Archive pour le Tag 'Laïcité'

Laïcité: Un enjeu de société

Laïcité: Un enjeu  de société

), l’ancien ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer livre un plaidoyer vibrant en faveur de la laïcité et, surtout, milite pour sa défense active. Il en va de nos libertés, voire du régime politique dans lequel nous vivons, explique-t-il dans » la Tribune ».

La République a-t-elle encore assez de force d’âme pour se défendre face à ses ennemis ? Jusqu’à quand l’islamisme radical abusera-t-il de la patience démocratique ? Ces questions taraudent notre corps social mais aussi nos institutions. Longtemps, la maison de la laïcité a brûlé tandis que nous regardions ailleurs. Tout pompier qui intervenait pour la sauver recevait les projectiles des gardiens de la bonne conscience. Réagir était réactionnaire.

Aujourd’hui, le départ d’un proviseur, menacé pour avoir voulu faire respecter la loi, choque la France entière, car il traduit un sentiment d’impuissance, de recul, de défaite. Il est assez facile d’accabler l’Éducation nationale en de telles circonstances. En réalité, c’est toute la société qui est remise en question, son modèle républicain, sa capacité à se défendre. Et, au travers de la laïcité, c’est l’ensemble de l’armature démocratique qui est ébranlé. Car on ne doit jamais oublier que la démocratie se juge aussi aux outils dont elle se dote pour se défendre et se perpétuer. La laïcité en fait partie.

Pendant des années, des voix ont cherché à nous vendre le modèle communautariste. Combien de fois ai-je entendu vanter l’approche anglaise et ses supposées vertus de tolérance ? Londres la moderne face à Paris la crispée. Aujourd’hui, devant certains tribunaux civils de Grande-Bretagne, on invoque désormais la charia. L’antisémitisme explose. La patrie des libertés est en train de sombrer sous le poids de sa naïveté vaniteuse, de l’idée intenable que le « laisser-faire laisser-aller » résoudrait comme par magie tous les problèmes. Il est paradoxal et presque risible que la vision mélenchoniste de la société rejoigne dans ses effets ceux de la Mecque du capitalisme.

Si nous sommes particulièrement attaqués, c’est précisément parce que notre modèle excite l’hostilité de ceux pour qui son existence est une insulte à leur vision archaïque. Certains ont cherché à nous donner des complexes, désignant notre force comme une faiblesse. Nous étions sommés de penser que la laïcité était un legs historique désuet, une anomalie. L’enjeu de distinction du spirituel et du temporel est pourtant vieux comme les sociétés humaines. Et la réponse française, spécifique dans ses modalités, correspond à un besoin fondamental dans le monde entier, y compris dans les sociétés de tradition musulmane. La Turquie a pu être laïque pendant des décennies ; l’opposition iranienne, majoritaire dans la population, ne demande qu’à renvoyer les théologiens aux questions religieuses ; les Kurdes de Syrie ont créé une entité autonome où la laïcité est le principe, où les autres religions sont les bienvenues, où les femmes sont les égales des hommes. Aussi importe-t-il d’aborder le sujet sans céder aux intimidations des entrepreneurs en déconstruction. Les enjeux de la laïcité se confondent avec l’universalisme de l’aspiration démocratique, car ils déterminent tout simplement la question de la liberté. Les remèdes s’organisent autour de trois mots: la netteté, le pragmatisme et le courage.

Le premier impératif est celui d’une parole ferme et continue. Autant les sujets éducatifs se prêtent parfaitement au « en même temps » – il faut de l’exigence et de la bienveillance, de la méritocratie et de l’égalité, etc. -, autant les sujets régaliens ne peuvent se permettre un grand écart et encore moins des zigzags. On retrouve sur cette permanence républicaine aussi bien un Georges Clemenceau qu’un Georges Pompidou. D’un bout à l’autre d’un mandat présidentiel, on doit entendre de la part du chef de l’État, du Premier ministre et du ministre de l’Éducation nationale une musique invariable, celle de la République indivisible, laïque, démocratique et sociale par laquelle notre Constitution définit ontologiquement notre nation. Les règles, donc, doivent être posées. Et clairement défendues. La loi de 2004 dont nous fêtons l’anniversaire en est un exemple parfait. En 2017, la création d’un Conseil des sages de la laïcité était conçue dans le même esprit. Désormais, une instance de référence précise les normes applicables, les attitudes à tenir. Au sein de l’institution, nul ne peut désormais de bonne foi s’abriter derrière un supposé flou.

Le deuxième impératif est celui de l’action. La culture du signalement a progressé à l’Éducation nationale. Des équipes « valeurs de la République » ont été créées dans les rectorats pour agir chaque fois que des professeurs ou des chefs d’établissement se sentaient en situation de faiblesse face à des comportements inacceptables. L’esprit a changé : des milliers de signalements et d’interventions ont eu lieu depuis lors. Le « pas de vague » n’a certes pas disparu, à l’Éducation nationale comme ailleurs, mais il a reculé. Néanmoins, certaines formes d’autocensure ont pu progresser sous l’e!et de la peur ou de l’idéologie. Et, surtout, rien de tout cela n’a empêché les assassinats de Samuel Paty et de Dominique Bernard, ce qui nous oblige à une introspection permanente sur ce qui doit encore progresser. La coordination entre l’Éducation nationale, la police et la justice n’a cessé de se renforcer, car c’est par là que peuvent se résoudre les problèmes qui n’ont pas leur source dans l’école.

