandes d’autorisation, favoriser la densification, faciliter les changements d’usage… Cela suppose aussi de relancer l’investissement locatif et l’accession à la propriété, et de soutenir les maires bâtisseurs par un système d’encouragement à l’investissement, y compris à l’investissement privé », a-t-il précisé, sans détailler les mesures particulières qui seraient mises en œuvre par la ministre du Logement, Valérie Létard.

Santé

François Bayrou a réclamé que les hôpitaux passent d’une  »logique budgétaire annuelle à une logique de financement pluriannuel ». Il a confirmé que la santé mentale sera la « grande cause nationale » cette année, comme l’avait décidé son prédécesseur Michel Barnier.

Le Premier ministre a également promis que « la mesure de déremboursement de certains médicaments et des consultations ne sera pas reprise » et réitéré l’engagement de remboursement intégral des fauteuils roulants en 2025. Enfin, François Bayrou a confirmé la création du haut-commissariat à l’Enfance, annoncé par Emmanuel Macron fin décembre.

Croatie : Large victoire du sortant Zoran Milanovic

 Croatie : Large victoire du sortant Zoran Milanovic 

Le président croate Zoran Milanovic, un socialiste  populiste, a été réélu haut la main dimanche, infligeant un camouflet au parti de droite conservatrice HDZ qui dirige le gouvernement. Zoran Milanovic a recueilli plus de 74% des voix au second tour de l’élection présidentielle, contre un peu moins de 26% à son rival Dragan Primorac, selon des résultats officiels portant sur plus de 90% des bulletins dépouillés.

Le président avait frôlé la victoire dès le premier tour, avec 49% des voix. Le taux de participation dimanche a été de près de 44%, selon la commission électorale. Ce résultat est un nouveau coup dur pour le HDZ et le premier ministre Andrej Plenkovic, rival politique de toujours de Zoran Milanovic, après un scandale de corruption très médiatisé en novembre.

 

La rédaction v

Élections Turquie : large défaite pour Erdogan

Élections Turquie : large défaite pour Erdogan

 

Le principal parti de l’opposition, le CHP (social-démocrate), a infligé au parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) du président turc Recep Tayyip Erdogan sa pire défaite électorale en deux décennies.

le CHP a revendiqué sa victoire à Istanbul et Ankara, les deux plus grandes villes de Turquie, et raflé de nombreuses autres, comme Bursa, grosse ville industrielle du nord-ouest acquise à l’AKP depuis 2004

Moins d’un an après sa défaite à la présidentielle de 2023, le parti d’opposition CHP a remporté les plus grandes villes du pays: Istanbul, Ankara, Izmir, ou encore Bursa, Antalya et Adana. «Avec cette élection, les Stambouliotes ont adressé un message au gouvernement: la tutelle d’un seul homme est terminée!», a lancé Ekrem Imamoglu dans la soirée de dimanche, devant une foule joyeuse massée devant la mairie d’Istanbul.

Même si les sondages le donnaient gagnant avec une légère avance sur son adversaire et ex-ministre de l’Urbanisation, Murat Kurum, il savait sa route minée par son véritable rival politique, le président Recep Tayyip Erdogan. Déterminé à reconquérir son fief d’Istanbul, où il se lança en politique à la fin des années 1990, ce dernier avait jeté toute sa stature de chef d’État dans la campagne, à renfort de meetings à travers le pays comme dans…

 

Sondage législatives : large majorité pour Macron

 

 

Sondage législatives : large majorité pour Macron

Selon un sondage OpinionWay-Kéa Partners, pour  Les Échos et Radio classique , Il y aurait entre 310 et 350 sièges à l’Assemblée à l’issue des législatives des 12 et 19 juin prochain pour la majorité présidentielle.

Selon ce sondage, l’union de la gauche pourrait aussi investir entre 135 et 165 députés et devenir, devant la droite, la première force d’opposition du pays.

Selon ce même sondage, Les Républicains passeraient de 101 députés actuellement à entre 50 et 70 dans la prochaine législature.

Et le Rassemblement national pourrait obtenir entre 20 et 40 sièges et ainsi constituer un groupe parlementaire. C’est une avancée pour le parti, mais un faible score au vu de son nombre de voix récoltées au second tour de la présidentielle.

