Archive pour le Tag 'l’Alliance'

Macron et les chefs de parti : une réunion le 23 août pour préparer l’alliance à droite

Macron et les chefs de parti : une réunion le 23 août  pour préparer l’alliance à droite

 

Le président convoque la réunion des chefs de partis le 23 août pour examiner les possibilités de formation d’un gouvernement. Une réunion purement formelle qui devrait déboucher en effet sur la constitution d’une sorte d’alliance entre l’ancienne majorité et les Républicains. Un gouvernement toutefois qui comportera des personnalités civiles pour donner le change vis-à-vis de l’élargissement présidentiel souhaite en vain le président.

De toute manière, le gouvernement élargi ou non ne pourra pas reposer sur une majorité absolue. Il sera donc d’une certaine manière contraint dans son action et en permanence sous la menace d’une motion de censure. La première occasion pourrait être celle de l’élaboration du budget, seul vrai exercice imposé au Parlement et qui sera sans doute adopté sans vote via l’article 49–3.

L’objectif d’Emmanuel Macron reste la formation d’une coalition capable de gouverner, alors qu’aucune majorité claire n’est ressortie des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. Il s’agit «de continuer à avancer vers la constitution d’une majorité la plus large et la plus stable possible au service du pays», écrit la présidence dans son communiqué. «Les Français ont exprimé lors des élections législatives une volonté de changement et de large rassemblement. Dans un esprit de responsabilité, l’ensemble des dirigeants politiques doivent travailler à mettre en œuvre cette volonté.»

Le problème évidemment c’est  qu’on voit  mal le rassemblement national participer à un gouvernement d’union et pas davantage le nouveau Front populaire. Réciproquement les « Républicains » refuseront de s’associer avec le nouveau Front populaire et le rassemblement national

Édouard Philippe contre l’alliance avec le RN

Édouard Philippe contre l’alliance avec le RN

L’ex-premier ministre invite «tous les démocrates» à se rassembler «avant le premier tour» des législatives pour «construire une nouvelle majorité» face aux alliances à droite et à gauche. Il «espère» présenter près d’«une centaine» de candidats Horizons.

 

Une alliance « contre nature ». Édouard Philippe a réagi  à l’annonce du président des Républicains Éric Ciotti de vouloir s’allier au Rassemblement national (RN) en vue des élections législatives anticipées. « Je la trouve consternante et contre nature », a-t-il indiqué sur le plateau de BFMTV.

 

Eglise orthodoxe et Russie : l’alliance de la Kalashnikov et du goupillon

Eglise orthodoxe et Russie : l’alliance de la Kalashnikov et du goupillon

Il y a évidemment quelque chose de surréaliste quand les autorités religieuses viennent bénir les armes russes utilisées contre l’Ukraine.

Comme la plupart des autres institutions, la hiérarchie orthodoxe de Moscou est complètement noyautée par la mafia russe. On a même vu des responsables religieux tirer à balles réelles pour montrer leur solidarité avec l’armée russe et confirmer ainsi la sainteté de l’opération « spéciale » en Russie.

Le patriarche Kirill, à la tête du patriarcat de Moscou et de toutes les Russies depuis 2009 , maintient un soutien sans faille à Vladimir Poutine, par souci de conserver son pouvoir sur une institution traversée par des courants ultranationalistes et conspirationnistes.

Tout comme lors des précédents conflits dans lesquels le pouvoir russe s’est engagé, il présente la Russie comme une citadelle assiégée : la guerre en Ukraine serait, selon lui, de nature défensive. Il suit aussi son propre agenda : lutter contre le monde unipolaire, la globalisation et la culture libérale sécularisée, contre l’invasion de valeurs qui seraient opposées à la culture de la Russie et plus généralement de cet espace qu’il appelle la Sainte Russie et qui dépasse les frontières politiques de l’État russe. Ces thèmes remontent au moins au début des années 2000.
L’Église orthodoxe russe, le patriarche Kirill et Poutine (France Culture, 14 août 2022).

Le 25 octobre, lors du 24e Conseil mondial du peuple russe, Kirill a appelé à « conserver la tradition pour empêcher la fin du monde ». Il a repris cette idée, développée depuis de nombreuses années dans les milieux nationalistes, d’un peuple russe qui serait le katechon, cette force qui retient la venue de l’Antéchrist et dont Saint Paul parle dans la Seconde Épître aux Thessaloniciens. Un mois plus tôt, le 25 septembre, il avait affirmé que les soldats russes qui mourront dans la guerre en Ukraine seraient « lavés de tous leurs péchés ».

Cette idée du sacrifice au nom de la patrie renvoie à la rhétorique soviétique qui valorise la mort héroïque pour le collectif. Elle remonte à plus d’un siècle, on la retrouve dans les propos d’autres Églises chrétiennes au moment de la Première Guerre mondiale.

Russie : l’alliance de la Kalashnikov et du goupillon

Russie : l’alliance de la Kalashnikov et du goupillon

Il y a évidemment quelque chose de surréaliste quand les autorités religieuses viennent bénir les armes russes utilisées contre l’Ukraine.

Comme la plupart des autres institutions, la hiérarchie orthodoxe de Moscou est complètement noyautée par la mafia russe. On a même vu des responsables religieux tirer à balles réelles pour montrer leur solidarité avec l’armée russe et confirmer ainsi la sainteté de l’opération « spéciale » en Russie.

Le patriarche Kirill, à la tête du patriarcat de Moscou et de toutes les Russies depuis 2009 , maintient un soutien sans faille à Vladimir Poutine, par souci de conserver son pouvoir sur une institution traversée par des courants ultranationalistes et conspirationnistes.

Tout comme lors des précédents conflits dans lesquels le pouvoir russe s’est engagé, il présente la Russie comme une citadelle assiégée : la guerre en Ukraine serait, selon lui, de nature défensive. Il suit aussi son propre agenda : lutter contre le monde unipolaire, la globalisation et la culture libérale sécularisée, contre l’invasion de valeurs qui seraient opposées à la culture de la Russie et plus généralement de cet espace qu’il appelle la Sainte Russie et qui dépasse les frontières politiques de l’État russe. Ces thèmes remontent au moins au début des années 2000.
L’Église orthodoxe russe, le patriarche Kirill et Poutine (France Culture, 14 août 2022).

Le 25 octobre, lors du 24e Conseil mondial du peuple russe, Kirill a appelé à « conserver la tradition pour empêcher la fin du monde ». Il a repris cette idée, développée depuis de nombreuses années dans les milieux nationalistes, d’un peuple russe qui serait le katechon, cette force qui retient la venue de l’Antéchrist et dont Saint Paul parle dans la Seconde Épître aux Thessaloniciens. Un mois plus tôt, le 25 septembre, il avait affirmé que les soldats russes qui mourront dans la guerre en Ukraine seraient « lavés de tous leurs péchés ».

Cette idée du sacrifice au nom de la patrie renvoie à la rhétorique soviétique qui valorise la mort héroïque pour le collectif. Elle remonte à plus d’un siècle, on la retrouve dans les propos d’autres Églises chrétiennes au moment de la Première Guerre mondiale.

L’alliance entre les républicains et le rassemblements national est contre nature (Philippe Bas )

L’alliance entre les républicains et le rassemblements national est contre nature  (Philippe Bas )

 

Aussi atterré par la politique d’autarcie proposée par Marine Le Pen que par celle, reposant sur la violence d’Etat, d’Eric Zemmour, le sénateur (LR) de la Manche estime, dans une tribune au « Monde », que « toute recherche d’une synthèse avec cette “autre droite” serait contre nature et nécessairement vouée à l’échec ».

 

Tribune.

 

J’ai honte de devoir constater qu’à rebours de toute morale, dans un pays amoureux des libertés, on puisse proposer, sans être immédiatement accusé de fouler aux pieds l’idéal français, une politique reposant sur la violence d’Etat pour renvoyer les étrangers (un million, dit Eric Zemmour). Je suis également atterré qu’on puisse, comme Mme Le Pen, proposer une politique d’autarcie qui aurait tôt fait de nous isoler du reste du monde. Nous offrons face à Emmanuel Macron une tout autre alternative que l’extrême droite.

Il n’y a rien de bien nouveau dans les prétentions idéologiques de M. Zemmour, mais une radicalité que le lepénisme, dans sa variante « marinienne », avait progressivement réussi à rendre bonasse. Le Rassemblement national (RN), premier parti compassionnel de France, est paradoxalement l’héritier du parti communiste d’antan : il parle à tous les malheureux. Tous sont appelés à croire aux turpitudes des puissants et aux solutions-miracles. Les boucs émissaires sont désignés (CAC 40, technocrates, politiciens, Europe, mondialisation, immigration…). L’antisémitisme semble refoulé, mais cela ne suffira jamais à faire du RN un nouveau parti centriste, n’en déplaise à M. Zemmour. C’est avant tout un parti « populiste ».

