Archive pour le Tag 'LaREM'

Risques de scission à LaRem : pourquoi ?

Risques de scission à LaRem : pourquoi ?

 

Les dissensions internes à la république en marche pourraient se traduire par la constitution d’un groupe qui pourrait au départ comprendre 20 à 25 députés voir progressivement 50 à 60. Il y a bien entendu des divergences idéologiques mais aussi la crainte pour nombre de députés de n’être pas réélus en 2022 sous la bannière de la république en marche. Si l’on se fie aux résultats municipaux, 80 % des députés de la   république en marche pourraient bien ne pas être réélus. D’où la nécessité pour certains de prendre du champ avec la bannière officielle du président de la. République .

Le nouveau groupe ne sera pas formellement dans l’opposition, il a un pied dedans, un pied dehors. Ce donnera cependant un espace de liberté démocratique dont il ne dispose pas aujourd’hui puisque la république en marche fonctionne sur le mode de l’armée avec des chefs au sommet mais sans troupes à la base.! D’où cette humiliation subie lors des élections municipales.

Selon des sources parlementaires, ce nouveau groupe d’une vingtaine d’élus devrait voir le jour cette semaine et compter en son sein au moins cinq élus du groupe LaRem, qui compterait alors moins de 289 députés, la limite pour la majorité absolue.

Aurélien Taché, figure de l’aile gauche de LaRem, vient par ailleurs d’annoncer son départ du parti présidentiel, dont le groupe à l’Assemblée nationale a perdu 18 membres depuis le début de la législature il y a trois ans.

“Ce n’est pas le moment de nous diviser. C’est cet appel à la responsabilité que je veux lancer ce matin”, a déclaré Stanislas Guerini sur France 3.

Il a estimé que la création d’un nouveau groupe serait un “contretemps politique” par rapport à la situation sanitaire du pays qui lutte pour enrayer l’épidémie de coronavirus.

“(…) Nous sommes en train de bâtir la ligne politique pour l’après. C’est maintenant qu’il faut se retrousser les manches, travailler ensemble, réfléchir, y compris d’avoir des désaccords (…)”, a-t-il dit.

Aurélien Taché pourrait rejoindre le neuvième groupe de l’Assemblée actuellement en cours de constitution.

Baptisé “Ecologie démocratie solidarité”, le nouveau groupe entend peser sur la fin du quinquennat et la préparation de l’élection présidentielle de 2022.

Sondage municipales Paris: c’est cuit pour LaREM ?

Sondage municipales Paris: c’est cuit pour LaREM ?

Un sondage qui n’a pas été diffusé car il semble enterrer la perspective d’une victoire de LREM à Paris.  Commandé par le candidat macroniste dissident Cédric Villani, il a été réalisé par l’Ifop auprès d’un échantillon de 1055 personnes (dont 958 inscrites sur les listes électorales), représentatif de la population parisienne. Les interviews ont été réalisées du 4 au 8 novembre, la marge d’erreur est de 1,8 point.

L’intérêt de cette enquête est qu’elle envisage plusieurs scénarios : une élection « sans Benjamin Griveaux », une autre « sans Cédric Villani », et enfin une dernière « sans Pierre-Yves Bournazel et Gaspard Gantzer ». Elle mesure également les « traits d’image » des protagonistes, ainsi que la « capacité à faire mieux qu’Anne Hidalgo » de diverses personnalités, parmi lesquelles on retrouve… Jean-Louis Borloo et Agnès Buzyn.

Premier constat, la maire sortante Anne Hidalgo, pourtant très décriée durant la mandature, arrive en tête au premier tour dans tous les cas de figure, avec un score variant peu, de 22% à 24% des intentions de vote selon la configuration. Soit une chute d’une dizaine de points par rapport à son score du premier tour de 2014 (34,4%). A l’inverse, les listes Europe Ecologie-Les Verts conduites par David Belliard, qui se maintiennent entre 15% et 16% selon la configuration, indiquent une progression de près huit points des écologistes par rapport à 2014 (8,86% des voix).

Sans grande surprise, les listes de La République en marche conduites pas Benjamin Griveaux obtiennent leur meilleur score (21%)… en l’absence de Cédric Villani. Mais Anne Hidalgo fait alors, elle aussi, son meilleur score, avec 24% des intentions de vote.

Les listes Griveaux tombent à 16% lorsqu’elles sont en concurrence avec celles du mathématicien, qui sont alors à 12%. Et à 15,5% en l’absence de Pierre-Yves Bournazel (qui obtient de 4% à 6% des intentions des voix selon les cas) et de Gaspard Gantzer (de 1% à 1,5%). Les intentions de vote de ces deux petits candidats se reportent sur Cédric Villani (qui est alors à 14,5%) et sur Rachida Dati (18%). Conclusion, le député de l’Essonne « pique » cinq points au candidat officiel.

Quadrangulaires. En revanche, un retrait de Benjamin Griveaux ne favorise pas Cédric Villani de façon aussi spectaculaire : le candidat dissident passe de 12% à 18% des intentions de vote, mais se retrouve distancé par Rachida Dati, mesurée alors à 21%, soit trois points derrière Anne Hidalgo (24%).