Malgré cet avantage manifeste d’Emmanuel Macron lors du scrutin de juin, seuls 36% des Français disent souhaiter qu’il dispose d’une majorité, explique encore ce dernier baromètre. Et ils sont 61 % de l’avis inverse. Une confirmation du peu d’enthousiasme suscité par sa réélection, où le vote utile, le vote contre et l’abstention ont été les grands gagnants.

Sondage OpinionWay-Kéa Partners pour Les Échos et Radio classique réalisé du 5 au 9 mai 2022 sur un échantillon de 3.077 personnes inscrites sur les listes électorales, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus selon la méthode des quotas.

 

 

Couches populaires : Le Pen ratisse plus large que Zemmour

Couches populaires : Le Pen ratisse plus large que Zemmour

L’institut Kantar Public a interrogé, pour « Le Monde » et Franceinfo, plus de 1 000 personnes en face à face et à leur domicile, sur l’image qu’ils ont des deux candidats d’extrême droite. Le directeur international des études politiques de l’institut a répondu, lundi, à nos lecteurs.

Tout en étant visible sur les mêmes thèmes, il se peut que Mme Le Pen apparaisse sur ses propositions moins isolée et plus en phase avec les attentes d’un électorat plus large que le sien, et avec des propositions émises par d’autres qu’elle, ce qui la marginalise moins. L’une des hypothèses auxquelles notre baromètre invite est que la candidature et les positions d’Eric Zemmour concourent à faire apparaître Marine Le Pen moins extrémiste. Il est aussi à noter qu’elle a infléchi ses positions sur l’Europe par rapport à 2017, notamment sur la sortie de l’euro, proposition qui n’était pas partagée par ses propres électeurs.Mme Le Pen s’est, par ailleurs, efforcée d’adoucir son image personnelle. De fait, en ce début d’année présidentielle, elle apparaît un peu plus « sympathique et chaleureuse » (pour 33 % des personnes interrogées, contre 29 % l’an dernier). Mais elle reste moins bien perçue qu’au début de sa présidence du RN. En 2014, 40 % des sondés la trouvaient sympathique.

Peut-on dire qu’il y a encore et toujours un plafond de verre pour Marine Le Pen ?

Le plafond de verre s’applique toujours pour l’essentiel. La proportion de sondés qui se disent en accord avec les idées du Rassemblement national, 29 % en ce début d’année, reste en deçà de son maximum (34 % en 2014), et le rejet de Marine Le Pen, dont 50 % considèrent qu’elle représente « un danger pour la démocratie » la distingue du reste des leaders politiques (31 % pensent la même chose d’Emmanuel Macron, et 29 % de Jean-Luc Mélenchon).

A cet égard, notre baromètre montre quelques fissures : la proportion de sympathisants LR qui verraient d’un bon œil des alliances avec le RN (47 % ) augmente de 14 points par rapport à l’an dernier. Et la volonté de lui faire barrage est aussi limitée : seule la moitié des sympathisants de gauche souhaitent un retrait au profit du candidat le mieux placé pour empêcher l’élection d’un député RN dans une circonscription.

Marine Le Pen paie-t-elle toujours son débat manqué de 2017 face à Macron ?

Oui, c’est flagrant lorsque l’on observe l’évolution de son image dans ce baromètre depuis près de dix ans maintenant : Marine Le Pen n’a pas restauré sa crédibilité abîmée lors de sa défaite. Aucune des qualités testées ne lui est attribuée dans les mêmes proportions qu’avant 2017, et la cassure est très nette et s’est produite il y a cinq ans concernant les qualités qui font un bon dirigeant : 65 % la jugent volontaire, alors qu’ils étaient 80 % en 2017, et 52 % capable de prendre des décisions, contre 69 % en 2017.

Sa capacité à ressembler au-delà de son camp s’est aussi détériorée, mais il faut noter que c’était déjà le cas avant la dernière présidentielle. De ce point de vue, la stratégie « seule contre tous » a pu lui porter préjudice. Là où les alliés européens de Mme Le Pen ont pu se porter au pouvoir, notamment en Italie et en Autriche, ou au niveau régional en Espagne, ils l’ont fait en alliance avec la droite classique, et non en opposition frontale.

