Archive pour le Tag 'lapin'

Une union de Taubira avec Montebourg : le mariage de la carpe et du lapin ?

Une union de Taubira avec Montebourg : le mariage de la carpe et du lapin ?

Montebourg , comme d’ailleurs la maire  de Paris Anne Hidalgo, aimerait bien se dépatouiller de cette affaire de candidature aux présidentielles qui le ridiculise. En effet, dans les derniers sondages on ne lui attribue plus que environ 1 %. Même chose pour Anne Hidalgo qui elle peut espérer 3 à 4 %, c’est-à-dire la moitié du score déjà pitoyable de Benoît hamon  en 2017.

Elle aussi voudrait bien transmettre le bâton merdeux à Taubira bien contente quelque soit le score de s’exhiber et de jeter ses derniers feux de bourgeoise gauchiste. L’union paraît d’autant plus paradoxale que Montebourg et Taubira ne partagent à peu près rien en commun. Montebourg est l’avantage sur des valeurs républicaines universalistes classiques tandis que Taubira ne résiste pas courant wokiste ou la cancel culture.

Sur l’énergie, sur l’économie, sur l’environnement même sur le social, il n’y a pas grand-chose qui les rassemble. On pourrait objecter que Taubira n’ayant pas vraiment de programme, ce rassemblement n’est pas impossible.C’est toute la contradiction de cette perspective d’union de la gauche réclamée par des bobos.

 C’est précisément cette confusion totale des analyses, des projets et des idéologies qui a coulé la gauche. Une gauche qui finalement Une fois pouvoir a globalement fait une politique de droite classique à quelques exceptions près.

Union Zemmour – Le Pen : le mariage de la carpe et du lapin

Union  Zemmour – Le Pen : le mariage de la carpe et du lapin

Robert Ménard, champion du slalom politique ( il a commencé comme trotskiste*) a organisé le week-end dernier une rencontre entre Éric Zemmour et Marine Le Pen pour les inciter à unir leur destin. Une occasion évidemment pour Robert Ménard qui n’a pas inventé la poudre de montrer son séant aux caméras à défaut d’un système cérébral élaboré. Robert Ménard a déjà changé quatre fois de position sur le sujet. Il a d’abord considéré que la candidature de Zemmour était condamnable. Ensuite il s’est rapproché de Zemmour progressivement en fonction des progrès du polémiste dans les sondages. Maintenant il prône sinon l’amour partagé au moins l’union contrainte. Encore une proposition ridicule de Robert Ménard . On voit mal quel serait l’intérêt de ce mariage de la carpe et du lapin.

 

*Robert Ménard dabord  est proche des milieux anarchistes, puis trotskistes, et milite à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), de 1973 à 1979. Il s’inscrit par la suite au Parti socialiste, qu’il rejoint via le courant du CERES, l’aile gauche du PS ; il sera délégué du CERES pour la fédération de l’Hérault au congrès de Metz (6 au 8 avril 1979). Il démissionne du PS six mois après l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République, se disant stupéfait par tous ceux « qui se précipitaient sur les places » ( wikipedia)

Pour Marine Le Pen, s’allier c’est renoncer définitivement à une candidature à la présidentielle et en même temps menacer son héritage du parti voire de la fortune du père. Le rassemblement national demeure en effet d’abord une affaire économique et politique familiale. Ensuite politiquement pour Marine Le Pen ce serait renoncer à tous les efforts qu’elle a entrepris depuis plusieurs années pour rendre présentable son parti. Elle a pour cela gommé nombreux d’aspérités au point d’être très proche de certains responsables des républicains.

 De son côté, Éric Zemmour n’a rien à gagner ni d’un mariage d’amour ni d’un mariage de raison. D’abord sur le fond, il est en désaccord total avec l’amortissement idéologique de Marine Le Pen. S’il devait se remarier ce serait sans doute avec Marion Maréchal, la nièce et non la tante . Sur le plan personnel, Éric Zemmour considère par ailleurs qu’en plus des faiblesses idéologiques, Marine Le Pen cumule les insuffisances intellectuelles. En clair, elle n’aura jamais la capacité de prétendre sérieusement à la magistrature suprême.

 Les deux candidats de l’extrême droite vont donc continuer leur chemin séparément jusqu’au premier tour. Ce n’est qu’au second tour qu’un rapprochement de type électoral est envisageable. Mais le perdant des deux candidats pourra alors dire adieu à toutes perspectives de carrière présidentielle. Dans cette arène politique, c’est par la mort que se terminera la joute.

Gauche : l’illusoire union entre la carpe et le lapin

Gauche : l’illusoire union entre la carpe et le lapin

 

Certains à gauche rêvent à nouveau de l’utopie de l’union de toute la gauche. Le problème, c’est que jamais sans doute les divergences n’ont été aussi grandes entre les différentes sensibilités. Pour faire simple, on compte à gauche des communistes, des gauchistes, des centristes mollassons, des sociaux démocrates et des libéraux. D’un côté,  des étatistes populistes et en face des courants qui adhèrent au libéralisme politique voir au libéralisme économique. Bref le mariage de la carte et du lapin. À l’extrême gauche, on se fonde surtout sur une idéologie complètement obsolète et on adopte une posture davantage syndicale que politique. En face les libéraux de la gauche ont du mal à théoriser leur idéologie et leur programme. Et la prise en compte justifié des aspects environnementaux constitue une sorte de voile pudique pour masquer les approximations voire les contradictions. Si la gauche devait s’unir, ce serait uniquement à partir d’une posture d’opposition. Une hypothèse qui n’est pas à écarter tellement Macron offre sur un plateau des occasions de s’opposer à sa démarche monarchique. Une posture d’opposition ne peut cependant constituer un programme et une éventuelle union éclaterait vite sous le poids des contradictions. Certains objecteront qu’à droite c’est un peu la même problématique  mais ce constat objectif ne résout rien à gauche. Il serait dommageable que le seul critère d’union de la gauche soit l’opposition. L’opposition au pouvoir actuel et la conquête du pouvoir sont bien insuffisantes pour constituer le ciment d’une alternative politique crédible. Pour tout dire la gauche a encore besoin d’une sérieuse introspection pour mettre à jour ses analyses et ses orientations.

 

Sarkozy « le lapin tambour » (De Villiers)

Sarkozy « le lapin tambour (De Villiers)

Pas de cadeau quand les politiques règlent leurs comptes entre récemment c’étaient Fillon qui traitait Sarkozy de plébéiens hargneux émettait ainsi en lumière le décalage entre les propos et l’action de Sarkozy. Maintenant c’est Philippe de Villiers qui tire à vue sur Sarkozy et les autres. Dans un livre à paraître le 1er octobre, Philippe de Villiers revient sur près de trente ans de vie publique, réaffirme ses convictions, et règle quelques comptes. L’ancien député de Vendée et candidat à la présidentielle 2007 dresse ainsi un tableau peu reluisant des trois principaux prétendants à la primaire présidentielle à droite. Quelques extraits en avant-première de Le moment est venu de dire ce que j’ai vu (éditions Albin Michel). Dans un chapitre intitulé « Nicolas, le lapin-tambour », De Villiers décrit un Nicolas Sarkozy sous l’emprise de Patrick Buisson, son conseiller maurassien du temps de l’Elysée. « Le sarkozysme a changé la politique. Il a installé un nouveau modèle d’homme public. (…) Ce qui compte c’est la force de l’instant. Le mot qui fait mouche. Et qu’on oubliera l’instant d’après. (…) Pendant les campagnes présidentielles (…) il cherche les courants d’air chaud. Quand il se sent perdu, il hèle celui qu’il appelle ‘l’alchimiste’, le docteur Buisson. Alors il s’installe en face de lui, le boîtier à la main. Il s’absente de lui-même. Il est tout en frémissement, tout en candidature, prêt à tout entendre, prêt à tout répéter« .  »Il ne croit pas à l’œuvre du temps. Il croit que la politique, c’est le mouvement perpétuel. Il pense vraiment, comme un ludion électronique qui toupille et pirouette, qu’il faut tout changer, renverser la table (…) Comme si la France, un vieux pays fragile, chargé d’histoires sédimentées, ressemblait à l’Amérique. Le Sarkoland incarne d’une manière emblématique cette nouvelle génération politique qui n’est plus adossée à la France mais à la post-modernité. Tout ce qui est pérenne devient sujet à dérision. Tout ce qui demeure apparaît suspect. On change de chaîne, on change de mœurs, on change de produit, on change de président : on a eu Sarko, on a Hollande. Savon cric, savon crac. Un tabouret chasse l’autre.  Si François Fillon est son « ami », c’est tout de même un homme « sans aspérités ». « Fillon a la culture du secret. Il se livre peu. Il a été élevé à Solesmes (abbaye de la Sarthe, fief de François Fillon, ndlr). Il en a gardé l’air onctueux. Il est monocorde et pratique le silencieux« , écrit Philippe de Villers qui relate également deux discussions avec l’ancien Premier ministre, révélatrice de Sarkozy. Il n’a qu’à me traiter autrement ! Chaque jour est une humiliation.

François Fillon, à propos de Nicolas Sarkozy

« Je me souviens d’un déjeuner, le 9 octobre 2008, à Matignon. Ce jour-là j’ai découvert que, derrière l’homme placide et impeccablement peigné, avec sa raie de premier communiant, il y avait une nature fragile, éruptive, explosive. Nous déjeunions sur la pelouse, tout près du pavillon de musique. Dès l’apéritif, son portable s’est mis à vibrer. Le visage crispé, il s’abandonne un instant : 
– C’est Sarko. Il attendra. 
– Tu fais attendre le président ? 
François, visiblement excédé, me répond : 
Il n’a qu’à me traiter autrement ! Chaque jour est une humiliation.
Le portable sonne de nouveau. Je suis stupéfait. Quelle ambiance ! Voyant ma surprise, il m’explique, fourchette en l’air, que Sarko ne respecte que les rapports de force. En souriant, je lui glisse : 
– Tu es devenu méchant ?… 
– Non, au contraire, je suis trop gentil. Si je lui faisais du mal, alors il me respecterait !
Je suis effaré par tant d’animosité entre les deux hommes. En partant, il me glisse à voix basse un précepte de son mentor Le Theule : 
– Tu sais Philippe, en politique, pour nuire, il faut être proche…
Quelques mois plus tard, le 10 novembre 2009, il m’invite à déjeuner de nouveau sans autre raison apparente qu’amicale. Il s’en prend à ma naïveté en s’agaçant : 
– Depuis que tu es dans le Comité de liaison de la majorité, je t’observe, tu as l’air tout coiffé de Sarko. Tu devrais faire attention. C’est un monteur de coups redoutable. Il va t’utiliser.
Alors il penche la tête, l’air désolé, avec son visage de jeune homme candide et offusqué. Il hésite un instant et, en frappant sur la table avec le manche de son couteau, il finit par me livrer cette confidence : 
– Tu verras, Philippe, ça finira mal. C’est Sarko qui fera tomber Sarko. Il fait n’importe quoi et multiplie les imprudences. Je le lui dis pourtant, mais il ne m’écoute pas. 
– Il y a des affaires embêtantes ? 
– Sarko répète toujours à propos de Villepin : il finira pendu par moi à un croc de boucher. Eh bien, moi, je te dis, Philippe : si ça continue, c’est Sarko qui finira à un croc de boucher. Et c’est la Justice qui l’accrochera. Elle sait tout.« 




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