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Economie-L’amortissement de la dette par l’inflation

Economie-L’amortissement de la dette par l’inflation

L’inflation: Une bonne nouvelle pour les Etats endettés comme la France et une mauvaise nouvelle pour les revenus du travail et l’épargne.

 

Nombre d’experts ne cessent de s’interroger sur les moyens complexes d’amortissement d’une dette publique qui ne cesse de s’amplifier. En réalité, la solution est à la fois simple et habituelle : par l’amputation des revenus du travail et de l’épargne.Le problème c’est qu’avec une telle politique qui ampute le pouvoir d’achat, c’est qu’on risque de tuer la croissance par ailleurs menacée par la reprise de la pandémie avec le variant omicron.

En gros, les prix en France auront augmenté de l’ordre de 3 % en 2021 mais la rémunérations de l’épargne par exemple du livret à demeure à 0,5 %. Même chose les salaires qui ne seront pas augmentés de 3 % mais sans doute en moyenne de 1 % comme le SMIC début 2022. Les revenus du travail comme l’épargne sont donc rognées progressivement au service du remboursement de la dette. Une sorte de dévaluation de fait. . L’épargne garantie des particuliers est en moyenne rémunérée 0,63 % avant impôt, selon le relevé mensuel publié ce 2 décembre par la Banque de France.

 

L’amortissement de la dette par l’inflation

L’amortissement de la dette par l’inflation

L’inflation: Une bonne nouvelle pour les Etats endettés comme la France et une mauvaise nouvelle pour les revenus du travail et l’épargne.

 

Nombre d’experts ne cessent de s’interroger sur les moyens complexes d’amortissement d’une dette publique qui ne cesse de s’amplifier. En réalité, la solution est à la fois simple et habituelle : par l’amputation des revenus du travail et de l’épargne.Le problème c’est qu’avec une telle politique qui ampute le pouvoir d’achat, c’est qu’on risque de tuer la croissance par ailleurs menacée par la reprise de la pandémie avec le variant omicron.

En gros, les prix en France auront augmenté de l’ordre de 3 % en 2021 mais la rémunérations de l’épargne par exemple du livret à demeure à 0,5 %. Même chose les salaires qui ne seront pas augmentés de 3 % mais sans doute en moyenne de 1 % comme le SMIC début 2022. Les revenus du travail comme l’épargne sont donc rognées progressivement au service du remboursement de la dette. Une sorte de dévaluation de fait. . L’épargne garantie des particuliers est en moyenne rémunérée 0,63 % avant impôt, selon le relevé mensuel publié ce 2 décembre par la Banque de France.

 

Dette : l’amortissement par l’inflation

Dette : l’amortissement par l’inflation

Il est clair que l’énorme dette des pays favorisée par la distribution de masse de liquidités des banques centrales ne pourra être amortie rapidement. Il faudra au moins 20 à  30 ans pour amortir et à condition d’y affecter des ressources précises sinon les trous ne feront que s’agrandir. Par ailleurs il est aussi improbable de rembourser cette dette avec des hausses d’ impôts qui tuerait  immédiatement l’économie pour des années. Ne reste alors que la solution historiquement utilisée à savoir l’amortissement progressif par l’inflation qui réduit la dette des emprunteurs mais évidemment en plus le pouvoir d’achat des épargnants et des salariés quand les salaires ne suivent pas.

 

C’est pourtant vraisemblablement l’hypothèse la plus probable car la masse de liquidités du à la machine à billets  qui s’emballe ne reflète plus la richesse réelle produite. Du coup, il faudra nécessairement des ajustements entre richesse réelle et sa représentation monétaire. Certains économistes s’alarment enfin du risque d’inflation, à cause des plans de relance massifs qui ont été déclenchés. C’est vrai. Ainsi, ce weekend a été adopté le gigantesque plan de relance américain, 1.700 milliards d’euros, avec un chèque de 1.200 euros pour la quasi-totalité des ménages. Le tout financé intégralement par de l’emprunt, largement auprès de la banque centrale, c’est à dire de la création d’argent. Et c’est le cas aussi en Europe, au Royaume-Uni, au Japon. Il est tout à fait possible que cela fasse repartir l’inflation dans les années qui viennent.

Alors évidemment, l’inflation peut être bonne pour l’économie. La difficulté, c’est de ne faire que « un peu » d’inflation. On ne contrôle pas précisément ces phénomènes, qui peuvent s’emballer. Mais c’est vrai que 5% par an, ça ne serait pas forcément un problème. Cela permettrait de réduire assez vite la valeur de la dette accumulée dans la zone euro. Exactement comme nous l’avons fait après la Seconde Guerre mondiale, où c’est l’inflation qui a permis de se débarrasser de la dette du conflit.

L’inflation, c’est plutôt favorable à ceux qui sont endettés, parce que cela réduit le poids des engagements du passé, par rapport aux revenus du présent, qui progressent grâce à la hausse des prix. Et c’est plutôt défavorable à l’épargnant, parce que cela réduit aussi, dans le même temps, la valeur de l’argent accumulé. Comme pour tout phénomène économique, il y a des gagnants et des perdants de l’inflation.




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