Archive pour le Tag 'l’Amérique'

Covid-19 : suspendre tous les vols avec l’Amérique du Sud et pas seulement avec le Brésil

Covid-19 : suspendre tous les vols avec l’Amérique du Sud et pas seulement avec le Brésil

 

 

Le danger d’un nouveau variant brésilien devrait imposer la fermeture des liaisons aériennes avec toute l’Amérique du Sud

 

Au Brésil on a observé un nouveau variant appeler P1 particulièrement dangereux notamment par sa vitesse de propagation mais surtout par sa létalité. Le variant P1 a été observé pour la première fois à la mi-décembre dans la ville de Manaus, dans la partie brésilienne de la forêt amazonienne. Il se caractérise par les mutations de la protéine Spyke N501Y et E484K, comme les souches britanniques et sud-africaines, ainsi que K417T. Selon la revue médicale MedRxiv , le variant brésilien peut s’avérer jusqu’à 2,5 fois plus contagieux que la souche originelle. Son potentiel de réinfection, soit sa capacité à contaminer des personnes infectées par le passé, est estimé entre 25 à 61%. La diffusion de la pandémie et l’évolution du virus sont largement favorisés par la situation sanitaire économique dramatique du Brésil. Une grande majorité des travailleurs brésiliens ne peuvent en en effet se permettre d’être confinés et de perdre en même temps les maigres ressources financières de leur travail. Un phénomène classique dans les pays pauvres qui se déroule par exemple aussi en ce moment en Inde.

En France on vient tout juste de prendre conscience du danger extrême des nouveau variant observé au Brésil et c’est avec un retard dommageable qu’on a enfin décidé d’annuler les liaisons aériennes avec le Brésil. Le seul problème c’est que le virus brésilien se développe dans toute l’Amérique du Sud et que les mesures d’interdiction devraient donc concerner les liaisons aériennes avec tous ces pays.

Le retour de l’Amérique et la Chine

 Le retour de l’Amérique et la Chine

Maître de conférences à l’université Paris 2, Jean-Eric Branaa est l’auteur de Joe Biden, une biographie du président démocrate (Editions du Nouveau monde, 304 pages, 17,90 euros). Il met la dernière main à une biographie de Kamala Harris, la vice-présidente.

Joe Biden était concentré jusque-là sur l’adoption de son plan de relance et la campagne de vaccination contre la Covid-19. Les polémiques de ces derniers jours avec la Russie et la Chine signifient-elles qu’il va maintenant plus occuper la scène internationale ?

Assurément. Jusque-là, il fallait que le Président soit auprès des Américains, comme le docteur auprès de son malade. Joe Biden a fait très attention de ne pas brouiller cette image. Les Américains sont dans l’idée qu’il ne s’occupe que d’eux. Mais les Etats-Unis sont en train de sortir de la chaîne de contamination. Comme il l’a dit récemment, l’optimisme est de retour, même s’il faut rester prudent. Maintenant, je n’ai pas trouvé Joe Biden aussi discret que cela sur la scène internationale. Il a eu de nombreuses rencontres en visioconférence. D’abord avec Justin Trudeau, le Premier ministre du Canada, et Andrès Manuel Lopez Obrador, le président du Mexique, les voisins des Etats-Unis comme le fait traditionnellement tout nouvel occupant de la Maison Blanche, Donald Trump excepté. Ensuite, il a eu des échanges avec les grands leaders du monde.

Sa diplomatie a été réactive ?

La présence américaine a été forte sur le plan international tout de suite. Antony Blinken, le secrétaire d’Etat, a endossé rapidement sa fonction et réactionné ses réseaux de l’époque où il était numéro deux du département d’Etat. Ce qui lui a permis de se mettre au travail très vite. Il y a eu aussi la visite à Paris de John Kerry, l’envoyé présidentiel spécial sur le climat… Comme l’a annoncé Joe Biden, « l’Amérique est de retour » et le monde est redevenu ce qu’il était il y a cinq ans. C’est bien ce qu’ont compris les Chinois qui accusent les Etats-Unis de vouloir récupérer leur hégémonie. N’oublions pas que Joe Biden est un expert en matière de politique étrangère. C’est l’histoire de sa vie. Il connaît la plupart des leaders du monde. Il sait très bien se situer sur l’échiquier international. C’est lui qui tire les manettes derrière la commission des Affaires étrangères du Sénat dont le président, catholique comme lui, est un proche.

« Joe Biden a compris que, vis-à-vis de la Chine, il fallait que les Etats-Unis retrouvent une indépendance industrielle. Sa valeur ajoutée par rapport à Donald Trump, dont il a repris une bonne partie de la dialectique, est qu’il est en train de s’en donner les moyens »

La passe d’armes avec Poutine n’a pas été très diplomatique…

En réalité, il n’y a pas de sortie contre Vladimir Poutine. Il faut remettre cela dans un contexte. Il répond à un journaliste qui, lors d’une interview, lui demande si le président russe est un « tueur ». Il répond « oui je pense », mais ce n’est pas lui qui fait une déclaration en disant que Poutine est un tueur. Néanmoins, les rapports entre lui et Vladimir Poutine ont toujours été mauvais, voire exécrables. Quand ils s’étaient rencontrés, en 2014 Joe Biden lui avait dit : « Quand je vous regarde au fond des yeux, je ne pense pas que vous ayez d’âme »… Il n’y a pas véritablement d’affaire. Les enjeux entre la Russie et les Etats-Unis sont toujours les mêmes. La Russie est une puissance qui compte, mais ce n’est plus l’URSS d’avant la chute du mur de Berlin. En tant que sénateur, Joe Biden était déjà aux affaires à cette époque. Il avait alors dit que le problème était qu’il n’y avait plus qu’une seule puissance mondiale, les Etats-Unis, et que cela leur donnait une responsabilité supplémentaire. Pour les Américains, la Russie ne peut plus rivaliser. Au passage, la parole forte de Joe Biden a satisfait certains pays comme l’Ukraine, ravie d’entendre que la restitution de la Crimée était un préalable.

Et avec les Chinois ?

Avec la Chine, c’est radicalement différent. On est dans une nouvelle analyse de Joe Biden, différente de celle du moment où il était vice-président (2008-2016). A l’époque, il estimait qu’il ne fallait pas avoir peur de la Chine, en partant du principe qu’elle s’installait et que les Etats-Unis demeuraient la seule puissance. L’analyse de la période Obama — qui était la sienne puisqu’il avait la main sur la politique étrangère — était bien trop naïve, tandis que celle de Donald Trump est la bonne. Il y a un vrai changement de pied de sa part. Cela s’est vu lors de la rencontre du Quad, la semaine dernière, et surtout lors de celle en Alaska durant laquelle les ministres des Affaires étrangères américain et chinois se sont vilipendés. C’est du sérieux ! La concurrence est non seulement commerciale, mais également militaire, spatiale, technologique. Il y a de gros enjeux. Joe Biden a compris que, vis-à-vis de la Chine, il fallait que les Etats-Unis retrouvent une indépendance industrielle. Sa valeur ajoutée par rapport à Donald Trump, dont il a repris une bonne partie de la dialectique, est qu’il est en train de s’en donner les moyens.

N’est-ce pas aussi une manière de répondre à Donald Trump qui le soupçonnait de se montrer faible avec la Chine ?

Toutes les attaques de campagne de Trump, qui qualifiait son adversaire d’incapable quand il ne l’appelait pas « Sleepy Joe » (« Joe l’endormi »), ne s’avèrent pas. Les actes de Joe Biden sont un démenti extraordinaire avec la campagne de vaccination qui fonctionne très bien, les écoles qui rouvrent et l’économie qui repart. C’est loin d’être l’apocalypse annoncée !

Taxe numérique: fin des discussions pour l’Amérique

Taxe numérique: fin des discussions pour l’Amérique

Pour les États-Unis la taxe numérique est enterrée LES USA savaient  que cela concernait surtout les grands du numérique, ils évitent ainsi de se soumettre à une disposition fiscale internationale qui leur aurait été défavorable. Nouvelle entourloupe de Trump doute dans le cadre de sa campagne électorale.  il  a en en effet décidé de retirer les États-Unis de la discussion en cours sur le projet d’harmonisation fiscale concernant l’imposition des GAFA. Des groupes informatiques mondiaux qui peuvent choisir en toute liberté le lieu de déclaration et donc de paiement des impôts sans tenir compte de la localisation des clients réels.

Une manière supplémentaire pour Trump d’affirmer son souverainisme fiscal qui tourne maintenant à l’obsession nationaliste dans beaucoup de domaines. Dernier exemple en date, les menaces de trump vis-à-vis des membres de la commission pénale internationale cela pour éviter aux États-Unis d’avoir un jour éventuellement à être jugés des crimes contre l’humanité. Le problème politique actuellement pour Trump  c’est qu’il est en mauvaise posture sur le plan économique mais aussi sur le plan sanitaire et même sécuritaire. Il lui faut donc désigner des boucs émissaires pour masquer les propres insuffisances et désigner ainsi un ennemi virtuel des États-Unis .

Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a décidé mercredi de quitter les négociations que mènent près de 140 Etats depuis plusieurs mois pour réformer la fiscalité transfrontalière et l’adapter à l’ère numérique, en dénonçant le manque d’avancées sur le sujet.

Ces discussions, organisées sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), devaient aboutir d’ici à la fin de l’année.

“C’est une provocation vis-à-vis de l’ensemble des partenaires de l’OCDE. On était à quelques centimètres d’un accord sur la taxation des géants du numérique”, a déclaré le ministre français de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire sur l’antenne de France Inter.

“Qu’est-ce que c’est que cette manière de traiter les alliés des Etats-Unis, de nous menacer systématiquement de sanctions ?”, a-t-il poursuivi.

Le ministre français a précisé avoir adressé une réponse commune avec ses homologues italien, espagnol et britannique au courrier par lequel Steven Mnuchin les avait informés de cette décision, en réaffirmant leur volonté de parvenir à un accord le plus rapidement possible.

De son côté, le secrétaire général de l’OCDE Angel Gurria a appelé dans un communiqué l’ensemble des Etats représentés à poursuivre les discussions en vue de la conclusion d’un accord d’ici la fin de l’année, indispensable pour éviter une “guerre commerciale” particulièrement malvenue alors que l’économie mondiale est déjà lourdement pénalisée par les répercussions de la pandémie liée au nouveau coronavirus.

Faisant écho aux déclarations de Bruno Le Maire, le Trésor britannique et le ministère allemand des Finances ont fait part jeudi de leur détermination à parvenir à une solution internationale.

La porte-parole du gouvernement espagnol, Maria Jesus Montero, a quant à elle affirmé sur les ondes de la radio Cadena SER que les Européens n’accepteraient aucune menace de représailles et que les discussions en cours visaient seulement à définir “un système fiscal ordonné, équitable et adapté à l’époque actuelle”.

Le ministre italien de l’Economie Roberto Gualtieri a assuré sur Twitter être “déterminé à trouver une solution d’ici la fin de l’année avec la France, l’Espagne et le Royaume-Uni, comme décidé dans le cadre du G20”.

A Bruxelles, le commissaire européen aux Affaires économiques et financières Paolo Gentiloni a également réaffirmé sa volonté de parvenir à une solution internationale négociée d’ici la fin de l’année et prévenu que l’Union européenne proposerait sa propre taxe si un accord dans le cadre de l’OCDE s’avérait impossible.

“Nous appliquerons quoi qu’il arrive une taxation aux géants du digital en 2020 parce c’est une question de justice”, a également prévenu Bruno Le Maire.

La France, pionnière sur ce sujet, a instauré sa propre taxe numérique l’an dernier, ce qui lui a déjà valu des menaces de représailles commerciales de la part des Etats-Unis. Les échéances de paiement ont été suspendues jusqu’à la fin de l’année, dans l’attente d’un accord international, mais elles s’appliqueront si les Etats-Unis ne reviennent pas sur leur position et déclenchent un blocage à l’OCDE, a assuré le ministre français.

Les Etats-Unis, ont déjà lancé des enquêtes sur la taxe française visant les entreprises numériques et les projets comparables de plusieurs pays, dont la Grande-Bretagne, l’Italie et le Brésil. Les résultats de ces investigations pourraient conduire à l’adoption de mesures de rétorsion commerciales à l’encontre des pays concernés.

Dans sa configuration actuelle, le système fiscal international permet entre autres aux géants du numérique comme Google, Amazon, Facebook, Apple ou Microsoft – souvent désignés par l’acronyme “Gafam” – la possibilité de déclarer leurs bénéfices dans des pays à faible taux d’imposition des sociétés comme l’Irlande, indépendamment du pays dans lequel se trouvent leurs utilisateurs.




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