L’Arcom, le nouveau CSA plus large mais encore moins efficace

L’Arcom, le nouveau CSA plus large mais encore moins efficace

 

 

le nouveau régulateur L’Arcom  qui va remplacer le CSA aura en plus la surveillance des plateformes de streaming et des réseaux sociaux, la lutte contre le streaming illégal, ou encore au respect de l’âge minimal d’entrée sur les sites pornographiques. Autant de tâches très vastes qui exigeront lucidité et détermination alors que le CSA n’a jamais fait preuve de son utilité dans un champ plus réduit.Le  super-régulateur poursuivra les missions respectives de ses deux prédécesseurs ( CSA et Hadopi) : la régulation de l’audiovisuel et la lutte contre le piratage des contenus numériques, mais avec des pouvoirs renforcés. A sa tête, on retrouvera l’actuel président du CSA, Roch-Olivier Maistre, dont le mandat court jusqu’à 2025.

On se demande en particulier comment le nouveau régulateur pourra intervenir sur des contenus qui proviennent de plus en plus de l’étranger. Sans parler de la tare fondamentale de ce type d’organisme dit indépendant et qui en faitubit d’une part la pression du pouvoir politique en place d’autres par la pression des grands intérêts financiers.

On voit mal le petit régulateur français par ailleurs influencer  beaucoup les grands d’Internet comme Facebook, instables grammes, ou Twitter ou encore les gants du streaming. Une régulation à l’échelle nationale n’a guère de sens pour lutter contre les grandes sociétés internationales.

La hausse des matières premières prélude à une plus large inflation ?

La hausse des matières premières prélude à une plus large inflation ?

 

 

La hausse des coûts de production découle surtout de l’augmentation du prix des matières premières. Les matières premières dont  la hausse évolue entre plus 10 et 40 %. Le cuivre, lui s’envole et voit son prix doubler. Nécessairement,  cette hausse des coûts de production devra se faire sentir sur les prix industriels et les prix des biens manufacturiers.

L’indice FIM Mecastar de la fédération a ainsi enregistré des augmentations de 10% à 40% sur la période septembre-décembre 2020 pour plusieurs matières premières comme l’aluminium, le bronze en lingot, le fil de cuivre, le laiton en lingot…

Cela s’explique entre autres par la forte reprise économique au cours du second semestre, notamment dans l’industrie et le bâtiment, ainsi que par la demande asiatique et en particulier chinoise très soutenue, alors que les producteurs avaient réduit leur production pour s’adapter à une demande en berne au moment des confinements.

Les utilisateurs de plastiques sont dans la même situation avec un « phénomène de raréfaction, de pénurie [qui] provoque une forte hausse des prix », constate Jean Martin, délégué général de Polyvia, la fédération professionnelle du secteur plasturgie et composites. En janvier, les augmentations de prix se sont établies entre 5% et 25%.  »On voit apparaître, et c’est encore plus inquiétant, des ruptures », souligne-t-il.

 

Paris municipales Ferrand appelle à « un large rassemblement » autour de ……personne !

Paris municipales Ferrand appelle à « un large rassemblement » autour de ……personne !

 

Richard Ferrand , le magnifique, actuellement président de l’Assemblée nationale appelle un large rassemblement au moment il n’a plus de candidat. Et d’en appeler à l’histoire républicaine et citoyenne justifiée cet appel . « Il est des moments où l’Histoire oblige à dépasser les querelles », affirme le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand au Journal du Dimanche, appelant à un rassemblement « le plus large », y compris avec Cédric Villani, derrière le successeur de Benjamin Griveaux à Paris. « Une nouvelle personnalité va reprendre le flambeau de Benjamin Griveaux et j’espère que le rassemblement le plus large se fera autour d’elle, y compris avec l’équipe Villani« , dit-il, jugeant que « ceux qui, à Paris, se reconnaissent dans l’action du président Macron doivent se serrer les coudes, avoir l’esprit d’équipage ! »

« Si le dévoilement de la vie privée est toléré, la vie de chaque citoyen va devenir un enfer », juge encore Richard Ferrand qui appelle à ne pas confondre « transparence et voyeurisme, prélude à une forme d’inquisition ». « À ce rythme, qui prendra le risque de la vie publique si elle devient l’antichambre du lynchage permanent ? », demande-t-il.

