Archive pour le Tag 'laide'

Le fonds d’aide mondial au risque climatique : L’embrouille de l’aide aux pauvres

Le fonds d’aide mondial au risque climatique : L’embrouille de l’aide aux pauvres

Dans le cadre de la COP 28 de Dubaï, un accord serait intervenu pour créer et abonder un fonds destiné aux pauvres victimes de la crise climatique. Un fonds qui s’ajouterait à celui destiné à l’adaptation des pays à la crise. Il y aurait donc un fond de compensation et un autre d’adaptation. Le problème c’est que ces annonces sont rarement suivies d’effet. Par exemple pour le fonds d’adaptation 100 milliards ont été prévus et une dizaine seulement ont été accordés.

Le principe consisterait à soutenir les pays pauvres face aux impacts à venir, comme les crises humanitaires provoquées par les inondations et les sécheresses en Afrique, par exemple, alors que ces Etats ne sont pas les premiers responsables de la situation. Observons d’abord que ce principe avait déjà été défini mais sans application concertée.

Observons aussi que comme tout ce qui se passe dans le cadre de la COP , rien n’est obligatoire; c’est donc sur la base du volontariat que ce fonds sera abondé. Cette aide serait également gérée par la Banque mondiale. Le risque en effet que ces concours financiers finissent dans les sables des superstructures et de la corruption dans les pays notamment autoritaires.

Plusieurs pays ont déjà fait des annonces: les Emirats arabes unis avec une offre de 100 millions de dollars USD, suivis par les Allemands (100 millions), le Royaume-Uni (60 millions), les Etats-Unis (24,5 millions), le Japon (10 millions) et l’Union européenne (125 millions).Mais des annonces dans le plus grand flou compte tenu des besoins évalués. Autour de 100 à 400 milliards par alors que pour l’instant on constate un apport global de 400 millions pas nécessairement renouvelables. Plusieurs pays membres de l’UE, dont la France, avaient d’ailleurs promis il y a quelques semaines une « contribution substantielle », et chacun devrait annoncer sa part exacte vendredi et samedi.Macron vient aussi d’annoncer 100 millions pour la France.

Les pays en développement ont réclamé un objectif de 100 milliards de dollars pour ce nouveau fonds – un chiffre équivalent aux 100 milliards d’aide annuelle dus par les pays développés pour l’adaptation et la transition écologique, le fameux Fonds vert pour le climat. Pour rappel, celui-ci n’avait pas été honoré dès 2020 comme promis, ce qui avait entaché les relations Nord-Sud dans la lutte contre le changement climatique.

Les pays historiquement responsables du changement climatique, eux, se renvoient la balle pour lever les financements suffisants : les plus développés d’entre eux, Etats-Unis en tête, réclamaient ainsi un élargissement de la base des donateurs aux riches pays émergents, comme la Chine ou l’Arabie saoudite.

« La Chine et les pays du Golfe ont aujourd’hui une responsabilité historique dans les émissions [de gaz à effet de serre] », répétait encore il y a quelques jours à la presse un porte-parole de l’Elysée.

Une autre question suscite également des interrogations à savoir si ce fonds sera destiné à octroyer des prêts des subventions.

Enfin il y a la question de la création ou non d’une taxe internationale pour contribuer à alimenter le dispositif.

Autant de questions qui restent très floues du fait surtout de la réticence des pays donateurs mais aussi parfois de l’ambiguïté des demandes des pays bénéficiaires. La question n’est pas d’aider les pays pauvres victimes de la crise climatique mais les résidents pauvres de ces pays : parfois une différence de taille surtout dans les pays autoritaires ou à démocratie relative.

Gaza : Scènes de pillage en attendant l’aide humanitaire

Après les scènes de pillage qui se sont développées à Gaza et le délitement des autorités locales, Paris et Londres Paris appellent à un « soutien humanitaire urgent
Il n’y a pas, insistent-ils, de temps à perdre.

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak et le président français Emmanuel Macron ont souligné, dans une conversation téléphonique dimanche, la nécessité d’un « soutien humanitaire urgent à Gaza » après l’extension des opérations militaires d’Israël en réponse aux attaques du Hamas il y a trois semaines, selon Downing Street.

Les deux dirigeants ont également évoqué leur inquiétude face au « risque d’escalade dans la région », et se sont accordés sur la nécessité de « ne pas perdre de vue l’avenir à long terme de la région, en particulier la nécessité pour une solution à deux Etats », selon un porte-parole de Downing Street.

