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Dengue: 2 800 cas importés depuis le début de l’année.

Dengue:   2 800  cas importés depuis le début de l’année.

 

 

Entre le 1er janvier et le 30 avril, 2 166 cas importés avaient déjà été décomptés en France hexagonale. Ces nouveaux cas portent le total à 2 800 cas, battant le record du nombre de cas importés sur toute l’année 2023 (2 019 cas).

En revanche, à la date du 18 juin,  »aucun épisode de transmission autochtone n’a été détecté », c’est-à-dire contracté en France hexagonale par des personnes qui n’ont pas voyagé en zone de circulation des virus, note Santé publique France. En 2023, la France avait recensé une cinquantaine de cas autochtones de dengue, transmis par un moustique présent sur place, après un record de 66 en 2022.

Avec les Jeux olympiques de Paris, et alors que le moustique tigre est présent dans la grande majorité des départements hexagonaux, les autorités et les épidémiologistes prévoient une encore plus forte circulation du virus pendant l’été, en raison de l’afflux de nombreux voyageurs.

Pour rappel, la dengue est une maladie virale transmise par les moustiques aux humains, le plus souvent bénigne, qui peut évoluer, dans environ 1% des cas, vers une forme plus grave provoquant notamment des saignements. Les décès sont très rares.

Des tomates « bio » en serre chauffée toute l’année

Des tomates « bio » en serre chauffée toute l’année

Il est de nouveau possible, depuis cet hiver, d’acheter toute l’année des tomates bio qui poussent sous des serres chauffées. Et cela crispe les puristes de l’agriculture biologique. ( sans parler des gastronomes) ( dans l’Opinion)

 

Il existe un règlement européen de 2018 qui fixe les règles de l’agriculture bio pour l’UE, pas très précis. Il dit que l’agriculture biologique doit respecter les cycles naturels des plantes. En 2019, la France avait décidé que durant la période hivernale, entre le 21 décembre et le 30 avril, il était interdit de commercialiser des « légumes ratatouilles » bio issus de serres chauffées. Décision cassée en juillet 2023 par le Conseil d’Etat : on peut acheter des tomates bio issues de serres chauffées toute l’année.

Une partie des producteurs bio trouvent cela aberrant.

Leurs arguments s’entendent : Ils font valoir que la dépense d’énergie des de serres chauffée est absurde et antiécologique. Et pour eux, les tomates c’est un légume d’été. Aucune raison de les manger en hiver. C’est rationnel.

Avec des arguments tout aussi rationnels. D’abord, les consommateurs ne sont pas tous des puristes de la saisonnalité. Des tomates bio, on en trouve l’hiver en France… venues de serres chauffées en d’Espagne, au Maroc, aux Pays-Bas… Pas concernées par l’interdiction de vente. Elles peuvent être très bonnes, tout est dans le choix de la variété. Donc : autant produire les tomates bio ici plutôt que de les importer. C’est économe en transport.

Certains producteurs bio expliquent que c’est aussi la condition pour qu’ils puissent faire vivre l’agriculture biologique et qu’elle soit plus accessible pour tous.

Cela s’entend aussi : des récoltes toute l’année, ce sont des revenus meilleurs, donc des fermes plus solides et attrayantes. C’est un des critères de la durabilité ! Cela fait baisser le coût des tomates bio. Ces agriculteurs disent qu’il y a un paradoxe dans la filière à vouloir plus de bio… Mais à le réserver à une petite élite qui peut le payer.

La serre, c’est LE moyen d’avoir des fruits et des légumes sans pesticides, parce qu’on maîtrise l’environnement. Vous le voyez le paradoxe ? Ça semble moins naturel, parce que les fruits poussent à l’abri… Ça peut émettre du carbone si on chauffe… Mais pour la biodiversité, c’est la meilleure solution. J’aime cette histoire de serre chauffée : elle dit toute la complexité des choix agricoles et elle dit, surtout, que la solution parfaite n’existe pas. Ceux qui essaient de la vendre au consommateur lui vendent souvent du vent.

Economie: Croissance proche de zéro pour le début de l’année (INSEE)

Economie: Croissance proche de zéro pour le début de l’année (INSEE)

D’après l’INSEE, la croissance devrait être assez insignifiante pour la première partie de l’année 2024. Finalement la prolongation de la morosité économique des six derniers mois de 2023.Le problème c’est qu’on ne sait pas du tout si cette croissance pourra repartir au deuxième semestre 2024 compte tenu de l’amputation du pouvoir d’achat et de la réduction en volume de la consommation et des investissements sans parler des exportations sans doute en déficit de l’ordre d’une 80 de milliards encore.