Le facteur humain est avant tout essentiel si l’on veut que les bonnes intentions entrent en pratique. C’est pourquoi, depuis 2020, les concours de professeur intègrent une épreuve orale évaluant le candidat sur ses connaissances et son positionnement au regard des valeurs de la République. Les premiers retours de terrain indiquent que les toutes nouvelles générations ont une conscience du sujet plus aiguisée que leurs immédiats devanciers. Il faudra aller beaucoup plus loin, tant on observe un fossé générationnel dû en partie aux idéologies dominantes à l’université, quant aux réflexes républicains face aux menées du communautarisme. Le « plan des 1000 », inspiré par l’inspecteur général honoraire Jean-Pierre Obin pour atteindre chaque enseignant grâce à 1000 formateurs expérimentés et alimentés aux meilleures sources, a touché à ce jour 504000 professeurs. Tout cela ne doit pas être oublié mais au contraire renforcé, prolongé, car il faut justement être dans une logique de sillon long et non dans celle des annonces sans lendemain.

Les solutions propres à l’Éducation nationale resteront insuffisantes si l’on n’a pas, de surcroît, une mobilisation des autres institutions et des citoyens. Pour cette raison, le troisième ingrédient, essentiel, sera le courage.

Le courage est souvent solitaire. C’est même un peu par cela qu’il se définit. Mais nous devons nous garder d’une forme d’esthétique de la défaite. Il faut désormais une éthique de la victoire. Cela signifie que nous devons passer au courage collectif.

Défendre la laïcité vous suscite des ennemis mortels et les menaces qui vont avec. Le premier mouvement d’une société est de bannir ceux qui lui disent une vérité aussi insupportable que salvatrice. C’est vrai dans le personnel politique comme dans un établissement scolaire.

Lorsqu’une menace survient, il faut que le nombre soit du côté du droit. Que la force soit du côté de la République. Le problème de la laïcité est totalement corrélé aux problèmes de la démocratie. Les ennemis de la démocratie sont organisés, unis, et ils ont le sens du long terme. En face, ses défenseurs sont ultra-majoritaires dans la population, mais ils ne sont pas organisés, ils se divisent à la moindre occasion et ne présentent aucune vision dans la durée. Il est vital que cela change. Cela peut commencer par la parole politique si elle sait rappeler les bienfaits de nos principes et les faire vivre. Cela peut continuer par la meilleure protection de chacun par les institutions. Mais, pour que cela se réalise pleinement, il faut les réflexes civiques de tous. C’est par la République que nous sauverons la démocratie.

Laïcité: Un enjeu démocratique

Laïcité: Un enjeu démocratique 

Après l’affaire du lycée Ravel (Paris), l’ancien ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer livre un plaidoyer vibrant en faveur de la laïcité et, surtout, milite pour sa défense active. Il en va de nos libertés, voire du régime politique dans lequel nous vivons, explique-t-il dans » la Tribune ».

La République a-t-elle encore assez de force d’âme pour se défendre face à ses ennemis ? Jusqu’à quand l’islamisme radical abusera-t-il de la patience démocratique ? Ces questions taraudent notre corps social mais aussi nos institutions. Longtemps, la maison de la laïcité a brûlé tandis que nous regardions ailleurs. Tout pompier qui intervenait pour la sauver recevait les projectiles des gardiens de la bonne conscience. Réagir était réactionnaire.

Aujourd’hui, le départ d’un proviseur, menacé pour avoir voulu faire respecter la loi, choque la France entière, car il traduit un sentiment d’impuissance, de recul, de défaite. Il est assez facile d’accabler l’Éducation nationale en de telles circonstances. En réalité, c’est toute la société qui est remise en question, son modèle républicain, sa capacité à se défendre. Et, au travers de la laïcité, c’est l’ensemble de l’armature démocratique qui est ébranlé. Car on ne doit jamais oublier que la démocratie se juge aussi aux outils dont elle se dote pour se défendre et se perpétuer. La laïcité en fait partie.

Pendant des années, des voix ont cherché à nous vendre le modèle communautariste. Combien de fois ai-je entendu vanter l’approche anglaise et ses supposées vertus de tolérance ? Londres la moderne face à Paris la crispée. Aujourd’hui, devant certains tribunaux civils de Grande-Bretagne, on invoque désormais la charia. L’antisémitisme explose. La patrie des libertés est en train de sombrer sous le poids de sa naïveté vaniteuse, de l’idée intenable que le « laisser-faire laisser-aller » résoudrait comme par magie tous les problèmes. Il est paradoxal et presque risible que la vision mélenchoniste de la société rejoigne dans ses effets ceux de la Mecque du capitalisme.

