Archive pour le Tag 'langue'

Contre le massacre de la langue avec l’écriture inclusive

Contre le massacre de la langue avec l’écriture inclusive

On peut évidemment se féliciter que les pouvoirs publics décident enfin de s’attaquer à l’arme de destruction massive que constitue l’écriture dite « Inclusive » qui vise à détruire la langue. Le problème est que le président de la république lui-même n’est pas complètement innocent moins pour des questions d’écriture inclusive que pour avoir inclus nombre d’expressions anglaises un peu ridicules ou pour avoir employé de curieux néologismes. Histoire de faire moderne et businessman international. Eu égard au niveau lamentable de la moyenne des élèves en français, mieux vaut ne pas compliquer encore à dessein une langue déjà difficile.

Emmanuel Macron a profité de l’inauguration de la Cité internationale de la langue française, lundi 30 octobre à Villers-Cotterêts (Aisne), pour dénoncer l’écriture inclusive, qui vise entre autres à rendre le féminin plus visible dans notre langue. La langue française « forge la nation », a affirmé le chef de l’Etat lors de son discours, appelant à « ne pas céder aux airs du temps ».

« Dans cette langue, le masculin fait le neutre. On n’a pas besoin d’y ajouter des points au milieu des mots, ou des tirets ou des choses pour la rendre lisible », a déclaré le président de la République.

En 2021, Brigitte Macron avait désapprouvé implicitement l’ajout du pronom non genré « iel » dans la version en ligne du prestigieux dictionnaire français Le Robert. Il y a « deux pronoms, il et elle », avait-elle notamment martelé.

La déclaration du président de la République intervient au moment où une proposition de loi pour interdire l’écriture inclusive est à l’ordre du jour au Sénat. Le texte de la sénatrice Les Républicains Pascale Gruny entend « proscrire l’usage de l’écriture inclusive dès lors que le droit exige l’usage du français ». Les auteurs de la proposition de loi jugent qu’elle « constitue un frein à la lecture et à la compréhension de l’écrit ».

Société-Macron qui a souvent massacré la langue contre l’écriture inclusive

Société-Macron qui a souvent massacré la langue contre l’écriture inclusive

On peut évidemment se féliciter que les pouvoirs publics décident enfin de s’attaquer à l’arme de destruction massive que constitue l’écriture dite Inclusive qui vise à détruire la langue. Le problème est que le président de la république lui-même n’est pas complètement innocent moins pour des questions d’écriture inclusive que pour avoir inclus nombre d’expressions anglaises un peu ridicules ou pour avoir employé de curieux néologismes. Histoire de faire moderne et businessman international. Eu égard au niveau lamentable de la moyenne des élèves en français, mieux vaut ne pas compliquer encore à dessein une langue déjà difficile.

Emmanuel Macron a profité de l’inauguration de la Cité internationale de la langue française, lundi 30 octobre à Villers-Cotterêts (Aisne), pour dénoncer l’écriture inclusive, qui vise entre autres à rendre le féminin plus visible dans notre langue. La langue française « forge la nation », a affirmé le chef de l’Etat lors de son discours, appelant à « ne pas céder aux airs du temps ».

« Dans cette langue, le masculin fait le neutre. On n’a pas besoin d’y ajouter des points au milieu des mots, ou des tirets ou des choses pour la rendre lisible », a déclaré le président de la République.

En 2021, Brigitte Macron avait désapprouvé implicitement l’ajout du pronom non genré « iel » dans la version en ligne du prestigieux dictionnaire français Le Robert. Il y a « deux pronoms, il et elle », avait-elle notamment martelé.

La déclaration du président de la République intervient au moment où une proposition de loi pour interdire l’écriture inclusive est à l’ordre du jour au Sénat. Le texte de la sénatrice Les Républicains Pascale Gruny entend « proscrire l’usage de l’écriture inclusive dès lors que le droit exige l’usage du français ». Les auteurs de la proposition de loi jugent qu’elle « constitue un frein à la lecture et à la compréhension de l’écrit ».

Macron qui a souvent massacré la langue contre l’écriture inclusive

Macron qui a souvent massacré la langue contre l’écriture inclusive

On peut évidemment se féliciter que les pouvoirs publics décident enfin de s’attaquer à l’arme de destruction massive que constitue l’écriture dite Inclusive qui vise à détruire la langue. Le problème est que le président de la république lui-même n’est pas complètement innocent moins pour des questions d’écriture inclusive que pour avoir inclus nombre d’expressions anglaises un peu ridicules ou pour avoir employé de curieux néologismes. Histoire de faire moderne et businessman international. Eu égard au niveau lamentable de la moyenne des élèves en français, mieux vaut ne pas compliquer encore à dessein une langue déjà difficile.

Emmanuel Macron a profité de l’inauguration de la Cité internationale de la langue française, lundi 30 octobre à Villers-Cotterêts (Aisne), pour dénoncer l’écriture inclusive, qui vise entre autres à rendre le féminin plus visible dans notre langue. La langue française « forge la nation », a affirmé le chef de l’Etat lors de son discours, appelant à « ne pas céder aux airs du temps ».

« Dans cette langue, le masculin fait le neutre. On n’a pas besoin d’y ajouter des points au milieu des mots, ou des tirets ou des choses pour la rendre lisible », a déclaré le président de la République.

En 2021, Brigitte Macron avait désapprouvé implicitement l’ajout du pronom non genré « iel » dans la version en ligne du prestigieux dictionnaire français Le Robert. Il y a « deux pronoms, il et elle », avait-elle notamment martelé.

La déclaration du président de la République intervient au moment où une proposition de loi pour interdire l’écriture inclusive est à l’ordre du jour au Sénat. Le texte de la sénatrice Les Républicains Pascale Gruny entend « proscrire l’usage de l’écriture inclusive dès lors que le droit exige l’usage du français ». Les auteurs de la proposition de loi jugent qu’elle « constitue un frein à la lecture et à la compréhension de l’écrit ».

Emeutes des quartiers: « L’intégration, ce n’est pas seulement le travail ou la sécurité, c’est aussi et d’abord la langue et les principes communs »

Emeutes des quartiers: « L’intégration, ce n’est pas seulement le travail ou la sécurité, c’est aussi et d’abord la langue et les principes communs »

Parce que les échecs de l’intégration alimentent le vote xénophobe, les partis de gauche doivent avoir un discours clair et convaincant sur la question migratoire, notamment conditionner le permis de séjour long à l’apprentissage du français, affirme le premier adjoint de la maire socialiste de Nantes, Bassem Asseh, dans une tribune au « Monde ».

Le 27 juin, Nahel M. est tué par le tir d’un policier. Des violences urbaines éclatent. Les grilles d’analyse culturalistes, parfois racialistes, s’activent. Le Rassemblement national (RN) voit dans ces émeutes une confirmation de sa position anti-immigration. Des figures du parti Les Républicains réagissent en radicalisant leur discours sur la question migratoire. Les uns et les autres profitent de la situation en confondant à dessein casseurs et immigrés – immigrés étant, au passage, amalgamés avec descendants d’immigrés. Ils cherchent ainsi à consolider le poids de la question migratoire dans le débat public.

Dans un tel contexte, il est nécessaire que la gauche ait un discours clair et convaincant sur la question migratoire. Or, à de rares exceptions près, la gauche est mal à l’aise avec celle-ci. Au point que, même quand elle veut en dire du bien, elle se prend les pieds dans le tapis. Carole Delga [Parti socialiste] en a fait les frais, débuts juin, lorsqu’elle a illustré, par le cas de Kylian Mbappé, fils d’immigré, le fameux adage selon lequel « l’immigration est une chance pour la France ».

Et, pourtant, l’immigration n’est ni un bien en soi ni un mal en soi. C’est un fait humain et politique avec des difficultés et des solutions, des succès et des échecs. Et face à un tel phénomène, les partis de gauche doivent être capables de tenir un discours articulé et de proposer des politiques publiques sur l’immigration, mais aussi sur l’intégration. Sauver les migrants qui risquent la noyade en Méditerranée est une étape cruciale que personne ne peut esquiver. Accueillir ici selon des règles de droit claires et dignes. Renvoyer quiconque doit être renvoyé selon, là aussi, des règles claires et dignes démocratiquement validées. Mais aussi, surtout, intégrer ceux qui sont amenés à rester ici.

Et l’intégration, ce n’est pas seulement le travail ou la sécurité ou je ne sais quel autre thème d’actualité. L’intégration, c’est aussi, d’abord même, la langue commune et les principes communs (liberté de conscience, de pensée et d’expression, égalité entre citoyens et plus particulièrement entre femmes et hommes, respect de la loi, etc.). La langue et les principes communs sont la base de tout le reste de l’édifice social (emploi, accès au droit, cohésion sociale, participation à la solidarité nationale, etc.).

Nous sommes nombreux à avoir immigré et à nous être intégrés. Ce n’est pas facile tous les jours. C’est plus difficile pour certains .

Société-Écriture inclusive et troisième genre : la mort de la langue française

Société-Écriture inclusive et troisième genre  : la mort  de la langue française

 

En entérinant l’écriture inclusive, le Petit Robert franchit un pas tout simplement pour s’engager dans la déconstruction de la langue française. Le troisième genre introduit  (« iel ») serait justifié par l’utilisation croissante qui en est faite. À ce compte-là il faudrait sans doute prioritairement légitimer tous le vocabulaire du RAP notoirement plus majoritaire que les préciosités langagières du wokisme.

Est-il nécessaire de rappeler que la France détient le triste privilège de figurer dans le bas des classements pour la maîtrise de la langue au plan international. On imagine ce que seront les résultats scolaires en cas d’inclusion officielle de la nouvelle écriture du troisième genre.

Le Robert a donc  annoncé mercredi avoir ajouté le pronom non genré « iel » à l’édition en ligne de son dictionnaire il y a quelques semaines, après que ses chercheurs ont constaté une utilisation croissante de ce pronom au cours des derniers mois.

La décision du Robert a suscité un vif débat dans la presse française et sur les réseaux sociaux, plusieurs responsables politiques s’opposant à ce terme.

Le gouvernement français s’oppose catégoriquement à cette idée et le ministère de l’Education a déjà résisté à de précédentes tentatives d’intégrer le langage inclusif dans le programme scolaire.

Le Robert définit le pronom « iel », contraction des pronoms « il » et « elle », comme un « pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre ».

Écriture inclusive : la mort de la langue française

Écriture inclusive : la mort de la langue française

 

En entérinant l’écriture inclusive, le Petit Robert franchit un pas tout simplement pour s’engager dans la déconstruction de la langue française. Le troisième genre introduit  (« iel ») serait justifié par l’utilisation croissante qui en est faite. À ce compte-là il faudrait sans doute prioritairement légitimer tous le vocabulaire du RAP notoirement plus majoritaire que les préciosités langagières du wokisme.

Est-il nécessaire de rappeler que la France détient le triste privilège de figurer dans le bas des classements pour la maîtrise de la langue au plan international. On imagine ce que seront les résultats scolaires en cas d’inclusion officielle de la nouvelle écriture du troisième genre.

Le Robert a donc  annoncé mercredi avoir ajouté le pronom non genré « iel » à l’édition en ligne de son dictionnaire il y a quelques semaines, après que ses chercheurs ont constaté une utilisation croissante de ce pronom au cours des derniers mois.

La décision du Robert a suscité un vif débat dans la presse française et sur les réseaux sociaux, plusieurs responsables politiques s’opposant à ce terme.

Le gouvernement français s’oppose catégoriquement à cette idée et le ministère de l’Education a déjà résisté à de précédentes tentatives d’intégrer le langage inclusif dans le programme scolaire.

Le Robert définit le pronom « iel », contraction des pronoms « il » et « elle », comme un « pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre ».

Écriture inclusive et troisième genre : le Petit Robert entérine la déconstruction de la langue française

Écriture inclusive et troisième genre  : le Petit Robert entérine la déconstruction de la langue française

 

En entérinant l’écriture inclusive, le Petit Robert franchit un pas tout simplement pour s’engager dans la déconstruction de la langue française. Le troisième genre introduit  (« iel ») serait justifié par l’utilisation croissante qui en est faite. À ce compte-là il faudrait sans doute prioritairement légitimer tous le vocabulaire du RAP notoirement plus majoritaire que les préciosités langagières du wokisme.

Est-il nécessaire de rappeler que la France détient le triste privilège de figurer dans le bas des classements pour la maîtrise de la langue au plan international. On imagine ce que seront les résultats scolaires en cas d’inclusion officielle de la nouvelle écriture du troisième genre.

Le Robert a donc  annoncé mercredi avoir ajouté le pronom non genré « iel » à l’édition en ligne de son dictionnaire il y a quelques semaines, après que ses chercheurs ont constaté une utilisation croissante de ce pronom au cours des derniers mois.

La décision du Robert a suscité un vif débat dans la presse française et sur les réseaux sociaux, plusieurs responsables politiques s’opposant à ce terme.

Le gouvernement français s’oppose catégoriquement à cette idée et le ministère de l’Education a déjà résisté à de précédentes tentatives d’intégrer le langage inclusif dans le programme scolaire.

Le Robert définit le pronom « iel », contraction des pronoms « il » et « elle », comme un « pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre ».

Chine: Interview langue de bois agressive de l’ambassadeur en France

Chine: Interview langue de bois agressive de l’ambassadeur en France

 

Lu Shaye, ambassadeur de la République populaire de Chine en France Illustre la langue de bois chinoise autant que son agressivité dans une interview qui rappelle à l’évidence les années noires du communisme. (L’Opinion)

 

 

Quel bilan tirez-vous des dix-huit derniers mois depuis le début de la crise sanitaire ?

Les dix-huit derniers mois ont été une période très impressionnante tant pour la Chine que pour le monde. La Chine a été le premier pays à faire face et à signaler ce nouveau virus. Je me rappelle qu’au début de l’année dernière, mon pays était au cœur de l’épidémie. Les yeux du monde entier se concentraient alors sur nous. Nous étions alors dans une situation extrêmement difficile. Heureusement, le gouvernement a pris des mesures les plus strictes pour contenir ce virus. Il a décidé de confiner toute la ville de Wuhan avec sa population de 10 millions d’habitants, et toute la province du Hubei. Il a aussi mobilisé toutes les ressources du pays pour les soutenir. Grâce à cela, nous avons réussi à maîtriser cette épidémie en deux mois. On peut dire aujourd’hui que la pandémie est presque éradiquée en Chine. Il y a encore quelques cas sporadiques, mais nous avons la capacité de les contrôler. Partant, l’économie chinoise a été la première à sortir de la crise. En 2020, la croissance chinoise s’est finalement établie à 2,3 %. La Chine est la seule économie majeure à avoir enregistré une croissance positive l’an dernier et cette année, elle devrait être de 8,3 % selon les prévisions d’institutions internationales. La situation chinoise est donc assez bonne.

Pourtant, votre image a été sérieusement écornée…

C’est vrai. Dès le début de l’épidémie, nous avons fait l’objet de nombreuses attaques, notamment de la part des médias occidentaux. Ils nous accusaient de ne pas avoir réagi assez vite ou encore d’avoir dissimulé les chiffres. Dans le même temps, les Etats-Unis ont laissé entendre que nous avions créé le virus. Nous avons passé notre temps à nous battre contre ce « virus politique ». En dehors de la pandémie, la Chine a été attaquée sur d’autres fronts comme la situation au Xinjiang ou celle à Hong Kong. Il m’a semblé que tout le monde occidental s’était ligué contre la Chine pendant toute cette période. Malgré cela, nous avons beaucoup fait pour lutter contre la pandémie. Au total, nous avons fourni 280 milliards de masques, 4 milliards de tests, 3,4 milliards de combinaisons de protection. Et dernièrement, nous avons écoulé quelque 350 millions de doses de vaccins. Cela nous a valu de nouvelles mises en cause, mais on s’en fout ! Car nous voulons participer à la réponse mondiale contre la pandémie et nous défendons le multilatéralisme dans cette bataille contre le virus.

«Si jamais la Chine acceptait “une enquête”, les Etats-Unis pourraient chercher les preuves de la conclusion qu’ils ont déjà tirée à l’avance, en fabriquant de nouveaux mensonges et de nouvelles rumeurs»

Il n’empêche que la question de l’origine du virus fait toujours polémique !

En dépit des efforts d’ouverture, de transparence et de responsabilité fournis par la Chine pour soutenir les travaux du groupe d’experts de l’OMS ; malgré les déclarations de plusieurs de ses membres sur « les discussions amples et franches » qu’ils ont eues avec la partie chinoise au sujet des données, les Etats-Unis n’ont pas cessé de semer le doute. On peut donc s’interroger sur leur manœuvre qui consiste à réhabiliter les thèses complotistes et rejeter la faute sur la Chine. En y réfléchissant un peu, on s’aperçoit vite de la frappante similitude de ce modus operandi avec celui auquel Washington avait eu recours pour déclencher la guerre en Irak, en 2003 quand il avait brandi un flacon de lessive comme preuve. Aujourd’hui, c’est le même procédé qui se répète. D’abord imposer une accusation fondée sur la présomption de culpabilité, puis faire pression en instrumentalisant et fourvoyant l’opinion publique. Si jamais la Chine acceptait « une enquête », les Etats-Unis pourraient chercher les preuves de la conclusion qu’ils ont déjà tirée à l’avance, en fabriquant de nouveaux mensonges et de nouvelles rumeurs. Ces manœuvres ont gravement perturbé la solidarité contre la pandémie au sein de la communauté internationale.

Qu’y répondez-vous ?

C’est à se demander si tout cela n’a pas été soigneusement concocté par les Etats-Unis pour dissimuler l’accident au laboratoire de Fort Detrick en 2019. D’ailleurs, en France, le sujet n’a pas été abordé. Dans la mesure où l’OMS a terminé son enquête en Chine et écarté la possibilité de la fuite d’un laboratoire chinoise ; puisque les hypothèses concernant une erreur de laboratoire sont toujours d’actualité, nous recommandons que, dans ses prochains travaux, l’OMS mette l’accent sur le laboratoire de l’armée américaine. Les médias français demandent que les laboratoires de virologie soient surveillés d’aussi près par la communauté internationale que les arsenaux nucléaires ou chimiques. La Chine y est favorable. Les laboratoires américains devraient être placés sous la surveillance de la communauté internationale. Les Etats-Unis devraient aussi revenir sur leur opposition à la négociation du protocole de vérification sur les armes biologiques et leur refus portant sur la mise en place d’un mécanisme de vérification pour la convention.

Avec de tels arguments, ne craignez-vous pas d’être encore qualifié de « loup combattant » ?

Nous sommes dans une situation où ce sont les agresseurs qui accusent les victimes d’être agressives. Parce que la Chine n’a jamais eu un rôle de provocatrice. Ce que nous faisons, c’est de nous défendre. Nous sommes sur la défensive. Défendre les intérêts, l’image et la dignité de la Chine parce qu’elle a été sous les feux des critiques pendant toute l’année. Pourquoi n’aurions-nous pas le droit de riposter ? En nous refusant ce droit, cela illustre la condescendance, l’arrogance et l’égocentrisme du monde occidental parce qu’il a l’habitude d’attaquer ou d’accuser impunément les autres. Cette fois-ci, la Chine a riposté et il se sent agressé.

«Je suis très honoré d’être qualifié de “loup combattant” parce qu’il y a tant de hyènes folles qui attaquent la Chine»

Vous considérez cela comme une forme d’injustice ?

Oui. Comme à l’accoutumée, il voudrait museler la Chine, museler les diplomates chinois. L’expression « loup combattant » a un sens positif en Chine parce que c’est un soldat courageux qui défend la patrie. Je suis très honoré d’être qualifié de « loup combattant » parce qu’il y a tant de hyènes folles qui attaquent la Chine. Nous sommes les soldats qui défendons la Chine contre ces hyènes folles.

On vous a tout de même reproché d’avoir été proactif dans des critiques émises à l’égard de la gestion de la crise sanitaire en France. Etait-ce une riposte ou une maladresse ?

Nous avons publié de nombreux articles et documents sur notre site pour apporter des explications et des éclaircissements sur les faits afin de démentir des mensonges. Les gens nous disent de ne pas faire ce genre de communication. Que faudrait-il faire alors ? Selon eux, nous devrions rester muets. Si vous répondez, alors vous êtes agressif. Il était donc nécessaire de faire cette présentation parce que nous n’avions pas d’autres moyens. Les médias ne publient pas nos tribunes. Nous n’avons que notre site, nos réseaux sociaux. Nous devons faire entendre notre voix. Nous ne cherchons pas à faire changer d’avis ces médias, mais nous voulons que l’opinion publique puisse avoir une alternative.

«Le Xinjiang a créé des centres d’enseignement et de formation professionnelle conformément à la loi. Il s’agit d’aider les personnes endoctrinées par les discours extrémistes à retrouver une vie normale. Ces établissements ne diffèrent au fond en rien avec les centres de déradicalisation qu’on rencontre aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou en France»

La question de la population ouïghoure est également source de complications entre la Chine et les Occidentaux…

C’est un sujet très compliqué pour la Chine parce que nous n’avons pas cette machine médiatique si puissante que les Occidentaux. Dans cette partie du monde, notre voix n’est pas entendue comme si un mur de désinformation avait été érigé devant nous. Les informations authentiques de la Chine sont filtrées. Il est bon de rappeler qu’entre 1990 et 2016, des forces extrémistes ont perpétré de très nombreux attentats ayant fait d’innombrables victimes civiles et des centaines de morts dans la police. Afin d’en finir avec ce fléau du terrorisme, tout en le combattant, le Xinjiang a créé des centres d’enseignement et de formation professionnelle conformément à la loi. Il s’agit d’aider les personnes endoctrinées par les discours extrémistes à retrouver une vie normale. Ces établissements ne diffèrent au fond en rien avec les centres de déradicalisation qu’on rencontre aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou en France. Cette politique s’est montrée efficace puisqu’aucun attentat n’a été à déplorer depuis plus de quatre ans. J’ajoute que la population ouïghoure est passée de 5,5 millions il y a quarante ans à plus de 11 millions aujourd’hui. Où est donc cette campagne systématique de répression, de génocide, de travail forcé ou de stérilisation forcée dont les médias occidentaux se font si souvent l’écho ? Si de tels faits s’étaient vraiment déroulés au Xinjiang, comment se fait-il que jamais personne ne les ait jamais révélés sur les réseaux sociaux ?

Il n’empêche que cette question empoisonne désormais les relations entre la Chine et l’Union européenne comme en témoigne le retard pris dans la ratification de l’Accord sur les investissements signé à la fin de 2020.

C’est malheureux de politiser une question commerciale, d’autant plus que cet accord est mutuellement bénéfique. On peut même dire qu’il est plus favorable aux intérêts européens qu’à ceux de la Chine. Parce que, comme le disent de nombreux Européens, Pékin a fait beaucoup de concessions lors des négociations. Aujourd’hui, certains députés européens veulent l’utiliser comme une arme contre la Chine. C’est un peu comme se tirer une balle dans le pied. C’est contre-productif. Nous souhaitons poursuivre le processus de ratification pour qu’il entre au plus tôt en vigueur. Nous sommes confiants que les dirigeants européens ont cette vision stratégique, à l’instar d’Emmanuel Macron et d’Angela Merkel. Récemment, j’ai relevé les prises de parole publiques du Président français lors du sommet du G7 et de l’OTAN. Il a très bien parlé concernant la position de l’Europe et de la France vis-à-vis de la Chine. Je pense qu’il est objectif et il est visionnaire.

Malgré tout, la France et d’autres pays européens développent une stratégie Indo-Pacifique qui n’est pas très éloignée de celle des Etats-Unis.

Nous souhaitons que cette stratégie française ou européenne promeuve la coopération avec les partenaires de la région au lieu d’être une stratégie militaire contre la Chine. Malheureusement, jusqu’à aujourd’hui, on ne perçoit que l’aspect militaire. On n’a pas encore bien vu la dimension de coopération économique et commerciale. Il faut que la France mette davantage l’accent sur cela. De cette manière, la Chine pourra coopérer avec elle dans cette partie du monde, dans le cadre notamment de l’initiative « Une ceinture, une route » qui est profitable à tous les pays.

Il ne vous a pas échappé qu’à l’occasion du G7, un projet concurrent à l’initiative chinoise, le B3W, a été mis sur la table !

Si les Occidentaux veulent lancer un projet pour aider les pays en développement à construire des infrastructures, c’est très bien. En effet, les pays développés doivent contribuer à aider les moins favorisés. Nous souhaitons donc bonne chance à cette initiative B3W !

La Chine célèbre cette année le 100e anniversaire de la création du Parti communiste (PCC), première étape vers la fondation de la République populaire. Quel message votre pays voudrait adresser au monde à cette occasion ?

Au cours de ces années, le PCC est resté fidèle à son engagement initial, à savoir œuvrer au bonheur du peuple chinois et au renouveau de la nation chinoise. Et on peut constater qu’il a réalisé ses engagements. Il a dirigé le peuple chinois à transformer une Chine pauvre et démunie pour en faire la deuxième économie du monde. Nous avons réussi l’éradication de la pauvreté absolue. 800 millions de personnes sont sorties de la pauvreté au cours des quatre dernières décennies. Dans d’autres domaines comme la lutte contre le réchauffement climatique, elle a observé ses engagements. L’an passé, le président Xi Jinping a proclamé officiellement que le pays atteindrait la neutralité carbone en 2060. C’est un engagement solennel vis-à-vis de la communauté internationale. Si la Chine le dit, elle va certainement le réaliser. Il a aussi préconisé de construire une communauté d’avenir partagé pour l’humanité pour résoudre les enjeux majeurs de notre temps.

«A Taïwan, la situation de tension n’a pas été créée par le gouvernement chinois, mais par le PDP soutenu par les Américains. Ces derniers mois, les Etats-Unis ont multiplié les manœuvres visant à franchir la ligne rouge définie par la Chine

Dans la perspective de 2049, la question de Taïwan va se poser avec de plus en plus d’acuité. Ces derniers mois, les tensions ont pris de l’ampleur. En 1950, Zhou Enlai avait déjà déclaré : « Le principal problème de la Chine, c’est Taïwan. » Qu’en est-il aujourd’hui ? Comment voyez-vous évoluer ce dossier ?

Taïwan est effectivement un problème très sensible et très important pour la Chine. Nous sommes la seule grande puissance du monde qui n’a pas réalisé complètement sa réunification. Le problème porte sur sa souveraineté. Le gouvernement chinois reste toujours très ferme et constant à ce propos. Nous n’avons pas d’espace pour faire des concessions ou pour un compromis sur ce problème-là. Bien sûr, nous souhaitons le résoudre de manière pacifique. Je rappelle que le principe « un pays, deux systèmes » a d’abord été proposé par Deng Xiaoping pour trouver une solution à la question de Taïwan. C’est finalement Hong Kong qui en a bénéficié. Mais nous restons toujours sur cette position concernant Taïwan. L’arrivée au pouvoir du Parti démocrate progressiste (PDP), qui défend l’indépendance et qui n’a pas reconnu le consensus de 1992 selon lequel il n’y a qu’une seule Chine, a détruit cette base politique sur laquelle pouvaient se développer les relations entre les deux parties. La situation de tension n’a pas été créée par le gouvernement chinois, mais par le PDP soutenu par les Américains. Ces derniers mois, les Etats-Unis ont multiplié les manœuvres visant à franchir la ligne rouge définie par la Chine.

Y a-t-il un danger de confrontation sur cette question ?

Ils nous provoquent, mais nous faisons preuve de retenue. Sinon il y aurait déjà eu la guerre. Si l’on veut maintenir une situation paisible dans la zone du détroit de Taïwan, il faut que le PDP fasse preuve de sa volonté de paix et que les Américains ne s’ingèrent pas dans les affaires de la Chine. Ils ne doivent pas utiliser la question taïwanaise pour nous contrer.

«Les Européens ne doivent pas emboîter le pas des Américains et provoquer la Chine. Je le rappelle, nous n’avons pas d’espace pour reculer. Il n’est pas question de l’indépendance de Taïwan»

Certains pays européens sont tentés de suivre les Etats-Unis…

Les Européens ne doivent pas emboîter le pas des Américains et provoquer la Chine. Je le rappelle, nous n’avons pas d’espace pour reculer. Il n’est pas question de l’indépendance de Taïwan. A moyen terme, nous souhaitons une résolution pacifique de cette question. Mais nous ne renonçons pas au recours à la force car cela reste un moyen de dissuasion.

Cela signifie-t-il que la question devra être réglée d’ici 2049 ?

La réunification de la patrie est notre objectif inchangé. L’avenir de Taïwan réside dans son retour dans le giron de la patrie. Nous souhaitons une réunification pacifique. Mais si on jette de l’huile sur le feu, cela risque d’engendrer la guerre.

Politique-Francophonie: Macron, le patron de la start-up nation reçoit les vrais pratiquants de la langue

Politique-Francophonie: Macron, le patron de la start-up nation  reçoit les vrais pratiquants de la langue

 

S’il y en a bien un qui a introduit dans la sémantique française nombre d’expressions étrangères pour faire  moderne, c’est bien le président de la république actuel. L’expression la plus emblématique et la plus ridicule aussi étant de substituer au concept de pays la notion de start-up dont il serait le grand chairman  manager.

Le modèle culturel et politique de Macron est complètement influencé par le langage et les tendances anglo-saxonnes. Depuis longtemps déjà la France n’est plus dépositaire de cette langue française d’ailleurs de moins en moins maîtrisée par les élèves français à l’enseignement en pleine décadence.

De ce point de vue,  la langue est bien mieux conservée à l’étranger et en particulier en Afrique francophone. Elle est d’ailleurs étudiée selon les méthodes en vigueur en France dans les années 50.

En raison du pédagogisme fumeux, il y a longtemps qu’on a abandonné en France l’idée d’une appropriation à peu près correcte de la langue. Du coup,  on se retrouve avec 70 % au moins des élèves au bac qui ne maîtrisent  pas le français et auxquels  il faut donner des cours d’orthographe à l’université.

Notons le caractère complètement désuet  du projet phare d’Emmanuel Macron pour la francophonie qui est la restauration du château de François Ier à Villers-Cotterêts, qui doit devenir en 2022-2023 un lieu d’expositions et de spectacles, un centre de formation et une résidence d’artistes et d’entreprises spécialisées en linguistique.

Bref la langue française presque cantonnée dans un musée !

Francophonie: Macron, le patron de la start-up reçoit les vrais pratiquants de la langue

Francophonie: Macron, le patron de la start-up reçoit les vrais pratiquants de la langue

 

S’il y en a bien un qui a introduit dans la sémantique française nombre d’expressions étrangères pour faire  moderne, c’est bien le président de la république actuel. L’expression la plus emblématique et la plus ridicule aussi étant de substituer au concept de pays la notion de start-up dont il serait le grand chairman  manager.

Le modèle culturel et politique de Macron est complètement influencé par le langage et les tendances anglo-saxonnes. Depuis longtemps déjà la France n’est plus dépositaire de cette langue française d’ailleurs de moins en moins maîtrisée par les élèves français à l’enseignement en pleine décadence.

De ce point de vue,  la langue est bien mieux conservée à l’étranger et en particulier en Afrique francophone. Elle est d’ailleurs étudiée selon les méthodes en vigueur en France dans les années 50.

En raison du pédagogisme fumeux, il y a longtemps qu’on a abandonné en France l’idée d’une appropriation à peu près correcte de la langue. Du coup,  on se retrouve avec 70 % au moins des élèves au bac qui ne maîtrisent  pas le français et auxquels  il faut donner des cours d’orthographe à l’université.

Notons le caractère complètement désuet  du projet phare d’Emmanuel Macron pour la francophonie qui est la restauration du château de François Ier à Villers-Cotterêts, qui doit devenir en 2022-2023 un lieu d’expositions et de spectacles, un centre de formation et une résidence d’artistes et d’entreprises spécialisées en linguistique.

Bref la langue française presque cantonnée dans un musée !

Société–Écriture inclusive : une loi contre le péril mortel de la langue

Société–Écriture inclusive : une loi contre  le péril mortel de la langue

 

 

 

Un projet de loi a été déposé mardi par une soixantaine de députés à l’Assemblée nationale. Un projet de loi qui vise à interdire l’écriture inclusive dans tous les documents administratifs Après la féminisation forcenée et souvent ridicule des substantifs concernant  des professions et fonctions, c’est cette fois l’écriture inclusive qui est mise en cause par des représentants de l’assemblée après l’académie française. Cette graphie consiste à inclure le féminin, entrecoupé de points, dans les noms, comme dans «mes ami·e·s», pour le rendre «visible». Le «point milieu», ce signe situé à mi-hauteur des lettres, peut être utilisé alternativement en composant un mot comme «lycéen·ne» comme suit: racine du mot + suffixe masculin + le point milieu + suffixe féminin. Prenant acte de la diffusion de cette «écriture inclusive» qui «prétend s’imposer comme norme», l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde: «La démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité.

L’Académie française considère que devant cette aberration “inclusive”, la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures. Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.». Membre de l’Académie française, Michael Edwards, poète, philosophe et traducteur franco-britannique, avait confié début octobre au Figaro à quel point l’écriture inclusive abîmait, selon lui, la langue française. «C’est la chair même du français qui est ainsi rongée, et son esprit qui se trouve frappé d’une sorte de bégaiement cérébral», indiquait-il.

On pourrait ajouter un autre argument, fondamental celui-là, à savoir les difficultés croissantes des élèves pour s’approprier déjà la langue officielle et la baisse générale des connaissances du primaire à l’enseignement supérieur. À tel point que certaines universités au même rétabli des épreuves de dictée !

Écriture inclusive : une loi contre le péril mortel de la langue

Écriture inclusive : une loi contre  le péril mortel de la langue

 

 

 

Un projet de loi a été déposé mardi par une soixantaine de députés à l’Assemblée nationale. Un projet de loi qui vise à interdire l’écriture inclusive dans tous les documents administratifs Après la féminisation forcenée et souvent ridicule des substantifs concernant  des professions et fonctions, c’est cette fois l’écriture inclusive qui est mise en cause par des représentants de l’assemblée après l’académie française. Cette graphie consiste à inclure le féminin, entrecoupé de points, dans les noms, comme dans «mes ami·e·s», pour le rendre «visible». Le «point milieu», ce signe situé à mi-hauteur des lettres, peut être utilisé alternativement en composant un mot comme «lycéen·ne» comme suit: racine du mot + suffixe masculin + le point milieu + suffixe féminin. Prenant acte de la diffusion de cette «écriture inclusive» qui «prétend s’imposer comme norme», l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde: «La démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité.

L’Académie française considère que devant cette aberration “inclusive”, la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures. Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.». Membre de l’Académie française, Michael Edwards, poète, philosophe et traducteur franco-britannique, avait confié début octobre au Figaro à quel point l’écriture inclusive abîmait, selon lui, la langue française. «C’est la chair même du français qui est ainsi rongée, et son esprit qui se trouve frappé d’une sorte de bégaiement cérébral», indiquait-il.

On pourrait ajouter un autre argument, fondamental celui-là, à savoir les difficultés croissantes des élèves pour s’approprier déjà la langue officielle et la baisse générale des connaissances du primaire à l’enseignement supérieur. À tel point que certaines universités au même rétabli des épreuves de dictée !

Islamisme : «Après l’assassinat de Samuel Paty, la langue de bois dans l’enseignement».

Islamisme : «Après l’assassinat de Samuel Paty, la langue de bois dans l’enseignement».

 

Pour le collectif de défense de la laïcité, Vigilance Universités,  nombre de syndicats d’enseignants et de présidents d’universités « évitent de nommer l’idéologie islamiste » qui a inspiré cet attentat (Tribune dans l’Opinion)

 

Vigilance Universités constate et déplore la multiplication de déclarations qui, dans le monde de l’enseignement, évitent de nommer l’idéologie islamiste après l’assassinat de Samuel Paty.

 

Vigilance Universités est un réseau de veille contre le racisme et l’antisémitisme, contre le racialisme et le communautarisme, et pour la défense de la laïcité.*

Les déclarations se sont multipliées au sujet de l’assassinat de Samuel Paty, professeur. Vigilance Universités constate et déplore la multiplication de déclarations qui, dans le monde de l’enseignement, évitent de nommer l’idéologie islamiste qui a inspiré cet assassinat, et même parfois le terrorisme, qui le caractérise.

Nous signalons ci-dessous des exemples parmi les déclarations des présidences d’universités, mais également parmi les communiqués de syndicats actifs dans le secondaire, car il importe de réfléchir sur le très vaste ensemble que le terrorisme islamiste est susceptible d’intimider. Dans bien des cas, la peur est déjà à l’œuvre, dans d’autres cas, ce sont des convictions qui avancent, plus ou moins dissimulées derrière un masque de vertu : impossible d’ignorer à cet égard la convergence des revendications plus ou moins fanatiques qui animent les identitarismes aujourd’hui, dont l’islamisme est le plus meurtrier. Au-delà de notre collectif, nous savons aussi que de nombreux collègues dans les établissements partagent notre point de vue et sont indignés par ces déclarations de leur présidence ou des porte-parole de leur syndicat.

Les communiqués mettent l’accent sur la lutte contre le racisme, comme si c’était cela qui était en question avec la décapitation d’un enseignant laïque

Des collègues de Vigilance Universités étant eux-mêmes membres de divers syndicats de classes préparatoires et de l’enseignement supérieur et de la recherche, notre collectif est particulièrement attentif aux déclarations syndicales. Vigilance Universités a d’ailleurs été créé notamment par des membres du Syndicat National de l’Enseignement Supérieur-Fédération Syndicale Unitaire (SNESUP-FSU). Or, les communiqués syndicaux réagissant à l’assassinat de Samuel Paty se caractérisent généralement par le refus de nommer l’islamisme, à la différence de celui du Syndicat National des Lycées et Collèges (SNALC) et de celui du Syndicat Général de l’Education Nationale-Confédération Française et Démocratique du Travail (SGEN-CFDT). Pour nombre de syndicalistes offensifs, cet assassinat serait pour ainsi dire sans auteur : les précautions mises à ne pas nommer l’idéologie ayant servi de mobile à cet acte caractérisent les communiqués du Syndicat National Force Ouvrière des Lycées et Collèges (SNFOLC), qui croit opportun de dénoncer à cette occasion la démolition par l’Etat des statuts des enseignants ; du Syndicat National des Enseignements de Second degré (SNES-FSU), qui procède par allusion en mentionnant les caricatures de Mahomet mais se garde d’aller plus loin ; de l’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA), qui symétrise ses attaques voilées pour condamner « la haine » en général. La Confédération Générale du Travail (CGT) ne mentionne pas l’islamisme. La Confédération Française des Travailleurs Chrétiens-Enseignement Public et recherche (CFTC-EPR) ne nomme rien sinon obscurantisme et violence.

La palme revient à Solidaires, Unitaires et Démocratiques-Education (SUD), de loin le syndicat le plus en pointe en matière de décolonialisme et de racialisme ; idéologies défendues par des auteurs déjà connus pour leur ambiguïté vis-à-vis de l’islamisme politique et qui organisent des réunions syndicales en « non-mixité raciale ». A l’occasion de cet assassinat, ce syndicat dénonce l’islamophobie, la stigmatisation des musulmans et la récupération réactionnaire. Mais de son côté la Confédération Nationale des Travailleurs-Solidarité Ouvrière (CNT-SO), syndicat anarchiste libre de sa parole contre le « fanatisme religieux », dénonce aussi « récupération » et « stigmatisation ». Dans tous les cas, hormis SNALC et SGEN-CFDT, au lieu de dénoncer l’idéologie politique islamiste qui nourrit les attentats, les communiqués mettent l’accent sur la lutte contre le racisme, comme si c’était cela qui était en question avec la décapitation d’un enseignant laïque. La lutte contre l’intégrisme islamiste n’a pas à être considérée comme un risque de racisme envers des personnes musulmanes. Tant de musulmans dans le monde ont été assassinés par l’intégrisme islamiste : comment accepter encore la supercherie consistant à s’inquiéter d’un racisme anti-musulman à chaque critique de l’islamisme ?

Cette « liberté d’expression » dont on se gargarise sans en définir le contenu, alors que les islamistes en ont fait une pomme de discorde sur des points précis

Plus fortes encore que les communiqués syndicaux, de nombreuses déclarations des présidences d’universités sont des chefs-d’œuvre de la langue de bois, contrairement à celle de l’Université de Montpellier qui est parfaitement claire, ainsi que celles de Science Po Rennes et de Sciences Po Paris, qui nomment le terrorisme islamiste. Ce sont de grandes protestations de vertu républicaine (la laïcité, les valeurs républicaines, etc.), mais elles ne comportent surtout rien sur ce qui pourrait bien concrétiser cette « liberté d’expression » dont on se gargarise sans en définir le contenu, alors que les islamistes en ont fait une pomme de discorde sur des points précis. On a même vu le doyen de la Faculté des sciences et technologies de l’Université de Lille plaider son refus de toute stigmatisation des musulmans et de toute instrumentalisation politique, ce qui n’est évidemment pas en question, mais surtout recommander la lecture d’un texte paru sur Mediapart, et émanant d’un responsable du SNESUP que l’on retrouve comme cosignataire d’un texte publié sur le site du Parti des Indigènes de la République (PIR) : il s’agirait de combattre la loi contre les séparatismes qui se prépare.

Cette langue de bois nuit bien au-delà de l’enseignement où elle est déjà dévastatrice car elle se diffuse dans l’ensemble de la société, où nombre d’acteurs ont déjà leurs raisons d’être intimidés, sans parler de toutes autres raisons de complaire : voir par exemple le topo lénifiant de la Mutuelle générale de l’Education nationale (MGEN), qui ne nomme surtout pas islamisme ni terrorisme.

On constate toutefois de grands contrastes entre les positions prises au sein de la société civile : la Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme (LICRA) met clairement en cause le terrorisme islamiste, dénonce comme une « escroquerie politique » le « concept d’islamophobie », demande une action résolue pour « anéantir » le « fondamentalisme islamique », et souligne son isolement parmi les associations se réclamant de l’antiracisme ; à l’inverse, la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), soutien actif de Tariq Ramadan et du Comité Contre l’Islamophobie en France (CCIF) nomme « terrorisme », et « islamisme intégriste », mais pour dénoncer toute « stigmatisation » des « musulmans », et signe avec le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), et avec deux syndicats compromis dans le racialisme et le décolonialisme, SUD et l’UNEF (Union Nationale des Étudiants de France).

Si les enjeux et les positions commencent donc à s’éclaircir dans ces circonstances tragiques, on est en droit d’attendre des syndicats aspirant à la respectabilité la fin des complaisances et des ambiguïtés qui ont contribué à créer cette situation, de même qu’on est en droit d’attendre des présidences d’Université la prise de conscience la plus rapide possible.

L’opinion publique découvre aujourd’hui avec effarement, après la décapitation de Samuel Paty, ce dont avertissaient des lanceurs d’alertes, des chercheurs et des rapports officiels depuis des décennies : la pénétration de l’islamisme dans des classes d’élèves et dans des familles, l’influence d’islamistes sur les réseaux sociaux, le déni ou le silence des institutions. Sous d’autres formes, apparemment plus feutrées, plus savantes, l’Université française est elle aussi mise en danger par la propagation d’idéologies identitaristes. Un prétendu « décolonialisme » s’y propage, et s’associe d’un côté avec l’islamisme et de l’autre avec un pseudo-néoféminisme. Ces idéologies pervertissent les combats indispensables contre le racisme et le sexisme, et peuvent séduire des jeunes gens épris de justice qui ignorent qu’on les entraîne vers le dogmatisme, la haine et la violence. L’Université est depuis des années un lieu de pressions, de censures, d’autocensures.

Vigilance Universités attend de toutes les institutions d’enseignement supérieur et de recherche, de la Conférence des présidents d’universités (CPU), des présidences d’université, du Ministère de la Recherche, de l’Enseignement Supérieur et de l’Innovation, qu’elles prennent au plus vite la mesure du phénomène.

Vigilance Universités est un réseau de veille contre le racisme et l’antisémitisme, contre le racialisme et le communautarisme, et pour la défense de la laïcité. Il réunit des chercheurs et enseignants du supérieur de disciplines très variées et de nombreuses institutions (universités, établissements de recherche, classes préparatoires, grandes écoles).

 

Écriture inclusive : péril mortel pour la langue

Écriture inclusive : péril  mortel pour la langue

 

 

 

La stigmatisation par la gauche radicale d’éléments essentiels qui font société commune touche aussi la manière de s’exprimer et d’écrire avec notamment le retour mortel de l’écriture inclusive. Après la féminisation forcenée et souvenait ridicule des substantifs concernant  des professions et fonctions, c’est cette fois l’écriture inclusive qui est mise en cause par l’académie française. Cette graphie consiste à inclure le féminin, entrecoupé de points, dans les noms, comme dans «mes ami·e·s», pour le rendre «visible». Le «point milieu», ce signe situé à mi-hauteur des lettres, peut être utilisé alternativement en composant un mot comme «lycéen·ne» comme suit: racine du mot + suffixe masculin + le point milieu + suffixe féminin. Prenant acte de la diffusion de cette «écriture inclusive» qui «prétend s’imposer comme norme», l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde: «La démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. L’Académie française considère que devant cette aberration “inclusive”, la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures. Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.». Membre de l’Académie française, Michael Edwards, poète, philosophe et traducteur franco-britannique, avait confié début octobre au Figaro à quel point l’écriture inclusive abîmait, selon lui, la langue française. «C’est la chair même du français qui est ainsi rongée, et son esprit qui se trouve frappé d’une sorte de bégaiement cérébral», indiquait-il. Le Conseil d’État avait banni son usage dans le Journal Officiel en 2019

 

Cette question agite le débat public depuis plusieurs années. Le Conseil d’État avait banni son usage dans le Journal Officiel en 2019. Une décision conforme à la lignée de l’Académie française. En 2017, les académiciens avaient mis en garde contre le «péril mortel» de l’«aberration inclusive».

Nucléaire : mieux que la langue de bois, le silence de Rugy

Nucléaire : mieux que la langue de bois, le silence de Rugy

 

On s’attendait évidemment à la langue de bois de la part de François de Rugy, un praticien de l’exercice. Le nouveau ministre de l’environnement doit en effet se prononcer sur l’inextricable dossier du nucléaire. On le voit mal se mettre en contradiction avec Macron ; du coup il n’a pas choisi la langue de bois mais le silence. Ce n’est pas avant fin octobre qu’il envisage de s’exprimer. Pas étonnant puisque Édouard Philippe annonce la réduction du nucléaire pour l’électricité à 50 % en 2035 tandis qu’EDF indique l’échéance de 2050. Il faudra donc dès trésors  de dialectique approximative pour que François de Rugy réussisse à faire une impossible synthèse. En attendant le silence fera office de politique et pour meubler il faudra s’habituer aux banalités d’usage du carriériste de Rugy  “Nous serons en mesure de la présenter (les orientations de l’énergie NDLR) à la fin du mois d’octobre”, a-t-il déclaré sur France Inter. “On aura la programmation pluriannuelle de l’énergie, c’est-à-dire le déroulé (…), la part de chaque énergie, le développement des énergies renouvelables que nous voulons faire.” L’ex-président de l’Assemblée, à qui Nicolas Hulot a remis ses dossiers mardi, s’est notamment refusé à donner la moindre précision sur l’échéance à laquelle l’Etat compte ramener à 50% la part du nucléaire, contre environ 75% aujourd’hui; dans la production d’électricité. L’an dernier, l’exécutif a fait une croix sur l’objectif de 2025, qui figure dans la loi de transition énergétique votée en 2015, sous François Hollande. Le Premier ministre, Edouard Philippe, a parlé mercredi d’un “horizon 2035”, sans plus de précisions. Alors candidat à la primaire de 2017 organisée à gauche, François de Rugy plaidait dans son programme pour le respect de la date de 2025 et pour la “disparition à l’horizon 2040 de toute production d’électricité nucléaire” ainsi que pour “la fermeture des centrales nucléaires à 40 ans et leur substitution par des énergies renouvelables et des économies d’énergie. Le problème c’est que macro soutient la prolongation de la durée de vie des centrales pour une vingtaine d’années et qu’il souhaite le développement des nouvelles centrales EPR.

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