Archive pour le Tag 'l’année'

Page 2 sur 2

CAC 40 : en hausse 20 % depuis le début de l’année

CAC 40 : en hausse  20 % depuis le début de l’année

 

Le CAC 40 affiche une progression étonnante de 20 % depuis le début de l’année cela moins en raison du résultat des entreprises que de la perfusion de masses de liquidités déversées par les banques centrales. Des liquidités qui compte  tenu des taux proches de zéro s’investit surtout en bourse et beaucoup moins en obligations. La question est évidemment de savoir si cette situation va durer. En effet globalement la rentabilité des entreprises est loin d’avoir atteint ce taux de 20 %. Il y a d’ailleurs beaucoup de dispersions dans cette évolution de la situation financière des entreprises selon leurs activités.

La banque centrale européenne, comme d’ailleurs nombre d’autres banques centrales comme la Fed,  inonde l’économie  de milliards supposés soutenir l’activité. Mais nombre de ces sommes n’atterrissent pas sur le terrain concret de l’économie mais dans les canaux bancaires et financiers qui préfèrent spéculer plutôt que de soutenir des entreprises dont certaines à l’avenir douteux en tout cas fragiles.

La réalité économique en France c’est que la croissance au second trimestre n’a atteint que 0,9 % (après 0 % au premier trimestre) qu’on peut espérer une croissance de 4 à 5 % en 2021 mais qu’on sera encore en dessous du niveau de 2019. Globalement la situation financière des entreprises est loin d’être reluisante mais il y a longtemps que la bourse n’est plus corrélée avec la situation économique réelle.

Covid-19 : un vaccin Sanofi déjà dépassé pour la fin de l’année

Covid-19 : un vaccin Sanofi déjà dépassé pour la fin de l’année

Le laboratoire français allié au britannique GSK promet un vaccin pour la fin de l’année après plusieurs expérimentation. Le seul problème c’est qu’il ne sera pas forcément efficace contre tous les variants, ce qui témoigne du retard technologique du labo.

 

« C’est une de ses limites », pointe Frédéric Bizard, économiste de la santé, président-fondateur de l’Institut santé, interrogé par franceinfo. Ce vaccin a en effet été testé contre la souche d’origine et contre le variant identifié en Afrique du Sud, et non contre la souche dominante identifiée en Angleterre ou encore celle apparue en Inde.

 

« Là, on a un vaccin qui est un vaccin de première génération et qui va vraiment arriver avec un rôle complémentaire, qui risque d’avoir quand même un rôle assez secondaire sur le plan de la protection réelle des populations », poursuit Frédéric Bizard.

Cryptomonnaies : la folie avec le Dogecoin qui a progressé de 8000 % depuis le début de l’année

  • Cryptomonnaie : la folie avec le Dogecoin qui a progressé de 8000 % depuis le début de l’année
  • Un article du Wall Street Journal qui explique la folie des cryptomonnaies et de ses éventuelles conséquences en cas de chute sur les marchés financiers.
  •  
  • La crypte menée la plus connue à savoir le bitcoins a enregistré une chute brutale de 10 % récemment. Une chute qui n’est sans doute pas terminé compte tenu de la très grande volatilité de ce produit financier qui en réalité ne s’appuie sur aucun actif. En outre les banques centrales sont actuellement en train d’étudier les possibilités de mettre au point des crypto monnaie reposant elle sur les actifs de ces institutions financières. Lundi, le dogecoin a fait l’actualité à Wall Street : la cryptomonnaie à tête de chien a grimpé en flèche, portant sa progression depuis début janvier à 8 100 %, soit plus que les gains du S&P 500 (dividendes compris) depuis… 1988.
  • Cette ascension a fait du dogecoin, né du mème « Doge » (NDLR : qui utilise une photo de chien de la race shiba accompagnée de texte humoristique, souvent en mauvais anglais), un actif qui vaut désormais quelque 50 milliards de dollars, soit plus que Marriott International ou Ford.
  • Le destin du dogecoin n’est pas sans rappeler l’envolée de GameStop : en début d’année, des traders s’étaient regroupés sur Reddit et d’autres réseaux sociaux pour faire du vendeur de jeux vidéo sur le déclin une superpuissance boursière.
  • Cette fois-ci, ils sont allés encore plus loin : ils ont transformé une parodie en actif bien réel, offrant au passage des gains colossaux aux premiers acheteurs. Et ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin : ils ont décidé que ce mardi serait le « Doge Day » et s’organisent tant bien que mal pour que la cryptomonnaie vaille ce soir un dollar, contre 39 cents lundi à la clôture et moins d’un penny en janvier.