Si nous sommes particulièrement attaqués, c’est précisément parce que notre modèle excite l’hostilité de ceux pour qui son existence est une insulte à leur vision archaïque. Certains ont cherché à nous donner des complexes, désignant notre force comme une faiblesse. Nous étions sommés de penser que la laïcité était un legs historique désuet, une anomalie. L’enjeu de distinction du spirituel et du temporel est pourtant vieux comme les sociétés humaines. Et la réponse française, spécifique dans ses modalités, correspond à un besoin fondamental dans le monde entier, y compris dans les sociétés de tradition musulmane. La Turquie a pu être laïque pendant des décennies ; l’opposition iranienne, majoritaire dans la population, ne demande qu’à renvoyer les théologiens aux questions religieuses ; les Kurdes de Syrie ont créé une entité autonome où la laïcité est le principe, où les autres religions sont les bienvenues, où les femmes sont les égales des hommes. Aussi importe-t-il d’aborder le sujet sans céder aux intimidations des entrepreneurs en déconstruction. Les enjeux de la laïcité se confondent avec l’universalisme de l’aspiration démocratique, car ils déterminent tout simplement la question de la liberté. Les remèdes s’organisent autour de trois mots: la netteté, le pragmatisme et le courage.

Le premier impératif est celui d’une parole ferme et continue. Autant les sujets éducatifs se prêtent parfaitement au « en même temps » – il faut de l’exigence et de la bienveillance, de la méritocratie et de l’égalité, etc. -, autant les sujets régaliens ne peuvent se permettre un grand écart et encore moins des zigzags. On retrouve sur cette permanence républicaine aussi bien un Georges Clemenceau qu’un Georges Pompidou. D’un bout à l’autre d’un mandat présidentiel, on doit entendre de la part du chef de l’État, du Premier ministre et du ministre de l’Éducation nationale une musique invariable, celle de la République indivisible, laïque, démocratique et sociale par laquelle notre Constitution définit ontologiquement notre nation. Les règles, donc, doivent être posées. Et clairement défendues. La loi de 2004 dont nous fêtons l’anniversaire en est un exemple parfait. En 2017, la création d’un Conseil des sages de la laïcité était conçue dans le même esprit. Désormais, une instance de référence précise les normes applicables, les attitudes à tenir. Au sein de l’institution, nul ne peut désormais de bonne foi s’abriter derrière un supposé flou.

Le deuxième impératif est celui de l’action. La culture du signalement a progressé à l’Éducation nationale. Des équipes « valeurs de la République » ont été créées dans les rectorats pour agir chaque fois que des professeurs ou des chefs d’établissement se sentaient en situation de faiblesse face à des comportements inacceptables. L’esprit a changé : des milliers de signalements et d’interventions ont eu lieu depuis lors. Le « pas de vague » n’a certes pas disparu, à l’Éducation nationale comme ailleurs, mais il a reculé. Néanmoins, certaines formes d’autocensure ont pu progresser sous l’e!et de la peur ou de l’idéologie. Et, surtout, rien de tout cela n’a empêché les assassinats de Samuel Paty et de Dominique Bernard, ce qui nous oblige à une introspection permanente sur ce qui doit encore progresser. La coordination entre l’Éducation nationale, la police et la justice n’a cessé de se renforcer, car c’est par là que peuvent se résoudre les problèmes qui n’ont pas leur source dans l’école.

Le facteur humain est avant tout essentiel si l’on veut que les bonnes intentions entrent en pratique. C’est pourquoi, depuis 2020, les concours de professeur intègrent une épreuve orale évaluant le candidat sur ses connaissances et son positionnement au regard des valeurs de la République. Les premiers retours de terrain indiquent que les toutes nouvelles générations ont une conscience du sujet plus aiguisée que leurs immédiats devanciers. Il faudra aller beaucoup plus loin, tant on observe un fossé générationnel dû en partie aux idéologies dominantes à l’université, quant aux réflexes républicains face aux menées du communautarisme. Le « plan des 1000 », inspiré par l’inspecteur général honoraire Jean-Pierre Obin pour atteindre chaque enseignant grâce à 1000 formateurs expérimentés et alimentés aux meilleures sources, a touché à ce jour 504000 professeurs. Tout cela ne doit pas être oublié mais au contraire renforcé, prolongé, car il faut justement être dans une logique de sillon long et non dans celle des annonces sans lendemain.

Les solutions propres à l’Éducation nationale resteront insuffisantes si l’on n’a pas, de surcroît, une mobilisation des autres institutions et des citoyens. Pour cette raison, le troisième ingrédient, essentiel, sera le courage.

Le courage est souvent solitaire. C’est même un peu par cela qu’il se définit. Mais nous devons nous garder d’une forme d’esthétique de la défaite. Il faut désormais une éthique de la victoire. Cela signifie que nous devons passer au courage collectif.

Défendre la laïcité vous suscite des ennemis mortels et les menaces qui vont avec. Le premier mouvement d’une société est de bannir ceux qui lui disent une vérité aussi insupportable que salvatrice. C’est vrai dans le personnel politique comme dans un établissement scolaire.

