Archive pour le Tag 'l’année'

Marseille Chicago : 49e homicide depuis le début de l’année

Marseille Chicago : 49e homicide depuis le début de l’année

Encore un homme mortellement blessé par balle dans le contexte du trafic de drogue à Marseille. C’est la 49e victime de ce type depuis le début de l’année. De quoi s’interroger sur la volonté et l’efficacité des pouvoirs publics. Certes des moyens supplémentaires ont été affectés mais certainement pas à la hauteur de l’enjeu sans parler du laxisme de la justice.

Un homme d’une vingtaine d’années a été mortellement blessé par balles lundi 13 novembre au soir dans une cité des quartiers populaires du nord de Marseille, a appris l’AFP de source policière et auprès des marins-pompiers, confirmant une information de La Provence. Selon les marins-pompiers, qui ont constaté le décès de la victime sur place, les faits se sont produits un peu avant 21h30 dans la cité de la Bricarde.

Il y a deux jours on avait déjà assisté à une fusillade ayant fait demeurer trois blessés.
Ces cinq personnes, trois hommes et deux femmes, ont été visées par des tirs de Kalachnikov samedi soir alors qu’ils se trouvaient à bord d’un véhicule sur le parking d’un McDonald’s. Les deux morts sont un homme de 22 ans, le conducteur, et la passagère de 25 ans qui se trouvait à ses côtés.

Marseille Chicago : encore deux morts soit 42 depuis le début de l’année

Marseille Chicago : encore deux morts soit 42 depuis le début de l’année


Et 2 morts supplémentaires à Marseille dans le cadre évidemment des règlements de compte relatifs aux drogues.Soit au total 42 personnes mortes dont trois complètement étrangères aux stupéfiants.

Au ministère de l’intérieur on affirme que la croissance des tueries découle précisément de la lutte anti drague qui perturbe les réseaux de distribution. Un argument à relativiser car la vérité c’est que les moyens pourtant importants sont encore très insuffisants au regard des enjeux à Marseille d’abord mais aussi ailleurs. Ce n’est pas une seule compagnie de CRS spécialisés qu’il convient de mobiliser mes 25 ou 50 en France.

Ces deux nouveaux meurtres -dont le lien avec les trafics de drogue qui gangrène la deuxième ville de France n’est pour l’heure pas établi- interviennent plus de deux semaines après le dernier homicide officiellement lié par les enquêteurs à la guerre entre gangs pour le contrôle des points de vente de stupéfiants dans la cité phocéenne.

Etudiant- Frais d’études: coût en hausse de 6,47 % sur l’année 2023-2024

Frais d’études: coût en hausse de 6,47 % sur l’année 2023-2024

D’après une enquête de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), publiée lundi 14 août, le coût de la vie pour les étudiants a fortement augmenté pour l’année 2023-2024, rapporte Le Monde. L’inflation est en cause : les frais intrinsèques aux études augmentent de 6,47 %, soit une hausse à l’année de 594,76 euros, ce qui représente 49,56 euros supplémentaires par mois. L’année dernière, une hausse similaire (+ 6,47 %, à 428 euros) avait déjà été dénoncée par le syndicat étudiant.

Dans le détail, ce sont les frais alimentaires (+14,3 %) et d’électricité (+10,1 %) qui ont le plus augmenté, suivis par les frais de transport (+5,91 % pour les non-boursiers, +3,95 % pour les boursiers).

Face à cette situation alarmante, en mars dernier, l’exécutif a décidé de revaloriser le montant des bourses étudiantes, pour un budget de plus de 500 millions d’euros. Cet élargissement du dispositif devrait permettre à 35 000 nouveaux étudiants de pouvoir toucher une bourse, dont le montant variera de 145,40 à 633,50 euros par mois. Un effort « largement insuffisant », estime l’UNEF. Selon le rapport, note France Inter, 23,79 % des étudiants touchent une bourse ; ils étaient 26,74 % il y a 6 ans.

MARSEILLE: Encore un règlement de compte et 21 morts depuis le début de l’année

MARSEILLE: Encore un règlement de compte et 21 morts depuis le début de l’année


Les règlements de compte dans le cadre de trafic de drogue se suivent et se ressemblent à Marseille. 21 morts depuis le début de l’année et Une nouvelle fusillade qui a éclaté lundi soir dans le 15e arrondissement de Marseille dans la cité Consolat faisant au moins six blessés.

Une nouvelle fusillade a éclaté ce lundi vers 23h20 à Marseille dans la cité Consolat, dans le 15e arrondissement, faisant au moins six blessés, a appris BFM Marseille Provence de source policière.En cause le trafic de drogue et la maîtrise des points de vente. Notons qu’un point de vente rapporte autour de 50 000 € par jour et qu’on n’en compte au moins 150 à Marseille, soit d’un enjeu financier considérable.

Les tirs ont eu lieu à proximité d’une mosquée et d’un magasin d’alimentation. Sur les six personnes blessées, l’une d’elles a un pronostic vital engagé. Il s’agit d’un jeune homme de 21 ans qui a reçu une balle dans la tête et qui n’est pas originaire du quartier. Deux autres victimes ont été blessées aux jambes.

Deux véhicules sont impliqués dans ces faits, une voiture BMW et un Range Rover qui a été retrouvé brûlé à proximité de la cité.

Cette nouvelle fusillade intervient au lendemain de la mort de trois jeunes hommes d’une vingtaine d’années tués après des tirs de kalachnikov dans le 11e arrondissement. D’autres tirs ont eu lieu dans la soirée de dimanche à la cité des Oliviers faisant un blessé léger.

D’après le journal « la Provence », c’est comme un virus sans vaccin. Comme un cancer lourdement métastasé qu’une intense chimiothérapie ébranlerait à peine, un raz-de-marée qu’aucune digue ne parviendrait ne serait-ce qu’à contenir. Les ministres de l’Intérieur se succèdent, promettent tous de mener, coeur vaillant, « la mère de toutes les batailles », de mettre échec et mat ce mal qui ronge notre société et d’embastiller ces trafiquants qui pourrissent la vie des honnêtes gens pris en otage dans des cités, devenues véritables prisons à ciel ouvert.

Mais après des décennies de lutte, dont la dernière au cours de laquelle Marseille a pourtant été au coeur du réacteur de cette guerre et en première ligne de ses innovations, le constat est là, clinique et sans appel. Selon nos informations exclusives, aujourd’hui, dans les Bouches-du-Rhône, on peut acheter de l’herbe, de la résine de cannabis et souvent de la cocaïne à 220 endroits du département, 156 rien qu’à Marseille. Du jamais vu. Ce sont les policiers et les gendarmes eux-mêmes qui ont fait remonter ces chiffres à leur ministre Gérald Darmanin, lequel avait demandé en fin d’année une comptabilité exhaustive. Il avait dans la foulée, juste avant les fêtes, annoncé que sur les presque 4 000 plans stups du pays, 140 étaient implantés dans les Bouches-du-Rhône. Une donnée largement minorée qui a rapidement fait sursauter les fins connaisseurs…

L’inflation à un haut niveau en France durant toute l’année 2023 selon l’OFCE

L’inflation à un haut niveau en France durant toute l’année 223 selon l’OFCE

Une nouvelle fois le gouvernement et certains experts sont démentis dans leur prévision de ralentissement de l’inflation à partir de l’été. En effet l’observatoire français de conjoncture économique (OFCVE) prévoit que la hausse des prix va rester forte et se situer jusqu’à la fin de l’année entre 5,5 % et 6,5 %. L’espérance est donc reportée en 2024. Mais il s’agit davantage d’une espérance que d’une projection.

Cette forte hausse générale des prix à la consommation devrait affecter aussi bien le pouvoir d’achat des ménages que la croissance du PIB français et le niveau de chômage du pays.

« La hausse des salaires nominaux n’est pas suffisante pour compenser la hausse de l’indice des prix à la consommation », entraînant de fait une baisse du pouvoir d’achat, a confirmé Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévisions de l’OFCE.

Une majorité de Français (68%) a d’ailleurs déjà changé ses habitudes de consommation en raison de l’inflation galopante de ces derniers mois, selon l’Insee. Parmi eux, plus de 40% ont décidé de consommer moins de produits alimentaires. Une proportion importante (30%) a décidé de changer plus souvent de magasins pour faire des courses. Et d’autres ont changé de gammes de produits ou ont mangé plus souvent chez eux.

Croissance France : dans le rouge à partir de la fin de l’année

Croissance France : dans le rouge à partir de la fin de l’année

Ça ira sans doute mieux demain pense le ministre de l’économie . Pourtant, la France pourrait connaître la récession d’ici la fin d’année et de début 2023 d’après l’INSEE. En outre l’inflation risquerait de croître autour de 7 % sur 2022 et va continuer à hauteur au moins de 5 % en 2023.Bref un grand risque de récession avec l’impossibilité de savoir exactement si on nen sortira en 2023.

L’INSEE constate qu’près un fort rebond en 2021 (+6,8%), la croissance se tasse fortement en cette fin d’année 2022. Dans sa dernière note de conjoncture dévoilée ce jeudi 15 décembre, l’Insee table sur une croissance du PIB négative à -0,2% au dernier trimestre 2022, un très léger rebond au premier trimestre 2023 (0,1%) et une accélération au second trimestre (0,3%).
L’institut de statistiques a révisé à la baisse ses prévisions pour la fin de l’année de 0,2 point.

Sur l’ensemble de l’année, les statisticiens tablent désormais sur une croissance de 2,5% contre 2,6% auparavant. De son côté, le gouvernement projette dans le budget 2023 toujours une croissance de 1% l’année prochaine. Mais cette prévision semble de moins en moins crédible aux yeux de nombreux économistes. En outre, de nombreuses incertitudes compliquent la tâche des économistes. Entre le prolongement du conflit en Ukraine, les conséquences du resserrement monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et l’évolution de la situation sanitaire en Chine, les conjoncturistes sont plongés dans le brouillard.

En cause, une chute de la production dans l’industrie. « En France, les climats des affaires se sont effrités mais sans chuter. En revanche, le moral est en berne dans les entreprises les plus énergivores », a ajouté le statisticien. En octobre, la production d’électricité est restée « très dégradée ». Résultat, les moteurs du tissu productif ont tourné au ralenti.
Les industries les plus énergivores exposées aux soubresauts de la production électrique ont flanché en octobre et novembre. «

Covid : un chiffre catastrophique d’ici la fin de l’année

Covid : un chiffre catastrophique d’ici la fin de l’année

 

Comme la indiqué Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement « Cette cinquième vague démarre de façon  fulgurante ».

En moyenne sur sept jours, le nombre de cas quotidiens a presque doublé en une semaine : le chiffre était de 18.189, contre 10.023 sept jours plus tôt. Cela représente une progression de 81,4 %. Le taux d’incidence est passé brutalement de 50 à 200 cas quotidiens pour 100 000 habitants. À ce rythme on pourrait atteindre 50 à 70 000 cas de contamination d’ici la fin de l’année voire davantage avec le brassage des populations de Noël.

À terme cela aura pour conséquence de provoquer un nouvel embouteillage dans les hôpitaux au début de l’année 2022.

Le nombre de patients Covid hospitalisés en soins critiques est « relativement stable », a indiqué ce lundi le patron de l’AP-HP Martin Hirsch. Si une augmentation doit se produire, elle aurait lieu plutôt avant « fin décembre ou en janvier », prévient-il.

« Le nombre de patients hospitalisés n’augmente pas trop rapidement », a assuré sur France Inter le directeur général de l’Assistance publique Hôpitaux de Paris. « Pour les soins critiques, il est relativement stable depuis 15 jours », a-t-il ajouté. Alors que le taux d’incidence a augmenté de plus de 200 % depuis le début du mois de novembre, le nombre de patients hospitalisés n’a, lui, augmenté que de 16 %.

La tension sur les hôpitaux risque néanmoins de s’intensifier. Ils doivent en effet s’attendre à « un impact important » avant la fin de l’année, alerte Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique. Selon lui, les nouvelles admissions pourraient alors grimper à « 1.000 voire 1.500 par jour », soit un pic supérieur à celui atteint à la fin du mois d’août, lorsque cet indicateur s’élevait en moyenne à 900.

 

 

Vaccination: Seulement 20% de la population des pays pauvres d’ici la fin de l’année

Vaccination: Seulement 20% de la population des pays pauvres d’ici la fin de l’année

l’Alliance du vaccin (Gavi) et l’Organisation mondiale de la santé, est censé permettre à 92 États et territoires défavorisés de recevoir gratuitement des vaccins financés par des nations plus prospères.

Mais Gavi et l’OMS dénoncent régulièrement l’inégalité criante dans l’accès à la vaccination entre les populations des pays pauvres et des pays riches. Dans un communiqué conjoint, ils ont souligné que l’inégalité d’accès reste «inacceptable», avec seulement 20% des habitants des pays à revenu faible et moyen inférieur qui ont reçu une première dose de vaccin, contre 80% dans les pays à revenu élevé et moyen supérieur.

CAC 40 : en hausse 20 % depuis le début de l’année

CAC 40 : en hausse  20 % depuis le début de l’année

 

Le CAC 40 affiche une progression étonnante de 20 % depuis le début de l’année cela moins en raison du résultat des entreprises que de la perfusion de masses de liquidités déversées par les banques centrales. Des liquidités qui compte  tenu des taux proches de zéro s’investit surtout en bourse et beaucoup moins en obligations. La question est évidemment de savoir si cette situation va durer. En effet globalement la rentabilité des entreprises est loin d’avoir atteint ce taux de 20 %. Il y a d’ailleurs beaucoup de dispersions dans cette évolution de la situation financière des entreprises selon leurs activités.

La banque centrale européenne, comme d’ailleurs nombre d’autres banques centrales comme la Fed,  inonde l’économie  de milliards supposés soutenir l’activité. Mais nombre de ces sommes n’atterrissent pas sur le terrain concret de l’économie mais dans les canaux bancaires et financiers qui préfèrent spéculer plutôt que de soutenir des entreprises dont certaines à l’avenir douteux en tout cas fragiles.

La réalité économique en France c’est que la croissance au second trimestre n’a atteint que 0,9 % (après 0 % au premier trimestre) qu’on peut espérer une croissance de 4 à 5 % en 2021 mais qu’on sera encore en dessous du niveau de 2019. Globalement la situation financière des entreprises est loin d’être reluisante mais il y a longtemps que la bourse n’est plus corrélée avec la situation économique réelle.

Covid-19 : un vaccin Sanofi déjà dépassé pour la fin de l’année

Covid-19 : un vaccin Sanofi déjà dépassé pour la fin de l’année

Le laboratoire français allié au britannique GSK promet un vaccin pour la fin de l’année après plusieurs expérimentation. Le seul problème c’est qu’il ne sera pas forcément efficace contre tous les variants, ce qui témoigne du retard technologique du labo.

 

« C’est une de ses limites », pointe Frédéric Bizard, économiste de la santé, président-fondateur de l’Institut santé, interrogé par franceinfo. Ce vaccin a en effet été testé contre la souche d’origine et contre le variant identifié en Afrique du Sud, et non contre la souche dominante identifiée en Angleterre ou encore celle apparue en Inde.

 

« Là, on a un vaccin qui est un vaccin de première génération et qui va vraiment arriver avec un rôle complémentaire, qui risque d’avoir quand même un rôle assez secondaire sur le plan de la protection réelle des populations », poursuit Frédéric Bizard.

Cryptomonnaie : la folie avec le Dogecoin qui a progressé de 8000 % depuis le début de l’année

  • Cryptomonnaie : la folie avec le Dogecoin qui a progressé de 8000 % depuis le début de l’année
  • Un article du Wall Street Journal qui explique la folie des cryptes menées et de ses éventuelles conséquences en cas de chute sur les marchés financiers.
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  • La crypte menée la plus connue à savoir le bitcoins a enregistré une chute brutale de 10 % récemment. Une chute qui n’est sans doute pas terminé compte tenu de la très grande volatilité de ce produit financier qui en réalité ne s’appuie sur aucun actif. En outre les banques centrales sont actuellement en train d’étudier les possibilités de mettre au point des crypto monnaie reposant elle sur les actifs de ces institutions financières. Lundi, le dogecoin a fait l’actualité à Wall Street : la cryptomonnaie à tête de chien a grimpé en flèche, portant sa progression depuis début janvier à 8 100 %, soit plus que les gains du S&P 500 (dividendes compris) depuis… 1988.
  • Cette ascension a fait du dogecoin, né du mème « Doge » (NDLR : qui utilise une photo de chien de la race shiba accompagnée de texte humoristique, souvent en mauvais anglais), un actif qui vaut désormais quelque 50 milliards de dollars, soit plus que Marriott International ou Ford.
  • Le destin du dogecoin n’est pas sans rappeler l’envolée de GameStop : en début d’année, des traders s’étaient regroupés sur Reddit et d’autres réseaux sociaux pour faire du vendeur de jeux vidéo sur le déclin une superpuissance boursière.
  • Cette fois-ci, ils sont allés encore plus loin : ils ont transformé une parodie en actif bien réel, offrant au passage des gains colossaux aux premiers acheteurs. Et ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin : ils ont décidé que ce mardi serait le « Doge Day » et s’organisent tant bien que mal pour que la cryptomonnaie vaille ce soir un dollar, contre 39 cents lundi à la clôture et moins d’un penny en janvier.

 

  • Ces deux épisodes soulignent le poids des investisseurs individuels qui, pour peu qu’ils se réunissent au sein de communautés en ligne, peuvent avoir un impact étonnamment fort sur les cours de Bourse. Ils témoignent aussi de la certitude que les prix vont continuer de monter et portent en eux le risque qu’au premier retournement du marché, ces fortunes disparaissent aussi vite qu’elles étaient apparues.
  • « Les gens qui se lancent en ce moment sont souvent des novices, ils n’étaient pas là au dernier krach du bitcoin », raconte Robert Drach, gérant chez Drach Advisors à Tallahassee, où il s’occupe des investissements de clients individuels.
  • Pour l’heure, les montagnes russes des actifs chouchous des forumeurs n’ont pas eu beaucoup d’influence sur le reste de la sphère financière. Le titre GameStop a flambé en janvier avant de retomber sans que les grands indices ne soient touchés. Cela étant, nombreux sont les investisseurs qui suivent ces bizarreries, se disant qu’un effondrement du dogecoin ou du bitcoin pourrait pousser les hedge funds et d’autres grands investisseurs à réduire leur exposition aux actifs risqués, et pourrait donc provoquer un mouvement plus général d’aversion au risque.
  • Même s’il n’y a actuellement aucune raison de redouter un krach boursier, l’ascension du dogecoin « me fait beaucoup penser à une bulle », ajoute Robert Drach. « Cela m’inquiète toujours un peu, pas seulement pour les investisseurs en dogecoin, mais aussi pour les investisseurs en actions. »
  • L’envolée du dogecoin s’inscrit dans un contexte plus général de progression des cryptomonnaies et d’enthousiasme (potentiellement exagéré) des investisseurs vis-à-vis de ces actifs et du reste du marché
  • Quoi qu’il en soit, pour le moment, le dogecoin illustre un fait aussi improbable qu’avéré : en 2021, ce sont les paris les plus fous qui peuvent rapporter le plus. Une personne qui aurait investi 10 000 dollars en dogecoin le 31 décembre aurait été, hier lundi, à la tête d’un pactole dépassant les 821 000 dollars, selon des données Kraken. La même somme placée en actions GameStop vaudrait un peu moins de 87 250 dollars. Et 11 150 dollars, dividendes inclus, si elle avait été investie dans un ETF suivant le S&P 500.
  • Si le dogecoin touche la barre symbolique du dollar, sa valeur dépassera celle de grands noms de la bourse américaine, dont Advanced Micro Devices, CVS Health et General Motors.
  • « C’est absurde, soupire Billy Markus, co-créateur du dogecoin. Je n’ai jamais vu ça, c’est un de ces trucs qui ne s’arrête plus de grimper une fois qu’il a démarré. »
  • Le dogecoin n’a aucune utilité et, contrairement à la plupart des cryptomonnaies, il existe en quantité illimitée : chaque jour, des ordinateurs résolvent des énigmes mathématiques pour débloquer de nouveaux dogecoin. Lundi, on en dénombrait environ 129,2 millions en circulation, selon CoinDesk.
  • L’envolée du dogecoin s’inscrit dans un contexte plus général de progression des cryptomonnaies et d’enthousiasme (potentiellement exagéré) des investisseurs vis-à-vis de ces actifs et du reste du marché. Depuis le début de l’année, cette allégresse a profité aux « memes stocks », ces valeurs devenues virales (Gamestop par exemple), mais aussi aux jetons non fongibles qui servent à garantir l’authenticité d’une œuvre d’art ou d’images sportives.
  • Particulièrement volatiles, les cryptomonnaies peuvent enregistrer des hausses ou des baisses à deux chiffres en l’espace de quelques heures. Sur la plateforme d’échange de cryptomonnaies Coinbase Global, les cours du bitcoin et de l’ether ont atteint de nouveaux records la semaine dernière. Puis, dimanche, le bitcoin s’est effondré de plus de 10 %, plombé par des spéculations affirmant que le département du Trésor allait engager des poursuites contre certaines institutions accusées de blanchir de l’argent grâce aux cryptomonnaies.
  • Les chèques envoyés aux ménages américains et la faiblesse des taux d’intérêt ont fait flamber les actions l’an passé, mais aussi dopé le dogecoin, selon Robert Drach.
  • « Je trouve ça gonflé de gagner des tonnes d’argent grâce à un [ETF] sur le S&P 500 tout en se moquant des gens qui achètent du dogecoin, parce que ce sont les mêmes liquidités qui soutiennent tous ces actifs », ajoute-t-il.
  • Les traders racontent, eux, qu’ils ont eu l’idée du « Doge Day » après avoir vu une publicité sur le compte Twitter de Slim Jim. Filiale de Conagra Brands, la marque de snack salés utilise régulièrement des mèmes pour faire parler d’elle. Cette fois-ci, elle voulait lancer DogeSlimJim mardi, demandant à la « DogeArmy » de faire passer le message, et avait rempli son compte de mèmes reprenant le célèbre shiba.
  • Lanie Friedman, porte-parole de Conagra, a expliqué que la marque voulait lancer un produit numérique inspiré du doge, sans donner plus de précisions. Elle a toutefois précisé que la campagne de Slim Jim n’avait aucun lien avec la valeur du dogecoin.
  • Shaun Becker habite à Phoenix. C’est après avoir vu les tweets de Slim Jim qu’il a commencé de parler du « Doge Day » sur son compte Twitter. Analyste spécialiste des risques de la conformité, cet homme de 36 ans a acheté ses premiers dogecoin le 8 février, quand des célébrités (dont Elon Musk, le patron de Tesla, et le rappeur Snoop Dogg) ont commencé d’en faire la publicité. Ses 1 179,42 dollars d’investissement valaient 4 477 dollars lundi, pour un dogecoin à 39 cents.
  • « J’ai bon espoir que, mardi, il atteigne au moins un dollar, prédit-il. Même si on ne met que 100 dollars, on peut doubler sa mise. Je ne veux pas pousser les gens à faire des investissements risqués, je veux juste que tout le monde ait une part du gâteau. »
  • La semaine dernière, les petits nouveaux avaient accumulé tant de bitcoins que Robinhood Markets a eu du mal à tout gérer.
  • Selon la très populaire application de trading, l’intérêt que suscite cette cryptomonnaie depuis jeudi dernier « a fait peser une pression très forte sur les systèmes d’échange », qui ont fini par lâcher. Tout a été réparé en moins de deux heures, souligne Robinhood, mais de nouveaux problèmes sont survenus vendredi, lorsque le dogecoin a signé un nouveau record en séance à 45 cents. Ils ont perturbé quelques ordres et retardé l’envoi de notifications à certains clients, a précisé l’entreprise.
  • Robinhood (et d’autres plateformes de trading destinées aux particuliers) ont connu des pannes et des incidents techniques l’an passé en raison de l’explosion de la demande. En début d’année, Robinhood avait également été vertement critiquée pour avoir suspendu puis limité les achats de titres dont la popularité avait grimpé en flèche (GameStop notamment).
  • Entre jeudi et vendredi, sur Kraken, une Bourse qui appartient à Payward, les volumes d’échange de dogecoin ont atteint 71 fois leur moyenne sur 30 jours.
  • (Traduit à partir de la version originale en anglais par Marion Issard)
  • Traduit à partir de la version originale en anglais

Salaires : une augmentation de 2,2 % pour l’année

Salaires : une augmentation de 2,2 % pour l’année

Des prévisions sans doute un peu optimiste même si elles limitent le pouvoir d’achat à 2,2 % pour l’année au plan mondial. Il faut en effet se souvenir qu’on a assisté un quasi blocage des salaires en 2020 en France. En 2021 il faudra compter avec une montée en charge supplémentaire du nombre de chômeurs ce qui va largement peser sur les revenus des salariés. Si l’on intègre les revenus des salariés de 2021 et les revenus des futurs chômeurs ( une vague d’environ 1 million supplémentaire en 2021 en France), l’augmentation devrait être à peu près nulle  d’autant que l’inflation sera encore maîtrisée pour l’année en cours (pour le futur c’est autre chose !) Les salaires pour l’année en cours i n’augmenteront que de 2,2% (contre 2,5% prévu initialement), tous secteurs confondus, estiment cependant la dernière enquête Salary Budget Planning, de la société de courtage en assurance Willis Towers Watson, menée auprès de 18.000 répondants dans 130 pays.

2020 aura surtout été l’année du recours massif au gel des salaires. L’an passé, près d’un quart (23%) des entreprises du secteur privé avait procédé à la stagnation, tandis qu’un peu plus de 3% l’envisageait au début d’année, selon l’enquête publiée le 11 janvier.

Automobile : encore une baisse de 12 % en décembre soit moins 25 % sur l’ensemble de l’année

Automobile : encore une baisse de 12 % en décembre soit moins 25 % sur l’ensemble de l’année

Encore un recul de près de 12 % en décembre soit sur l’ensemble de l’année une baisse de l’ordre de 25 %. En cause évidemment, la crise sanitaire mais aussi la baisse structurelle avant le Coronavirus du fait des nouvelles écologiques imposées par Bruxelles, l’incertitude sur le véhicule de l’avenir (électrique, électrique et thermique, hydrogène. Aussi l’environnement général qui rend très prudents les consommateurs.

186.323 véhicules particuliers ont été immatriculés le mois dernier, a rapporté le CCFA. Décembre a compté 22 jours ouvrables en 2020, contre 21 en 2019.

Sur l’ensemble de l’année 2020, les ventes de véhicules neufs ont affiché une baisse de 25,48% sur un an.

Les immatriculations de voitures neuves du groupe PSA , qui regroupe les marques Peugeot, Citroën, DS, Opel et Vauxhall, ont diminué le mois dernier de 4,40% par rapport à la même période en 2019.

Le groupe Renault (marques Renault, Dacia et Alpine) a vu quant à lui ses immatriculations en France reculer de 15,41% en décembre.

Economie Faillites : 100 000 sociétés d’ici à la fin de l’année

Economie Faillites : 100 000 sociétés d’ici à la fin de l’année 

L’économiste Nadine Levratto anticipe, dans une tribune au « Monde », une envolée des défaillances de petites entreprises qui, tenues à bout de bras par les aides publiques, sont au bord du précipice, et ce sans bénéficier des capacités d’adaptation des grandes entreprises.

Tribune. Au premier semestre 2020, alors que la France et le reste du monde sont plongés dans la plus grande crise sanitaire et économique depuis un siècle, le niveau des faillites d’entreprises n’a jamais été aussi faible. Selon le cabinet Altares Dun & Bradstreet, à la fin du mois de juin, on dénombrait 5 766 ouvertures de procédures collectives (– 53 % par rapport à l’an dernier à la même époque), parmi lesquelles 4 300 liquidations judiciaires directes, un chiffre correspondant… au boom des années 2000. Ces résultats globaux semblent, de prime abord, indiquer une bonne résistance des entreprises françaises à la crise.

Mais ils cachent d’importantes disparités. Les plus commentées aujourd’hui dans les médias concernent, bien sûr, les grandes entreprises, qui annoncent de nombreuses destructions d’emplois. André, La Halle, Camaïeu, etc. sont emblématiques de ces enseignes du commerce qui, bien installées dans le paysage, sont en état de cessation de paiements.

Cependant, comme tous les ans, la très grande majorité des procédures collectives, mais aussi des fermetures simples, concernent les entreprises de moins de cinq salariés. Et les perspectives pour le second semestre de 2020 pourraient bien creuser encore cet écart.

Près de 100 000 sociétés pourraient disparaître d’ici à la fin de l’année, entraînant dans leur sillage la disparition de 250 000 emplois, selon l’Observatoire français des conjonctures économiques. Les entreprises de toutes tailles, de tous les secteurs et de toutes les régions seraient touchées par l’accumulation de pertes de chiffre d’affaires observées dès le mois de janvier. La constitution de réserves comptables et le maintien d’une trésorerie viable, favorisés par les dispositifs d’urgence mis en place par l’Etat (chômage partiel, prêts garantis par l’Etat, fonds de solidarité pour les très petites entreprises, augmentation du délai de constatation du défaut de paiement, etc.), ont permis de passer les premiers mois de la crise. Les mesures de soutien à l’activité économiques prévues dans le plan de relance pourraient également conforter la situation de certaines entreprises. Mais malgré cette intervention publique importante, le tissu productif risque néanmoins de sortir radicalement transformé de cette crise.

Les petites entreprises familiales et les microentreprises seront les premières à faire les frais de la recomposition de l’activité. D’une part, en raison de la baisse de la consommation : l’augmentation sensible du taux de chômage ne peut qu’exercer un impact négatif croissant sur les petites structures des secteurs du commerce de détail, de l’action sociale, de la culture et des loisirs, déjà atteintes par le confinement. Et la hausse massive de l’épargne va encore accentuer ce mouvement. D’autre part, en raison de la diminution de l’activité des entreprises, notamment dans l’industrie, l’ensemble des activités de services aux entreprises (ingénierie, analyses techniques, recherche et développement scientifique, etc.), dominées par des PME, prévoient une baisse de leur activité au cours des prochains mois. Il en est de même des sous-traitants industriels – souvent des PME –, qui risquent de pâtir de la baisse des commandes des grands groupes. En effet, même en cas de reprise, les donneurs d’ordre et les clients pourraient préférer s’adresser à des fournisseurs dont le pronostic de survie n’est pas engagé par la crise.

 

Faillite : 100 000 sociétés d’ici à la fin de l’année

 

L’économiste Nadine Levratto anticipe, dans une tribune au « Monde », une envolée des défaillances de petites entreprises qui, tenues à bout de bras par les aides publiques, sont au bord du précipice, et ce sans bénéficier des capacités d’adaptation des grandes entreprises.

Tribune. Au premier semestre 2020, alors que la France et le reste du monde sont plongés dans la plus grande crise sanitaire et économique depuis un siècle, le niveau des faillites d’entreprises n’a jamais été aussi faible. Selon le cabinet Altares Dun & Bradstreet, à la fin du mois de juin, on dénombrait 5 766 ouvertures de procédures collectives (– 53 % par rapport à l’an dernier à la même époque), parmi lesquelles 4 300 liquidations judiciaires directes, un chiffre correspondant… au boom des années 2000. Ces résultats globaux semblent, de prime abord, indiquer une bonne résistance des entreprises françaises à la crise.

Mais ils cachent d’importantes disparités. Les plus commentées aujourd’hui dans les médias concernent, bien sûr, les grandes entreprises, qui annoncent de nombreuses destructions d’emplois. André, La Halle, Camaïeu, etc. sont emblématiques de ces enseignes du commerce qui, bien installées dans le paysage, sont en état de cessation de paiements.

Cependant, comme tous les ans, la très grande majorité des procédures collectives, mais aussi des fermetures simples, concernent les entreprises de moins de cinq salariés. Et les perspectives pour le second semestre de 2020 pourraient bien creuser encore cet écart.

Près de 100 000 sociétés pourraient disparaître d’ici à la fin de l’année, entraînant dans leur sillage la disparition de 250 000 emplois, selon l’Observatoire français des conjonctures économiques. Les entreprises de toutes tailles, de tous les secteurs et de toutes les régions seraient touchées par l’accumulation de pertes de chiffre d’affaires observées dès le mois de janvier. La constitution de réserves comptables et le maintien d’une trésorerie viable, favorisés par les dispositifs d’urgence mis en place par l’Etat (chômage partiel, prêts garantis par l’Etat, fonds de solidarité pour les très petites entreprises, augmentation du délai de constatation du défaut de paiement, etc.), ont permis de passer les premiers mois de la crise. Les mesures de soutien à l’activité économiques prévues dans le plan de relance pourraient également conforter la situation de certaines entreprises. Mais malgré cette intervention publique importante, le tissu productif risque néanmoins de sortir radicalement transformé de cette crise.

Les petites entreprises familiales et les microentreprises seront les premières à faire les frais de la recomposition de l’activité. D’une part, en raison de la baisse de la consommation : l’augmentation sensible du taux de chômage ne peut qu’exercer un impact négatif croissant sur les petites structures des secteurs du commerce de détail, de l’action sociale, de la culture et des loisirs, déjà atteintes par le confinement. Et la hausse massive de l’épargne va encore accentuer ce mouvement. D’autre part, en raison de la diminution de l’activité des entreprises, notamment dans l’industrie, l’ensemble des activités de services aux entreprises (ingénierie, analyses techniques, recherche et développement scientifique, etc.), dominées par des PME, prévoient une baisse de leur activité au cours des prochains mois. Il en est de même des sous-traitants industriels – souvent des PME –, qui risquent de pâtir de la baisse des commandes des grands groupes. En effet, même en cas de reprise, les donneurs d’ordre et les clients pourraient préférer s’adresser à des fournisseurs dont le pronostic de survie n’est pas engagé par la crise.

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