 

  • Ces deux épisodes soulignent le poids des investisseurs individuels qui, pour peu qu’ils se réunissent au sein de communautés en ligne, peuvent avoir un impact étonnamment fort sur les cours de Bourse. Ils témoignent aussi de la certitude que les prix vont continuer de monter et portent en eux le risque qu’au premier retournement du marché, ces fortunes disparaissent aussi vite qu’elles étaient apparues.
  • « Les gens qui se lancent en ce moment sont souvent des novices, ils n’étaient pas là au dernier krach du bitcoin », raconte Robert Drach, gérant chez Drach Advisors à Tallahassee, où il s’occupe des investissements de clients individuels.
  • Pour l’heure, les montagnes russes des actifs chouchous des forumeurs n’ont pas eu beaucoup d’influence sur le reste de la sphère financière. Le titre GameStop a flambé en janvier avant de retomber sans que les grands indices ne soient touchés. Cela étant, nombreux sont les investisseurs qui suivent ces bizarreries, se disant qu’un effondrement du dogecoin ou du bitcoin pourrait pousser les hedge funds et d’autres grands investisseurs à réduire leur exposition aux actifs risqués, et pourrait donc provoquer un mouvement plus général d’aversion au risque.
  • Même s’il n’y a actuellement aucune raison de redouter un krach boursier, l’ascension du dogecoin « me fait beaucoup penser à une bulle », ajoute Robert Drach. « Cela m’inquiète toujours un peu, pas seulement pour les investisseurs en dogecoin, mais aussi pour les investisseurs en actions. »
  • L’envolée du dogecoin s’inscrit dans un contexte plus général de progression des cryptomonnaies et d’enthousiasme (potentiellement exagéré) des investisseurs vis-à-vis de ces actifs et du reste du marché
  • Quoi qu’il en soit, pour le moment, le dogecoin illustre un fait aussi improbable qu’avéré : en 2021, ce sont les paris les plus fous qui peuvent rapporter le plus. Une personne qui aurait investi 10 000 dollars en dogecoin le 31 décembre aurait été, hier lundi, à la tête d’un pactole dépassant les 821 000 dollars, selon des données Kraken. La même somme placée en actions GameStop vaudrait un peu moins de 87 250 dollars. Et 11 150 dollars, dividendes inclus, si elle avait été investie dans un ETF suivant le S&P 500.
  • Si le dogecoin touche la barre symbolique du dollar, sa valeur dépassera celle de grands noms de la bourse américaine, dont Advanced Micro Devices, CVS Health et General Motors.
  • « C’est absurde, soupire Billy Markus, co-créateur du dogecoin. Je n’ai jamais vu ça, c’est un de ces trucs qui ne s’arrête plus de grimper une fois qu’il a démarré. »
  • Le dogecoin n’a aucune utilité et, contrairement à la plupart des cryptomonnaies, il existe en quantité illimitée : chaque jour, des ordinateurs résolvent des énigmes mathématiques pour débloquer de nouveaux dogecoin. Lundi, on en dénombrait environ 129,2 millions en circulation, selon CoinDesk.
  • L’envolée du dogecoin s’inscrit dans un contexte plus général de progression des cryptomonnaies et d’enthousiasme (potentiellement exagéré) des investisseurs vis-à-vis de ces actifs et du reste du marché. Depuis le début de l’année, cette allégresse a profité aux « memes stocks », ces valeurs devenues virales (Gamestop par exemple), mais aussi aux jetons non fongibles qui servent à garantir l’authenticité d’une œuvre d’art ou d’images sportives.