Lorsqu’une menace survient, il faut que le nombre soit du côté du droit. Que la force soit du côté de la République. Le problème de la laïcité est totalement corrélé aux problèmes de la démocratie. Les ennemis de la démocratie sont organisés, unis, et ils ont le sens du long terme. En face, ses défenseurs sont ultra-majoritaires dans la population, mais ils ne sont pas organisés, ils se divisent à la moindre occasion et ne présentent aucune vision dans la durée. Il est vital que cela change. Cela peut commencer par la parole politique si elle sait rappeler les bienfaits de nos principes et les faire vivre. Cela peut continuer par la meilleure protection de chacun par les institutions. Mais, pour que cela se réalise pleinement, il faut les réflexes civiques de tous. C’est par la République que nous sauverons la démocratie.

France et laïcité : déclin ou sursaut ? – par Alain Bauer

France et  laïcité : déclin ou sursaut ? – par Alain Bauer

« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée » (dans  » L’Opinion »)

La laïcité, terme incompréhensible et inexportable hors de France, trouve ses racines dans l’affirmation d’un Etat fort et supérieur aux cultes. Elle a trouvé une sorte d‘équilibre instable entre les lois Debré ou Guermeur et les tentatives socialistes de renationaliser l’école, se limitant le plus souvent à un affrontement régulier entre ultra-catholiques et archi-laïques.

Plusieurs mouvements vinrent bouleverser les habitudes : l’apparition de consommateurs d’école quittant le public pour le privé dans le secondaire, face à la lente mais réelle détérioration du service public éducatif ; l’arrivée massive de jeunes issus des immigrations et d’une culture qui avait peu connu les confrontations précédentes ; la remise en cause, par le biais d’algorithmes déjantés, de tout ce qui pouvait faire débat, au nom de croyances devenues autant de vérités alternatives.

La France reste un pays curieux, inclassable. L’Etat y a construit une Nation, agrégeant des territoires, des langues, des cultes et des cultures, autour d’un système centralisé, unitaire et très pyramidal.

 En imposant une laïcité qui rassemble, Jean Jaurès avait forcé les ultras radicaux à s’accommoder d’une cohabitation avec une église. Personne n’avait vu venir la puissance des effets de l’importation massive de travailleurs venus compenser les pertes humaines de la première Guerre mondiale ni des décisions concernant le regroupement familial au début des années soixante-dix, donc de l’apparition d’un espace musulman en France. Encore moins de grand effort de déconstruction des structures qui avaient affirmé un « roman national » pendant si longtemps.

Conflit. Mais le refus de la compréhension de la dimension spirituelle, l’incompréhension des travaux de la mission dirigée par Régis Debray sur le fait religieux, l’incapacité du « mammouth » à comprendre qu’il n’est pas de sanctuaire si on ne lui fixe pas des règles et des bornes, a pourri le système et l’a peu à peu désagrégé. Bien plus que cela, la fin du concept de « vérité » impulsé par les réseaux sociaux, a mis à mal toute capacité d’imposer un référentiel commun. Trolls, enragés, manipulateurs, intégristes de toutes natures, ont trouvé un espace naturel de développement très peu, très mal et très tardivement combattu par les gouvernements démocratiques.

 Depuis Samuel Paty ou Dominique Bernard, de manière moins tragique mais souvent violente, chaque jour rappelle, en classe ou sur les réseaux sociaux, que la bataille fait rage entre ce qui fait Nation et ce qui isole en communauté.
 Les évènements récents ne sont qu’un des épisodes d’un conflit de plus en plus visible qui impose une action ferme envers les parents et les élèves, qu’il faut aider et intégrer, les collègues et personnels, qu’il faut véritablement protéger.
 La laïcité n’est ni un culte, ni une évidence. Elle n’est pas punitive. Depuis l’affaire des « foulards de Creil », le camp laïc est divisé, fragilisé, affaibli. Il est quasi impossible de se mettre d’accord sur une définition commune. Essayons donc celle-ci : la liberté de croire, de ne pas croire, de changer de religion. Le respect de la Constitution et des valeurs qu’elle défend. La primauté de la science et de la démonstration par les faits. Bref, un retour aux fondamentaux qui avaient permis de sortir de notre « guerre des deux France » pour éviter ce face-à-face qui se développe et mine la structure de la République.

Alain Bauer est professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers. Il est l’auteur d’Au bout de l’enquête, paru aux Editions First

Ignorance ou incompétence : Macron a commis une atteinte à la laïcité

Ignorance ou incompétence : Macron a commis une atteinte à la laïcité

Ce matin les critiques relatives à l’atteinte à la laïcité pleuvent dans de nombreux médias. On ne reproche pas à macro d’entretenir des liens avec les juifs ou d’autres religions on lui reproche surtout d’avoir participé à une cérémonie religieuse à l’Élysée. Les critiques pleuvent après les images de la cérémonie de Hanouka organisée dans la Salle des fêtes de l’Élysée, jeudi soir, en présence d’Emmanuel Macron. Politiques de tous bords, polémistes, historiens et philosophes sont unanimes à condamner une atteinte inédite à la laïcité. «Hanouka à l’Élysée ! Bientôt Pâques, l’Aïd ?» a lancé . François Ruffin, quand l’élue RN Laure Lavalette qualifie la séquence «d’entorse inédite à la laïcité».

Le maire de Cannes David Lisnard, lui, s’interroge. «Comment peut-on refuser de participer à une marche civique contre l’antisémitisme au motif incongru et fallacieux de la sauvegarde de l’unité nationale, et célébrer une fête religieuse au sein du palais présidentiel ?»

Le constitutionnaliste Benjamin Morel estime que la démarche de l’Élysée témoigne «d’une totale ignorance de ce principe». «La loi de 1905 est suffisamment claire. Visiblement, Emmanuel Macron fait comme si elle n’existait pas», souligne le maître de conférences en Droit public à l’Université Paris Panthéon-Assas, qui évoque un acte «indéfendable». Plus que de l’ignorance, Catherine Kintzler l’analyse comme une «faute institutionnelle grave», rappelant que «nul n’est censé ignorer la loi».

Bref un présidente encore transgrif, enfant gâté de la finance, qui se croient autorisés à satisfaire toutes ses fantaisies au mépris de la loi.

Démocratie–Antisémitisme : pour un référendum sur la laïcité

Démocratie–Antisémitisme : pour un référendum sur la laïcité

Après le succès de la marche contre l’antisémitisme de nombreuses autres étapes sont à franchir pour réinstaller partout les valeurs républicaines et lutter contre le racisme.

L’union autour de la valeur de la laïcité pourrait être l’occasion de rappeler que le pays n’est nullement une nation multiculturelle et qu’elle peut s’honorer d’être une nation qui s’appuie sur des valeurs communes républicaines et sociétales.

Depuis déjà un moment le pouvoir en place cherche de nouveaux thèmes pouvant faire l’objet de référendum. Il y a avec la laïcité le thème fédérateur qui permettrait de recadrer les principes fondamentaux de la nation française qui dépasse tous les clivages raciaux, sociétaux ou religieux.

Ce référendum pourrait d’abord rappeler ses grands principes ensuite fixer des objectifs pour favoriser l’appropriation des valeurs françaises à l’école notamment mais pas seulement d’une façon générale dans toute la société.

Ce référendum aurait l’avantage de remettre à jour les concepts français de laïcité et de démocratie que certains ignorent par méconnaissance ou par volonté.

En tout état de cause, la marche contre l’antisémitisme de dimanche ne peut constituer qu’une étape. Elle doit être suivie d’autres pour réinstaller les valeurs fondamentales qui font de la société française une sorte d’exception.

Pour un référendum sur la laïcité

Pour un référendum sur la laïcité

Après le succès de la marche contre l’antisémitisme de nombreuses autres étapes sont à franchir pour réinstaller partout les valeurs républicaines et lutter contre le racisme.

L’union autour de la valeur de la laïcité pourrait être l’occasion de rappeler que le pays n’est nullement une nation multiculturelle et qu’elle peut s’honorer d’être une nation qui s’appuie sur des valeurs communes républicaines et sociétales.

Depuis déjà un moment le pouvoir en place cherche de nouveaux thèmes pouvant faire l’objet de référendum. Il y a avec la laïcité le thème fédérateur qui permettrait de recadrer les principes fondamentaux de la nation française qui dépasse tous les clivages raciaux, sociétaux ou religieux.

Ce référendum pourrait d’abord rappeler ses grands principes ensuite fixer des objectifs pour favoriser l’appropriation des valeurs françaises à l’école notamment mais pas seulement d’une façon générale dans toute la société.

Ce référendum aurait l’avantage de remettre à jour les concepts français de laïcité et de démocratie que certains ignorent par méconnaissance ou par volonté.

En tout état de cause, la marche contre l’antisémitisme de dimanche ne peut constituer qu’une étape. Elle doit être suivie d’autres pour réinstaller les valeurs fondamentales qui font de la société française une sorte d’exception.

Politique–Antisémitisme : pour un référendum sur la laïcité

Politique–Antisémitisme : pour un référendum sur la laïcité

Après le succès de la marche contre l’antisémitisme de nombreuses autres étapes sont à franchir pour réinstaller partout les valeurs républicaines et lutter contre le racisme.

L’union autour de la valeur de la laïcité pourrait être l’occasion de rappeler que le pays n’est nullement une nation multiculturelle et qu’elle peut s’honorer d’être une nation qui s’appuie sur des valeurs communes républicaines et sociétales.

Depuis déjà un moment le pouvoir en place cherche de nouveaux thèmes pouvant faire l’objet de référendum. Il y a avec la laïcité le thème fédérateur qui permettrait de recadrer les principes fondamentaux de la nation française qui dépasse tous les clivages raciaux, sociétaux ou religieux.

Ce référendum pourrait d’abord rappeler ses grands principes ensuite fixer des objectifs pour favoriser l’appropriation des valeurs françaises à l’école notamment mais pas seulement d’une façon générale dans toute la société.

Ce référendum aurait l’avantage de remettre à jour les concepts français de laïcité et de démocratie que certains ignorent par méconnaissance ou par volonté.

En tout état de cause, la marche contre l’antisémitisme de dimanche ne peut constituer qu’une étape. Elle doit être suivie d’autres pour réinstaller les valeurs fondamentales qui font de la société française une sorte d’exception.

Société et Antisémitisme : pour un référendum sur la laïcité

Société et Antisémitisme : pour un référendum sur la laïcité

Après le succès de la marche contre l’antisémitisme de nombreuses autres étapes sont à franchir pour réinstaller partout les valeurs républicaines et lutter contre le racisme.

L’union autour de la valeur de la laïcité pourrait être l’occasion de rappeler que le pays n’est nullement une nation multiculturelle et qu’elle peut s’honorer d’être une nation qui s’appuie sur des valeurs communes républicaines et sociétales.

Depuis déjà un moment le pouvoir en place cherche de nouveaux thèmes pouvant faire l’objet de référendum. Il y a avec la laïcité le thème fédérateur qui permettrait de recadrer les principes fondamentaux de la nation française qui dépasse tous les clivages raciaux, sociétaux ou religieux.

Ce référendum pourrait d’abord rappeler ses grands principes ensuite fixer des objectifs pour favoriser l’appropriation des valeurs françaises à l’école notamment mais pas seulement d’une façon générale dans toute la société.

Ce référendum aurait l’avantage de remettre à jour les concepts français de laïcité et de démocratie que certains ignorent par méconnaissance ou par volonté.

En tout état de cause, la marche contre l’antisémitisme de dimanche ne peut constituer qu’une étape. Elle doit être suivie d’autres pour réinstaller les valeurs fondamentales qui font de la société française une sorte d’exception.

Antisémitisme : pour un référendum sur la laïcité

Antisémitisme : pour un référendum sur la laïcité

Après le succès de la marche contre l’antisémitisme de nombreuses autres étapes sont à franchir pour réinstaller partout les valeurs républicaines et lutter contre le racisme.

L’union autour de la valeur de la laïcité pourrait être l’occasion de rappeler que le pays n’est nullement une nation multiculturelle et qu’elle peut s’honorer d’être une nation qui s’appuie sur des valeurs communes républicaines et sociétales.

Depuis déjà un moment le pouvoir en place cherche de nouveaux thèmes pouvant faire l’objet de référendum. Il y a avec la laïcité le thème fédérateur qui permettrait de recadrer les principes fondamentaux de la nation française qui dépasse tous les clivages raciaux, sociétaux ou religieux.

Ce référendum pourrait d’abord rappeler ses grands principes ensuite fixer des objectifs pour favoriser l’appropriation des valeurs françaises à l’école notamment mais pas seulement d’une façon générale dans toute la société.

Ce référendum aurait l’avantage de remettre à jour les concepts français de laïcité et de démocratie que certains ignorent par méconnaissance ou par volonté.

En tout état de cause, la marche contre l’antisémitisme de dimanche ne peut constituer qu’une étape. Elle doit être suivie d’autres pour réinstaller les valeurs fondamentales qui font de la société française une sorte d’exception.

Enseignement: Retour enfin aux fondamentaux, à la discipline et à la laïcité ?

Enseignement: Retour enfin aux fondamentaux, à la discipline et à la laïcité ?

Retour aux fondamentaux , à la discipline à la laïcité pour le nouveau ministre de l’éducation nationale. . Une sorte de substitution du pédagogisme fumeux qui a largement détérioré le niveau des connaissances comme en témoignent d’ailleurs tous les classements internationaux. Il faut « mettre le paquet sur les savoirs fondamentaux » « faire bloc » sur la laïcité, a expliqué le nouveau ministre de l’Education nationale. Un ministre par ailleurs largement approuvé par l’opinion à propos du rétablissement de l’ordre et de la discipline notamment vis-à-vis du harcèlement

Les Français soutiennent massivement le respect de la laïcité à l’école et sont par exemple 80 % à approuver l’interdiction de l’abaya.

Les Français sont aussi préoccupés par le niveau des connaissances.

L’éducation figure en 4e position des priorités des Français comme le révélait un sondage récent de l’Ifop. Et pourtant la baisse du niveau des élèves demeure un sujet médiatique récurrent. Face à ce constat inquiétant, les Français cherchent des solutions alternatives pour permettre à leurs enfants d’aborder leur parcours scolaire plus sereinement. Lancée il y a 5 ans avec pour objectif de favoriser un accès équitable pour toutes et tous aux outils indispensables pour réussir à l’école, Les Sherpas, plateforme de soutien scolaire et média en ligne dédié aux élèves du collège au supérieur, dévoile aujourd’hui les résultats de son premier baromètre sur l’égalité des chances à l’école. Réalisée en ligne courant mai 2023 par l’institut de sondage Ifop, cette étude, qui se veut récurrente, a pour ambition de mieux comprendre le regard que portent les parents sur le système éducatif français et quelles solutions complémentaires peuvent contribuer à la réussite scolaire de leurs enfants.

« Elever le niveau » s’entend de la maternelle à la terminale, martèle Gabriel Attal. En insistant sur « les maux de l’école » et malgré les effets salués du dédoublement des petites classes – « un élève de 4e en 2018 avait un niveau de 5e en 1995 et en 6e, près d’un élève sur trois ne dispose pas du niveau en français et en mathématiques ».

La priorité affichée aux fondamentaux concerne « la nouvelle 6e » – avec l’instauration d’une heure de soutien – ou d’approfondissement – en français et en mathématiques, et avec la généralisation du dispositif « devoirs faits » au collège (deux heures et demie en moyenne par semaine encadrées par un enseignant).

Au primaire, Gabriel Attal insiste sur la lecture (CP, CM1) et l’écriture (CM2). En CM2, « chaque semaine, les élèves devront produire au moins un texte écrit » et les enseignants recevront tous « un guide de référence sur l’écriture ». A la maternelle, tous les professeurs des écoles seront formés d’ici à la fin du quinquennat, par petits groupes, sur le modèle de ce qui existe déjà pour le français et les mathématiques.

Ecole : Retour enfin aux fondamentaux et à la laïcité ?

Ecole : Retour enfin aux fondamentaux et à la laïcité ?

Retour aux fondamentaux et à la laïcité pour le nouveau ministre de l’éducation nationale. Il s’agit d’un retour aux fondamentaux et aux exigences de la laïcité. Une sorte de substitution du pédagogisme fumeux qui a largement détérioré le niveau des connaissances comme en témoignent d’ailleurs tous les classements internationaux. Il faut « mettre le paquet sur les savoirs fondamentaux » « faire bloc » sur la laïcité, a expliqué le nouveau ministre de l’Education nationale.

Les Français soutiennent massivement le respect de la laïcité à l’école et sont par exemple 80 % à approuver l’interdiction de l’abaya.

Les Français sont aussi préoccupés par le niveau des connaissances.

L’éducation figure en 4e position des priorités des Français comme le révélait un sondage récent de l’Ifop. Et pourtant la baisse du niveau des élèves demeure un sujet médiatique récurrent. Face à ce constat inquiétant, les Français cherchent des solutions alternatives pour permettre à leurs enfants d’aborder leur parcours scolaire plus sereinement. Lancée il y a 5 ans avec pour objectif de favoriser un accès équitable pour toutes et tous aux outils indispensables pour réussir à l’école, Les Sherpas, plateforme de soutien scolaire et média en ligne dédié aux élèves du collège au supérieur, dévoile aujourd’hui les résultats de son premier baromètre sur l’égalité des chances à l’école. Réalisée en ligne courant mai 2023 par l’institut de sondage Ifop, cette étude, qui se veut récurrente, a pour ambition de mieux comprendre le regard que portent les parents sur le système éducatif français et quelles solutions complémentaires peuvent contribuer à la réussite scolaire de leurs enfants.

Rentrée scolaire : Retour enfin aux fondamentaux et à la laïcité ?

Rentrée scolaire : Retour enfin aux fondamentaux et à la laïcité ?

Retour aux fondamentaux et à la laïcité pour le nouveau ministre de l’éducation nationale. Il s’agit d’un retour aux fondamentaux et aux exigences de la laïcité. Une sorte de substitution du pédagogisme fumeux qui a largement détérioré le niveau des connaissances comme en témoignent d’ailleurs tous les classements internationaux. Il faut « mettre le paquet sur les savoirs fondamentaux » « faire bloc » sur la laïcité, a expliqué le nouveau ministre de l’Education nationale.

Les Français soutiennent massivement le respect de la laïcité à l’école et sont par exemple 80 % à approuver l’interdiction de l’abaya.

Les Français sont aussi préoccupés par le niveau des connaissances.

L’éducation figure en 4e position des priorités des Français comme le révélait un sondage récent de l’Ifop. Et pourtant la baisse du niveau des élèves demeure un sujet médiatique récurrent. Face à ce constat inquiétant, les Français cherchent des solutions alternatives pour permettre à leurs enfants d’aborder leur parcours scolaire plus sereinement. Lancée il y a 5 ans avec pour objectif de favoriser un accès équitable pour toutes et tous aux outils indispensables pour réussir à l’école, Les Sherpas, plateforme de soutien scolaire et média en ligne dédié aux élèves du collège au supérieur, dévoile aujourd’hui les résultats de son premier baromètre sur l’égalité des chances à l’école. Réalisée en ligne courant mai 2023 par l’institut de sondage Ifop, cette étude, qui se veut récurrente, a pour ambition de mieux comprendre le regard que portent les parents sur le système éducatif français et quelles solutions complémentaires peuvent contribuer à la réussite scolaire de leurs enfants.

Ecole : Retour enfin aux fondamentaux et à la laïcité ?

Ecole : Retour enfin aux fondamentaux et à la laïcité ?

Retour aux fondamentaux et à la laïcité pour le nouveau ministre de l’éducation nationale. Il s’agit d’un retour aux fondamentaux et aux exigences de la laïcité. Une sorte de substitution du pédagogisme fumeux qui a largement détérioré le niveau des connaissances comme en témoignent d’ailleurs tous les classements internationaux. Il faut « mettre le paquet sur les savoirs fondamentaux » « faire bloc » sur la laïcité, a expliqué le nouveau ministre de l’Education nationale.

Les Français soutiennent massivement le respect de la laïcité à l’école et sont par exemple 80 % à approuver l’interdiction de l’abaya.

Les Français sont aussi préoccupés par le niveau des connaissances.