Richard Ferrand a raison et ce n’est pas la première fois qu’ il s’inquiète de cette transparence qui pourrait menacer les élus. Richard Ferrand connaît un rayon en matière de transparence. Richard Ferrand a en effet largement utilisé son double statut de dirigeant des Mutuelles de Bretagne et d’élu pour directement et indirectement se remplir les poches. L’affaire la plus scandaleuse  concerne un contrat de location d’un local par les Mutuelles de Bretagne à la compagne de Ferrand alors  que cette dernière ne possédait pas encore ce local. Grâce à de généreuses conditions de location de ce local, la compagne de Ferrand a pu réaliser un petit profit de l’ordre de 800 000 €. Le détail de ces opérations est rappelé ci-après à partir d’une information tirée de Wikipédia. Toute la famille Ferrand a bénéficié des largesses mutuelles de Bretagne : son ancienne femme, ensuite sa compagne et lui-même. La justice de Brest avait enterré l’affaire considérant qu’il s’agissait d’une affaire privée et que les délais d’instruction étaient dépassés. Comme le dossier a été dépaysé à Lille, les nouveaux juges ont porté un autre regard sur ses affaires en mettant en examen Richard Ferrand. Ces nouveaux juges connaissent évidemment le contexte politique particulièrement délicat qui entoure cette affaire et s’ils ont mis en examen Richard Ferrand s’est qu’il dispose d’éléments nouveaux. Tout cela révèle que les bonnes vieilles pratiques provinciales de la IVe République ne sont pas mortes avec des relations plus ou moins sulfureuses  entre les élus politiques,  le monde économique et la justice.  Bref le nouveau monde promis par macro et bien mort-né surtout si on n’y ajoute les autres affaires concernant par exemple le MoDem et Bayrou, Benalla, de Rugy, le secrétaire de l’Élysée, Macron lui-même avec les conditions de financement de sa campagne. On pourrait ajouter les lenteurs de la justice concernant aussi bien les affaires de Sarkozy que celle de tapie vis-à-vis desquels le pouvoir semble manifester une grande bienveillance. Bref, il n’y a pas de Nouveau Monde dans la république en marche mais plutôt la résurgence de pratiques caractérisées par la confusion des intérêts entre le monde politique, le monde économique et l’État.

 

Le résumé de l’affaire dans Wikipédia :

 

 

En mai 2017, Le Canard enchaînéLe Monde et Mediapart révèlent que les Mutuelles de Bretagne (MDB) ont été subventionnées à hauteur de 55 000 euros par de l’argent public99 lorsque Richard Ferrand les dirigeait dans les années 2010. Selon eux, son ex-femme Françoise Coustal, artiste plasticienne, a facturé aux Mutuelles de Bretagne des travaux d’aménagement d’un Ehpad, situé à Guilers, qui a bénéficié d’une subvention de 1,66 million d’euros100 du Conseil départemental du Finistère, dont Richard Ferrand était alors vice-président. Les Mutuelles de Bretagne ont ensuite fait effectuer d’autres travaux, pour 184 000 euros, dans un local appartenant à l’avocate Sandrine Doucen, sa compagne et mère de sa fille101, qui a par ailleurs facturé régulièrement aux Mutuelles de Bretagne des services de conseil juridique. Plus anecdotiquement, selon ces mêmes médias, Richard Ferrand a, une fois élu député en juin 2012, conservé un poste de chargé de mission des Mutuelles de Bretagne, rémunéré 1 250 euros102 par mois ou 1 547 euros par mois, selon les sources, et embauché comme assistant parlementaire Hervé Clabon, compagnon de son ex-adjointe puis son fils101. Ces révélations ont déclenché une polémique nationale, le Front national demandant sa démission du gouvernement, LR la saisie du Parquet national financier, et le 1er secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis à l’exécutif de s’exprimer103. Le 1er juin 2017, Éric Mathais, procureur de la République de Brest, ouvre une enquête préliminaire, confiée à la police judiciaire de Rennes104.

Richard Ferrand affirmera qu’il n’était « jamais intervenu pour qu’elle obtienne un quelconque contrat » et que « la première fois que les Mutuelles ont fait appel à ses prestations, c’était en 2002, donc 8 ans après notre divorce »105.

Appel d’offres attribué par les Mutuelles de Bretagne à sa compagne[modifier | modifier le code]

Le 23 décembre 2010106, Richard Ferrand signe un compromis de vente avec une clause suspensive en cas de non-location ultérieure par les Mutuelles de Bretagne107, pour un local de 379 m2108, 2 rue George-Sand à Brest109.

Le 25 janvier 2011, le conseil d’administration des Mutuelles de Bretagne choisit à l’unanimité la proposition de la Saca, une SCI qui « n’a pas encore d’existence légale » et « n’est même pas encore propriétaire des surfaces qu’elle propose » comme le rappelle Le Canard enchaîné110. Sur le procès-verbal de la réunion du conseil d’administration à aucun moment n’est mentionné le nom de Sandrine Doucen110.