  • Particulièrement volatiles, les cryptomonnaies peuvent enregistrer des hausses ou des baisses à deux chiffres en l’espace de quelques heures. Sur la plateforme d’échange de cryptomonnaies Coinbase Global, les cours du bitcoin et de l’ether ont atteint de nouveaux records la semaine dernière. Puis, dimanche, le bitcoin s’est effondré de plus de 10 %, plombé par des spéculations affirmant que le département du Trésor allait engager des poursuites contre certaines institutions accusées de blanchir de l’argent grâce aux cryptomonnaies.
  • Les chèques envoyés aux ménages américains et la faiblesse des taux d’intérêt ont fait flamber les actions l’an passé, mais aussi dopé le dogecoin, selon Robert Drach.
  • « Je trouve ça gonflé de gagner des tonnes d’argent grâce à un [ETF] sur le S&P 500 tout en se moquant des gens qui achètent du dogecoin, parce que ce sont les mêmes liquidités qui soutiennent tous ces actifs », ajoute-t-il.
  • Les traders racontent, eux, qu’ils ont eu l’idée du « Doge Day » après avoir vu une publicité sur le compte Twitter de Slim Jim. Filiale de Conagra Brands, la marque de snack salés utilise régulièrement des mèmes pour faire parler d’elle. Cette fois-ci, elle voulait lancer DogeSlimJim mardi, demandant à la « DogeArmy » de faire passer le message, et avait rempli son compte de mèmes reprenant le célèbre shiba.
  • Lanie Friedman, porte-parole de Conagra, a expliqué que la marque voulait lancer un produit numérique inspiré du doge, sans donner plus de précisions. Elle a toutefois précisé que la campagne de Slim Jim n’avait aucun lien avec la valeur du dogecoin.
  • Shaun Becker habite à Phoenix. C’est après avoir vu les tweets de Slim Jim qu’il a commencé de parler du « Doge Day » sur son compte Twitter. Analyste spécialiste des risques de la conformité, cet homme de 36 ans a acheté ses premiers dogecoin le 8 février, quand des célébrités (dont Elon Musk, le patron de Tesla, et le rappeur Snoop Dogg) ont commencé d’en faire la publicité. Ses 1 179,42 dollars d’investissement valaient 4 477 dollars lundi, pour un dogecoin à 39 cents.
  • « J’ai bon espoir que, mardi, il atteigne au moins un dollar, prédit-il. Même si on ne met que 100 dollars, on peut doubler sa mise. Je ne veux pas pousser les gens à faire des investissements risqués, je veux juste que tout le monde ait une part du gâteau. »
  • La semaine dernière, les petits nouveaux avaient accumulé tant de bitcoins que Robinhood Markets a eu du mal à tout gérer.
  • Selon la très populaire application de trading, l’intérêt que suscite cette cryptomonnaie depuis jeudi dernier « a fait peser une pression très forte sur les systèmes d’échange », qui ont fini par lâcher. Tout a été réparé en moins de deux heures, souligne Robinhood, mais de nouveaux problèmes sont survenus vendredi, lorsque le dogecoin a signé un nouveau record en séance à 45 cents. Ils ont perturbé quelques ordres et retardé l’envoi de notifications à certains clients, a précisé l’entreprise.
  • Robinhood (et d’autres plateformes de trading destinées aux particuliers) ont connu des pannes et des incidents techniques l’an passé en raison de l’explosion de la demande. En début d’année, Robinhood avait également été vertement critiquée pour avoir suspendu puis limité les achats de titres dont la popularité avait grimpé en flèche (GameStop notamment).
  • Entre jeudi et vendredi, sur Kraken, une Bourse qui appartient à Payward, les volumes d’échange de dogecoin ont atteint 71 fois leur moyenne sur 30 jours.
  • (Traduit à partir de la version originale en anglais par Marion Issard)
  • Traduit à partir de la version originale en anglais