L’éducation figure en 4e position des priorités des Français comme le révélait un sondage récent de l’Ifop. Et pourtant la baisse du niveau des élèves demeure un sujet médiatique récurrent. Face à ce constat inquiétant, les Français cherchent des solutions alternatives pour permettre à leurs enfants d’aborder leur parcours scolaire plus sereinement. Lancée il y a 5 ans avec pour objectif de favoriser un accès équitable pour toutes et tous aux outils indispensables pour réussir à l’école, Les Sherpas, plateforme de soutien scolaire et média en ligne dédié aux élèves du collège au supérieur, dévoile aujourd’hui les résultats de son premier baromètre sur l’égalité des chances à l’école. Réalisée en ligne courant mai 2023 par l’institut de sondage Ifop, cette étude, qui se veut récurrente, a pour ambition de mieux comprendre le regard que portent les parents sur le système éducatif français et quelles solutions complémentaires peuvent contribuer à la réussite scolaire de leurs enfants.

Enseignement scolaire: Retour enfin aux fondamentaux et à la laïcité ?

Enseignement: Retour enfin aux fondamentaux et à la laïcité ?

Retour aux fondamentaux et à la laïcité pour le nouveau ministre de l’éducation nationale. Il s’agit d’un retour aux fondamentaux et aux exigences de la laïcité. Une sorte de substitution du pédagogisme fumeux qui a largement détérioré le niveau des connaissances comme en témoignent d’ailleurs tous les classements internationaux. Il faut « mettre le paquet sur les savoirs fondamentaux » « faire bloc » sur la laïcité, a expliqué le nouveau ministre de l’Education nationale.

Les Français soutiennent massivement le respect de la laïcité à l’école et sont par exemple 80 % à approuver l’interdiction de l’abaya.

Les Français sont aussi préoccupés par le niveau des connaissances.

L’éducation figure en 4e position des priorités des Français comme le révélait un sondage récent de l’Ifop. Et pourtant la baisse du niveau des élèves demeure un sujet médiatique récurrent. Face à ce constat inquiétant, les Français cherchent des solutions alternatives pour permettre à leurs enfants d’aborder leur parcours scolaire plus sereinement. Lancée il y a 5 ans avec pour objectif de favoriser un accès équitable pour toutes et tous aux outils indispensables pour réussir à l’école, Les Sherpas, plateforme de soutien scolaire et média en ligne dédié aux élèves du collège au supérieur, dévoile aujourd’hui les résultats de son premier baromètre sur l’égalité des chances à l’école. Réalisée en ligne courant mai 2023 par l’institut de sondage Ifop, cette étude, qui se veut récurrente, a pour ambition de mieux comprendre le regard que portent les parents sur le système éducatif français et quelles solutions complémentaires peuvent contribuer à la réussite scolaire de leurs enfants.

« Elever le niveau » s’entend de la maternelle à la terminale, martèle Gabriel Attal. En insistant sur « les maux de l’école » et malgré les effets salués du dédoublement des petites classes – « un élève de 4e en 2018 avait un niveau de 5e en 1995 et en 6e, près d’un élève sur trois ne dispose pas du niveau en français et en mathématiques ».

La priorité affichée aux fondamentaux concerne « la nouvelle 6e » – avec l’instauration d’une heure de soutien – ou d’approfondissement – en français et en mathématiques, et avec la généralisation du dispositif « devoirs faits » au collège (deux heures et demie en moyenne par semaine encadrées par un enseignant).

Au primaire, Gabriel Attal insiste sur la lecture (CP, CM1) et l’écriture (CM2). En CM2, « chaque semaine, les élèves devront produire au moins un texte écrit » et les enseignants recevront tous « un guide de référence sur l’écriture ». A la maternelle, tous les professeurs des écoles seront formés d’ici à la fin du quinquennat, par petits groupes, sur le modèle de ce qui existe déjà pour le français et les mathématiques.

Ecole: Retour aux fondamentaux et à la laïcité

Ecole: Retour aux fondamentaux et à la laïcité

Retour aux fondamentaux et à la laïcité pour le nouveau ministre de l’éducation nationale. Il s’agit d’un retour aux fondamentaux et aux exigences de la laïcité. Une sorte de substitution du pédagogisme fumeux qui a largement détérioré le niveau des connaissances comme en témoignent d’ailleurs tous les classements internationaux. Il faut « mettre le paquet sur les savoirs fondamentaux » « faire bloc » sur la laïcité, a expliqué le nouveau ministre de l’Education nationale.

« Elever le niveau » s’entend de la maternelle à la terminale, martèle Gabriel Attal. En insistant sur « les maux de l’école » et malgré les effets salués du dédoublement des petites classes – « un élève de 4e en 2018 avait un niveau de 5e en 1995 et en 6e, près d’un élève sur trois ne dispose pas du niveau en français et en mathématiques ».

La priorité affichée aux fondamentaux concerne « la nouvelle 6e » – avec l’instauration d’une heure de soutien – ou d’approfondissement – en français et en mathématiques, et avec la généralisation du dispositif « devoirs faits » au collège (deux heures et demie en moyenne par semaine encadrées par un enseignant).

Au primaire, Gabriel Attal insiste sur la lecture (CP, CM1) et l’écriture (CM2). En CM2, « chaque semaine, les élèves devront produire au moins un texte écrit » et les enseignants recevront tous « un guide de référence sur l’écriture ». A la maternelle, tous les professeurs des écoles seront formés d’ici à la fin du quinquennat, par petits groupes, sur le modèle de ce qui existe déjà pour le français et les mathématiques.

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