Ces déclarations interviennent alors que ce dimanche, l’ONU a mis en garde contre l’effondrement de « l’ordre public » dans la bande de Gaza. « Des milliers de personnes ont pénétré (samedi) dans plusieurs entrepôts et centres de distribution de l’UNRWA dans le centre et le sud » de Gaza, a affirmé l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) dans un communiqué. « C’est un signe inquiétant que l’ordre civil commence à s’écrouler. »

Pour sa part, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, s’est alarmé d’une situation « de plus en plus désespérée » à Gaza. « Je regrette qu’au lieu d’une pause humanitaire cruellement nécessaire, soutenue par la communauté internationale, Israël ait intensifié ses opérations militaires », a-t-il déclaré dimanche, lors d’une visite au Népal, après un voyage de quatre jours au Qatar.

Mais comme d’habitude le secrétaire général actuel de l’ONU parle beaucoup mais agit peut et son influence est marginale.

Palestiniens : la France défavorable à une suspension de l’aide

Palestiniens : la France défavorable à une suspension de l’aide

Paris est défavorable à la suspension de l’aide de l’Union européenne qui bénéficie directement aux populations palestiniennes et l’a fait savoir à la Commission européenne, a indiqué mardi le ministère français des Affaires étrangères. Le problème est cependant qu’on ne sait pas combien de cette aide va directement au palestinien. Une grande partie est souvent détournée par les organisations politiques palestiniennes. (Notons qu’ il s’agit cependant d’un phénomène qui concerne toute l’aide au développement.)

La France s’oppose à la suspension de l’aide européenne directe aux Palestiniens en réponse à l’offensive meurtrière menée par le Hamas en Israël, a déclaré le Quai d’Orsay mardi 10 octobre, indiquant en avoir fait part à la Commission européenne. Cette dernière avait indiqué lundi soir vouloir réexaminer son aide aux Palestiniens, mais Oliver Varhelyi, le commissaire européen chargé du Voisinage et de l’Elargissement, avait auparavant laissé entendre que toutes les nouvelles propositions budgétaires concernant l’aide aux Palestiniens seraient reportées jusqu’à nouvel ordre.

« Nous devons lutter de manière intraitable contre le terrorisme et le terrorisme du Hamas, mais nous ne devons pas confondre la lutte contre le terrorisme avec le droit humanitaire le plus élémentaire et le soutien aux populations civiles », a estimé mardi Emmanuel Macron.

« Procédure de revue ». « Je suis tout à fait en faveur pour qu’il y ait une procédure de revue de toutes les aides européennes qui soient apportées, mais je ne suis pas en faveur pour qu’il y ait une suspension, surtout quand cette revue et les procédures de vérification ont été effectuées, ce qui fut le cas pour notre aide », a indiqué le président de la République. La France a apporté une aide aux Palestiniens qui s’élevait à 95 millions d’euros en 2022, a précisé le Quai d’Orsay dans son communiqué.

Ces aides directes sont concentrées sur le soutien aux populations palestiniennes, dans les domaines de l’eau, de la santé, de la sécurité alimentaire et de l’éducation, a expliqué le ministère français des Affaires étrangères. « Versée notamment par le biais des Nations unies, [cette aide] bénéficie directement à la population palestinienne, à Jérusalem-Est, en Cisjordanie, à Gaza et dans les camps situés dans les pays voisins », a détaillé le Quai d’Orsay, assurant que « cette aide est pleinement conforme aux engagements de la France ».

L’Espagne s’oppose aussi au projet de suspension de l’aide de l’Union européenne aux territoires palestiniens, a également fait savoir le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares. « Cette coopération doit se poursuivre, nous ne pouvons pas confondre le Hamas, qui figure sur la liste des groupes terroristes de l’UE, avec la population palestinienne, ou avec l’Autorité palestinienne ou l’Organisation des Nations unies sur le terrain », a-t-il dit mardi dans une interview à la radio espagnole Cadena SER.

Hausse du gazole : Arrêt de l’aide aux marins-pêcheurs , une nouvelle mort ?

Hausse du gazole : Arrêt de l’aide aux marins-pêcheurs , une nouvelle mort ?

La pêche française n’en finit pas de mourir sous les coups de boutoir de la concurrence et de la politique aberrante du pouvoir. Brusquement le gouvernement a décidé de supprimer l’aide aux gazole . De quoi évidemment provoquer la colère du secteur déjà fragilisé par une médiocre compétitivité.

Et le secrétaire d’État à la mer Hervé Berville qui ne comprend à peu près rien à la problématique du secteur de proposer des mesures gadget comme les groupements d’intérêt qui sont déjà en œuvre depuis longtemps. Ou encore de conseiller d’acheter le carburant quand il n’est pas cher ! ( Ce qui se fait évidemment mais dans des limites).

Dans certains cas le coût du gazole représente jusqu’à 50 % du chiffre d’affaires et la décision du gouvernement va tout simplement remettre en cause l’existence de certains armements et autres patrons pêcheurs.

Hervé Berville se contente de banalités pour surmonter les difficultés actuelles,: «Il faut préparer l’avenir. Il faut faire des achats groupés ou des achats à terme. Quand le prix est bas, il faut s’approvisionner pour les six mois d’après, où le prix du carburant aura peut-être augmenté», développe-t-il. «Nous avons atteint un montant qui est de 75 millions d’aide au carburant (…) Nous ne pouvons pas prolonger ces aides car le régime européen qui permettait ces aides s’arrête cette année (…) Ce n’est pas à l’État de se substituer tout le temps à la responsabilité de tous les acteurs de la filière», a-t-il estimé.

La conséquence de tout cela sera un affaiblissement du secteur, une importation supplémentaire de poisson de l’extérieur et globalement une plus grande atteinte à l’environnement.

Gazole : Arrêt de l’aide aux marins-pêcheurs , une nouvelle mort ?

gazole : Arrêt de l’aide aux marins-pêcheurs , une nouvelle mort ?

La pêche française n’en finit pas de mourir sous les coups de boutoir de la concurrence et de la politique aberrante du pouvoir. Brusquement le gouvernement a décidé de supprimer l’aide aux gazole . De quoi évidemment provoquer la colère du secteur déjà fragilisé par une médiocre compétitivité.

Et le secrétaire d’État à la mer Hervé Berville qui ne comprend à peu près rien à la problématique du secteur de proposer des mesures gadget comme les groupements d’intérêt qui sont déjà en œuvre depuis longtemps. Ou encore de conseiller d’acheter le carburant quand il n’est pas cher ! ( Ce qui se fait évidemment mais dans des limites).

Dans certains cas le coût du gazole représente jusqu’à 50 % du chiffre d’affaires et la décision du gouvernement va tout simplement remettre en cause l’existence de certains armements et autres patrons pêcheurs.

Hervé Berville se contente de banalités pour surmonter les difficultés actuelles,: «Il faut préparer l’avenir. Il faut faire des achats groupés ou des achats à terme. Quand le prix est bas, il faut s’approvisionner pour les six mois d’après, où le prix du carburant aura peut-être augmenté», développe-t-il. «Nous avons atteint un montant qui est de 75 millions d’aide au carburant (…) Nous ne pouvons pas prolonger ces aides car le régime européen qui permettait ces aides s’arrête cette année (…) Ce n’est pas à l’État de se substituer tout le temps à la responsabilité de tous les acteurs de la filière», a-t-il estimé.

La conséquence de tout cela sera un affaiblissement du secteur, une importation supplémentaire de poisson de l’extérieur et globalement une plus grande atteinte à l’environnement.

Gazole : Arrêt de l’aide aux marins-pêcheurs et grogne à venir

gazole : Arrêt de l’aide aux marins-pêcheurs et grogne à venir

Brusquement le gouvernement a décidé de supprimer l’aide aux gazole . De quoi évidemment provoquer la colère du secteur déjà fragilisé par une médiocre compétitivité.

Et le secrétaire d’État à la mer Hervé Berville qui ne comprend à peu près rien à la problématique du secteur de proposer des mesures gadget comme les groupements d’intérêt qui sont déjà en œuvre depuis longtemps. Ou encore de conseiller d’acheter le carburant quand il n’est pas cher ! ( Ce qui se fait évidemment mais dans des limites).

Dans certains cas le coût du gazole représente jusqu’à 50 % du chiffre d’affaires et la décision du gouvernement va tout simplement remettre en cause l’existence de certains armements et autres patrons pêcheurs.

Hervé Berville se contente de banalités pour surmonter les difficultés actuelles,: «Il faut préparer l’avenir. Il faut faire des achats groupés ou des achats à terme. Quand le prix est bas, il faut s’approvisionner pour les six mois d’après, où le prix du carburant aura peut-être augmenté», développe-t-il. «Nous avons atteint un montant qui est de 75 millions d’aide au carburant (…) Nous ne pouvons pas prolonger ces aides car le régime européen qui permettait ces aides s’arrête cette année (…) Ce n’est pas à l’État de se substituer tout le temps à la responsabilité de tous les acteurs de la filière», a-t-il estimé.

La conséquence de tout cela sera un affaiblissement du secteur, une importation supplémentaire de poisson de l’extérieur et globalement une plus grande atteinte à l’environnement.

Il faut doubler l’aide à l’Ukraine

Il faut doubler l’aide à l’Ukraine

 

 

Olha Stefanychyna est vice-première ministre chargée de l’Intégration européenne et euroatlantique demande le doublement de l’aide militaire. Elle csnstate la nouvelle stratégie russe qui consiste à sacrifier des millier et des milliers d’hommes de son armée pour repérer l’artillerrie ukrainienne.( info Figaro)

Quelle est la situation militaire à Soledar ?

Olha STEFANYCHYNA.- La ville est encerclée, mais notre armée se bat et contrôle toujours certaines zones, malgré des pertes très importantes. Le président Zelensky a alerté les dirigeants mondiaux sur une future escalade militaire russe, pas seulement dans l’est de l’Ukraine. Nous assistons à la lente mise en place de cette nouvelle tactique.

Comment l’armée ukrainienne se prépare-t-elle pour le printemps et les opérations militaires à venir ?

L’armée ukrainienne se prépare pour la victoire, quelle que soit la saison. Pour les opérations, chaque planification dépend directement du soutien militaire fourni à l’Ukraine. Il est significatif, mais doit, au moins, être doublé pour que nous puissions planifier…

 

L’abandon de l’aide médicale d’Etat serait indigne

L’abandon de l’aide médicale d’Etat serait indigne

Céline Lis-Raoux, fondatrice de l’association RoseUp, dénonce, dans une tribune au « Monde », la volonté de Marine Le Pen d’abolir l’AME destinée aux étrangers en situation irrégulière. Refuser cette aide nous exposerait tous et serait contraire au respect de la dignité de chacun.

 

Si la régulation de l’immigration paraît effectivement nécessaire par contre le refus de traiter des malades même situation irrégulière serait aussi indigne que de refuser par exemple les soins à des sans-logis ne cotisant pas à la sécurité sociale NDLR

 

Tribune.

 

 En politique comme dans la vie, il faut se méfier de ceux qui professent qu’ôter un droit à autrui en ajouterait un nouveau à soi-même. Ceux-là imaginent sans doute que la société est pareille à un tableau Excel, où soustraire une colonne ferait croître sa voisine d’autant…

Mais la société n’est pas un logiciel de calcul, elle est un corps vivant où chaque individu (qui signifie « indivisible ») est intimement lié, entrelacé à ses voisins. Notre langue ne dit pas autre chose lorsqu’elle parle de « corps social ». C’est vrai, dans un fichier comptable on déduit, on « retranche » aisément. Dans un corps, trancher une oreille n’a jamais fait repousser un orteil…

Ce corps social existe encore plus, et pourrait-on dire « viscéralement », en santé : il y est l’expression d’une réalité biologique. Nous croisons dans la rue, dans les transports en commun, au travail, durant nos loisirs, des femmes et des hommes dont nous ne savons pas s’ils sont français, étrangers, en situation régulière ou pas : le simple fait de respirer le même air lie notre destin à celui de milliers d’inconnus. Aucune idéologie, ici, juste la loi du vivant.

Comment, dès lors, refuser à une seule cellule de ce corps social l’accès aux soins ? Le faire nous exposerait tous. C’est cette idée qui a prévalu, en 2000, à la création de l’aide médicale d’Etat (AME), ouvrant aux personnes en situation irrégulière l’accès aux soins médicaux essentiels. Ses bénéficiaires, très pauvres (les deux tiers sont en « précarité alimentaire »), se trouvent particulièrement exposés en raison de leurs conditions de vie : la prévalence de maladies comme la tuberculose, les hépatites, le VIH est bien plus élevée que la moyenne.

Conçue pour protéger le corps social en son entier (qui a envie que la tuberculose circule à un niveau élevé en France ?), l’AME est vite devenue un totem pour les droites. Accusée d’encourager l’assistanat, d’attirer des immigrés désireux de se faire soigner gratis, voire de permettre à des « Géorgiennes de se faire payer des chirurgies esthétiques », comme le disait Stanislas Guerini en 2019, avant de se rétracter.

Les totems ne sont que des chimères issues de notre imagination. Eriger un fantasme en bois, en pierre ou en paroles ne le rend pas plus réel. La vérité : l’AME est réservée aux étrangers présents clandestinement depuis plus de trois mois (après échéance du visa touristique de trois mois).

Quel malade grave entreprendrait un long voyage et attendrait ensuite au moins six mois avant d’être pris en charge ? Les chiffres de l’Assurance-maladie sont éloquents : seuls 51 % des possibles bénéficiaires ont recours à l’AME. Pourquoi ? La plupart en ignorent l’existence ou, s’ils la connaissent, hésitent à se rendre à l’hôpital de peur d’être arrêtés puis expulsés.

Mali: fin de l’aide militaire européenne

Mali:  fin de l’aide militaire européenne

 

Après l’arrêt des opérations Barkhane, fin aussi des missions de formation militaire au Mali par l’Europe.

 

« On arrête les missions de formation et les entraînements des forces armées et de la garde nationale », a déclaré lundi le haut représentant aux Affaires étrangères de l’Union européenne Josep Borrell. Les formations juridiques sur le droit des conflits se poursuivront. « Il n’y a pas assez de garanties de sécurité de la part des autorités maliennes sur la non-interférence avec le groupe Wagner », a-t-il ajouté en dénonçant une nouvelle fois la présence des mercenaires russes employés dans le centre du pays. Ceux-ci sont soupçonnés d’exactions et de la mort de civils dans la ville de Moura, fin mars.

Ukraine : Pour une coordination de l’aide humanitaire

Ukraine : Pour une coordination de l’aide humanitaire

 

Deux chercheurs et un professeur spécialistes des conflits contemporains, Adam Baczko, Arthur Quesnay et Gilles Dorronsoro, mettent en garde, dans une tribune au « Monde », contre les travers possibles d’une aide mal dirigée et non coordonnée pouvant peser sur les institutions ukrainiennes.

 

Tribune.

 

La résistance de l’Ukraine face à l’invasion russe laisse envisager la stabilisation des fronts et donc une guerre longue. Dans ce contexte, la résilience de la société et de l’Etat sera un aspect décisif du conflit. Cependant, l’afflux massif et rapide de l’aide, évidemment nécessaire, peut avoir des effets pervers. En particulier, la manière dont les financements vont s’organiser dans les premiers mois du conflit contraindra les pratiques des années à venir, créant potentiellement des cercles vicieux difficiles à briser par la suite.

Notre expérience des conflits contemporains (Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, Mali) nous a appris que l’aide, quand elle est mal dirigée et non coordonnée, fait peser des risques sur les institutions et les sociétés. Premièrement, l’absence de stratégie et de coordination entre les bailleurs de fonds entraîne une allocation irrationnelle des ressources. En Afghanistan comme au Mali, on a assisté à la duplication constante des programmes, par exemple pour la réforme de la justice et de la police, la lutte contre la drogue, et la concentration de l’aide dans quelques provinces a produit d’importantes disparités régionales.

Deuxièmement, le contournement des institutions gouvernementales par les bailleurs de fonds a entraîné leur affaiblissement au profit d’entités ad hoc créées pour être des partenaires de l’aide internationale. Dans les conflits cités plus haut, les cadres les plus compétents sont partis vers les agences internationales et leurs prestataires, alors que les institutions publiques étaient confrontées à une difficulté croissante à acquérir les informations nécessaires à la régulation des agences d’aide.

Troisièmement, l’afflux rapide de ressources a pour effet l’appel à de multiples prestataires – grandes entreprises ou ONG spécialisées – pour réaliser les programmes des bailleurs de fonds occidentaux. Cela entraîne une sous-traitance en cascade, avec pour conséquence que la majeure partie des fonds n’arrive jamais à leurs destinataires.

Par rapport aux conflits que nous avons étudiés, l’Etat ukrainien est bien plus fonctionnel et légitime auprès de la population. La priorité est donc de préserver les structures existantes, notamment en payant les fonctionnaires qui assurent la continuité des services publics (eau, électricité, ramassage des ordures, distribution d’aide sociale, transports publics). Avec les pensions de retraite, les salaires versés par l’Etat jouent un rôle de stabilisateur économique dans un contexte d’appauvrissement généralisé. De plus, les institutions nationales et locales sont les plus à même d’organiser la vie quotidienne, à commencer par l’accueil des déplacés internes (plus de six millions de personnes). La continuité du service public assurée par les agents ukrainiens des chemins de fer ou de l’électricité dans des circonstances particulièrement éprouvantes vient ici à l’esprit. Plus largement, la survie de l’administration ukrainienne est le meilleur moyen d’assurer à terme le maintien de la cohésion sociale et le soutien populaire qui ont si fortement contribué à enrayer l’offensive russe.

Le Mali pourrait demander l’aide militaire russe

Le Mali pourrait demander l’aide militaire russe

 

 

De façon très elliptique, les militaires putschistes indiquent qu’il faudra bien combler les vides laissés par la présence de la force Barkhane et recourir à des forces extérieures, comprendre y compris des mercenaires russes.  »

De sources diplomatiques, Paris craint notamment que l’arrivée de mercenaires russes au Mali déstabilise davantage la région et compromette la lutte antiterroriste au Sahel au moment où la France cherche à transformer l’opération Barkhane en coalition internationale impliquant davantage ses alliés européens.

Afghanistan : les talibans demandent l’aide internationale

Afghanistan : les talibans demandent  l’aide internationale

Le nouveau ministre des Affaires étrangères, Amir Khan Muttaqi, réclame  plus d’aides à la communauté internationale.

 

 

Si la victoire politique est indéniable pour les talibans par contre  sur le plan économique et les plus que douteuse. Cela en raison de 40 ans de guerre, aussi d’une certaine incapacité de gestion des talibansLes talibans réclament davantage d’argent au titre de la solidarité internationale. Les talibans ont salué, mardi 14 septembre, l’aide de 1,2 milliard de dollars (1 milliard d’euros) promise par la communauté internationale à l’Afghanistan et exhorté les Etats-Unis à faire preuve de davantage de générosité. « Nous remercions et saluons l’engagement du monde d’environ un milliard de dollars d’aide et leur demandons de poursuivre leur aide à l’Afghanistan », a déclaré Amir Khan Muttaqi, ministre en exercice des Affaires étrangères au sein du nouvel exécutif afghan.

 

Le Congo demande l’aide financière de la France

Le Congo demande l’aide financière de la France

 

 

Trois mois après son entrée en fonction, le Premier ministre de la République du Congo, Anatole Collinet Makosso, a effectué sa première visite de travail en France, du 24 au 30 août, pour évoquer les dossiers de coopération, principalement sur le plan économique. En fin de mission, il s’est confié à l’Opinion (extrait).

Vous avez rencontré le ministre des Finances, Bruno le Maire, lors de votre passage à Paris. La France va-t-elle vous aider à traverser la crise économique ?

Nous avons demandé l’aide de la France pour faire face à notre déficit budgétaire qui s’élève à 300 milliards de francs CFA (460 millions d’euros). Le ministre Bruno le Maire nous a donné un accord de principe, qui permet déjà de provisionner ce déficit, sous réserve de la conclusion de notre accord avec le FMI.

Où en sont vos discussions avec le FMI ?

Nous discutons de la restructuration de notre dette, de la mise en place d’une allocation Covid et d’un programme d’accompagnement. Le Congo n’a pas encore été retenu comme pays bénéficiaire de l’allocation Covid. Le non octroi de cette aide met en danger la vie de nos populations. Il faut convaincre du bien-fondé de nos réformes et de la soutenabilité de notre dette pour obtenir un programme d’appui. Nous travaillons actuellement à revoir les conditions d’endettement auprès des partenaires privés.

Les traders pétroliers ont-ils accepté un réaménagement de votre dette ?

Nous sommes parvenus à obtenir un accord avec Orion et Trafigura et poursuivons les discussions avec Glencore. Le FMI nous conseille d’obtenir davantage de facilités de la part des partenaires privés. Au-delà de ces négociations, nous mettons en place un programme de relance ambitieux à travers la diversification, le développement agricole, la promotion du tourisme et la mobilisation des ressources intérieures. Ces actions doivent nous permettre de sortir de cette crise libres et non asservis. Nous réduisons aussi profondément nos charges de fonctionnement. Nous sommes passés de 4 500 milliards de francs CFA de budget annuel de l’Etat sur la période 2011-2015 à 1 500 milliards depuis 2020. Et nous venons de faire une nouvelle coupe de 7,5 % cette année. Malgré cela, nous maintenons les investissements clés dans les projets structurants dans les secteurs sociaux, la circulation des biens et des personnes, les infrastructures… Cela implique aussi d’optimiser les ressources financières, en améliorant le recouvrement des impôts et taxes pour maintenir un certain équilibre budgétaire.

 

Le FMI brandit régulièrement le spectre d’une dévaluation dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac)…

Lors du dernier sommet des dirigeants de la Cemac, le 18 août, le président Denis Sassou Nguesso a rendu un rapport sur l’évolution des réformes économiques et financières que nos Etats s’emploient à mettre en œuvre. Nos pays ont fait beaucoup d’efforts pour traverser la crise sanitaire et économique. Nous devons renforcer les mesures structurelles afin de nous mettre à l’abri de toute dévaluation. C’est la conclusion à laquelle sont parvenus nos gouvernements. Cela requiert une prise de conscience de tous nos Etats afin de repenser nos modèles basés sur les exportations. Et aussi réfléchir aux moyens d’éviter les sorties abusives de devises.

Souhaitez-vous retrouver la pleine souveraineté dans les organes de décision monétaire à l’image des pays d’Afrique de l’Ouest ?

Nos dirigeants ont mandaté un comité d’experts, lors de l’avant-dernier sommet de la Cemac, afin d’engager une réflexion sur l’évolution de la relation monétaire avec la France. Les chefs d’Etat aviseront en fonction de ses recommandations.

Quelles sont les perspectives de reprise économique ?

Nous avons connu une récession de 2 % en 2020. Nous devrions atteindre une croissance nulle en 2021 et de 2 % en 2022. Un plan national de développement est en cours d’élaboration. C’est une déclinaison du projet de société du chef de l’Etat. Outre le rétablissement des équilibres, il met le cap sur la diversification, l’essor de l’agriculture, sa mécanisation, la réduction des importations alimentaires… Cette politique doit permettre de créer de l’emploi local. L’Etat investi aussi sur ses fonds propres pour la construction d’usine de transformation dans le cadre de partenariat public-privé.

Le développement agricole est un refrain entonné depuis la fin de la guerre civile…

Nous sommes sortis de la guerre civile il y a une vingtaine d’années, en consolidant la paix. Ensuite nous avons investi massivement dans les infrastructures du port de Pointe-Noire, dans la route reliant Pointe-Noire à Brazzaville et les interconnexions régionales, notamment vers le Cameroun. Nous avons aussi mis en œuvre le programme d’électrification du territoire. Maintenant que le maillage routier est satisfaisant, nous réunissons les conditions pour commercialiser des produits agricoles dans les centres de consommation. Il faut aider les agriculteurs à s’organiser en PMI-PME, promouvoir la mécanisation, développer la transformation, la commercialisation électronique, le transport et la logistique. Nous encourageons notre jeunesse à travers la mise en place d’un incubateur agricole. Cela prend du temps. Notre population n’avait pas de culture paysanne, elle se destinait surtout à la fonction publique, réflexe hérité de la « mère patrie ».

Vous avez évoqué des intentions d’investissement de 200 millions d’euros lors de votre visite à Paris…

Cela représente les intentions d’accompagnement du Congo en mettant bout à bout tous les projets et les partenariats public-privé dans les secteurs de la pharmacie, du fonctionnement du port autonome de Brazzaville, de l’hydraulique rural, du solaire… J’ai rencontré le directeur de l’Agence française de développement, Rémy Rioux. Nous avons un portefeuille de projets de 500 milliards de francs CFA, en partie bloqué en attendant la conclusion du programme avec le FMI. Nous avons demandé une amélioration des procédures de décaissement des fonds dans le cadre du contrat de désendettement développement.

 

Le pont entre Kinshasa et Brazzaville va-t-il enfin voir le jour ?

Les deux Etats sont en train de ratifier la convention pour sa construction. Ce vieux projet, initié par les pères fondateurs de nos pays, permettra de transporter les marchandises par la route et le rail.

Votre pays fait face à une pénurie de carburant. Est-ce ponctuel ?

C’est une crise ponctuelle à laquelle nous allons remédier. Il y a des cargos bloqués dans les ports de départ des produits pétroliers. Pour parer à la situation, nous utilisons notre stock de souveraineté. C’est le paradoxe d’un pays qui produit 400 000 barils de pétrole par jour. Le groupe Total est un partenaire important pour l’exploration et la production, mais pas pour la transformation. Nous devons accroître notre capacité de raffinage, actuellement très faible. C’est la raison pour laquelle nous avons entamé la construction d’une nouvelle raffinerie de brut à Fouta, près de Pointe-Noire. Nous nous orientons aussi vers un mix énergétique à travers un plan de valorisation du gaz et des énergies renouvelables comme le solaire et d’hydraulique.

 

La grande misère des rémunérations de l’aide à domicile

 

 

 

Les économistes Antoine Bozio, Amélie Carrère et Delphine Roy préviennent, dans une tribune au « Monde », qu’une politique de maintien à domicile des personnes âgées dépendantes implique des recrutements massifs de professionnels compétents. Cela passe par une plus grande attractivité des métiers et surtout une amélioration de la rémunération. Par exemple les assistantes de vie qui se rende chaque jour chez les personnes dépendantes subissent des conditions de travail scandaleuses qui ne prennent pas en compte le plus souvent ni les temps de trajet, ni le vrai coût de déplacement ni les temps d’attente entre deux visites aux personnes. Résultat beaucoup gagnent moins de 1000 € pour des amplitudes de 10 à 14 heures.

 

Tribune. Vieillir n’est pas une maladie. Pourtant, en vieillissant, nous risquons tous de perdre progressivement des capacités physiques, sensorielles ou cognitives. Ces difficultés liées à l’avancée en âge se traduisent par des besoins d’aide multiples. Le défi de la dépendance est de les connaître, de les anticiper et de proposer des solutions d’accompagnement pour éviter des situations catastrophiques d’abandon à domicile, d’épuisement des aidants de l’entourage ou de passage non souhaité en établissement.

 

Les personnes âgées souhaitent, massivement, vieillir chez elles. Brigitte Bourguignon, la ministre chargée de l’autonomie, déclarait récemment vouloir encourager le « virage domiciliaire » nécessaire au maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie. Prenons au sérieux ce « virage domiciliaire », et voyons ce qu’il implique, à l’heure où l’on se prépare à l’arrivée au grand âge des générations du baby-boom.

Tout d’abord, il faudra recruter beaucoup d’intervenants à domicile, car toutes les projections concordent sur un point : les besoins vont fortement augmenter dans des métiers qui ont déjà du mal à recruter. Les rémunérations y sont faibles et les conditions de travail difficiles, avec beaucoup d’horaires atypiques et de temps partiel.

 

L’attractivité des métiers de l’aide à domicile et l’organisation économique globale du secteur sont donc au cœur du sujet : salaires, qualifications, conditions de travail, viabilité économique des structures, etc. La refonte de la grille salariale de la branche de l’aide à domicile va dans le bon sens puisqu’elle entraînera une augmentation salariale de 2 % à 15 % pour les 200 000 intervenantes (97 % sont des femmes) des services d’aide et de soins à domicile associatifs. Pour attirer de nouvelles personnes vers ces métiers, d’autres efforts sur les conditions de travail et la rémunération dans le secteur privé sont à prévoir, qui auront également un impact sur le coût de l’aide, et donc les tarifs.


Augmenter les tarifs implique de relever les montants des plans de l’allocation personnalisée d’autonomie, pour éviter que des heures à un tarif plus élevé signifient, mécaniquement, moins d’heures d’aide pour les personnes âgées. Selon le rapport Libault, en ajoutant à quelques mesures nouvelles les effets de la démographie, le besoin de financement supplémentaire s’élèverait à 6,2 milliards d’euros en 2024, et 9,2 milliards en 2030.

Vaccins : l’UE demande l’aide des États-Unis !

Vaccins :  l’UE demande l’aide des États-Unis !

Devant le fiasco de la politique sanitaire européenne, la commission européenne se tourne vers des États-Unis en sollicitant à la fois des vaccins mais aussi un transfert de technologie américaine pour en fabriquer sur place.  (Notons aussi que le vaccin russe Spoutnik est actuellement en cours d’agrément par les autorités européennes)

 

 «Deux à trois milliards de doses» de vaccins pourront être produites par an d’ici la fin de l’année sur le sol européen, promettait il y a peu le commissaire européen Thierry Breton. Pour atteindre cet objectif, l’Union européenne souhaite renforcer sa collaboration avec les États-Unis.

.La fabrication de vaccins dits ARN messager, tels que ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna, nécessite certains ingrédients pour lesquels l’UE dépend des États-Unis. Les équipes de l’UE se sont également entretenues avec les sites partenaires du groupe pharmaceutique AstraZeneca, qui se situent en Belgique et aux Pays-Bas.

«Nous avons des chaînes de production très liées entre les États-Unis et l’Europe. Le but est d’anticiper qu’il n’y ait pas de point de blocage dans les prochaines semaines», précise cette source européenne.

À la fin du premier trimestre 2021, la société pharmaceutique anglo-suédoise doit livrer 40 millions de doses à l’Union européenne, soit deux fois moins que le volume initialement prévu. AstraZeneca a échoué à plusieurs reprises à tenir ses promesses de livraison, en raison de problèmes de production.

 

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol