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Afghanistan : les talibans demandent l’aide internationale

Afghanistan : les talibans demandent  l’aide internationale

Le nouveau ministre des Affaires étrangères, Amir Khan Muttaqi, réclame  plus d’aides à la communauté internationale.

 

 

Si la victoire politique est indéniable pour les talibans par contre  sur le plan économique et les plus que douteuse. Cela en raison de 40 ans de guerre, aussi d’une certaine incapacité de gestion des talibansLes talibans réclament davantage d’argent au titre de la solidarité internationale. Les talibans ont salué, mardi 14 septembre, l’aide de 1,2 milliard de dollars (1 milliard d’euros) promise par la communauté internationale à l’Afghanistan et exhorté les Etats-Unis à faire preuve de davantage de générosité. « Nous remercions et saluons l’engagement du monde d’environ un milliard de dollars d’aide et leur demandons de poursuivre leur aide à l’Afghanistan », a déclaré Amir Khan Muttaqi, ministre en exercice des Affaires étrangères au sein du nouvel exécutif afghan.

 

Le Congo demande l’aide financière de la France

Le Congo demande l’aide financière de la France

 

 

Trois mois après son entrée en fonction, le Premier ministre de la République du Congo, Anatole Collinet Makosso, a effectué sa première visite de travail en France, du 24 au 30 août, pour évoquer les dossiers de coopération, principalement sur le plan économique. En fin de mission, il s’est confié à l’Opinion (extrait).

Vous avez rencontré le ministre des Finances, Bruno le Maire, lors de votre passage à Paris. La France va-t-elle vous aider à traverser la crise économique ?

Nous avons demandé l’aide de la France pour faire face à notre déficit budgétaire qui s’élève à 300 milliards de francs CFA (460 millions d’euros). Le ministre Bruno le Maire nous a donné un accord de principe, qui permet déjà de provisionner ce déficit, sous réserve de la conclusion de notre accord avec le FMI.

Où en sont vos discussions avec le FMI ?

Nous discutons de la restructuration de notre dette, de la mise en place d’une allocation Covid et d’un programme d’accompagnement. Le Congo n’a pas encore été retenu comme pays bénéficiaire de l’allocation Covid. Le non octroi de cette aide met en danger la vie de nos populations. Il faut convaincre du bien-fondé de nos réformes et de la soutenabilité de notre dette pour obtenir un programme d’appui. Nous travaillons actuellement à revoir les conditions d’endettement auprès des partenaires privés.

Les traders pétroliers ont-ils accepté un réaménagement de votre dette ?

Nous sommes parvenus à obtenir un accord avec Orion et Trafigura et poursuivons les discussions avec Glencore. Le FMI nous conseille d’obtenir davantage de facilités de la part des partenaires privés. Au-delà de ces négociations, nous mettons en place un programme de relance ambitieux à travers la diversification, le développement agricole, la promotion du tourisme et la mobilisation des ressources intérieures. Ces actions doivent nous permettre de sortir de cette crise libres et non asservis. Nous réduisons aussi profondément nos charges de fonctionnement. Nous sommes passés de 4 500 milliards de francs CFA de budget annuel de l’Etat sur la période 2011-2015 à 1 500 milliards depuis 2020. Et nous venons de faire une nouvelle coupe de 7,5 % cette année. Malgré cela, nous maintenons les investissements clés dans les projets structurants dans les secteurs sociaux, la circulation des biens et des personnes, les infrastructures… Cela implique aussi d’optimiser les ressources financières, en améliorant le recouvrement des impôts et taxes pour maintenir un certain équilibre budgétaire.

 

Le FMI brandit régulièrement le spectre d’une dévaluation dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac)…

Lors du dernier sommet des dirigeants de la Cemac, le 18 août, le président Denis Sassou Nguesso a rendu un rapport sur l’évolution des réformes économiques et financières que nos Etats s’emploient à mettre en œuvre. Nos pays ont fait beaucoup d’efforts pour traverser la crise sanitaire et économique. Nous devons renforcer les mesures structurelles afin de nous mettre à l’abri de toute dévaluation. C’est la conclusion à laquelle sont parvenus nos gouvernements. Cela requiert une prise de conscience de tous nos Etats afin de repenser nos modèles basés sur les exportations. Et aussi réfléchir aux moyens d’éviter les sorties abusives de devises.

Souhaitez-vous retrouver la pleine souveraineté dans les organes de décision monétaire à l’image des pays d’Afrique de l’Ouest ?

Nos dirigeants ont mandaté un comité d’experts, lors de l’avant-dernier sommet de la Cemac, afin d’engager une réflexion sur l’évolution de la relation monétaire avec la France. Les chefs d’Etat aviseront en fonction de ses recommandations.

Quelles sont les perspectives de reprise économique ?

Nous avons connu une récession de 2 % en 2020. Nous devrions atteindre une croissance nulle en 2021 et de 2 % en 2022. Un plan national de développement est en cours d’élaboration. C’est une déclinaison du projet de société du chef de l’Etat. Outre le rétablissement des équilibres, il met le cap sur la diversification, l’essor de l’agriculture, sa mécanisation, la réduction des importations alimentaires… Cette politique doit permettre de créer de l’emploi local. L’Etat investi aussi sur ses fonds propres pour la construction d’usine de transformation dans le cadre de partenariat public-privé.

Le développement agricole est un refrain entonné depuis la fin de la guerre civile…

Nous sommes sortis de la guerre civile il y a une vingtaine d’années, en consolidant la paix. Ensuite nous avons investi massivement dans les infrastructures du port de Pointe-Noire, dans la route reliant Pointe-Noire à Brazzaville et les interconnexions régionales, notamment vers le Cameroun. Nous avons aussi mis en œuvre le programme d’électrification du territoire. Maintenant que le maillage routier est satisfaisant, nous réunissons les conditions pour commercialiser des produits agricoles dans les centres de consommation. Il faut aider les agriculteurs à s’organiser en PMI-PME, promouvoir la mécanisation, développer la transformation, la commercialisation électronique, le transport et la logistique. Nous encourageons notre jeunesse à travers la mise en place d’un incubateur agricole. Cela prend du temps. Notre population n’avait pas de culture paysanne, elle se destinait surtout à la fonction publique, réflexe hérité de la « mère patrie ».

Vous avez évoqué des intentions d’investissement de 200 millions d’euros lors de votre visite à Paris…

Cela représente les intentions d’accompagnement du Congo en mettant bout à bout tous les projets et les partenariats public-privé dans les secteurs de la pharmacie, du fonctionnement du port autonome de Brazzaville, de l’hydraulique rural, du solaire… J’ai rencontré le directeur de l’Agence française de développement, Rémy Rioux. Nous avons un portefeuille de projets de 500 milliards de francs CFA, en partie bloqué en attendant la conclusion du programme avec le FMI. Nous avons demandé une amélioration des procédures de décaissement des fonds dans le cadre du contrat de désendettement développement.

 

Le pont entre Kinshasa et Brazzaville va-t-il enfin voir le jour ?

Les deux Etats sont en train de ratifier la convention pour sa construction. Ce vieux projet, initié par les pères fondateurs de nos pays, permettra de transporter les marchandises par la route et le rail.

Votre pays fait face à une pénurie de carburant. Est-ce ponctuel ?

C’est une crise ponctuelle à laquelle nous allons remédier. Il y a des cargos bloqués dans les ports de départ des produits pétroliers. Pour parer à la situation, nous utilisons notre stock de souveraineté. C’est le paradoxe d’un pays qui produit 400 000 barils de pétrole par jour. Le groupe Total est un partenaire important pour l’exploration et la production, mais pas pour la transformation. Nous devons accroître notre capacité de raffinage, actuellement très faible. C’est la raison pour laquelle nous avons entamé la construction d’une nouvelle raffinerie de brut à Fouta, près de Pointe-Noire. Nous nous orientons aussi vers un mix énergétique à travers un plan de valorisation du gaz et des énergies renouvelables comme le solaire et d’hydraulique.

 

La grande misère des rémunérations de l’aide à domicile

 

 

 

Les économistes Antoine Bozio, Amélie Carrère et Delphine Roy préviennent, dans une tribune au « Monde », qu’une politique de maintien à domicile des personnes âgées dépendantes implique des recrutements massifs de professionnels compétents. Cela passe par une plus grande attractivité des métiers et surtout une amélioration de la rémunération. Par exemple les assistantes de vie qui se rende chaque jour chez les personnes dépendantes subissent des conditions de travail scandaleuses qui ne prennent pas en compte le plus souvent ni les temps de trajet, ni le vrai coût de déplacement ni les temps d’attente entre deux visites aux personnes. Résultat beaucoup gagnent moins de 1000 € pour des amplitudes de 10 à 14 heures.

 

Tribune. Vieillir n’est pas une maladie. Pourtant, en vieillissant, nous risquons tous de perdre progressivement des capacités physiques, sensorielles ou cognitives. Ces difficultés liées à l’avancée en âge se traduisent par des besoins d’aide multiples. Le défi de la dépendance est de les connaître, de les anticiper et de proposer des solutions d’accompagnement pour éviter des situations catastrophiques d’abandon à domicile, d’épuisement des aidants de l’entourage ou de passage non souhaité en établissement.

 

Les personnes âgées souhaitent, massivement, vieillir chez elles. Brigitte Bourguignon, la ministre chargée de l’autonomie, déclarait récemment vouloir encourager le « virage domiciliaire » nécessaire au maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie. Prenons au sérieux ce « virage domiciliaire », et voyons ce qu’il implique, à l’heure où l’on se prépare à l’arrivée au grand âge des générations du baby-boom.

Tout d’abord, il faudra recruter beaucoup d’intervenants à domicile, car toutes les projections concordent sur un point : les besoins vont fortement augmenter dans des métiers qui ont déjà du mal à recruter. Les rémunérations y sont faibles et les conditions de travail difficiles, avec beaucoup d’horaires atypiques et de temps partiel.

 

L’attractivité des métiers de l’aide à domicile et l’organisation économique globale du secteur sont donc au cœur du sujet : salaires, qualifications, conditions de travail, viabilité économique des structures, etc. La refonte de la grille salariale de la branche de l’aide à domicile va dans le bon sens puisqu’elle entraînera une augmentation salariale de 2 % à 15 % pour les 200 000 intervenantes (97 % sont des femmes) des services d’aide et de soins à domicile associatifs. Pour attirer de nouvelles personnes vers ces métiers, d’autres efforts sur les conditions de travail et la rémunération dans le secteur privé sont à prévoir, qui auront également un impact sur le coût de l’aide, et donc les tarifs.


Augmenter les tarifs implique de relever les montants des plans de l’allocation personnalisée d’autonomie, pour éviter que des heures à un tarif plus élevé signifient, mécaniquement, moins d’heures d’aide pour les personnes âgées. Selon le rapport Libault, en ajoutant à quelques mesures nouvelles les effets de la démographie, le besoin de financement supplémentaire s’élèverait à 6,2 milliards d’euros en 2024, et 9,2 milliards en 2030.

Vaccins : l’UE demande l’aide des États-Unis !

Vaccins :  l’UE demande l’aide des États-Unis !

Devant le fiasco de la politique sanitaire européenne, la commission européenne se tourne vers des États-Unis en sollicitant à la fois des vaccins mais aussi un transfert de technologie américaine pour en fabriquer sur place.  (Notons aussi que le vaccin russe Spoutnik est actuellement en cours d’agrément par les autorités européennes)

 

 «Deux à trois milliards de doses» de vaccins pourront être produites par an d’ici la fin de l’année sur le sol européen, promettait il y a peu le commissaire européen Thierry Breton. Pour atteindre cet objectif, l’Union européenne souhaite renforcer sa collaboration avec les États-Unis.

.La fabrication de vaccins dits ARN messager, tels que ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna, nécessite certains ingrédients pour lesquels l’UE dépend des États-Unis. Les équipes de l’UE se sont également entretenues avec les sites partenaires du groupe pharmaceutique AstraZeneca, qui se situent en Belgique et aux Pays-Bas.

«Nous avons des chaînes de production très liées entre les États-Unis et l’Europe. Le but est d’anticiper qu’il n’y ait pas de point de blocage dans les prochaines semaines», précise cette source européenne.

À la fin du premier trimestre 2021, la société pharmaceutique anglo-suédoise doit livrer 40 millions de doses à l’Union européenne, soit deux fois moins que le volume initialement prévu. AstraZeneca a échoué à plusieurs reprises à tenir ses promesses de livraison, en raison de problèmes de production.

 

Travailleurs pauvres: L’aide de 900 € prolongés de trois mois

Travailleurs pauvres:  L’aide de 900 € prolongés de trois mois

 

Il est clair que la situation sanitaire a particulièrement porté atteinte à la situation sociale des salariés en contrat précaire. L’intérim par exemple s’est complètement écroulé. Du coup, les pouvoirs publics ont décidé de prolonger L’aide exceptionnelle créée en novembre pour garantir un revenu mensuel de 900 euros net a.

 

Cette aide, qui a déjà bénéficié à 400.000 personnes, permet à toutes celles qui ont travaillé au moins 138 jours en CDD ou en intérim (soit plus de 60% du temps de travail annuel) en 2019, mais qui n’ont pas pu travailler suffisamment en 2020 pour recharger leurs droits à l’assurance-chômage du fait de la crise liée à l’épidémie de Covid-19, de bénéficier d’une garantie de revenu minimum de 900 euros par mois.

Cette aide initialement prévue pour couvrir les mois de novembre, décembre, janvier et février est prolongée pour les mois de mars, avril et mai.

« Plus de 400.000 personnes en ont d’ores et déjà bénéficié au titre des mois de novembre et décembre parmi lesquelles 165.000 jeunes de moins de 30 ans », indique le ministère.

Elle est versée automatiquement par Pôle emploi aux demandeurs d’emploi qui remplissent les critères fixés par un décret du 30 décembre.

USA: opposition des sénateurs républicains sur la hausse de l’aide aux particuliers….. contre l’avis de Trump

USA: opposition des sénateurs républicains sur la hausse de l’aide aux particuliers….. contre l’avis de Trump

Nouveau rebondissement aux États-Unis alors qu’un accord se profilait sur le plan de relance entre démocrates et républicains contre l’avis initial de l’actuel président des États-Unis, ce sont maintenant les sénateurs républicains qui s’opposent à une partie de ce plan concernant l’aide aux particulier et contre l’avis de Trump  (qui a changé d’opinion).

On se demande si les républicains n’ont pas été contaminés par la folie de Trump .

Le plan budgétaire d’environ 900 milliards de dollars approuvé la semaine dernière par le Congrès pour compenser l’impact de la crise du coronavirus prévoit un chèque de 600 dollars pour les particuliers.

Donald Trump a menacé la semaine dernière de ne pas ratifier ce nouveau plan de relance si le Congrès n’augmentait pas le montant de l’aide directe aux Américains.

Le président sortant a finalement fait marche arrière dimanche, alors que la menace d’une fermeture partielle des administrations (“shutdown”) se faisait de plus en plus précise, le texte voté au Congrès prévoyant aussi 1.400 milliards de dollars de financements fédéraux.

Mais les élus démocrates, qui souhaitaient de longue date une aide directe aux Américains de 2.000 dollars, ont utilisé l’un de leurs rares points de convergence avec Donald Trump pour organiser lundi un vote sur cette proposition.

D’après la commission bipartite des impôts, qui prépare l’estimation des coûts des projets de loi présentés au Congrès, quelque 464 milliards de dollars seront nécessaires pour financer la proposition.

Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a fait part de son intention de voter la hausse de l’aide directe. Le chef de la majorité républicaine, Mitch McConnell, n’a pas évoqué de possible vote après avoir salué la ratification du projet de loi par Donald Trump.

En plus de la question du plan de relance, le Sénat doit se prononcer sur le veto opposé par Donald Trump au projet de budget de la Défense pour 2021. Un vote est attendu dans la semaine, après que la Chambre des représentants s’est prononcée lundi pour contourner le veto du président sortant. Bref politiquement, c’est en ce moment une grande confusion qui règne aux États-Unis en attendant la mise en place de Joe Biden.

2021 : prolonger l’aide d’urgence économique pour éviter la catastrophe

2021 : prolonger l’aide d’urgence économique pour éviter la catastrophe

 

 

Selon, l’OFCE il faut s’attendre à une catastrophe économique si le soutien à l’économie n’est pas maintenu tout au long de l’année 2021.

Pour l’OFCE le plan de soutien français est insuffisant notamment celui destiné au renforcement des fonds propres des entreprises. Le plan de relance est inférieur à celui d’autres pays

Selon les calculs, les plans de relance et d’urgence représentent 3,9% du Produit intérieur brut (PIB) du pays, versus 5,6% pour l’Italie, 5,8% pour l’Allemagne, 6,5% pour l’Espagne, 8,4% pour le Royaume-Uni et 10,6% pour les États-Unis.

Moins soutenues par la puissance publique, les entreprises françaises auraient alors subi au premier trimestre une baisse de leurs revenus largement supérieure à celle de leurs voisines. Selon l’OFCE, le choc s’élève à 51 milliards pour les groupes hexagonaux, quand il est limité à 3 milliards de livres au Royaume-Uni, 19 milliards d’euros en Espagne, 32 milliards en Italie et 43 milliards en Allemagne.

Si le soutien devait s’arrêter en 2021 l’OFCE prévoit une augmentation de 80 % des faillites portant sur environ 180 000 d’entre elles.

 

Crise économique : attention à une rupture brutale de l’aide publique (BCE)

Crise économique : attention à une rupture brutale de l’aide publique (BCE)

 

À juste titre, la présidente de la BCE craint les conséquences brutales et dramatiques d’un arrêt des aides publiques consenties par les Etats pour mettre l’économie sous oxygène pendant la crise sanitaire. La plupart de ces mesures devraient en effet s’arrêter à la fin de l’année.

Il est évident que compte tenu de la propagation du virus et de l’absence corrélative d’une véritable reprise, les aides devraient être prolongées en 2021 pour éviter un véritable cataclysme en matière de faillite et l’emploi. La transition en douceur s’impose donc estime Christine Lagarde. «Ma première préoccupation à ce stade est que la conduite des politiques permette d’éviter l’effet de falaise», c’est-à-dire «le fait que certaines des politiques mises en place pendant la pandémie (…) soient arrêtées brutalement», a déclaré Mme Lagarde lors d’une intervention dans le cadre d’une conférence organisée par le FMI.

«Nous espérons que les décideurs comprendront et agiront de sorte que ces soutiens soient prolongés pendant un certain temps, pour que la reprise s’installe, et même si la pandémie s’éteint progressivement», a-t-elle souhaité.

Prime à l’aide à domicile : le mensonge de Macron

Prime à l’aide à domicile : le mensonge de Macron

Sans doute en mal de sujets de communication, Macron s’est offert une petite exhibition  médiatique en utilisant la situation de l’aide à domicile. Une aide à domicile effectuée essentiellement par des auxiliaires de vie (ADVF) aux conditions sociales particulièrement scandaleuses. Macron a très longuement récité les fiches qui ont dû lui être remis par son entourage. Des fiches sans doute mal préparées car Macron a annoncé une prime de 1000 € pour chaque auxiliaire de vie.

Pourtant l’État ne prévoit qu’une enveloppe de 80 millions avec un apport équivalent des départements soit 160 millions. Une somme à distribuer aux 320 000 professionnels du secteur, ce qui fait en moyenne 500 € et non 1000 € comme l’a annoncé Macron.

Macron a été plus généreux en matière de compassion avec son hommage à « l’humanité » et à « la fraternité » de tous les aidants.  En vacances au fort de Brégançon, Emmanuel Macron s’est rendu à Toulon pour saluer le rôle des professionnels de l’aide à domicile et des aidants qui ont pris soin des personnes âgées ou handicapées pendant la crise sanitaire. Ces « grands oubliés » de la crise du Covid-19, comme l’a reconnu le chef de l’État, toucheront finalement eux aussi une prime, à l’instar des autres soignants en première ligne dans la lutte contre le virus.

Tout en empathie, à mille lieues du président qui s’étonnait du « pognon de dingue » dépensé dans les aides sociales, il a célébré « celles et ceux qui permettent de vivre chez soi, à ces personnes âgées ou en situation de handicap, de résister », avant de rappeler que ces métiers étaient « à 97 % féminin ».

 

L’aide à Lufthansa transformée en participations

L’aide à Lufthansa transformée en participations

l’Allemagne envisage d’apporter une aide significative à sa compagnie nationale de l’ordre de 10 milliards. La moitié de cette somme sera convertie en participations au capital de la compagnie, soit 25 % . En France, le plan d’aide forme de prêts sera lui de lors de 7 milliards. Pour l’instant on ne parle pas de transformation de cette aide en prise de participation de l’État.

Pour autant cette aide à Air France, par ailleurs sans doute e,  ne pourra jamais être remboursée. En tout cas pas avant 10 ou 20 ans voire jamais.  Le plan de sauvetage que Lufthansa négocie actuellement avec le gouvernement allemand aboutira à la prise par l’Etat d’une part de 25,1% dans le capital de la compagnie aérienne, écrit Der Spiegel vendredi.

Le plan de renflouement de la compagnie, frappée de plein fouet par l’arrêt du trafic aérien pour cause de coronavirus, se monte à 10 milliards d’euros selon l’hebdomadaire. Sur cette somme, 5,5 milliards d’euros seraient constitués d’actions sans droit de vote, pour lesquelles le gouvernement allemand réclame le versement d’un dividende de 9%.

Des prêts à hauteur de 3,5 milliards d’euros seraient également accordés à Lufthansa par la banque publique KFW(Kreditanstalt für Wiederaufbau).

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« L’aide d’urgence » pour 4 millions de ménages

« L’aide d’urgence » pour 4 millions de ménages

Quatre millions de foyers vont bénéficier de l’”aide d’urgence”, avec notamment 150 euros par ménage au RSA, ce qui doit permettre d’aider les personnes les plus modestes à faire face aux répercussions économiques de l’épidémie de coronavirus en cours en France, a annoncé mercredi le Premier ministre, Edouard Philippe.

“Nous avons décidé de verser dès que possible, c’est-à-dire le 15 mai prochain, 150 euros par ménage au RSA (revenu de solidarité active) ou à l’allocation de solidarité spécifique”, a déclaré le chef du gouvernement à l’issue du compte rendu du conseil des ministres à l’Elysée.

“S’y ajouteront 100 euros supplémentaires par enfant”, a-t-il ajouté. “Nous avons également décidé de verser 100 euros par enfant pour les ménages qui ne sont pas éligibles au RSA ou à l’allocation de solidarité spécifique mais qui sont bénéficiaires des allocations pour le logement.”

“Ce sera automatique, sans qu’aucune démarche ne soit nécessaire”, a poursuivi Edouard Philippe. “Au total ce sont plus de 4 millions de foyers bénéficiaires de cette aide d’urgence”.

Démographie en Afrique : l’aide au développement favorise le mouvement migratoire (Stephen Smith)

Démographie en Afrique : l’aide au développement favorise le mouvement migratoire (Stephen Smith)

Interview sur Europe  1

 

Point de vue intéressant mais qui fait l’impasse sur le développement conjoint de l’éducation et de l’économie locale, hypothèse envisageable avec la stabilité démocratique et la fin de la corruption

«  L’Europe sort à peine la tête de la crise migratoire qui l’a frappé en 2015, qu’elle pourrait très vite avoir un autre défi de taille à relever. Pour Stephen Smith, spécialiste de l’Afrique, l’explosion démographique du continent ne pourra pas être contenue par son développement économique, trop lent, et dans les prochaines décennies, un flux migratoire sans précédent pourrait déferler vers l’Europe. En effet, le rapport démographique entre l’Europe et l’Afrique sera dans trente ans de un à cinq, soit 450 millions d’Européens pour 2,5 milliards d’Africains. « C’est une fatalité, l’Afrique suit la courbe de toutes les autres régions. Quand je suis né [en 1956, ndlr], il y avait 180.000 habitants à Abidjan, aujourd’hui il y en a 4 millions. Il y avait 300 millions d’Africains au sud du Sahara, aujourd’hui ils sont 1,3 milliards, il y en aura 2,5 milliards en 2050″, souligne l’universitaire, invité mercredi de la matinale d’Europe 1, et qui publie chez Grasset, La Ruée vers l’Europe.

Une jeunesse qui regarde ailleurs. Stephen Smith insiste également sur la grande jeunesse du continent. « C’est une pyramide de l’âge qui fait que 40% de la population a moins de quinze ans ». Ainsi, jamais dans l’histoire les habitants d’une partie du monde n’ont été aussi jeunes que les africains sub-sahariens. Une jeunesse poussée à partir, notamment lorsqu’elle a pu avoir accès à une éducation. « La pression migratoire ne peut aller qu’en s’accroissant », explique le spécialiste, mais le phénomène des départs ne concerne « pas les gens les plus pauvres ». « Ce sont ceux qui sortent la tête de l’eau, qui ont une vue du monde, qui savent où aller, qui sont sur Facebook, qui ont un téléphone portable et les 2.000 ou 3.000 euros nécessaires pour se lancer dans le voyage », détaille-t-il. Selon une étude de 2016 réalisée par l’institut Gallup, 42% des jeunes africains (de 15 à 24 ans) et 32 % des diplômés du supérieur déclarent vouloir émigrer.  »Ils sont partis du village pour aller en ville, à la capitale, et maintenant c’est le débordement. Les gens vont partir à l’extérieur, pas forcément en Europe mais essentiellement en Europe ». De quoi constituer un véritable « défi » pour le vieux continent.

Les effets pervers de l’aide au développement ? Paradoxalement, c’est le co-développement, visant notamment à maintenir dans leur pays les populations défavorisées en leur donnant sur place accès à une éducation, qui favoriserait les phénomènes de déracinement, selon Stephen Smith. « C’est un paradoxe terrible », pointe-t-il. « Pendant trente ans le gens vont migrer, par la suite le pays va aussi atteindre un seuil où il sera plus intéressent, également pour des raisons affectives, de rentrer ou de rester chez soi, mais d’ici là il y a une période ou l’aide ou développement favorise l’immigration », estime l’enseignant.  »L’aide au développement, on l’essaye depuis près de 60 ans. Est-ce qu’il y a des succès ? Les partis du monde qui s’en sont sorties ne sont pas les parties les plus aidées », assure encore Stephen Smith qui cite en exemple l’essor économique de l’Asie. »

Photos de l’AFP : marine Lepen se trouve laide : enfin un peu de lucidité !

Photos  de l’AFP : marine Lepen se trouve laide : enfin un peu de lucidité !

 

 

Qu’est ce qu’une photo sinon parfois que le reflet d’une personnalité ; A cet égard, certains faciès (pas tous) sont révélateur de l’intériorité d’un individu .  Marine Lepen, elle,  se trouve laide sur les photos de l’AFP, elle est pourtant très naturelle ; pas vraiment belle, non plutôt vulgaire, avec un soupçon de haine qui traverse sons visage. Finalemenet, elle ressemble de plus en plus à sons père et avec l’âge, ça ne va pas s’arranger ; de là à interdire à  l’AFP de faire des photos, c’est un pas (démocratique)  à qu’elle a franchi. « Vous vendez des photos d’elle qui sont aberrantes, tellement laides qu’elles frisent l’insulte. » Lundi 17 décembre, LCI a demandé à Marine Le Pen si un tel renvoi n’attentait pas à la liberté de la presse, rapporte Le Lab. La présidente du FN a ajouté une dimension économique à l’argument de sa directrice de cabinet : le photographe de l’AFP « déforme » ses photos pour mieux « les vendre ». « Je considère que ces gens font de l’argent sur notre image, puisqu’ils vendent les photos qu’ils prennent. Ah bon c’est la liberté de faire de l’argent avec notre image ? Eh bien ma liberté c’est de leur dire non. Pour des raisons trop longues à expliquer. Ce n’est pas la liberté de la presse, c’est une entreprise commerciale. Vous faites de l’argent bien souvent avant de faire de l’information, c’est en tout cas le cas de ce photographe qui prend un malin plaisir à déformer des photos, ce qui ne me paraît pas très professionnel, pour pouvoir les vendre. Donc j’ai dit stop. » Vendredi, l’AFP récusait « les accusations portées contre le photographe mis en cause auquel elle apporte tout son soutien ». Elle tenait à souligner que ses photographes « appliquent comme tous les journalistes de l’agence les règles d’impartialité qui sont l’un des fondements de la mission de l’AFP ».

 

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