De fait, les listes Les Républicains (LR) conduites par Rachida Dati obtiennent leur meilleur score (21% donc) en l’absence de Benjamin Griveaux, ce dernier prenant des voix à droite : 20% des électeurs de François Fillon à la présidentielle déclarent voter pour lui. Les listes LR tombent à 16% dans l’hypothèse où Griveaux, Villani, Bournazel et Gantzer s’affrontent.

Aux extrêmes, La France insoumise et le Rassemblement national restent l’un et l’autre contenus à 5%-6% des intentions de vote, quel que soit le cas de figure.

Globalement, le peu d’écart entre les cinq principales listes (Hidalgo-Belliard-Griveaux-Villani-Dati) laisse entrevoir des quadrangulaires dans plusieurs arrondissements, car une liste peut se maintenir à partir de 10% des inscrits.

Malgré l’incertitude que ces chiffres font peser sur le second tour, l’Ifop a mesuré l’hypothèse d’un duel entre les listes Hidalgo et Griveaux, le 22 mars : l’institut obtient l’égalité parfaite, soit 50% des intentions de vote pour l’un et pour l’autre. Dans le cas d’un face-à-face Hidalgo-Villani, la maire sortante l’emporterait de justesse, à 51% contre 49%.

La comparaison des « traits d’image » entre Anne Hidalgo, Benjamin Griveaux et Cédric Villani tourne globalement à l’avantage de la maire sortante. La maire sortante est certes perçue comme « méprisante » (à 47%, contre 38% pour Griveaux et 15% pour Villani) et « inquiétante » (43%, 33% et 24%), mais également comme « compétente » (41%, contre 35% pour Griveaux et 24% pour Villani) et « à l’écoute des préoccupations des Parisiens » (37%, 29% pour Griveaux et 34% pour Villani).

Enfin, seul l’ancien ministre Jean-Louis Borloo apparaît en mesure de défier Anne Hidalgo dans cette enquête. L’ancien ministre « agirait mieux qu’Anne Hidalgo » s’il était maire de Paris, pour 38% des personnes interrogées, « moins bien » pour 33% et « de la même manière » pour 29%. Benjamin Griveaux comme Cédric Villani agiraient « moins bien » à 39%, Rachida Dati à 47%, et la ministre de la Santé Agnès Buzyn à 43%.

Le député LaREM qui se faisait rembourser deux fois des notes de frais !

Le député LaREM qui se faisait  rembourser deux fois des notes de frais !

Le député LaREM du Val-de-Marne Jean-Jacques Bridey, l’un des premiers élus à avoir soutenu Emmanuel Macron, aurait bénéficié d’un double remboursement de certaines de ses notes de frais, en 2016 et 2017, au moment où il était à la fois président de la Société d’économie mixte locale d’aménagement de Fresnes (Semaf) et maire PS de cette commune, révèle ce lundi Mediapart.

L’élu se serait ainsi fait doublement rembourser certaines de ses notes de frais au restaurant « À la marée », situé au marché international de Rungis, qu’il fréquentait régulièrement: une fois par la Semaf et une deuxième fois par la mairie de Fresnes. Un montant total de 4807,70 euros, soit 3975,90 euros en 2016 et 831,80 euros en 2017, selon le site d’investigation en ligne.

Jean-Jacques Bridey est déjà soupçonné d’avoir perçu des sommes indues via le cumul des indemnités de ses différents mandats lorsqu’il était membre du Parti socialiste.

La députée LaREM chargée des retraites complètement perdue

La députée LaREM chargée des retraites complètement perdue

 

Corinne Vignon, députée LaREM de Haute-Garonne, chargé des questions de retraite pour la république en marche s’est complètement plantée lors d’une interview sur la chaîne LCP. Elle a bafouillé, s’est interrompu, incapable d’expliquer la nouvelle philosophie des retraites. Un spectacle assez lamentable qui témoigne bien de l’incompétence totale de la plupart des députés de la république en marche. Des députés sans légitimité sociale et recrutés par petites annonces sur Internet. Il est clair que la spécialiste des retraites de la république en marche ne connaît rien à la question. Pas étonnant professionnellement, elle  était spécialisé dans les arts, elle avait aussi une activité professionnelle de voyance ! (activité qui lui a été reprochée car menée parallèlement à son mandat de députée). Sa seule expérience sociale est celle d’être maire d’un bourg de 2000 habitants depuis 2014. Un peu court comme profil et contrairement à ce qu’indique l’intéressée, il ne s’agit pas seulement d’un manque d’habitude des médias mais tout simplement d’une grave défaillance de connaissances. A visiblement, elle  eu bien du mal à expliquer une partie de la réforme des retraites, dont elle est pourtant l’ambassadrice depuis 2018.Corinne Vignon , interpellée par une journaliste de LCP sur le futur système des retraites dont la réforme a été lancée par le haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye le 18 juillet dernier: “Sur cette histoire de points, comment garantir que tous les salariés auront le bon montant de retraite à la fin?”, l’interroge la journaliste. Une question face à laquelle la députée a perdu ses moyens:

“Sur cette histoire de points, je tiens à rassurer nos téléspectateurs, il ne s’agit pas de capitalisation, il s’agit bien de… Nous allons, comme le système actuel, être un système qui permet une transition complète…”, puis baisse la tête, visiblement perdue dans le fil de ses explications.

La valeur du point: «Le point sera fixé à 10 euros, il aura une…. dans toute sa fonction euh… tout au long de la carrière, ce point sera revalorisé en fonction de l’inflation, lorsque la pension sera liquidée, et il sera revalorisé en fonction des salaires tout au long de la période de votre carrière.”

« L’erreur est humaine », a-t-elle répondu aux attaques dans l’après-midi. Dans une vidéo postée sur son compte Twitter, Corinne Vignon explique qu’elle « n’est pas une spécialiste des médias », qu’elle « a eu un coup de chaud » mais que sa « prestation maladroite (…) ne reflète pas la rigueur de mon engagement »

Dommage quand m^me qu’elle n’ait pas fait appel à ses dons de voyance pour éclairer ses connaissances sur le futur régime de retraite !

Municipales: à Bordeaux, LaREM veut récupérer la dépouille politique de Juppé

Municipales: à Bordeaux, LaREM veut récupérer la dépouille politique de Juppé

 

 

-on comprend aujourd’hui peut-être mieux la signification de la nomination d’Alain Juppé au conseil constitutionnel. Ce dernier s’est dit très honoré par un poste qui  marquera la fin de sa carrière. En réalité il s’agit d’une voie de garage qui satisfait la république en marche. Le parti de Macron s’est ainsi débarrassé de la figure incontournable de Bordeaux pour y ses partisans. Pour preuve,  es investitures dévoilées lundi par République En Marche (LaREM) en vue des élections municipales installent une équation inédite à Bordeaux en plaçant Thomas Cazenave face au successeur d’Alain Juppé, Nicolas Florian (LR), lui-même soutenu localement par le MoDem, membre de la majorité présidentielle. En adoubant Thomas Cazenave, actuel délégué interministériel en charge de la réforme de l’Etat, le parti présidentiel tente de ravir une métropole de 250.000 habitants, symbole de modération politique et a priori “Macron compatible». Ceux qui espéraient une alliance entre les Républicains modérés, héritiers d’Alain Juppé, LaREM, le MoDem et l’UDI en sont pour leurs frais. Haut fonctionnaire de 41 ans, l’oligarque  Thomas Cazenave affirme aussi ne pas partager “un certain nombre de valeurs, un certain nombre de visions” avec Nicolas Florian, son concurrent. Fabien Robert, premier adjoint de Nicolas Florian et président du MoDem Gironde, dédramatise l’événement. “La République en marche est notre allié, mais nous n’avons pas d’allié exclusif. Nous concluons des alliances sur projet”, a-t-il dit à Reuters en écho à François Bayrou. A ses yeux, si LaREM et MoDem ne sont “pas tout à fait alignés” dans certaines grandes villes, cela “n’empêchera pas de continuer à porter un projet cohérent au niveau national.”  Un sondage réalisé en mai par l’Ifop donnait Nicolas Florian en tête au premier tour avec 45% des voix devant le conseiller municipal Europe Ecologie-Les Verts Pierre Hurmic, à 14%. Thomas Cazenave récoltait alors 8% des intentions de vote.

Sondage européennes, le RN et LaREM au coude-à-coude ou cul à cul !

Sondage européennes, le RN et LaREM au coude-à-coude ou cul à cul !

 

 Les sondages sont maintenant quotidiens, on voit mal pourquoi ils bougeraient de manière significative à un jour d’écart. Pourtant,  certains instituts mettent soudain la république en marche avec des scores de 24 % suivis du rassemblement national avec autour de 21 %, d’autres, plus rares, indiquent l’inverse. La vérité sans doute c’est que ces deux partis sont au coude à coude, plus exactement au cul à cul,  car il ne regarde pas tout à fait dans la même direction. ! Le plus souvent quand même les instituts se plaisent à mettre la république en marche en tête même si l’écart est seulement de 05 %. Ce qui n’a aucune signification statistique de la marge d’erreur se situe entre 1et 3 %. Le sondage L’Opinion en direct, réalisé par l’institut Elabe et publié ce mardi, révèle que la liste LaREM-MoDem et RN obtiendraient 22.5% et 21.5% des intentions de vote (21% dans l’hypothèse d’une liste gilets jaune). En troisième position, la liste Les Républicains, en forte hausse, est créditée de 15,5%. Cette dernière progresse de 1.5 points par rapport à l’enquête Elabe du 27 mars dernier, voire de 2 dans l’hypothèse d’une liste gilets jaunes. La liste EELV, elle, est créditée de 9% d’intentions de vote et se maintient, légèrement devant la liste de la France insoumise, à 8% (+ 0,5). Celle de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la France, obtient 4% et la liste UDI des centristes récolterait 3.5% d’intentions de vote. Enfin, dans l’hypothèse d’une liste gilets jaunes, celle-ci n’obtiendrait pas plus de 2% d’intentions de vote (-0.5) et n’impacterait que peu le score des listes concurrentes. C’est la liste LR qui enregistre la plus grosse croissance à 15.5% d’intentions de vote, avec 1.5 point sans la liste gilets jaunes, ou 2 points dans le cas où une liste gilets jaunes serait présentée.

Le sondage révèle également que de manière générale, 39% des Français inscrits interrogés se disent « tout-à-fait certains d’aller voter » aux européennes du 26 mai prochain. Le pourcentage très important d’abstentionnistes potentiels peut permettre d’entretenir le doute sur les résultats des différents sondages

Sondage Elabe pour BFMTV réalisé par Internet les 28 et 29 avril 2019 sur un échantillon de 1200 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.

Européennes: LaREM en tête !!!!

Européennes: LaREM en tête !!!!

Un seul sondage récent a mis le RN en tête, celui de l’IFOP, et cela n’a duré qu’une seule journée. En effet samedi on a appris que le RN dépasserait la république en marche de 0,5 %. Mais dès lundi d’après un sondage Louis Harris la liste de La République en Marche alliée au MoDem (23,5%) devançait à nouveau de deux points et demi celle du Rassemblement national (21%) dans les intentions de vote aux élections européennes. Des chiffres évidemment tout à fait approximatif et dont l’écart se situe dans une marge d’erreur habituelle. Surtout quand on sait que le taux d’abstention risque d’atteindre 60 %. Mais l’essentiel pour la plupart des médias des financiers qui soutiennent macro c’est surtout de faire apparaître la république en marche et sa dynamique. Bref une grosse opération de com’ engagée déjà depuis des semaines pour sauver le soldat macro en perte de vitesse. Les sondages le concernant font l’objet des mêmes manipulations méthodologiques et politiques. À noter que le dernier sondage de Louis Harris montrerait que Les Républicains obtiennent 13,5% (-0,5), devant La France insoumise (9%/stable), les écologistes d’EELV (8,5, +1), Place Publique/PS (6,5%/stable), Debout la France (4%, stable) et Générations (3%/-1). Suivent la liste du PCF de Ian Brossat (2,5%), Lutte ouvrière, l’UDI de Jean-Christophe Lagarde et l’UPR de François Asselineau, toutes à 1,5%. La liste Les Patriotes enregistre 0,5% d’intentions de vote. L’absence d’une liste gilets jaunes profiterait au RN qui passerait à 21,5% mais aussi à LaREM/MoDem (24%). Pour obtenir des élus, une liste doit recueillir au moins 5% des votes.

Le pouvoir d’achat arrive en tête des thèmes considérés comme importants (42%, +1), devant l’immigration (39%, -3), les impôts (37%, -1) et l’environnement (35%, -2).

Enquête réalisée en ligne les 19 et 20 avril auprès de 1056 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Les intentions de vote ne constituent pas une prévision de résultat. Elles donnent une indication des rapports de forces et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.

Européennes: le RN passe devant LaREM ?

Européennes: le RN passe devant LaREM ?

La plupart des sondages indique que la république en marche devant le rassemblement national mais cette fois l’enquête IFOP place le rassemblement national en tête mais de 0,5 %. Autant dire que de toute façon ces écarts sont tellement minimes qu’ils n’ont guère de signification que ce soit la république en marche  qui figure en tête ou le rassemblement national. Le seul élément intéressant de ce sondage, c’est la descente aux enfers du parti de Mélenchon qui désormais se situerait autour de 7 %. La vérité c’est que les deux principales formations sont à peu près à égalité et qu’une différence de 0,5 % se situe dans la marge d’erreur.  Désormais depuis vendredi, le parti de Marine Le Pen est crédité de 22,5% des intentions de vote, là où la liste chapeautée par Nathalie Loiseau plafonne à 22%. Un score respectable pour LaREM, qui cristallise nécessairement les critiques visant Emmanuel Macron et l’action de son gouvernement. Reste à savoir si la campagne va permettre à cette liste présidentielle de bénéficier d’une dynamique, notamment dans les semaines précédant le scrutin du 26 mai.

Créditée de 14% des intentions de vote, la liste dirigée par François-Xavier Bellamy progresse notamment, selon l’Ifop, chez les personnes âgées et les électeurs de François Fillon au premier tour de la présidentielle de 2017.

Toujours dans la galaxie des droites, Debout la France repasse sous le seuil des 5% (4,5%) mais reste devant Les Patriotes (2%), l’UDI (1,5%) et l’UPR (1%). L’hypothétique liste gilets jaunes, elle, demeure à 3%.

À gauche, les rapports de force évoluent. Aucune liste n’atteint les 10%, une constante depuis des mois, mais La France insoumise connaît un vrai trou d’air, malgré l’activisme de sa tête de liste, Manon Aubry. La tendance très marquée à l’abstention des électeurs de LFI et les bisbilles internes au mouvement sont deux des principales raisons derrière ce phénomène.

Dans l’enquête Ifop-Fiducial, le parti de Jean-Luc Mélenchon stagne à 7%, tandis qu’Europe Écologie-Les Verts est à 8,5%. Désormais, les insoumis sont talonnés par la liste du Parti socialiste et de Place publique (6,5%), chapeautée par Raphaël Glucksmann, dont la campagne peine pourtant sérieusement à décoller. Génération.s, le parti de Benoît Hamon, reste bloqué à 3%.

L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1.361 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d’un échantillon de 1.515 personnes, représentatif de la population résidant en France métropolitaine âgée de 18 ans et plus. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 16 au 19 avril 2019.

 

Sondage Européennes: LaREM et le RN à égalité

Sondage Européennes: LaREM et le RN à égalité

Encore une fois,  il faut prendre tous les sondages actuels avec des pincettes tellement le pouvoir actuel est soutenu par la plupart des grands médias.  du coup, toute l’opposition pourrait être sous-estimée dans les sondages. Dans un sondage Ifop-Fiducial diffusé ce jeudi pour  les médias très pro Macron Paris Match, CNews et Sud Radio  titrent que La République en marche est encore devant le rassemblement national avec 0,5 % d’avance. Une présentation très symbolique des manipulations possibles dans la mesure où une différence de 0,5 % n’a aucune pertinence statistique puisque la marge d’erreur, peut aller jusqu’à 3 % (surtout avec 60% d’abstention) mais politiquement la présentation du sondage n’est pas neutre Et le Rassemblement national demeurent au coude-à-coude, avec respectivement 22% et 21,5% d’intentions de vote à un peu plus d’un mois du scrutin. En troisième position, la liste Les Républicains, stable à 13,5%, peine à se rapprocher du duo de tête. La liste Europe Écologie-Les Verts gagne pour sa part 2 points en une semaine dans l’enquête de l’Ifop, avec 9% d’intentions de vote, quand celle de La France insoumise en perd 1,5 et s’établit à 7%. Ainsi, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon se trouve à touche-touche avec la liste du Parti socialiste et de Place publique, créditée de 6,5% (+1). Et ce en dépit du fait que la campagne de Raphaël Glucksmann peine sérieusement à décoller. Debout la France, le parti de Nicolas Dupont-Aignan, reprend légèrement des couleurs en revenant à 5% des intentions de vote (+0,5), quand une éventuelle liste gilets jaunes et celle de Génération.s restent stables à 3%, seuil de remboursement des frais de campagne. Le Parti communiste est à 2,5% (-0,5%), l’UDI et les Patriotes sont à 2% (-0,5), Lutte ouvrière et l’UPR ferment la marche en recueillant 1% (=) chacune.

La participation est évaluée à 41% du corps électoral, soit 3 points de moins que la participation effective aux européennes 2014, et 67% des personnes interrogées se disent sûres de leur choix.

Enquête réalisée en ligne du 15 au 18 avril auprès de 1.333 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,1 à 2,6 points.

Guerre picrocholine entre Édouard Philippe contre l’aile gauche de LaREM

Guerre picrocholine entre Édouard Philippe contre l’aile gauche de LaREM

 

Une guerre picrocholines vient d’être engagée entre le Premier ministre Édouard Philippe et les «  gauchistes «  de la république en marche. En cause, surtout des divergences autour de la question très conflictuelle de la date de départ en retraite. Un débat d’ailleurs assez surréaliste puisque même si comme c’est probable maintenant l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans ne changera pas, il est clair que progressivement les futurs retraités devront partir à 65 ans pour obtenir une retraite pleine. La gauche de la république en marche a fait de cette question un casus belli et reproche au Premier ministre ses ambiguïtés qui ne correspondent  pas aux engagements présidentiels de Macron. Le problème c’est que Macron lui-même est revenu sur ses propres engagements par exemple concernant l’indexation ou encore la CSG. De toute manière il ne faut guère penser que ce conflit au sein de la république en marche aille  très loin. D’abord parce que ce parti est virtuel et que son groupe parlementaire est très caporalisé. Pour preuve pratiquement aucun député n’a pu encore émerger dans l’opinion publique du fait de l’interdiction faite aux parlementaires de s’exprimer de manière contradictoire par rapport au pouvoir. En outre les convictions de gauche de la partie contestataire de la république en marche ont relativement molles en tout cas pas suffisamment affirmées pour que les intéressés prennent le risque d’être exclus du parti. D’où le rappel à l’ordre du Premier ministre. . Lors de la réunion du bureau exécutif du parti majoritaire, le Premier ministre s’en est pris directement à certains élus de LaREM, qu’il accuse de vouloir nourrir une confrontation avec Emmanuel Macron, sur fond de tensions autour de l’âge légal de départ à la retraite.  Sur ce sujet, la réunion du bureau exécutif du parti majoritaire a été houleuse ce lundi soir. Présent, le Premier ministre s’en est pris vigoureusement, sans les nommer, aux représentants autoproclamés de l’aile gauche du groupe. Notamment Aurélien Taché et Guillaume Chiche qui, récemment, ont fait du maintien de l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans une forme de casus belli, en reprochant aux ministres issus de la droite de mettre en œuvre leur agenda idéologique. Et en défendant, en filigrane, l’idée selon laquelle ceux-ci n’incarneraient pas la matrice originelle du macronisme.  Selon plusieurs participants, Édouard Philippe a profité du « burex » de LaREM pour mettre les points sur les i. « Il est incroyable que des gens se revendiquant de l’AOC d’En Marche (appellation d’origine contrôlée, NDLR) se sentent plus légitimes que moi, qui suis Premier ministre, pour porter le programme du président », a-t-il tonné.

Sondage Européennes: LaREM et RN à égalité

Sondage  Européennes: LaREM et RN à égalité

 

 

 

Nombre de médias favorables au pouvoir en place ne cessent d’afficher des sondages favorables à la république en marche pour les élections européennes. Mais force est de constater que l’écart est insignifiant, 1 ou 2 %. Ce qui statistiquement ne présente aucune pertinence puisque ce résultat se situe dans la marge d’erreur. Mais afficher la République en marche en tête présente un avantage psychologique non négligeable sur les électeurs. La vérité vient d’être fournie par un sondage de l’institut Elabe  qui en fait considère aujourd’hui que la liste de la République en marche et la liste rassemblements nationale sont à peu près à égalité actuellement ; ce qui paraît nouveau dans ce sondage c’est la confirmation que les gilets jaunes ont fusillé eux-mêmes l’hypothèse de leur liste autonome. Cela en raison de leurs contradictions aussi de certaines dérives personnelles. Peut-être pour ne pas se mettre à dos les pouvoirs publics l’institut  Elabe affiche 22,5% des intentions de vote pour la république en marche, devant la liste du Rassemblement national, à 22%. Un écart de 0. 5 % qui n’a aucun sens statistique. Les Républicains parviennent désormais à 14%, progressant d’un point. La liste écologiste pilotée par Yannick Jadot devance toujours ses consœurs de gauche mais plonge tout de même d’un point, à 9%. La chute est moins lourde, seulement de 0,5 point, pour la France insoumise, mais ses affaires ne sont décidément pas brillantes, à 7,5%.En revanche, le Parti socialiste se hausse quelque peu, à 6% (soit un gain d’un point) et la liste Génération.s de Benoît Hamon remporte cette fois un succès d’estime avec un bond de deux points, ce qui la fixe à 5%. En bas du classement, on retrouve l’UDI à 3,5% (+1,5 point) et le PCF à 2%. Entre les deux ensembles s’intercale la liste du debout la France de Nicolas Dupont-Aignan qui déchante de 2,5 points, atterrissant ainsi à 3%.  Ce classement ne prend pas en compte le lancement d’une éventuelle liste gilets jaunes. Si celle-ci venait à éclore officiellement, il y a cependant fort à parier qu’elle ne changerait pas la donne. Seuls le Rassemblement national, qui n’est mesuré qu’à 21% dans cette optique, et Les Républicains, qui dégringolent à 12,5%, semblent menacés par ce scénario. 

Au moment de citer les sujets qui forment leurs préoccupations lors de ces Européennes, les Français citent les suivants en priorité: la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de l’environnement, avec 36% de mention, la lutte contre le terrorisme (35%), la maîtrise des flux migratoires (31%), la lutte contre le chômage (29%), la croissance économique (29% également), et la protection sociale des citoyens européens (23%).  57% des Français estiment enfin que les Etats-membres devraient reprendre certains pouvoirs à l’Union européenne. Cette impression est générale et s’avère particulièrement forte parmi les personnes âgées de 50 à 64 ans, avec un score de 68%, les ouvriers, à 67%, les retraités, à 67% aussi. 

Sondage Elabe pour BFMTV réalisé par Internet du 25 au 27 mars 2019 sur un échantillon de 1201 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.

 

Sondage européennes : LaRem devant le RN

Sondage européennes : LaRem devant le RN 

Un nouveau sondage d’ Ipsos-Sopra Steria pour le centre de recherches de l’institut de Sciences politiques (Cevipof), la Fondation Jean-Jaurès et Le Monde, publié lundi accorde 23 % de la liste en marge aux élections européennes et 19,5 % pour le rassemblement national. Un sondage qui semble confirmer plusieurs autres parus la semaine dernière même s’il faut prendre avec des pincettes ces enquêtes. La première raison c’est qu’on connaît mal les gens intentions européennes des partis candidats, la seconde raison  est liée au taux d’abstention qui d’après des sondages dépasserait les 50 %. Il y a aussi l’inconnu d’une éventuelle (ou de plusieurs) listes jaunes qui avaient été initialement annoncées à 13 % et qui ne pèserait désormais que 3 %. Un affaiblissement qui découle du tassement de la participation aux manifestations,  aussi des contradictions internes entre les différents courants des gilets jaunes.

Sans liste “Gilets jaunes”, la marge serait un peu plus étroite mais la liste LaREM resterait en tête, toujours avec 23% des intentions de vote contre 21% pour celle du parti d’extrême-droite de Marine Le Pen. Pourtant, la satisfaction à l’égard du chef de l’Etat a encore baissé avec 15% seulement de satisfaits et une note moyenne de 3,4 sur 10, contre 23% et 4,4 en mai 2018.Le nombre de sondés insatisfaits par Emmanuel Macron bondit à 52% (35% en mai 2018) et le nombre de ceux qui ne sont ni satisfaits, ni insatisfaits chute à 33% (au lieu de 42%).Ils sont 54% à dire qu’ils n’apprécient ni la personnalité ni l’action du chef de l’Etat, contre 17% d’un avis contraire ; 10% le classent à gauche, 39% au centre et 66% à droite. Mais 52% des sondés estiment que Marine Le Pen ferait moins bien que lui, contre 22% d’un avis contraire. Pour 53% d’entre eux, le chef de file de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, ferait aussi moins bien qu’Emmanuel Macron, contre 16% d’un avis contraire. Seuls 12% n’estiment que le président de LR, Laurent Wauquiez, ferait mieux, 42% jugeant qu’il ferait moins bien. Toutes sont reléguées sous la barre des 10% d’intentions de vote à l’exception de LR (12% dans les deux cas). Les listes LFI et Europe Ecologie les Verts (EELV) font jeu égal, avec 8% d’intentions de vote pour chacune en cas de présence d’une liste “Gilets jaunes”, 8,5% dans le cas inverse. La liste Génération.s et Nouvelle Donne soutenue par l’ancien candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon oscille entre 5% et 5,5%, comme celle du Parti socialiste, et celle de Debout la France fait à peine mieux (6% et 6,5%). Le Parti communiste reste pour sa part scotché à 2% et la liste UDI (centriste) à 2,5%. Si les élections européennes suscitent l’intérêt de trois Français sur quatre, le taux d’abstention s’annonce néanmoins très élevé : 74% des personnes interrogées se disent intéressées par ce scrutin intermédiaire mais seulement 42% se déclarent certaines d’aller voter le 26 mai, ce qui conduit à un taux de participation évalué entre 40% et 44%. Autre enseignement de l’enquête : seuls 46% des sondés se disent désormais proche des “Gilets jaunes, et si 75% déclarent qu’ils ne participeront pas au Grand débat national organisé par le gouvernement pour tenter de répondre à ce mouvement, ils sont en revanche 81% à juger indispensable (30%) ou souhaitable (51%) un référendum à l’issue de cette consultation. Les sondés sont cependant 68% à ne pas souhaiter qu’un tel référendum ait lieu le même jour que les élections européennes. Pour 67% des sondés, il devrait porter sur la fiscalité, pour 64% sur l’organisation de l’Etat et des services publics, pour 63% sur les institutions, pour 53% sur l’immigration et pour 49% sur la transition énergétique. Enfin, 36% des personnes interrogées se disent satisfaites de leur vie, avec une note moyenne de 5,6 sur 10, contre 14% d’insatisfaits et 48% qui ne sont ni l’un ni l’autre.

Sondage européenne : la liste LaREM en tête ?

Sondage européenne : la liste LaREM en tête ?

 

On peut légitimement s’interroger sur la crédibilité des derniers sondages qui se caractérisent d’une part par la remontée de la république en marche pour les européennes ainsi que l’amélioration de la popularité de Macon. Concernant ce dernier point, il faut noter que les journaux que possède Lagardère entre (JDD, Paris-Match notamment), ont été particulièrement actifs pour diffuser une remontée de Macron dans l’opinion publique. Or on sait que la plupart des grands médias possédés par les financiers se sont fortement inquiets de la descente aux enfers de Macron, aussi des conséquences sur l’évolution de l’activité générale. De la même manière,  on constaterait dans les derniers sondages une remontée de la république en marche pour les européennes. Il y a seulement encore quelques semaines le rassemblement national semblait en tête avec un score proche de 24 % tandis que la république en marche stagnait à 20 %. D’un coup dans un sondage Elabe BFM on constate exactement le contraire à savoir que la république en marche serait proche des 24 % et le rassemblement national à peine un peu au-dessus de 20 %. Par ailleurs ce sondage indiquerait qu’une liste éventuelle des gilets jaunes obtiendrait autour de 13 % et porterait surtout atteintes au rassemblement national. Dans la période il convient sans doute de se méfier particulièrement de ses sondages qui tendent à prouver que le pouvoir remonte dans l’estime de l’opinion publique. En effet la perspective de déstabilisation de Macron, voire la perspective notamment d’élections législatives qui modifieraient la majorité sont source de grandes inquiétudes dans les milieux financiers qui évidemment ne souhaitent pas que soit remise en cause une politique fiscale qui leur est favorable. Selon le dernier sondage Elabe, la liste emmenée par la majorité se détache en tête des projections pour les européennes dans quatre mois. Avec 23,5% des intentions de vote, elle devance la liste du Rassemblement national, créditée de 20,5%. Pour les européennes, la liste LaRem/MoDem est ainsi créditée de 23,5% des projections, en hausse de quatre points par rapport à la précédente mesure, en novembre dernier. Derrière elle, vient le cortège du Rassemblement national, et ses 20,5%, comme il y a deux mois. Loin, très loin derrière ce duo dépareillé, on note la troisième position de la liste des Républicains: 12,5% des intentions de vote, après une chute de 2,5 points. : La France insoumise, obtiendrait 9,5%, les Verts 9%, le Parti socialiste 6%. , de Génération.s de Benoît Hamon, et de la liste communiste chacun 2% cent. Debout la France, 5%, la liste UDI 3%. 

Sondage réalisé sur Internet les 22 et 23 janvier 2019 sur un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.

Une députée LaREM propose l’impôt pour tous ! qui existe déjà !

Une députée LaREM propose l’impôt pour tous ! qui existe déjà !

 

On peut légitimement se demander ce que nombre de nouveaux députés la république en marche viennent  faire dans la galère du Parlement. Non seulement ils ne servent  à rien puisque leurs fonctions se limitent à lever la main quand on leur demande mais en plus quand ils tentent de faire preuve d’un peu d’originalité, on touche au ridicule. C’est ainsi que la jeune députée LaREM Bénédicte Peyrol propose la généralisation de l’impôt sur le revenu comme si ses revenus n’étaient déjà pas tous taxé. Certes pas forcément par l’impôt sur le revenu qui concerne 45 % des Français mais à travers la CSG qui elle concerne la totalité des ressources financières. La jeune députée oublie sans doute que cette de CSG rapporte maintenant encore plus que l’impôt sur le revenu, une ressource fiscale par ailleurs coup plus juste. On se demande quelle est vraiment la compétence de ces députés recrutés par petites annonces sur Internet, quel est leur rapport à l’intérêt général. Quel est leur expérience politique et sociale. Proposer en pleine colère du pays contre la pression fiscale un nouvel impôt pour tous relève évidemment de l’irresponsabilité. Ce que confirme le propos immature de l’intéressé pour justifier sa proposition : »de toute façon, quelqu’un nous expliquera toujours que c’est impossible, on nous le dit déjà souvent. Moi, je dis que quand le politique décide – et pense que c’est pour le bien de la France – il faut mettre à exécution », tranche-t-elle. Et de faire appel à son expérience personnelle de juriste « quand je travaillais en entreprise, lorsqu’on me demandait quelque chose, c’était : « Tu te débrouilles, tu trouves la solution juridique pour faire en sorte que ça fonctionne ». Un seul détail la députée n’intervient pas dans le champ d’une entreprise mais dans le champ de l’intérêt général ou la problématique est un peu plus complexe

Démocratie : Exclusion d’un député LaREM

Démocratie : Exclusion d’un député  LaREM

 

Décidément Macron confond vraiment la république et la monarchie. Un pauvre député qui a osé voter contre le projet de budget de 2019 a été immédiatement lu. Évidemment ce député, historien au profil plutôt intellectuel n’a pas compris la logique politique de tous les autres députés passés par des instituts politiques qui ont transformé le mandat électoral en carrière et qui sont prêts à approuver tout  ce qu’on leur demande de voter. Les gilets jaunes entretenaient déjà la plus grande méfiance vis-à-vis de la représentation nationale. Cette fois ils seront encore davantage convaincus que les députés ne sont que des pions, souvent carriéristes, qui ne servent à rien, sinon  à conforter la politique du monarque. La preuve sans doute que Macron n’a pas encore compris que la revendication essentielle des gilets jaunes porte sur la nécessité d’une démocratie vivante et que ce qui est contesté,  c’est la verticalité et l’absolutisme d’un président qui confond république et monarchie. Dans un communiqué intitulé “Pourquoi j’ai voté contre le budget 2019”, Sébastien Nadot explique notamment refuser de s’”inscrire dans la République jacobine des partis politiques, mais dans celle de l’intérêt général et de l’écoute attentive des aspirations des Françaises et des Français.” Il estime que le PLF 2019 ne lui “paraît pas en mesure d’atteindre les objectifs fixés, particulièrement en ce qui concerne le quotidien d’une majorité de Français et la nécessaire transition écologique.”Le chef du groupe LaREM à l’Assemblée nationale, Gilles Legendre, véritable bouledogue de Macron a immédiatement décrété jeudi soir son exclusion. “Voter contre le budget, c’est évidemment s’exclure de cette majorité”, a-t-il déclaré au Palais-Bourbon. Sébastien Nadot – qui s’est fait connaître en interpellant l’exécutif sur les ventes d’armes françaises à l’Arabie saoudite, impliquée dans la guerre au Yémen – reproche notamment au gouvernement un “dirigisme” exempt de concertation, une réduction unilatérale de la dépense publique aux dépens des services à “forte relation humaine” ou encore une insuffisante prise en compte des “grandes difficultés sociales”.

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