L’économie française peine à sortir la tête de l’eau. Frappée de plein fouet par l’inflation et l’envolée des taux d’intérêt, la France demeure empêtrée dans une activité atone. La croissance du produit intérieur brut (PIB) a, certes, augmenté de 0,9% en 2023. Mais ce chiffre résulte en grande partie d’un rattrapage : l’activité en rythme trimestriel, elle, plafonne à zéro durant trois trimestres sur quatre. Et les six prochains mois ne s’annoncent pas miraculeux non plus. Dans son point de conjoncture dévoilé ce mercredi, l’Insee table sur une croissance du PIB de… 0,2% pour les deux premiers trimestres de 2024.

De son côté, le gouvernement table toujours sur une croissance du PIB de 1,4% en 2024. Mais ce pari est désormais de moins en moins crédible aux yeux de la plupart des économistes.

De son côté, l’OCDE a dégradé sa projection de 0,2 point lundi dernier : à 0,6%, contre 0,8% en novembre. L’exécutif devrait réviser prochainement son chiffre de croissance. Et pour cause, en zone euro, les moteurs de l’activité sont au point mort.

Sur le front des investissements, les mauvaises nouvelles s’accumulent. Après une année 2023 morose, l’Insee ne prévoit pas d’embellie pour les mois à venir. Quelques indicateurs avancés, comme le climat des affaires dans le commerce de gros ou les investissements prévus dans les services, poursuivent leur chute inexorablement depuis deux ans.

Du côté des ménages, le repli de la fin de l’année 2023 (-1,4% au dernier trimestre) se poursuivrait au moins jusqu’au premier semestre 2024. « Le principal canal par lequel passe les effets de la politique monétaire est l’investissement des ménages », explique le conjoncturiste. Résultat, les secteurs de la construction et de l’immobilier risquent de souffrir pendant encore un long moment. « Globalement, les promoteurs immobiliers sont très pessimistes dans les enquêtes ». Compte tenu du temps de propagation des effets de la politique monétaire sur l’économie estimée entre 12 et 18 mois, l’horizon risque de rester sombre pendant encore longtemps pour les acteurs de la construction.

Dans l’industrie, les indicateurs sont également décevants. Le climat des affaires dans les grandes branches de l’industrie manufacturière sont en chute libre depuis le début de l’année 2021.

Sur le front des prix, l’inflation pourrait redescendre à 2,5% d’ici juin prochain. Après avoir atteint 3,7% en décembre, l’indice général des prix est retombé à 3,1% à la fin du mois de janvier. « L’alimentation a été la principale contribution à l’inflation entre septembre 2022 et septembre 2023 », a résumé Clément Bortoli, chef de la division Synthèse conjoncturelle.

« Ce sont désormais les services qui devraient principalement contribuer à l’inflation avec la dynamique des salaires », a-t-il poursuivi.

Dans le secteur privé, « les salaires ralentissent un peu (après environ +4,5% en moyenne annuelle en 2023), mais restent assez dynamiques car les négociations se fondent sur l’inflation passée. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +2,6% », détaille à La Tribune, Dorian Roucher.

Du côté du secteur public, « le salaire moyen par tête a évolué à un rythme proche, mais légèrement inférieur à celui du secteur privé (+4,0% en 2023), notamment du fait des mesures catégorielles en faveur des enseignants et de la revalorisation du point d’indice au 1er juillet 2023. Début 2024, de nouvelles mesures ont été mises en œuvre et l’évolution resterait un peu inférieure à celui du secteur privé. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +1,9% ».

Economie: Croissance insignifiante pour le début de l’année (INSEE)

Economie: Croissance insignifiante pour le début de l’année (INSEE)

D’après l’INSEE, la croissance devrait être assez insignifiante pour la première partie de l’année 2024. Finalement la prolongation de la morosité économique des six derniers mois de 2023.

L’économie française peine à sortir la tête de l’eau. Frappée de plein fouet par l’inflation et l’envolée des taux d’intérêt, la France demeure empêtrée dans une activité atone. La croissance du produit intérieur brut (PIB) a, certes, augmenté de 0,9% en 2023. Mais ce chiffre résulte en grande partie d’un rattrapage : l’activité en rythme trimestriel, elle, plafonne à zéro durant trois trimestres sur quatre. Et les six prochains mois ne s’annoncent pas miraculeux non plus. Dans son point de conjoncture dévoilé ce mercredi, l’Insee table sur une croissance du PIB de… 0,2% pour les deux premiers trimestres de 2024.

De son côté, le gouvernement table toujours sur une croissance du PIB de 1,4% en 2024. Mais ce pari est désormais de moins en moins crédible aux yeux de la plupart des économistes.

De son côté, l’OCDE a dégradé sa projection de 0,2 point lundi dernier : à 0,6%, contre 0,8% en novembre. L’exécutif devrait réviser prochainement son chiffre de croissance. Et pour cause, en zone euro, les moteurs de l’activité sont au point mort.

Sur le front des investissements, les mauvaises nouvelles s’accumulent. Après une année 2023 morose, l’Insee ne prévoit pas d’embellie pour les mois à venir. Quelques indicateurs avancés, comme le climat des affaires dans le commerce de gros ou les investissements prévus dans les services, poursuivent leur chute inexorablement depuis deux ans.

Du côté des ménages, le repli de la fin de l’année 2023 (-1,4% au dernier trimestre) se poursuivrait au moins jusqu’au premier semestre 2024. « Le principal canal par lequel passe les effets de la politique monétaire est l’investissement des ménages », explique le conjoncturiste. Résultat, les secteurs de la construction et de l’immobilier risquent de souffrir pendant encore un long moment. « Globalement, les promoteurs immobiliers sont très pessimistes dans les enquêtes ». Compte tenu du temps de propagation des effets de la politique monétaire sur l’économie estimée entre 12 et 18 mois, l’horizon risque de rester sombre pendant encore longtemps pour les acteurs de la construction.

Dans l’industrie, les indicateurs sont également décevants. Le climat des affaires dans les grandes branches de l’industrie manufacturière sont en chute libre depuis le début de l’année 2021.

Sur le front des prix, l’inflation pourrait redescendre à 2,5% d’ici juin prochain. Après avoir atteint 3,7% en décembre, l’indice général des prix est retombé à 3,1% à la fin du mois de janvier. « L’alimentation a été la principale contribution à l’inflation entre septembre 2022 et septembre 2023 », a résumé Clément Bortoli, chef de la division Synthèse conjoncturelle.

« Ce sont désormais les services qui devraient principalement contribuer à l’inflation avec la dynamique des salaires », a-t-il poursuivi.

Dans le secteur privé, « les salaires ralentissent un peu (après environ +4,5% en moyenne annuelle en 2023), mais restent assez dynamiques car les négociations se fondent sur l’inflation passée. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +2,6% », détaille à La Tribune, Dorian Roucher.

Du côté du secteur public, « le salaire moyen par tête a évolué à un rythme proche, mais légèrement inférieur à celui du secteur privé (+4,0% en 2023), notamment du fait des mesures catégorielles en faveur des enseignants et de la revalorisation du point d’indice au 1er juillet 2023. Début 2024, de nouvelles mesures ont été mises en œuvre et l’évolution resterait un peu inférieure à celui du secteur privé. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +1,9% ».

2024: L’année des faillites (COFACE)

2024: L’année des faillites (COFACE)

L’économiste Ruben Nizard, en charge de l’Amérique du Nord chez Coface, revient en détail dans « La Tribune ». Il prévoit une croissance encore plus molle en 2024 et surtout une vagues de faillites

À quoi faut-il s’attendre pour la croissance mondiale en 2024 ?

RUBEN NIZARD- L’économie mondiale se dirige vers « un soft landing » en 2024. La croissance du PIB est estimée à 2,6% en 2023 et 2,2% en 2024. Le ralentissement ne devrait pas être catastrophique. Avant la pandémie, la croissance était en moyenne autour de 3% sur la décennie 2010-2020. Les États-Unis ont surpris à la hausse. Les chiffres du second semestre 2023 ont été extraordinaires. La politique monétaire affecte progressivement consommateurs et entreprises. La baisse du crédit a pesé sur l’investissement des entreprises. Mais il n’y a pas eu d’effondrement. Chez les ménages, il y a des signes de ralentissement.

En Europe, aucun rebond significatif n’est attendu. Les indicateurs récents en Allemagne sont restés moroses. En France, la croissance devrait rester lente en 2024. En Chine, la transition économique risque d’être encore difficile. En revanche, l’Inde devrait surperformer cette année.

L’inflation a marqué le pas dans la plupart des pays. Pour autant, les banques centrales n’ont pas l’intention de baisser les taux rapidement. Quelles sont les perspectives d’inflation dans les pays avancés ?

Le ralentissement de l’inflation dans les pays avancés est sans doute plus rapide que prévu. Le retour vers la cible des 2% en 2024 semble être le scénario central. La baisse des prix de l’énergie a fortement contribué à ce coup de frein. En 2024, les inquiétudes sur les prix du gaz sont en baisse. Sur le marché du pétrole, il y a plus de volatilité en raison des tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Nous tablons sur un baril à 85 dollars sur l’année. La demande a ralenti dans la plupart des pays avancés. Les marchés du travail ne montrent pas de risques de boucle prix-salaires.

Les banques centrales gardent une attitude prudente. Les marchés ont parié des baisses de taux agressives. Mais cinq ou six baisses de taux cette année nous paraissent beaucoup. Les banques centrales ne veulent pas revenir trop tôt à des politiques monétaires accommodantes en raison des craintes de résurgence des prix. L’assouplissement monétaire aux États-Unis pourrait avoir lieu en milieu d’année et un peu plus tard en Europe.

Avec le ralentissement de l’économie et des politiques budgétaires plus restrictives en Europe, doit-on s’attendre à une hausse des faillites d’entreprises en 2024 ?

Oui, la hausse des faillites fait partie de notre scénario central. Dans beaucoup de pays avancés, le retrait des mesures de soutien et des moratoires sur les procédures avaient entraîné une normalisation des défaillances. En France et aux Royaume-Uni, les défaillances sont déjà au dessus de leur niveau de 2019. Avec des conditions financières plus compliquées et des remboursements de prêts garantis par l’État, on peut s’attendre à une poursuite des hausses en Europe. On ne s’attend pas non plus à un tsunami.

En Europe, la colère des agriculteurs s’est propagée dans plusieurs pays. Existe-t-il un risque d’embrasement et de contagion à d’autres secteurs économiques ?

La question des réglementations européennes est revenue dans les mouvements des différents pays. Les accords commerciaux sont également au cœur des revendications des agriculteurs. En France, on parle beaucoup du Mercosur. Mais le Canada et le Royaume-Uni ont également suspendu leurs négociations sur un accord post-Brexit en raison d’un désaccord sur les accès aux marchés. La question des produits phytosanitaires n’est pas nouvelle.

L’agriculture reste un sujet très sensible en raison de sa portée stratégique et symbolique. Il est difficile de prévoir un risque d’embrasement. Les réglementations européennes sont des sujets de crispation entre Bruxelles et les pêcheurs. On l’a vu avec le Brexit. Il y a également un sujet de mécontentement social. L’agriculture est symptomatique. C’est un secteur qui dépend beaucoup des subventions de l’État. Le sentiment de stagnation des niveaux de vie et de détérioration des conditions de travail est très important. Ce sont des revendications que l’on retrouve dans d’autres secteurs comme la Santé ou l’Éducation.


Les tensions en mer rouge ont continué de se propager ces dernières semaines. Quel est l’impact macroéconomique de ces attaques ?

Actuellement, deux fois moins de navires transitent par le Canal de Suez et doivent passer par le cap de Bonne Espérance. Ce détour ajoute entre 10 et 15 jours de trajet. Cela provoque des coûts supplémentaires de transport. Il y a également des répercussions sur les chaînes d’approvisionnement. Tesla et Volvo ont déjà fait des annonces sur des productions mises sur pause pendant plusieurs jours.

Pour l’instant, les transporteurs sont encore loin des niveaux de stress de la pandémie. Mais c’est un point à surveiller. Enfin, il existe un risque inflationniste sur les prix. Depuis l’attaque du 7 octobre 2023, les prix du pétrole avaient baissé. Mais les tensions se cristallisent sur l’approvisionnement en pétrole. La situation au Moyen-Orient est préoccupante. Le risque d’escalade a gagné en intensité ces dernières semaines.

Élections européennes, présidentielle américaine…2024 sera incontestablement une année importante de scrutins. Existe-t-il un risque de vote sanction dans les urnes des deux côtés de l’Atlantique ?

En 2024, plus de 70 pays vont voter sur la planète. Ce sera un record. Certaines élections comme en Russie ne laissent peu de doutes sur l’issue. Aux États-Unis, la hausse du niveau général des prix depuis deux ans alimente une grogne. Les événements de troubles sociaux arrivent souvent un ou deux ans après un choc sur l’activité ou les revenus. Il pourrait y avoir un vote sanction dans ce contexte. Les résultats des élections intermédiaires aux États-Unis ont montré que la participation avait beaucoup bénéficié aux Démocrates. Biden pourrait être favori.

Mais c’est une élection particulière car deux anciens présidents vont s’affronter. Donald Trump se maintient à des niveaux stables dans l’opinion. Biden ne suscite pas d’enthousiasme. Mais le calendrier judiciaire chargé de Donald Trump pourrait peser sur la mobilisation des électeurs. Le clivage entre Républicains et Démocrates ne fait que s’accroître.

Les élections européennes pourraient être un terreau fertile aux partis populistes d’extrême droite ou d’extrême gauche. La colère pourrait se traduire en vote sanction dans les urnes. Les griefs liés à la gestion de la pandémie continuent de peser. Les méfiances à l’égard des institutions persistent. La montée des populismes est une tendance claire.

Croissance : Croissance insignifiante pour le début de l’année (INSEE)

Croissance : Croissance insignifiante pour le début de l’année (INSEE)

D’après l’INSEE, la croissance devrait être assez insignifiante pour la première partie de l’année 2024. Finalement la prolongation de la morosité économique des six derniers mois de 2023.

L’économie française peine à sortir la tête de l’eau. Frappée de plein fouet par l’inflation et l’envolée des taux d’intérêt, la France demeure empêtrée dans une activité atone. La croissance du produit intérieur brut (PIB) a, certes, augmenté de 0,9% en 2023. Mais ce chiffre résulte en grande partie d’un rattrapage : l’activité en rythme trimestriel, elle, plafonne à zéro durant trois trimestres sur quatre. Et les six prochains mois ne s’annoncent pas miraculeux non plus. Dans son point de conjoncture dévoilé ce mercredi, l’Insee table sur une croissance du PIB de… 0,2% pour les deux premiers trimestres de 2024.

De son côté, le gouvernement table toujours sur une croissance du PIB de 1,4% en 2024. Mais ce pari est désormais de moins en moins crédible aux yeux de la plupart des économistes.

De son côté, l’OCDE a dégradé sa projection de 0,2 point lundi dernier : à 0,6%, contre 0,8% en novembre. L’exécutif devrait réviser prochainement son chiffre de croissance. Et pour cause, en zone euro, les moteurs de l’activité sont au point mort.

Sur le front des investissements, les mauvaises nouvelles s’accumulent. Après une année 2023 morose, l’Insee ne prévoit pas d’embellie pour les mois à venir. Quelques indicateurs avancés, comme le climat des affaires dans le commerce de gros ou les investissements prévus dans les services, poursuivent leur chute inexorablement depuis deux ans.

Du côté des ménages, le repli de la fin de l’année 2023 (-1,4% au dernier trimestre) se poursuivrait au moins jusqu’au premier semestre 2024. « Le principal canal par lequel passe les effets de la politique monétaire est l’investissement des ménages », explique le conjoncturiste. Résultat, les secteurs de la construction et de l’immobilier risquent de souffrir pendant encore un long moment. « Globalement, les promoteurs immobiliers sont très pessimistes dans les enquêtes ». Compte tenu du temps de propagation des effets de la politique monétaire sur l’économie estimée entre 12 et 18 mois, l’horizon risque de rester sombre pendant encore longtemps pour les acteurs de la construction.

Dans l’industrie, les indicateurs sont également décevants. Le climat des affaires dans les grandes branches de l’industrie manufacturière sont en chute libre depuis le début de l’année 2021.

Sur le front des prix, l’inflation pourrait redescendre à 2,5% d’ici juin prochain. Après avoir atteint 3,7% en décembre, l’indice général des prix est retombé à 3,1% à la fin du mois de janvier. « L’alimentation a été la principale contribution à l’inflation entre septembre 2022 et septembre 2023 », a résumé Clément Bortoli, chef de la division Synthèse conjoncturelle.

« Ce sont désormais les services qui devraient principalement contribuer à l’inflation avec la dynamique des salaires », a-t-il poursuivi.

Dans le secteur privé, « les salaires ralentissent un peu (après environ +4,5% en moyenne annuelle en 2023), mais restent assez dynamiques car les négociations se fondent sur l’inflation passée. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +2,6% », détaille à La Tribune, Dorian Roucher.

Du côté du secteur public, « le salaire moyen par tête a évolué à un rythme proche, mais légèrement inférieur à celui du secteur privé (+4,0% en 2023), notamment du fait des mesures catégorielles en faveur des enseignants et de la revalorisation du point d’indice au 1er juillet 2023. Début 2024, de nouvelles mesures ont été mises en œuvre et l’évolution resterait un peu inférieure à celui du secteur privé. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +1,9% ».

Marseille Chicago : 49e homicide depuis le début de l’année

Marseille Chicago : 49e homicide depuis le début de l’année

Encore un homme mortellement blessé par balle dans le contexte du trafic de drogue à Marseille. C’est la 49e victime de ce type depuis le début de l’année. De quoi s’interroger sur la volonté et l’efficacité des pouvoirs publics. Certes des moyens supplémentaires ont été affectés mais certainement pas à la hauteur de l’enjeu sans parler du laxisme de la justice.

Un homme d’une vingtaine d’années a été mortellement blessé par balles lundi 13 novembre au soir dans une cité des quartiers populaires du nord de Marseille, a appris l’AFP de source policière et auprès des marins-pompiers, confirmant une information de La Provence. Selon les marins-pompiers, qui ont constaté le décès de la victime sur place, les faits se sont produits un peu avant 21h30 dans la cité de la Bricarde.

Il y a deux jours on avait déjà assisté à une fusillade ayant fait demeurer trois blessés.
Ces cinq personnes, trois hommes et deux femmes, ont été visées par des tirs de Kalachnikov samedi soir alors qu’ils se trouvaient à bord d’un véhicule sur le parking d’un McDonald’s. Les deux morts sont un homme de 22 ans, le conducteur, et la passagère de 25 ans qui se trouvait à ses côtés.

Marseille Chicago : encore deux morts soit 42 depuis le début de l’année

Marseille Chicago : encore deux morts soit 42 depuis le début de l’année


Et 2 morts supplémentaires à Marseille dans le cadre évidemment des règlements de compte relatifs aux drogues.Soit au total 42 personnes mortes dont trois complètement étrangères aux stupéfiants.

Au ministère de l’intérieur on affirme que la croissance des tueries découle précisément de la lutte anti drague qui perturbe les réseaux de distribution. Un argument à relativiser car la vérité c’est que les moyens pourtant importants sont encore très insuffisants au regard des enjeux à Marseille d’abord mais aussi ailleurs. Ce n’est pas une seule compagnie de CRS spécialisés qu’il convient de mobiliser mes 25 ou 50 en France.

Ces deux nouveaux meurtres -dont le lien avec les trafics de drogue qui gangrène la deuxième ville de France n’est pour l’heure pas établi- interviennent plus de deux semaines après le dernier homicide officiellement lié par les enquêteurs à la guerre entre gangs pour le contrôle des points de vente de stupéfiants dans la cité phocéenne.

Etudiant- Frais d’études: coût en hausse de 6,47 % sur l’année 2023-2024

Frais d’études: coût en hausse de 6,47 % sur l’année 2023-2024

D’après une enquête de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), publiée lundi 14 août, le coût de la vie pour les étudiants a fortement augmenté pour l’année 2023-2024, rapporte Le Monde. L’inflation est en cause : les frais intrinsèques aux études augmentent de 6,47 %, soit une hausse à l’année de 594,76 euros, ce qui représente 49,56 euros supplémentaires par mois. L’année dernière, une hausse similaire (+ 6,47 %, à 428 euros) avait déjà été dénoncée par le syndicat étudiant.

Dans le détail, ce sont les frais alimentaires (+14,3 %) et d’électricité (+10,1 %) qui ont le plus augmenté, suivis par les frais de transport (+5,91 % pour les non-boursiers, +3,95 % pour les boursiers).

Face à cette situation alarmante, en mars dernier, l’exécutif a décidé de revaloriser le montant des bourses étudiantes, pour un budget de plus de 500 millions d’euros. Cet élargissement du dispositif devrait permettre à 35 000 nouveaux étudiants de pouvoir toucher une bourse, dont le montant variera de 145,40 à 633,50 euros par mois. Un effort « largement insuffisant », estime l’UNEF. Selon le rapport, note France Inter, 23,79 % des étudiants touchent une bourse ; ils étaient 26,74 % il y a 6 ans.

MARSEILLE: Encore un règlement de compte et 21 morts depuis le début de l’année

MARSEILLE: Encore un règlement de compte et 21 morts depuis le début de l’année


Les règlements de compte dans le cadre de trafic de drogue se suivent et se ressemblent à Marseille. 21 morts depuis le début de l’année et Une nouvelle fusillade qui a éclaté lundi soir dans le 15e arrondissement de Marseille dans la cité Consolat faisant au moins six blessés.

Une nouvelle fusillade a éclaté ce lundi vers 23h20 à Marseille dans la cité Consolat, dans le 15e arrondissement, faisant au moins six blessés, a appris BFM Marseille Provence de source policière.En cause le trafic de drogue et la maîtrise des points de vente. Notons qu’un point de vente rapporte autour de 50 000 € par jour et qu’on n’en compte au moins 150 à Marseille, soit d’un enjeu financier considérable.

Les tirs ont eu lieu à proximité d’une mosquée et d’un magasin d’alimentation. Sur les six personnes blessées, l’une d’elles a un pronostic vital engagé. Il s’agit d’un jeune homme de 21 ans qui a reçu une balle dans la tête et qui n’est pas originaire du quartier. Deux autres victimes ont été blessées aux jambes.

Deux véhicules sont impliqués dans ces faits, une voiture BMW et un Range Rover qui a été retrouvé brûlé à proximité de la cité.

Cette nouvelle fusillade intervient au lendemain de la mort de trois jeunes hommes d’une vingtaine d’années tués après des tirs de kalachnikov dans le 11e arrondissement. D’autres tirs ont eu lieu dans la soirée de dimanche à la cité des Oliviers faisant un blessé léger.

D’après le journal « la Provence », c’est comme un virus sans vaccin. Comme un cancer lourdement métastasé qu’une intense chimiothérapie ébranlerait à peine, un raz-de-marée qu’aucune digue ne parviendrait ne serait-ce qu’à contenir. Les ministres de l’Intérieur se succèdent, promettent tous de mener, coeur vaillant, « la mère de toutes les batailles », de mettre échec et mat ce mal qui ronge notre société et d’embastiller ces trafiquants qui pourrissent la vie des honnêtes gens pris en otage dans des cités, devenues véritables prisons à ciel ouvert.

Mais après des décennies de lutte, dont la dernière au cours de laquelle Marseille a pourtant été au coeur du réacteur de cette guerre et en première ligne de ses innovations, le constat est là, clinique et sans appel. Selon nos informations exclusives, aujourd’hui, dans les Bouches-du-Rhône, on peut acheter de l’herbe, de la résine de cannabis et souvent de la cocaïne à 220 endroits du département, 156 rien qu’à Marseille. Du jamais vu. Ce sont les policiers et les gendarmes eux-mêmes qui ont fait remonter ces chiffres à leur ministre Gérald Darmanin, lequel avait demandé en fin d’année une comptabilité exhaustive. Il avait dans la foulée, juste avant les fêtes, annoncé que sur les presque 4 000 plans stups du pays, 140 étaient implantés dans les Bouches-du-Rhône. Une donnée largement minorée qui a rapidement fait sursauter les fins connaisseurs…

L’inflation à un haut niveau en France durant toute l’année 2023 selon l’OFCE

L’inflation à un haut niveau en France durant toute l’année 223 selon l’OFCE

Une nouvelle fois le gouvernement et certains experts sont démentis dans leur prévision de ralentissement de l’inflation à partir de l’été. En effet l’observatoire français de conjoncture économique (OFCVE) prévoit que la hausse des prix va rester forte et se situer jusqu’à la fin de l’année entre 5,5 % et 6,5 %. L’espérance est donc reportée en 2024. Mais il s’agit davantage d’une espérance que d’une projection.

Cette forte hausse générale des prix à la consommation devrait affecter aussi bien le pouvoir d’achat des ménages que la croissance du PIB français et le niveau de chômage du pays.

« La hausse des salaires nominaux n’est pas suffisante pour compenser la hausse de l’indice des prix à la consommation », entraînant de fait une baisse du pouvoir d’achat, a confirmé Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévisions de l’OFCE.

Une majorité de Français (68%) a d’ailleurs déjà changé ses habitudes de consommation en raison de l’inflation galopante de ces derniers mois, selon l’Insee. Parmi eux, plus de 40% ont décidé de consommer moins de produits alimentaires. Une proportion importante (30%) a décidé de changer plus souvent de magasins pour faire des courses. Et d’autres ont changé de gammes de produits ou ont mangé plus souvent chez eux.

Croissance France : dans le rouge à partir de la fin de l’année

Croissance France : dans le rouge à partir de la fin de l’année

Ça ira sans doute mieux demain pense le ministre de l’économie . Pourtant, la France pourrait connaître la récession d’ici la fin d’année et de début 2023 d’après l’INSEE. En outre l’inflation risquerait de croître autour de 7 % sur 2022 et va continuer à hauteur au moins de 5 % en 2023.Bref un grand risque de récession avec l’impossibilité de savoir exactement si on nen sortira en 2023.

L’INSEE constate qu’près un fort rebond en 2021 (+6,8%), la croissance se tasse fortement en cette fin d’année 2022. Dans sa dernière note de conjoncture dévoilée ce jeudi 15 décembre, l’Insee table sur une croissance du PIB négative à -0,2% au dernier trimestre 2022, un très léger rebond au premier trimestre 2023 (0,1%) et une accélération au second trimestre (0,3%).
L’institut de statistiques a révisé à la baisse ses prévisions pour la fin de l’année de 0,2 point.

Sur l’ensemble de l’année, les statisticiens tablent désormais sur une croissance de 2,5% contre 2,6% auparavant. De son côté, le gouvernement projette dans le budget 2023 toujours une croissance de 1% l’année prochaine. Mais cette prévision semble de moins en moins crédible aux yeux de nombreux économistes. En outre, de nombreuses incertitudes compliquent la tâche des économistes. Entre le prolongement du conflit en Ukraine, les conséquences du resserrement monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et l’évolution de la situation sanitaire en Chine, les conjoncturistes sont plongés dans le brouillard.

En cause, une chute de la production dans l’industrie. « En France, les climats des affaires se sont effrités mais sans chuter. En revanche, le moral est en berne dans les entreprises les plus énergivores », a ajouté le statisticien. En octobre, la production d’électricité est restée « très dégradée ». Résultat, les moteurs du tissu productif ont tourné au ralenti.
Les industries les plus énergivores exposées aux soubresauts de la production électrique ont flanché en octobre et novembre. «

Covid : un chiffre catastrophique d’ici la fin de l’année

Covid : un chiffre catastrophique d’ici la fin de l’année

 

Comme la indiqué Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement « Cette cinquième vague démarre de façon  fulgurante ».

En moyenne sur sept jours, le nombre de cas quotidiens a presque doublé en une semaine : le chiffre était de 18.189, contre 10.023 sept jours plus tôt. Cela représente une progression de 81,4 %. Le taux d’incidence est passé brutalement de 50 à 200 cas quotidiens pour 100 000 habitants. À ce rythme on pourrait atteindre 50 à 70 000 cas de contamination d’ici la fin de l’année voire davantage avec le brassage des populations de Noël.

À terme cela aura pour conséquence de provoquer un nouvel embouteillage dans les hôpitaux au début de l’année 2022.

Le nombre de patients Covid hospitalisés en soins critiques est « relativement stable », a indiqué ce lundi le patron de l’AP-HP Martin Hirsch. Si une augmentation doit se produire, elle aurait lieu plutôt avant « fin décembre ou en janvier », prévient-il.

« Le nombre de patients hospitalisés n’augmente pas trop rapidement », a assuré sur France Inter le directeur général de l’Assistance publique Hôpitaux de Paris. « Pour les soins critiques, il est relativement stable depuis 15 jours », a-t-il ajouté. Alors que le taux d’incidence a augmenté de plus de 200 % depuis le début du mois de novembre, le nombre de patients hospitalisés n’a, lui, augmenté que de 16 %.

La tension sur les hôpitaux risque néanmoins de s’intensifier. Ils doivent en effet s’attendre à « un impact important » avant la fin de l’année, alerte Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique. Selon lui, les nouvelles admissions pourraient alors grimper à « 1.000 voire 1.500 par jour », soit un pic supérieur à celui atteint à la fin du mois d’août, lorsque cet indicateur s’élevait en moyenne à 900.

 

 

Vaccination: Seulement 20% de la population des pays pauvres d’ici la fin de l’année

Vaccination: Seulement 20% de la population des pays pauvres d’ici la fin de l’année

l’Alliance du vaccin (Gavi) et l’Organisation mondiale de la santé, est censé permettre à 92 États et territoires défavorisés de recevoir gratuitement des vaccins financés par des nations plus prospères.

Mais Gavi et l’OMS dénoncent régulièrement l’inégalité criante dans l’accès à la vaccination entre les populations des pays pauvres et des pays riches. Dans un communiqué conjoint, ils ont souligné que l’inégalité d’accès reste «inacceptable», avec seulement 20% des habitants des pays à revenu faible et moyen inférieur qui ont reçu une première dose de vaccin, contre 80% dans les pays à revenu élevé et moyen supérieur.

CAC 40 : en hausse 20 % depuis le début de l’année

CAC 40 : en hausse  20 % depuis le début de l’année

 

Le CAC 40 affiche une progression étonnante de 20 % depuis le début de l’année cela moins en raison du résultat des entreprises que de la perfusion de masses de liquidités déversées par les banques centrales. Des liquidités qui compte  tenu des taux proches de zéro s’investit surtout en bourse et beaucoup moins en obligations. La question est évidemment de savoir si cette situation va durer. En effet globalement la rentabilité des entreprises est loin d’avoir atteint ce taux de 20 %. Il y a d’ailleurs beaucoup de dispersions dans cette évolution de la situation financière des entreprises selon leurs activités.

La banque centrale européenne, comme d’ailleurs nombre d’autres banques centrales comme la Fed,  inonde l’économie  de milliards supposés soutenir l’activité. Mais nombre de ces sommes n’atterrissent pas sur le terrain concret de l’économie mais dans les canaux bancaires et financiers qui préfèrent spéculer plutôt que de soutenir des entreprises dont certaines à l’avenir douteux en tout cas fragiles.

La réalité économique en France c’est que la croissance au second trimestre n’a atteint que 0,9 % (après 0 % au premier trimestre) qu’on peut espérer une croissance de 4 à 5 % en 2021 mais qu’on sera encore en dessous du niveau de 2019. Globalement la situation financière des entreprises est loin d’être reluisante mais il y a longtemps que la bourse n’est plus corrélée avec la situation économique réelle.

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