Notre faiblesse, comme celle de la gauche, a été de lui abandonner le terrain. Mais ce n’est pas en reproduisant son discours qu’on retrouvera l’adhésion des classes moyennes, c’est au contraire en combattant ses chimères, sa brutalité, en lui opposant nos propres solutions …. Car la République n’a pas de meilleur moyen d’assurer durablement sa propre légitimité que de répondre aux attentes du plus grand nombre.

Le RN demeure un grand danger, parce qu’il veut que l’Etat impose une politique intransigeante et sectaire qu’aucun principe fondamental de l’Etat de droit ni aucune réalité internationale, européenne ou économique ne sauraient entraver ou tempérer. Mais nier le droit, n’est-ce pas aussi nier la liberté ? Nier la réalité, n’est-ce pas aussi se condamner à une dictature rampante ? Les riches s’en tireront toujours en plaçant leurs capitaux là où ils prospéreront. Les classes moyennes, elles, n’auront aucun moyen d’échapper aux conséquences dévastatrices de l’isolement de la France, acculée à la récession. La dette publique étranglera notre économie et anéantira l’épargne nationale. Tout est danger, rien n’est crédible dans ce programme, tout autant que dans celui de Jean-Luc Mélenchon, à l’extrême gauche.

Les États-Unis veulent renforcer l’alliance avec l’Australie, l’Inde et le Japon pour faire face à la Chine

Les États-Unis veulent renforcer l’alliance avec l’Australie, l’Inde et le Japon pour faire face à la Chine

 

 

Si comme prévu la tonalité à changer dans les rapports entre la Chine et les États-Unis, sur le fond on peut s’attendre à des divergences stratégiques presque identiques entre ces deux pays. Les États-Unis veut en effet renforcer l’alliance stratégique baptisée «Quad»,. Une alliance clairement pour faire face au danger chinois. Le département d’État américain a indiqué que le secrétaire d’État Antony Blinken allait s’entretenir avec ses homologues de chacun des trois pays. Au programme: la pandémie de Covid-19 et le changement climatique. «Ces discussions avec les ministres des Affaires étrangères du Quad sont essentielles pour faire avancer nos objectifs communs d’une région indo-Pacifique libre et ouverte et pour être à la hauteur des défis de notre temps», a dit le porte-parole du département d’État, Ned Price, mercredi à la presse.

La formation du Quad, groupement stratégique informel initié en 2007, avait été fortement encouragée par l’ex-Premier ministre japonais, Shinzo Abe, qui voulait un contrepoids à une Chine de plus en plus puissante et ambitieuse. En novembre, les pays du Quad ont mené d’importantes manœuvres navales communes dans le golfe du Bengale.

Le journal chinois Global Times a récemment averti Joe Biden que renouveler l’alliance du Quad serait «une sérieuse bourde stratégique», et qu’il risquait une «sérieuse confrontation stratégique» avec Pékin en essayant de limiter son influence.

« Repenser l’alliance transatlantique « 

« Repenser l’alliance transatlantique « 

 

 « Repenser l’alliance transatlantique à la lumière des bouleversements qui redessinent le monde »

L’élection de Joe Biden ouvre la voie à un renforcement de l’unité entre l’Europe et les Etats-Unis pour répondre aux défis globaux du XXIe siècle dont la montée en puissance de la Chine, soulignent dans une tribune au « Monde » les ministres français et allemand des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian et Heiko Maas

 

Tribune.

 

 L’Europe et l’Amérique doivent inventer ensemble une nouvelle donne transatlantique. Il est urgent de repenser notre partenariat à la lumière des bouleversements qui redessinent aujourd’hui le monde, en nous appuyant sur les liens profonds et anciens qui nous unissent autour de valeurs communes et d’intérêts partagés. La France et l’Allemagne veulent y travailler en lien avec le futur président Joe Biden et la future vice-présidente Kamala Harris, qui partagent nos convictions quant à la valeur des partenariats internationaux et de l’amitié entre les Etats-Unis et l’Europe.

Il y a beaucoup à réparer. Les règles et les institutions dont dépendent notre sécurité et la prospérité de nos sociétés sont aujourd’hui mises à mal. De part et d’autre de l’Atlantique, on attend beaucoup de la relance économique et beaucoup reste à faire pour réduire les fractures qui divisent nos pays. Ces défis, nous les avons en partage.

Depuis quatre ans, l’environnement international n’a cessé de se dégrader. L’élection de Joe Biden ouvre la voie à un renforcement de l’unité transatlantique face aux autocrates et aux pays qui cherchent à asseoir leur puissance au mépris de l’ordre international ou des équilibres régionaux. Mais la fermeté sur les principes, bien sûr, n’interdit pas le dialogue et la coopération.

Intérêt à faire front commun

Nous espérons donc que les Etats-Unis et la Russie parviendront à prolonger le traité New Start [sur les arsenaux nucléaires] au-delà de février 2021. Et, sur toutes les questions touchant à la sécurité européenne, nous sommes prêts à échanger avec Moscou et nous attendons de la Russie qu’elle apporte des réponses constructives. L’Union européenne doit se préparer à tous ces défis.

Nous savons que la Chine restera, sous l’administration Biden, le point focal de la politique étrangère américaine. Pour nous, elle est tout à la fois un partenaire, un concurrent et un rival systémique. Nous avons donc intérêt à faire front commun pour répondre à sa montée en puissance avec pragmatisme, tout en conservant les canaux de coopération qui nous sont nécessaires pour faire face, avec Pékin, aux défis globaux que sont la pandémie de Covid-19 et le changement climatique.

Carlos Ghosn : en prison jusqu’à un accord sur l’Alliance Renault-Nissan

Carlos Ghosn : en prison jusqu’à un accord sur l’Alliance Renault-Nissan

Les pouvoirs publics français seraient bien naïfs de croire que l’affaire Carlos Ghosn se limite à une fausse déclaration de revenus voir à quelques détournements de fonds. En effet il est vraisemblable qu’en prison depuis le 19 novembre, il  va rester pour de nombreuses semaines voir de nombreux mois et cela tant qu’un accord n’aura pas été trouvé concernant le pilotage de l’alliance Renault Nissan. Pour résumer Nissan a été sauvé par Renault ne supporte plus d’être sous la coupe du constructeur français et réclame la direction de l’alliance ou bien son indépendance. Sans parler de la possibilité pour Nissan de racheter aussi Renault. Certes Carlos Ghosn n’est pas complètement blanc et  comme de nombreux patrons de multinationales il a eu une certaine tendance à confondre la caisse de l’entreprise avec son portefeuille (de manière officielle  ou officieuse)  Lundi, il sera soumis à une nouvelle épreuve : le bureau des procureurs doit choisir de l’inculper ou non, mais selon le quotidien économique Nikkei et d’autres grands médias japonais, la décision ne fait guère de doute. Carlos Ghosn, affirment-ils, va être poursuivi pour avoir omis de déclarer aux autorités boursières environ 5 milliards de yens (38 millions d’euros) de revenus sur cinq années, de 2010 à 2015. Son bras droit Greg Kelly, arrêté en même temps que lui, devrait aussi être inculpé. Nissan ne sera pas épargné, le parquet jugeant que la responsabilité de l’entreprise est également engagée, car elle est l’entité ayant remis les rapports incriminés aux autorités boursières. Dans cette affaire, les rumeurs, spéculations, scénarios sont nombreux, et la parole officielle rare si ce n’est, au tout début, celle du patron exécutif de Nissan, Hiroto Saikawa, qui a d’emblée lâché son ancien mentor.

Les procureurs ont pour l’instant communiqué à minima et la défense de Carlos Ghosn, menée par Motonari Ohtsuru, un ex-procureur spécialiste des grandes affaires financières, ne s’est pas publiquement exprimé. Tout juste sait-on que « le suspect Ghosn », comme l’a rebaptisé la presse nippone, nie toute malversation. « Il est dans un état d’esprit vaillant et combatif », souffle-t-on au siège de Renault, à Boulogne-Billancourt près de Paris, malgré les conditions spartiates de l’établissement où le Franco-libano-brésilien est détenu. Il s’occupe à lire livres et magazines quand il n’est pas interrogé par les enquêteurs.

Chez Nissan, la mise à l’écart de Ghosn a comme libéré la parole et les frustrations ont éclaté au grand jour, transpirant dans les médias japonais où « M. Ghosn et l’Etat français (actionnaire de Renault) sont le diable », résume un analyste du secteur, Takaki Nakanishi. On voit là, dit-il, l’opportunité de « re-japoniser » le groupe et de revoir les termes du partenariat. Le dossier juridique est accessoire, ce n’est qu’un prétexte. En effet on ne peut justifier  le maintien prolongé de Carlos Ghosn en prison par la sévérité de la justice japonaise. Rappelons par exemple que dans l’affaire du scandale de Fukushima, aucun responsable japonais climat aucun n’a été inquiété !




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