Sandrine Doucen crée le 28 mars 2011 la Saca, une SCI, dont elle détient 99 % des parts111.

Le 1er juillet 2011110, la SCI la Saca achète 402 000 € frais de notaire inclus108, grâce à un crédit remboursable sur quinze ans du Crédit agricole qui finance intégralement l’achat, sans aucun apport, ayant selon Le Canard enchaîné un « traitement réservé aux acquéreurs qui disposent d’un locataire dont les revenus sont garantis ». Revenus garantis par les 42 000 € de loyers annuels versés par les Mutuelles de Bretagne, dont Richard Ferrand est le directeur général.

Les Mutuelles de Bretagne effectuent peu après, sans contrepartie, pour 184 000 euros de travaux dans le local acheté par Sandrine Doucen. Quelques années plus tard, la SCI de Sandrine Doucen est valorisée, lors d’une transaction, à 3 000 fois le montant du capital initial de 100 € soit 300 000 €112. Selon Le Canard enchaîné, l’avocate Sandrine Doucen a par ailleurs facturé des conseils juridiques aux Mutuelles de Bretagne en matière de gestion des ressources humaines.

Selon la défense de Richard Ferrand, l’opération n’a « rien d’illégal »113,114 : la démarche « respectait la procédure »[réf. nécessaire] et l’entreprise de sa compagne offrait « le meilleur prix » parmi les réponses .

Erdogan provoque l’union européenne en continuant ses forages au large de Chypre

Erdogan  provoque l’union européenne en continuant ses forages au large de Chypre

 

Les immenses réserves de gaz au large de Chypre attisent les convoitises de la Turquie qui a entamé des forages en dépit de la législation internationale. L’Europe a évidemment réagi pour contester cette décision unilatérale de la Turquie. Cependant Erdogan qui ne se fait plus beaucoup d’illusions sans doute sur son entrée dans l’union européenne a déclaré qu’il continuerait d’exploiter cette ressource. Le problème est évidemment complexe puisqu’en fait Chypre et coupée en deux et que la république indépendante de ne couvre  que les deux tiers du territoire, l’autre partie étant  sous tutelle de fait  de la Turquie.

«L’UE qui a annoncé de prétendues mesures contre la Turquie. ne nous nuit pas à nous mais à elle-même», a affirmé Recep Tayyip Erdogan lors d’une conférence de presse à Ankara, retransmise à la télévision. «Nous poursuivons nos activités d’exploration et continuerons à le faire avec une détermination inchangée», a ajouté le chef d’Etat.

 

Bruxelles a adopté à la mi-juillet une série de mesures politiques et financières visant à sanctionner la poursuite de ces forages réalisés illégalement par la Turquie dans les eaux territoriales de Chypre malgré ses mises en garde. La mesure la plus lourde est une coupe de 145,8 millions d’euros dans les fonds européens dont devait bénéficier la Turquie en 2020.

La découverte ces dernières années de gigantesques gisements gaziers en Méditerranée orientale a aiguisé l’appétit de Chypre et de la Turquie, déclenchant un conflit entre ces deux Etats. Ankara, qui a déjà envoyé plusieurs navires de forage protégés selon elle par l’armée, estime que les ressources devraient être équitablement divisées entre les deux pays. Chypre rejette catégoriquement cette hypothèse, la jugeant «inacceptable».

Européennes Macron : une liste large … mais courte

Européennes Macron : une liste large … mais courte

 

 

Le moins que l’on puisse dire c’est que Macron éprouve bien des difficultés à construire et même à penser une liste européenne qui politiquement affiche crédibilité, représentativité et espérance. La liste de Macron se situe de manière  résolue dans une vision dynamique de la construction européenne avec notamment des perspectives de plus grande intégration pour la zone euro. Le problème c’est que Macron est un peu seul sur ces positions et même l’Allemagne se montre assez réticent car elle craint surtout que davantage d’intégration y compris en termes de solidarité financière ne conduise l’Allemagne à payer les dérives des pays aux gestions trop laxistes. En outre, pour faire évoluer le l’Europe, il  faut nécessairement s’appuyer sur un couple franco allemand. Or le couple ne fonctionne plus en raison du manque de crédibilité des positions de Macron mais aussi de la fragilité politique de Merkel. Macron pense donc à une liste qui ratisse large de la gauche à la droite en passant par le centre. Une liste pour soutenir la ligne pro européenne mais tout autant pour limiter  la correction électorale inévitable. L’échéance européenne se caractérise en effet par deux phénomènes centraux, d’une part une très forte abstention,  d’autre part une forme d’exutoire pour protester contre le pouvoir en place. Ce que confirment les sondages qui montrent que la liste en marche aurait des difficultés à dépasser la liste du rassemblement national. Macron veut tellement ratisser large qu’il a même lancé une consultation publique comme lors de la désignation des députés. Une démarche assez curieuse, démagogique aussi qui confirme l’inexistence d’en marche en tant que parti.  En fait encore davantage que pour les députés la liste sera établie par Macron lui-même ; ce dernier aura même des difficultés à trouver une tête de liste un peu charismatique car les grands leaders ne souhaitent pas porter la responsabilité d’un éventuel échec de la liste de la majorité. Borloo par exemple ne semble pas enthousiaste surtout après l’humiliation qu’il a reçue de la part de Macron à propos de son plan banlieue. La liste de la majorité risque d’être très large mais un peu courte en personnalités de premier plan.

 

Gouvernement : un remaniement plus large pour rééquilibrer à gauche

Gouvernement : un remaniement plus large pour rééquilibrer à gauche

 

On se demande bien pourquoi il faut autant de temps pour effectuer ce mini remaniement du fait en particulier de la nomination de Castaner comme responsable de la république en marche. En faite, il ne s’agira pas d’un simple remaniement technique mais d’un remaniement un peu à l’ancienne avec la nomination de personnalités pour rééquilibrer les sensibilités politiques visant pour Macron  à se repositionner davantage à gauche. Du coup contrairement à ce qu’avait annoncé Macron,  le gouvernement pourrait être aussi pléthorique que sous les mandats précédents avec une ribambelle de secrétaires d’État qui ne servent  pas à grand-chose mais qui permettent  d’afficher des sensibilités sous représentées. On pourrait ainsi voir arriver de nouveaux ministres ou secrétaires d’État de sensibilité socialiste, écolo mais aussi des constructifs républicains afin de déstabiliser un peu plus la droite. Bref du vrai bricolage politique à l’ancienne. Le retard pour la constitution de ce gouvernement remanié tient aussi aux difficultés à vérifier l’honnêteté fiscale des personnalités sollicitées. Macron  voudrait notamment éviter un renouvellement de l’affaire Ferrand qui a permis à sa compagne de s’enrichir aux frais de la princesse lorsqu’il était directeur de la mutuelle de Bretagne. Depuis la découverte de cette affaire, la république en marche traîne Ferrand comme un boulet. Il y a aussi la sulfureuse affaire de l’enrichissement de Nicolas Hulot qui a réussi à constituer une fortune de 200 millions grâce à son business sur l’écologie. Pas étonnant d’ailleurs qu’il renvoie l’ascenseur aujourd’hui à certains lobbys qui l’ont soutenu financièrement. «La question de renforcer plusieurs ministères au périmètre très élargi se pose, glisse un visiteur du soir du chef de l’État. La réflexion a porté sur la nomination de secrétaires d’État pour épauler certains membres du gouvernement». Un peu déficients ou un peu tendres politiquement. Emmanuel Macron essaiera aussi de combler son déficit d’implantation dans la province profonde.

Sondage législatives : En marche! Avec une large majorité

Sondage législatives : En marche! Avec une large majorité

 

 

Le mouvement d’Emmanuel Macron, La République en marche, remporterait la majorité absolue à l’Assemblée nationale lors des législatives du 11 et 18 juin, avec entre 335 et 355 sièges sur 577, selon un sondage Opinionway pour Orpi, Les Echos et Radio Classique. L’alliance entre Les Républicains et l’UDI resterait la principale formation d’opposition, avec entre 145 et 165 députés. Un nombre en baisse par rapport à leur représentation dans l’Assemblée sortante où les deux partis cumulaient 225 sièges. Le Parti socialiste et ses alliés, majoritaires avec 328 sièges dans l’Assemblée sortante, seraient balayés. Leur nombre de députés élus, compris entre 20 et 35 selon l’enquête, serait historiquement bas, bien inférieur aux 53 socialistes élus en 1993.

« Insoumis » et communistes remporteraient entre 24 et 31 députés, et Le Front national entre sept et 17 sièges. Au premier tour, LREM remporterait 29% des suffrages, en hausse d’un point par rapport à mardi dernier. L’alliance LR-UDI arriverait deuxième, stable, avec 20% et le FN troisième avec 18% (-1 point). La France insoumise perd deux points, avec 13% des intentions de vote. Avec un point en moins, le PS passe sous les 10%, avec 9% des voix.

L’enquête a été réalisée en ligne auprès d’un échantillon représentatif de 1.940 personnes, entre le 30 mai et le 1er juin.

 

Sondage gouvernement Macron : large soutien de 70% des Français

Sondage gouvernement Macron : large soutien de 70% des Français

Sept Français sur dix (69%) approuvent la nomination, lundi, de l’élu de droite Edouard Philippe au poste de Premier ministre et la composition de son gouvernement pluriel, selon un sondage Odoxa pour France Info publié vendredi. Approuvé à 75%, le choix de Nicolas Hulot pour le poste de ministre de la Transition écologique et solidaire est particulièrement apprécié au sein d’un gouvernement paritaire, ouvert à la société civile et à différents bords politiques. Confirmant une tendance annoncée par d’autres sondages, une enquête Opinionway-Orpi pour Les Echos et Radio Classique diffusée jeudi donne les candidats REM en tête (27%) des intentions de vote pour le premier tour, devant ceux des Républicains et du Front national, à égalité avec 20%, REM obtiendrait entre 280 et 300 sièges à l’Assemblée nationale, les Républicains et leurs alliés centristes de l’UDI entre 150 et 170 sièges, le Parti socialiste et ses alliés entre 40 et 50 sièges, la France insoumise alliée au Parti communiste entre 20 et 25 sièges, le Front national entre 10 et 15 sièges. La majorité absolue à l’Assemblée est de 289 sièges.

La loi Travail : pour une vision plus large ( Pierre Yves Gomez)

La loi Travail : pour une vision plus large (  Pierre Yves Gomez) 

 

Pierre-Yves Gomez, économiste et professeur à l’EM Lyon, propose d’ouvrir la réflexion pour sortir du clivage syndicats-patrons. (Interview Le Figaro)

 

Le Figaro.- Le projet de loi Travail est perçu comme trop libéral par une large partie de la gauche et les syndicats. Qu’en pensez-vous?

Pierre-Yves Gomez.- Prenons la peine de comprendre de quoi on parle car l’idéologie empêche de penser, surtout sur la question du travail. On doit éviter les clivages et finalement les postures de café du commerce pour lesquelles soit les syndicats, soit les patrons, soit le gouvernement sont désignés comme coupables. Car l’enjeu de la loi Travail est de taille: c’est la transformation de l’économie et de la société. Au fond, la grande question, c’est: quelle société voulons-nous? Et quelle est la place du travail dans une telle société? L’urgence est de poser les conditions d’un véritable dialogue et de comprendre ce qui se passe. En clivant les réponses, on encourage les monologues, pas le dialogue.

 

Approuvez-vous ce projet de loi?

Ce projet du gouvernement souhaite libéraliser le marché du travail. A l’évidence, le code du travail est devenu trop lourd pour une économie en transformation. Il protège ceux qui ont un emploi mais rend aussi plus difficile l’obtention d’un travail à ceux qui n’en ont pas. Le projet de loi cherche à assouplir certaines règles en pariant sur le fait que cela encouragera les entreprises à embaucher. Mais le problème, selon moi, est que cette loi ne dit pas clairement ce qu’elle veut. Si on veut participer à la construction d’une société plus libérale, il faut un ensemble de lois qui transforment toute la société et pas seulement quelques passages du code du travail.

 

«Pour réformer le marché du travail, une autre voie est possible, et elle est révolutionnaire, sans puiser dans les marmites du libéralisme

Une autre voie est possible, elle  consiste à refonder notre société sur l’importance du travail. Cela passe par la reconnaissance économique, sociale et je dirais culturelle de celui-ci sous toutes ses formes: manuel, intellectuel, domestique, entrepreneurial, salarié, etc. Cette vision permettrait de reconnaître le citoyen comme un travailleur et lui rendre sa dignité comme acteur de la société. Ainsi, la protection sociale indispensable dans une société civilisée ne passerait plus nécessairement par un code pointilleux, mais par des outils pour permettre la liberté d’organiser son travail en atténuant les effets induits sur la précarité. C’est une vision large de ce type, vision que j’appelle «travailliste», qui manque au projet de Madame El Khomri.

 

Que penser du succès de la pétition lancée par Caroline de Haas?

Il y a eu, dans les années récentes, des pétitions signées par bien plus de personnes et qui sont restées lettres mortes pour le gouvernement… Pourquoi celle-ci ferait exception? Je pense qu’une pétition contre une loi n’a de sens que si elle présente une contre-proposition crédible. Sinon, on peut pétitionner contre tout sans grande conséquence ni responsabilité.

Rugby- équipe des France : un large succès mais une équipe mais encore pénible

Rugby- équipe des France : un large succès mais une équipe mais encore pénible

 

C’est la troisième victoire de l’équipe de France en coupe du monde. Une victoire qui lui assure pratiquement sa qualification pour les quarts de finale. Certes le score est large mais lui il manque encore la rigueur et la régularité. Pour tout dire cette équipe est loin d’être parfaite. Encore trop d’approximations, de fautes inutiles et d’erreurs de défense. Il faudra autre chose pour vaincre l’Irlande. Troisième succès consécutif donc dans cette Coupe du monde, Le XV de France a obtenu le bonus offensif en inscrivant 5 essais. Dans la petite enceinte de Milton Keynes, les Bleus ne manquaient pas leur entame de match. Sur une superbe percée ballon en mains de Frédéric Michalak, celui-ci transmettait à Wesley Fofana, qui pouvait faire parler sa pointe de vitesse pour aplatir et inscrire le premier essai de la rencontre (4e). Michalak passait ensuite une pénalité et montait le score à 10-0 (14e). Avec ces trois nouveaux points, le Toulonnais devenait par la même occasion le meilleur marqueur de points du XV de France en Coupe du monde en dépassant Thierry Lacroix. Michalak (32 ans, 75 sélections) totalise désormais 127 points, encore assez loin du recordman absolu, Jonny Wilkinson (277 points).  Décidément dans un bon soir, l’ouvreur des Bleus réalisait un nouveau un festival en prenant l’intervalle. Mais sa passe lumineuse au pied vers l’en-but était mal réceptionnée par Fofana, qui manquait le doublé d’un rien (24e). Réalistes jusque-là, les Bleus retombaient dans leur travers avec ce petit manque de concentration à la finition. Un pêché vite corrigé par un deuxième essai en force. Le ballon porté français ne pouvait être freiné par la défense canadienne et Guirado en profitait pour aplatir (17-0, 29e). La partie se débridait alors et sur l’engagement, le Canada récupérait la chandelle et manœuvrait bien la défense des Bleus pour balayer le terrain en largeur et débloquer son compteur points dans le coin par Van der Merwe (17-7, 31e). Euphoriques, les Canucks inscrivaient même un deuxième essai dans la foulée par Carpenter (17-12, 34e). Après un début de match idéal, le XV de France se mettait à bafouiller. Heureusement, la puissance des avants était trop importante pour les Canadiens et permettaient aux Bleus de refaire le break par Slimani, son deuxième essai du Mondial, en force juste avant la pause (24-12, 38e). À la mi-temps, la France n’était plus qu’à un essai du bonus offensif. Dès le retour des vestiaires, le Canada inscrivait une pénalité par Hirayama et revenait à 9 points (24-15, 42e). Dominateurs dans le défi physique, l’équipe de France peinait en revanche dans l’animation. Pour preuve, les Canucks effectuaient 10 passes après contact, quand les Bleus en réalisaient… une seule en l’espace d’une heure de jeu. Au jeu des pénalités, Michalak poursuivait son 100% (5/5), et Hirayama lui répondait. L’écart se stabilisait donc à +9 (27-18, 60e). Sur un temps fort tricolore, Mathieu Bastareaud commettait un en-avant juste devant la ligne d’en-but et cafouillait une bonne position de quatrième essai, synonyme de bonus (64e). Erreur réparée et bonus obtenus quelques instants plus tard sur une nouvelle démonstration de puissance, où l’arbitre accordait à la vidéo l’essai de Pascal Papé (34-18, 67e). Supérieure en fin de match, la France marquait un 5e essai par l’intermédiaire de Rémy Grosso. Une première rêvée pour le remplaçant de Yoann Huget, auteur de son premier essai en Bleu (41-18, 75e). Le XV de France jouera une finale du groupe D contre l’Irlande dimanche 11 octobre. L’enjeu de cette « finale » : éviter la Nouvelle-Zélande dès le prochain tour.

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