Salaires : une augmentation de 2,2 % pour l’année

Salaires : une augmentation de 2,2 % pour l’année

Des prévisions sans doute un peu optimiste même si elles limitent le pouvoir d’achat à 2,2 % pour l’année au plan mondial. Il faut en effet se souvenir qu’on a assisté un quasi blocage des salaires en 2020 en France. En 2021 il faudra compter avec une montée en charge supplémentaire du nombre de chômeurs ce qui va largement peser sur les revenus des salariés. Si l’on intègre les revenus des salariés de 2021 et les revenus des futurs chômeurs ( une vague d’environ 1 million supplémentaire en 2021 en France), l’augmentation devrait être à peu près nulle  d’autant que l’inflation sera encore maîtrisée pour l’année en cours (pour le futur c’est autre chose !) Les salaires pour l’année en cours i n’augmenteront que de 2,2% (contre 2,5% prévu initialement), tous secteurs confondus, estiment cependant la dernière enquête Salary Budget Planning, de la société de courtage en assurance Willis Towers Watson, menée auprès de 18.000 répondants dans 130 pays.

2020 aura surtout été l’année du recours massif au gel des salaires. L’an passé, près d’un quart (23%) des entreprises du secteur privé avait procédé à la stagnation, tandis qu’un peu plus de 3% l’envisageait au début d’année, selon l’enquête publiée le 11 janvier.

Automobile : encore une baisse de 12 % en décembre soit moins 25 % sur l’ensemble de l’année

Automobile : encore une baisse de 12 % en décembre soit moins 25 % sur l’ensemble de l’année

Encore un recul de près de 12 % en décembre soit sur l’ensemble de l’année une baisse de l’ordre de 25 %. En cause évidemment, la crise sanitaire mais aussi la baisse structurelle avant le Coronavirus du fait des nouvelles écologiques imposées par Bruxelles, l’incertitude sur le véhicule de l’avenir (électrique, électrique et thermique, hydrogène. Aussi l’environnement général qui rend très prudents les consommateurs.

186.323 véhicules particuliers ont été immatriculés le mois dernier, a rapporté le CCFA. Décembre a compté 22 jours ouvrables en 2020, contre 21 en 2019.

Sur l’ensemble de l’année 2020, les ventes de véhicules neufs ont affiché une baisse de 25,48% sur un an.

Les immatriculations de voitures neuves du groupe PSA , qui regroupe les marques Peugeot, Citroën, DS, Opel et Vauxhall, ont diminué le mois dernier de 4,40% par rapport à la même période en 2019.

Le groupe Renault (marques Renault, Dacia et Alpine) a vu quant à lui ses immatriculations en France reculer de 15,41% en décembre.

Economie Faillites : 100 000 sociétés d’ici à la fin de l’année

Economie Faillites : 100 000 sociétés d’ici à la fin de l’année 

L’économiste Nadine Levratto anticipe, dans une tribune au « Monde », une envolée des défaillances de petites entreprises qui, tenues à bout de bras par les aides publiques, sont au bord du précipice, et ce sans bénéficier des capacités d’adaptation des grandes entreprises.

Tribune. Au premier semestre 2020, alors que la France et le reste du monde sont plongés dans la plus grande crise sanitaire et économique depuis un siècle, le niveau des faillites d’entreprises n’a jamais été aussi faible. Selon le cabinet Altares Dun & Bradstreet, à la fin du mois de juin, on dénombrait 5 766 ouvertures de procédures collectives (– 53 % par rapport à l’an dernier à la même époque), parmi lesquelles 4 300 liquidations judiciaires directes, un chiffre correspondant… au boom des années 2000. Ces résultats globaux semblent, de prime abord, indiquer une bonne résistance des entreprises françaises à la crise.

Mais ils cachent d’importantes disparités. Les plus commentées aujourd’hui dans les médias concernent, bien sûr, les grandes entreprises, qui annoncent de nombreuses destructions d’emplois. André, La Halle, Camaïeu, etc. sont emblématiques de ces enseignes du commerce qui, bien installées dans le paysage, sont en état de cessation de paiements.

Cependant, comme tous les ans, la très grande majorité des procédures collectives, mais aussi des fermetures simples, concernent les entreprises de moins de cinq salariés. Et les perspectives pour le second semestre de 2020 pourraient bien creuser encore cet écart.

Près de 100 000 sociétés pourraient disparaître d’ici à la fin de l’année, entraînant dans leur sillage la disparition de 250 000 emplois, selon l’Observatoire français des conjonctures économiques. Les entreprises de toutes tailles, de tous les secteurs et de toutes les régions seraient touchées par l’accumulation de pertes de chiffre d’affaires observées dès le mois de janvier. La constitution de réserves comptables et le maintien d’une trésorerie viable, favorisés par les dispositifs d’urgence mis en place par l’Etat (chômage partiel, prêts garantis par l’Etat, fonds de solidarité pour les très petites entreprises, augmentation du délai de constatation du défaut de paiement, etc.), ont permis de passer les premiers mois de la crise. Les mesures de soutien à l’activité économiques prévues dans le plan de relance pourraient également conforter la situation de certaines entreprises. Mais malgré cette intervention publique importante, le tissu productif risque néanmoins de sortir radicalement transformé de cette crise.

Les petites entreprises familiales et les microentreprises seront les premières à faire les frais de la recomposition de l’activité. D’une part, en raison de la baisse de la consommation : l’augmentation sensible du taux de chômage ne peut qu’exercer un impact négatif croissant sur les petites structures des secteurs du commerce de détail, de l’action sociale, de la culture et des loisirs, déjà atteintes par le confinement. Et la hausse massive de l’épargne va encore accentuer ce mouvement. D’autre part, en raison de la diminution de l’activité des entreprises, notamment dans l’industrie, l’ensemble des activités de services aux entreprises (ingénierie, analyses techniques, recherche et développement scientifique, etc.), dominées par des PME, prévoient une baisse de leur activité au cours des prochains mois. Il en est de même des sous-traitants industriels – souvent des PME –, qui risquent de pâtir de la baisse des commandes des grands groupes. En effet, même en cas de reprise, les donneurs d’ordre et les clients pourraient préférer s’adresser à des fournisseurs dont le pronostic de survie n’est pas engagé par la crise.

 

Faillite : 100 000 sociétés d’ici à la fin de l’année

 

L’économiste Nadine Levratto anticipe, dans une tribune au « Monde », une envolée des défaillances de petites entreprises qui, tenues à bout de bras par les aides publiques, sont au bord du précipice, et ce sans bénéficier des capacités d’adaptation des grandes entreprises.

Tribune. Au premier semestre 2020, alors que la France et le reste du monde sont plongés dans la plus grande crise sanitaire et économique depuis un siècle, le niveau des faillites d’entreprises n’a jamais été aussi faible. Selon le cabinet Altares Dun & Bradstreet, à la fin du mois de juin, on dénombrait 5 766 ouvertures de procédures collectives (– 53 % par rapport à l’an dernier à la même époque), parmi lesquelles 4 300 liquidations judiciaires directes, un chiffre correspondant… au boom des années 2000. Ces résultats globaux semblent, de prime abord, indiquer une bonne résistance des entreprises françaises à la crise.

Mais ils cachent d’importantes disparités. Les plus commentées aujourd’hui dans les médias concernent, bien sûr, les grandes entreprises, qui annoncent de nombreuses destructions d’emplois. André, La Halle, Camaïeu, etc. sont emblématiques de ces enseignes du commerce qui, bien installées dans le paysage, sont en état de cessation de paiements.

Cependant, comme tous les ans, la très grande majorité des procédures collectives, mais aussi des fermetures simples, concernent les entreprises de moins de cinq salariés. Et les perspectives pour le second semestre de 2020 pourraient bien creuser encore cet écart.

Près de 100 000 sociétés pourraient disparaître d’ici à la fin de l’année, entraînant dans leur sillage la disparition de 250 000 emplois, selon l’Observatoire français des conjonctures économiques. Les entreprises de toutes tailles, de tous les secteurs et de toutes les régions seraient touchées par l’accumulation de pertes de chiffre d’affaires observées dès le mois de janvier. La constitution de réserves comptables et le maintien d’une trésorerie viable, favorisés par les dispositifs d’urgence mis en place par l’Etat (chômage partiel, prêts garantis par l’Etat, fonds de solidarité pour les très petites entreprises, augmentation du délai de constatation du défaut de paiement, etc.), ont permis de passer les premiers mois de la crise. Les mesures de soutien à l’activité économiques prévues dans le plan de relance pourraient également conforter la situation de certaines entreprises. Mais malgré cette intervention publique importante, le tissu productif risque néanmoins de sortir radicalement transformé de cette crise.

Les petites entreprises familiales et les microentreprises seront les premières à faire les frais de la recomposition de l’activité. D’une part, en raison de la baisse de la consommation : l’augmentation sensible du taux de chômage ne peut qu’exercer un impact négatif croissant sur les petites structures des secteurs du commerce de détail, de l’action sociale, de la culture et des loisirs, déjà atteintes par le confinement. Et la hausse massive de l’épargne va encore accentuer ce mouvement. D’autre part, en raison de la diminution de l’activité des entreprises, notamment dans l’industrie, l’ensemble des activités de services aux entreprises (ingénierie, analyses techniques, recherche et développement scientifique, etc.), dominées par des PME, prévoient une baisse de leur activité au cours des prochains mois. Il en est de même des sous-traitants industriels – souvent des PME –, qui risquent de pâtir de la baisse des commandes des grands groupes. En effet, même en cas de reprise, les donneurs d’ordre et les clients pourraient préférer s’adresser à des fournisseurs dont le pronostic de survie n’est pas engagé par la crise.

style=’box-sizing: inherit;font-size:1.6rem’ v:shapes= »_x0000_i1025″>

 » Plusieurs centaines de milliers de chômeurs de plus à la fin de l’année » (Elisabeth Borne)

 » Plusieurs centaines de milliers de chômeurs de plus à la fin de l’année » (Elisabeth Borne)

 

L’objectif du retour au « plein-emploi »est repoussé de 2022 à 2025. En attendant il faut s’attendre à une augmentation du chômage avec l’arrivée de plusieurs centaines de milliers de chômeurs d’après la ministre du travail elle-même Élisabeth borne . Elle constate « une baisse du nombre de chômeurs de catégorie A en juin pour le deuxième mois consécutif, souligne le rôle massif d’amortisseur qu’a joué l’activité partielle », mais avoue qu’il y aura « plusieurs centaines de milliers de chômeurs de plus à la fin de l’année ».

Etre plus précis lui est difficile. Cela dépendra de l’évolution de l’épidémie de coronavirus et de la situation sanitaire et de l’efficacité du plan jeunes comme du plan de relance. « La façon dont se passera la rentrée sera déterminante », insiste-t-elle.

Pour éviter les licenciements massifs, certaines entreprises de secteurs durablement en difficulté (aéronautique, tourisme…) pourront bientôt recourir au nouveau dispositif d’activité partielle de longue durée (APLD), dont le décret doit être publié dans les prochains jours.

Et pour convaincre les entreprises de recruter malgré tout dans ce climat incertain, et notamment les centaines de milliers de jeunes qui vont arriver en septembre sur le marché du travail, le gouvernement a présenté un plan à 6,5 milliards d’euros sur deux ans, premier volet du plan de relance global de l’activité attendu fin août.

La mesure phare est une aide de 4 000 euros pour toute embauche d’un jeune de moins de 25 ans pour un contrat de trois mois minimum. Le gouvernement espère que cela permettra d’accélérer 450 000 embauches d’ici janvier. « L’aide aux contrats en alternance fera que le jeune ne coûte quasiment rien à l’entreprise la première année », précise Elisabeth Borne aux Echos. « Je compte sur la mobilisation des chefs d’entreprise. Je vais aller à la rencontre des branches et des entreprises pour m’en assurer ».

Autre mesure annoncée au quotidien économique par la ministre : « un renforcement des effectifs de Pôle emploi en 2021, de plusieurs milliers de postes, si on veut avoir un accompagnement de qualité des demandeurs d’emploi ». Pour elle, l’agence aura « un rôle important » dans « les secteurs en tension ».

Dans le cadre du plan de relance, « on va former nos concitoyens aux métiers de demain (…) aux compétences dont on a besoin, dont on aura besoin et du coup, (ça) permettr(a) aussi de limiter le recours au travail détaché », a-t-elle ajouté sur RTL mardi matin.

En effet, « la persistance d’un recours massif au travail détaché dans certains secteurs est incompréhensible dans une période de fort chômage. Il n’est pas question que le plan de relance se fasse avec des travailleurs détachés ! », assure Elisabeth Borne, qui part en guerre.

Elle promet « un dispositif dédié dans le transport routier ». « Nous allons ensuite prendre le problème à bras-le-corps avec les partenaires sociaux, en s’attaquant à ses causes, branche par branche, pour élaborer d’ici à décembre des plans de diminution du travail détaché. Les différents secteurs devront s’organiser pour former des jeunes, ou des moins jeunes, et réfléchir à l’évolution des conditions de travail pour être plus attractifs, comme dans le secteur agricole ». « Il faut que chacun prenne ses responsabilités », a-t-elle lancé sur RTL.

 

Défaillances: immense vague d’ici la fin de l’année

Défaillances: immense vague  d’ici la fin de l’année

une hausse de près de 80% du nombre d’entreprises en cessation de paiement d’ici la fin de l’année prévoit une étude de l’observatoire français de conjoncture économique. Un niveau de défaillances qui ne devrait pas aboutir à la suppression de 700 000 emplois comme l’indique le ministre de l’économie mais qui serait plus proche du double compte tenu des phénomènes de sous-traitance dans les processus complexes de production. Il faudrait sauver presque 50 000 entreprises, leur apporter les fonds propres nécessaires afin qu’elles survivent soit de l’ordre d’une dizaine de milliards. De toute manière, un cout que l’on retrouvera sur une autre ligne budgétaire que celle de la suppression de ressources fiscales et autres taxes mais sur la ligne Unedic dont déjà on prévoit un déficit de 50 à 60 milliards pour 2020.

 

 Autant dire que le soutien aux entreprises notamment aux PME PMI, les plus pourvoyeuses d’emplois coûteraient moins chers que l’augmentation du déficit de l’Unedic. En cas de soutien il y a maintien d’une production donc d’une croissance, d’une richesse nationale alors que dans l’autre il n’y a que dépenses sans aucune recette, ni commerciale ni fiscale.

 

Confinement pour les personnes âgées jusqu’à la fin de l’année (Union européenne)

Confinement pour les personnes âgées jusqu’à la fin de l’année (Union européenne)

 Une curieuse prise de position très technocratique de la part de la présidente de la commission européenne qui propose de confiner les personnes d’un certain âge jusqu’à la fin d’année ! Il s’agit évidemment d’une proposition qui met en cause les libertés et la démocratie mais qui fait abstraction de la situation concrète de personnes âgées dont certaines effectivement sont fragiles eu égard en particulier aux autres pathologies qui les affectent. S’ils devaient devait y avoir une discrimination, ce n’est certainement pas en fonction de l’âge mais en fonction des risques sanitaires notamment en distinguant les personnes porteuses du virus et celles qui ne le sont pas. Une prise de position démocratiquement très critiquable   de la présidente de la commission et médicalement très discutable car nombre de personnes plus jeunes le plus souvent asymptomatiques vont répandre le virus via  une mobilité accrue « Sans vaccin il faut limiter autant que possible les contacts des seniors ». Pour Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, il ne faut pas prendre de risque dans la lutte contre l’épidémie de coronavirus. Dans une interview accordée au journal allemand Bild, Ursula von der Leyen, présidente de la commission européenne estime que tant qu’il n’y a pas de vaccins, il faut respecter le confinement des personnes âgées, sans doute jusqu’à la fin de l’année

Et sur le vaccin, elle renvoie à… la fin de l’année.  »Les enfants et les jeunes jouiront plus tôt de davantage de liberté de mouvement que les personnes âgées et celles avec des antécédents médicaux », a assuré la dirigeante allemande de l’exécutif européen, disant « espérer » le développement d’un vaccin par un laboratoire européen « vers la fin de l’année ».

Boeing: une chute de près de 40 % depuis le début de l’année

Boeing: une chute de près de 40 % depuis le début de l’année

 

 

L’affaire du 737 Max, produit-phare de Boeing constitue une véritable catastrophe économique et financière non seulement pour la vente de ses avions mais d’une façon générale pour l’image de marque du constructeur. Une situation dont devrait profiter Airbus. En effet Boeing a annoncé mardi une chute de 38% de ses livraisons d’avions sur les sept premiers mois de l’année, l’immobilisation au sol du 737 MAX en mars après deux accidents mortels impliquant l’appareil continuant de peser sur l’activité de l’avionneur américain.

Ce dernier a livré 258 avions sur janvier-juillet, contre 417 il y a un an et un total de 458 fournis par Airbus au cours de la même période.

Tous les 737 MAX, qui était l’avion de Boeing qui se vendait le mieux, ont été interdits de vol à la suite de la catastrophe aérienne d’Ethiopian Airlines survenue le 10 mars, moins de cinq mois après la chute d’un appareil du même type de la compagnie indonésienne Lion Air. Ces deux accidents ont fait près de 350 morts au total.

En raison de déboires du 737 MAX, Boeing va vraisemblablement perdre en 2019 sa place, au profit d’Airbus, de premier constructeur aéronautique mondial en termes de livraisons après l’avoir occupée pendant sept années de suite.

Sécheresse :  » penser déjà à l’année prochaine », (FNSEA)

Sécheresse :  » penser déjà à l’année prochaine », (FNSEA)

Christiane Lambert, la patronne de la FNSEA déclare sur Europe 1 il faut déjà penser à l’année prochaine concernant le problème de l’eau. Des réflexions qui ne sont pas inutiles mais bien loin des véritables enjeux. En effet, la rareté de l’eau va sans doute contraindre  à des remises en cause d’une autre dimension passant notamment par une profonde modification des conditions de production et de consommation du précieux liquide.

« La question de l’irrigation doit être appréhendée différemment aujourd’hui », estime la dirigeante du premier syndicat agricole. « Les anti-irrigation primaires commencent à changer d’avis quand ils voient les sécheresses. Même les ruisseaux sont à sec, les poissons sont en train de mourir. »

Et pour Christiane Lambert, « il faut déjà penser à l’année prochaine et envisager ce qu’on peut faire » : « Si on fait des réserves d’eau, on pourra aussi garantir un débit d’étiage minimum dans certains ruisseaux et préserver ainsi la biodiversité. »

Les prairies sont également desséchées et les animaux n’ont souvent plus grand-chose à manger. Les éleveurs doivent donc acheter du fourrage, mais cela représente « une difficulté pour la trésorerie et donc pour le revenu », regrette-t-elle. « Nous avons demandé au ministère de l’Agriculture la possibilité de faucher les hectares en jachère, qui ne sont pas utilisés d’habitude. Il est possible de les faucher dans 60 départements aujourd’hui. »

Le pétrole : en baisse sur l’année

Le pétrole : en baisse  sur l’année

C’est sans doute le paradoxe de la situation politique au économique française caractérisée par une colère déclenchée par la fiscalité sur le carburant. En effet en réalité le pétrole qui fait toujours un peu de yo-yo, sur l’année se situe en moyenne autour de 70 $ le Brent c’est-à-dire assez nettement en baisse depuis trois ans. Pour l’année 2019 les perspectives de forte hausse sont peu prévisibles compte tenu notamment du net ralentissement économique international. Il ne pourrait remonter de manière significative qu’en cas d’événement géopolitique majeur toujours difficilement prévisible. Les experts tablent donc sur un cours du pétrole en moyenne autour de 70 $ également pour 2019. Cette situation rend paradoxal l’annulation de la fiscalité sur le carburant qui il est vrai devait être introduite dans les textes au moment d’un pic de hausse, d’où la colère. Sans doute aurait été aurait-il été plus pertinent de proposer une TICPE flottante qui permet d’amortir les fluctuations (la fiscalité baisse quand les cours montent trop, inversement la fiscalité augmente quand les cours sont trop bas). Trop tard évidemment pour revenir sur l’annulation de la fiscalité des carburants. Une erreur de gestion grave qui a permis de déclencher une colère plus générale non seulement sociale mais aussi démocratique.

Croissance : récession au troisième trimestre, 0.1 ou 0.2% pour l’année

Croissance : récession au troisième trimestre, 0.1 ou 0.2% pour l’année

 

La  reprise est là avait pronostiqué le gouvernement, pas tout à faiat puisque le troisième trimestre a connu la récession. Même si le quatrième trimestre devait être meilleur, on frisera la récession puisque le PIB ne progresserait que de 0.1 à 0.2%. L’économie française s’est bien contractée de 0,1% au troisième trimestre sous l’impact d’une baisse de l’investissement et d’une rechute des exportations, selon les comptes nationaux trimestriels détaillés publiés mardi par l’Insee. Mais l’institut a dans le même temps révisé la hausse du PIB du deuxième trimestre à 0,6%, contre 0,5% annoncé précédemment, une croissance qui faisait suite à deux trimestres de légère contraction. L’acquis de croissance pour 2013, à savoir le niveau moyen de l’ensemble de l’année si la croissance du dernier trimestre devait être nulle, se situe à +0,1%, soit au niveau de la prévision retenue par le gouvernement dans le budget. Dans une note conjoncture publiée la semaine passée, l’Insee avait confirmé tabler sur un rebond de 0,4% du PIB au 4e trimestre, ce qui se traduirait par une croissance moyenne de 0,2% de l’économie française sur l’ensemble de 2012. La croissance de 0,6% enregistrée au deuxième trimestre est la plus forte depuis celle de 1,1% du premier trimestre 2011. Pour le troisième trimestre, l’Insee a confirmé que la contribution de la demande intérieure au PIB avait été nulle, alors qu’elle avait représenté 0,4 point au deuxième trimestre, et que celle de la variation des stocks des entreprises avait été de 0,5 point. La contribution du commerce extérieur a été en revanche négative de 0,6 point (0,7 en première estimation) en raison d’une baisse des exportations (-1,3% après +1,9% au 2e trimestre) et d’importations qui restent dynamiques (+0,9% après +1,5%). Les dépenses de consommation des ménages ont été revues en légère baisse (+0,1% contre +0,2%). L’investissement global, en baisse pour le septième trimestre consécutif, s’est replié de 0,4% (0,6% en première estimation).

 

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol