Archive pour le Tag 'Lagardère'

OPA de Vivendi sur Lagardère : une opération politique avant 2022 ?

OPA de Vivendi sur Lagardère : une opération politique avant 2022 ?

Il y a peine trois mois que Vivendi et Lagardère s’étaient mis d’accord sur un protocole mettant fin à la guerre entre les deux groupes. Comme souvent Vivendi naguère respecté sa parole et annonce cette fois une OPA globale sur Lagardère après le rachat des titres détenus par le fonds Ambert.

Une opération capitalistique bien sûr mais peut-être aussi politique afin de permettre à Vivendi de maîtriser les médias que possède Lagardère en vue des élections de 2022.

Les médias de Vivendi penchent le fait de plus en plus à droite et même à l’extrême droite. Témoin le fait qu’une filiale  de Vivendi diffuse d’ailleurs le livre de Zemmour. Sans parler de la chaîne CNews qui s’enfonce de plus en plus dans le populisme nauséabond. Sur le plan politique, Lagardère a été très proche de Sarkozy, ensuite de Macron. Bref deux groupes très teintés politiquement.

Lagardère/Amber Capital: des achats de vote ?

 

Lagardère/Amber Capital: des achats de vote ?

 

Les coups bas de toute nature sont légion dans le monde de la finance où parfois les intéressés se dévorent entre eux . C’est le cas notamment dans l’affaire qui a opposé Lagardère à Bolloré. Une information a été ouverte pour notamment soupçons d’achat de votes à l’occasion de l’assemblée générale de Lagardère.

 

Notons que dans nombre d’affaires Bolloré est souvent impliqué dans les procédures juridiques. Par ailleurs Lagardère et Bolloré ont la particularité d’être particulièrement engagés au plan politique.

 

Le parquet national financier (PNF) a donc ouvert en avril une information judiciaire pour des soupçons d’achat de vote, d’abus de biens sociaux, de comptes inexacts et d’information fausse ou trompeuse dans l’affaire qui a opposé le groupe Lagardère au fonds Amber Capital, affirme vendredi soir Le Monde ?

 

 

Lagardère en tutelle jusqu’en 2026

Lagardère en tutelle jusqu’en 2026

Pendant cinq ans le groupe Lagardère risque d’être en tutelle de ses actionnaires à savoir notamment Bernard Arnault, Vincent Bolloré et le fonds Ambert qui ont pris l’engagement de ne pas démanteler le groupe avant 2026.. Cet accord devrait modifier la structure capitalistique du groupe mais surtout éviter tout démantèlement pendant 5 ans. Dans le cas de cet accord Lagardère conserve la présidence mais avec comme contrepartie la suppression de la commandite. Autrement dit, il sera en tutelle de ces gros actionnaires.

 

Europe 1 dans la tourmente Lagardère

Europe 1 dans la tourmente Lagardère

 

 

 

 

Pour éviter totalement l’éclatement du groupe Lagardère, la société est contrainte de se débarrasser de certains actifs afin de renforcer son assise financière. Ainsi on parle du partage de la presse écrite -le JDD et Paris-Match- qui serait racheté par Bernard Arnault et Europe 1qui serait rachetée par Bolloré..

 

Et les syndicats de s’inquiéter : « Voilà les questions que nous, représentants des salariés au Comité de groupe Lagardère, nous vous posons. Votre silence depuis un an nous donne l’impression d’une fin de parcours. Tout comme l’arrêt des investissements et l’étiolement du management. L’épidémie de Covid a bon dos : l’irruption d’un virus – fût-il planétaire – ne peut justifier l’absence de stratégie. Au contraire : plus la terre tremble, plus s’imposent l’audace, l’anticipation et la force de conviction.

La longue histoire du groupe Lagardère est riche de ces moments où, confrontées à de fortes secousses, les équipes ont su se remettre en question, créer, innover, développer, prendre de l’avance. Dans le Livre : l’expansion internationale et la bataille pour obtenir le respect d’Amazon ; dans le Retail : l’implantation planétaire ; dans les médias : la force éditoriale et la multiplicité des supports…

Par-delà la diversité de leurs métiers, les salariés de Lagardère vibrent pour les mêmes valeurs : liberté d’expression, pluralisme, respect des différences, indépendance, recherche de la vérité, goût pour le travail bien fait, soif de progrès…

Les entreprises qui composent votre groupe et les salariés qu’elles rassemblent ne sont pas un jeu de quilles. Avez-vous conscience que ces richesses risquent de disparaître dans le maelström qui se prépare ? Nous, représentants des salariés au Comité de groupe, sommes persuadés qu’il est encore temps de l’éviter. Nous nous mobilisons dès maintenant pour faire barrage à un dépeçage allant contre l’intérêt des salariés du Groupe. »

Lagardère : sous perfusion financière avec un prêt garanti par l’État de 465 millions d’euros

Lagardère : sous perfusion financière avec un prêt garanti par l’État de 465 millions d’euros

Le groupe Lagardère connaît des difficultés particulières. Sans apport pour renforcer son capital, le groupe pourrait être dépecé soit par Bolloré, soit par le groupe Pinault (ou les deux)

Le groupe familial, qui est coté en Bourse et a un statut de société en commandite par actions (SCA), fait par ailleurs l’objet d’une fronde de ses deux premiers actionnaires, le groupe Vivendi et le fonds Amber : ils représentent ensemble 49% du capital et critiquent la gouvernance d’Arnaud Lagardère, mais ont échoué jusqu’à présent à obtenir la convocation d’une assemblée générale extraordinaire.

 

Le groupe connaît en outre un problème de trésorerie qui l’a amené à solliciter un prêt de 465 millions d’euros. Le groupe, dirigé par Arnaud Lagardère et propriétaire de l’éditeur Hachette, des boutiques Relay ou encore des médias Europe 1, Paris Match et Journal du Dimanche, avait enregistré au troisième trimestre un chiffre d’affaires en recul de 38%. Les revenus de la branche de distribution dans les gares et aéroports (boutiques Relay et duty free) se sont notamment effondrés de 66% à 393 millions d’euros, après avoir déjà reculé de 55% au premier semestre.

 

«On prend toutes les mesures nécessaires pour faire face à une crise qui peut être longue», a-t-on commenté dans l’entourage de Lagardère. «Le ‘travel retail’, comme tous les métiers liés au voyage, est très touché par la pandémie», et la souscription du PGE est une démarche «de bon sens, de bonne gestion» dans ce contexte, assure-t-on.

Le groupe familial, qui est coté en Bourse et a un statut de société en commandite par actions (SCA), fait par ailleurs l’objet d’une fronde de ses deux premiers actionnaires, le groupe Vivendi et le fonds Amber : ils représentent ensemble 49% du capital et critiquent la gouvernance d’Arnaud Lagardère, mais ont échoué jusqu’à présent à obtenir la convocation d’une assemblée générale extraordinaire.

Pour rappels, les prêts garantis par l’État (PGE) permettent de faciliter l’octroi d’un emprunt à une entreprise ayant des difficultés de trésorerie. En cas de non-remboursement, l’État s’engage à prendre à sa charge la majeure partie du reste du crédit à rembourser, en l’occurrence 80%.

Nouvel échec de Vivendi face à Lagardère

Nouvel échec de Vivendi face à Lagardère

une nouvelle fois Vivendi perd devant la cour d’appel de Paris pour sa demande de convocation d’une assemblée générale extraordinaire dont le but est d’éliminer le patron de Lagardère et sa direction.

La stratégie de bulldozer de Vivendi ne semble pas payer en ce moment. En effet,  Bolloré a aussi subi deux échecs en Italie vis-à-vis de Mediaset et de Telefonica Italia.

.Vivendi, contrôlé par Vincent Bolloré, et le fonds Amber, les deux principaux actionnaires de Lagardère, avaient saisi la justice pour réclamer une assemblée générale extraordinaire dans l’espoir d’obtenir rapidement des sièges au conseil de surveillance du groupe.

“Ceci est anecdotique pour Vivendi”, a déclaré un porte-parole du groupe de médias et de divertissement à Reuters. “Pour nous, que l’assemblée générale de Lagardère soit en février ou en mai ne change rien à la situation actuelle”. Il pourrait cependant changer si Lagardère parvient à renforcer son capital via l’arrivée de nouveaux actionnaires.

Lagardère : l’assemblée générale refusée par la justice mais la guerre continue

Lagardère : l’assemblée générale refusée par la justice mais la guerre continue

 

 

Comme pour Veolia, Lagardère risque de s’enliser dans les méandres judiciaires. En effet, Bolloré et le fonds Ambert avait demandé une assemblée générale que refuse Lagardère. Le tribunal de commerce de Paris a tranché a balayé la demande de Vivendi et Amber, respectivement actionnaires de Lagardère à hauteur de 26% et 20%, d’organiser une assemblée générale exceptionnelle.

La justice a considéré que les deux groupes « ne démontrent pas avec l’évidence requise qu’ils poursuivent un autre but que celui de leurs intérêts propres », . Mais Bolloré a bien l’intention de faire appel tandis que Lagardère-récemment encore renforcé par le groupe Arnault–recherche aussi les moyens juridiques de combattre cette mainmise sur son groupe.

Il n’est pas impossible qu’on assiste comme pour Veolia Suez à la mise à l’abri juridique de certaines activités et à de nouveaux renforcements du capital par des nouveaux venus.

Qui aura la dépouille de Lagardère ?

Qui aura la dépouille de Lagardère ?

 

Le groupe Lagardère est indiscutablement dans une position financière et économique très délicate qui pourrait mettre en cause son existence en tout cas sa propriété. En outre, Lagardère est forcément impacté par la crise qui touche les médias dans lesquels il est fortement implanté. Des médias déjà  réellement affectés dans leur audience et qui ont peut être davantage privilégié  les lignes éditoriales politiciennes de soutien au pouvoir au détriment de l’information et l’analyse indépendante.

Vivendi et Ambert capital désormais largement dominant chez Lagardère réclament une assemblée générale jusqu’alors refusée. Mercredi 14 octobre, le tribunal de commerce de Paris il décidera s’il y a lieu ou non de convoquer une nouvelle assemblée générale du groupe Lagardère .

En  réponse à la menace d’OPA que veut lancer Bolloré sur Lagardère, le groupe Arnault  a renforcé encore ses positions chez Lagardère après avoir déjà pris 27 % de la holding personnelle d’Arnaud Lagardère.

L’affaire cependant est loin d’être terminée quand on connaît la stratégie brutale de Vivendi pour prendre le contrôle d’une entreprise cela d’autant plus que Vivendi et Ambert détiennent 43,5 % du capital de Lagardère. Vivendi pourrait bien pourrir la vie de Lagardère.

Bref on notera que les capitalistes français sont plus forts pour se faire la guerre entre eux que pour ce solidifier à l’international. Après l’affaire Veolia Suez, l’affaire Bolloré Lagardère risque d’occuper l’actualité. Notons aussi qu’en matière de fusion, la France ne se caractérise pas par des réussites très spectaculaires. Faut-il rappeler cette lamentable affaire de fusion entre Alstom et General Electric. Les mécanos capitalistiques ne correspond pas toujours à des stratégies très pertinentes techniquement et commercialement.

De son côté, «La société anonyme Financière Agache (Arnault…) a déclaré avoir un franchi individuellement en hausse, le 29 septembre 2020, le seuil de 5% des droits de vote de Lagardère SCA et détenir individuellement 8.776.933 actions» de la société, soit 6,69% du capital et 5,07% des droits de vote, a détaillé l’AMF. «Ce franchissement de seuil résulte d’une acquisition d’actions Lagardère SCA sur le marché», a précisé le gendarme boursier.

 

Fin septembre, le groupe Lagardère, déjà bousculé par ses deux premiers actionnaires Vivendi et le fonds Amber Capital, a vu arriver dans son capital Bernard Arnault. L’homme le plus riche de France a acquis, à travers Financière Agache, 27% de la holding personnelle d’Arnaud Lagardère, qui détient sa participation de 7,26% dans le groupe qui porte son nom. À cet investissement de quelque 80 millions d’euros s’était ajoutée une prise de «participation directe» de Bernard Arnault de 5,5% du capital du groupe Lagardère, qui s’élevait, au prix du marché, à une centaine de millions d’euros.

 

«M. Arnaud Lagardère et les sociétés Lagardère, LM Holding et Lagardère Capital agissant de concert avec les sociétés Groupe Arnault et Financière Agache (…) détiennent de concert, au 29 septembre 2020, 13,95% du capital» de Lagardère, a ajouté l’AMF.

L’arrivée d’un troisième larron n’est pas à exclure dans cette bataille  qui sans doute va s’éterniser car Bolloré comme d’habitude ne lâchera pas le morceau facilement. Pour autant les nouveaux venus dans le capital de Lagardère fragilise évidemment la maîtrise de l’intéressé sur son propre groupe qui à terme pourrait passer sous un autre pavillon.

 

Le Groupe Arnault grimpe à 7% du capital chez Lagardère

Le Groupe Arnault grimpe à 7% du capital chez Lagardère

Peut-être en réponse à la menace d’OPA que veut lancer Bolloré sur Lagardère, le groupe Arnault renforce encore ses positions chez Lagardère après avoir déjà pris 27 % de la holding personnelle d’Arnaud Lagardère.

Au même moment se déroulait une audience sur la légalité d’une demande d’assemblée générale exigée par Vivendi et le fonds Ambert, Bernard Arnault avait déjà pris 5 % du capital de Lagardère. Une sorte de contre-feu contre ces derniers qui demandent clairement le départ de Lagardère.

L’affaire cependant est loin d’être terminée quand on connaît la stratégie brutale de Vivendi pour prendre le contrôle d’une entreprise cela d’autant plus que Vivendi et Ambert détiennent 43,5 % du capital de Lagardère. Vivendi pourrait bien pourrir la vie de Lagardère et finalement par son action provoquer une dévalorisation de la société. Bref on notera que les capitalistes français sont plus forts pour se faire la guerre entre eux que pour ce solidifier à l’international. A près l’affaire Veolia Suez, l’affaire Bolloré Lagardère risque d’occuper l’actualité. Notons aussi qu’en matière de fusion, la France ne se caractérise pas par des réussites très spectaculaires. Faut-il rappeler cette lamentable affaire de fusion entre Alstom et General Electric. Les mécanos capitalistiques ne correspond pas toujours à des stratégies très pertinentes techniquement et commercialement.

«La société anonyme Financière Agache (…) a déclaré avoir un franchi individuellement en hausse, le 29 septembre 2020, le seuil de 5% des droits de vote de Lagardère SCA et détenir individuellement 8.776.933 actions» de la société, soit 6,69% du capital et 5,07% des droits de vote, a détaillé l’AMF. «Ce franchissement de seuil résulte d’une acquisition d’actions Lagardère SCA sur le marché», a précisé le gendarme boursier.

Fin septembre, le groupe Lagardère, déjà bousculé par ses deux premiers actionnaires Vivendi et le fonds Amber Capital, a vu arriver dans son capital Bernard Arnault. L’homme le plus riche de France a acquis, à travers Financière Agache, 27% de la holding personnelle d’Arnaud Lagardère, qui détient sa participation de 7,26% dans le groupe qui porte son nom. À cet investissement de quelque 80 millions d’euros s’était ajoutée une prise de «participation directe» de Bernard Arnault de 5,5% du capital du groupe Lagardère, qui s’élevait, au prix du marché, à une centaine de millions d’euros.

«M. Arnaud Lagardère et les sociétés Lagardère, LM Holding et Lagardère Capital agissant de concert avec les sociétés Groupe Arnault et Financière Agache (…) détiennent de concert, au 29 septembre 2020, 13,95% du capital» de Lagardère, a ajouté l’AMF.

Une OPA de Vivendi sur Lagardère pour déstabiliser ?

Une OPA de Vivendi sur Lagardère pour déstabiliser ?

 

 

Une nouvelle fois Bolloré ne prend pas des pincettes en matière de capitalisme. C’est comme pour ses affaires, à coups de pied au cul qu’il conduit sa barque dans l’affaire Lagardère dont il veut prendre le contrôle. En tout cas il va au moins réussir à déstabiliser Lagardère.

Bolloré propose tout simplement de racheter la participation du fonds Ambert capital. Premier actionnaire de Lagardère à hauteur de 26,7%, le géant des médias contrôlé par Vincent Bolloré a indiqué vendredi, dans un courrier à l’Autorité des marchés financiers (AMF), qu’il comptait encore grimper au capital. Surtout, Vivendi déclare qu’il est « en mesure » de s’offrir les actions de son allié, le fonds Amber Capital, qui possède 19,93% du groupe d’édition, de travel retail et de médias. Dans cette hypothèse, Vivendi franchirait le seuil des 30% du capital et serait contraint de lancer une OPA sur Lagardère.

Si Bolloré devait mettre la main sur Lagardère et notamment les médias   il y aurait sans doute lieu de s’interroger encore davantage sur la ligne éditoriale si l’on en juge par la façon dont Bolloré a muselé Canal+. Notons qu’en ce moment les patrons français sont plus forts pour déstabiliser les entreprises françaises que pour renforcer leur dimension internationale. Pas sûr que les médias aient  besoins d’être secoués par cette tentative capitalistique à un moment où ils  se trouvent dans une situation particulièrement délicate du fait de la crise sanitaire ( baisse d’audience et baisse de recettes publicitaires)

Bernard Arnault prend 5 % du capital de Lagardère

Bernard Arnault prend 5 % du capital de Lagardère

Au même moment se déroulait une audience sur la légalité d’une demande d’assemblée générale exigée par Vivendi et le fonds Ambert, Bernard Arnault annonçait  qu’il avait pris 5 % du capital de Lagardère. Une sorte de contre-feu contre ces derniers qui demandent clairement le départ de Lagardère.

L’affaire cependant est loin d’être terminée quand on connaît la stratégie brutale de Vivendi pour prendre le contrôle d’une entreprise cela d’autant plus que Vivendi et Ambert détiennent 43,5 % du capital de Lagardère. Vivendi pourrait bien pourrir la vie de Lagardère et finalement par son action provoquer une dévalorisation de la société. Bref on notera que les capitalistes français sont plus forts pour se faire la guerre entre que pour ce solidifier à l’international, après l’affaire Veolia Suez, l’affaire Bolloré Lagardère risque d’occuper l’actualité. Notons aussi qu’en matière de fusion, la France ne se caractérise pas par des réussites très spectaculaires. Faut-il rappeler cette lamentable affaire de fusion entre Alstom et General Electric. Les mécanos capitalistiques ne correspond pas toujours à des stratégies très pertinentes techniquement et commercialement.

 

Guerre Lagardère – Bolloré : le feuilleton continue !

Lagardère – Bolloré : le feuilleton continue !

 

 

Le feuilleton continue entre Lagardère et Bolloré. On vient d’apprendre que Bolloré a saisi le tribunal de commerce après le refus de Lagardère de réunir une assemblée générale extraordinaire. On se souvient que Lagardère avait été sauvé par Bolloré d’abord pour empêcher le fonds spéculatif Amber de prendre le pouvoir. Depuis, on a assisté un changement d’alliance. Bolloré s’est allié avec ce fonds spéculatif pour tenter de prendre la direction de Lagardère. Du coup, Lagardère s’est autorisé une petite manœuvre juridique pour conserver son pouvoir. Bolloré et Amber ont alors demandé une assemblée générale extraordinaire. Le conseil de surveillance de Lagardère a rejeté la demande de convocation d’une assemblée générale exceptionnelle émanant d’Amber Capital et de Vivendi, annonce lundi le groupe dans un communiqué.

“Le conseil de surveillance a étudié la demande conjointe d’Amber Capital et Vivendi de convocation d’une assemblée générale exceptionnelle. Il a considéré que les conditions juridiques ne sont pas réunies pour déroger au calendrier social connu de tous les actionnaires”, explique-t-il.

“Il a rappelé qu’il est garant de l’intérêt social du groupe, de son indépendance et de son intégrité. À ce titre, il doit le préserver dans un contexte particulier, où l’un des actionnaires ayant fait la demande est en concurrence directe avec Lagardère Publishing”.

“Cependant, en accord avec la gérance, le conseil de surveillance a décidé d’ouvrir un dialogue actionnarial constructif et apaisé”, ajoute Lagardère.

Amber Capital a demandé qu’une assemblée générale des actionnaires se tienne “dans les meilleurs délais” afin de procéder à une recomposition partielle du conseil de surveillance.

Le fonds d’investissement s’est associé à Vivendi dans le cadre d’un pacte d’actionnaires pour obtenir quatre sièges au conseil de surveillance. Le feuilleton est encore loin d’être terminé car Bernard Arnault, PDG du géant français du luxe LVMH, a affiché récemment son soutien à Arnaud Lagardère en confirmant sa prise de participation dans sa holding personnelle, Lagardère Capital & Management. Mais Bolloré n’a pas l’habitude de faire dans la dentelle en matière de stratégie capitalistique et l’histoire est loin d’être terminée.

Lagardère – Bolloré : la guerre continue

Lagardère – Bolloré : la guerre continue

 

 

Le feuilleton guerrier continue entre Lagardère et Bolloré. On se souvient que Lagardère avait été sauvé par Bolloré d’abord pour empêcher le fonds spéculatif Amber de prendre le pouvoir. Depuis, on a assisté un changement d’alliance. Bolloré s’est allié avec ce fonds spéculatif pour tenter de prendre la direction de Lagardère. Du coup, Lagardère s’est autorisé une petite manœuvre juridique pour conserver son pouvoir. Bolloré et Amber ont alors demandé une assemblée générale extraordinaire.- Le conseil de surveillance de Lagardère a rejeté la demande de convocation d’une assemblée générale exceptionnelle émanant d’Amber Capital et de Vivendi, annonce lundi le groupe dans un communiqué.

“Le conseil de surveillance a étudié la demande conjointe d’Amber Capital et Vivendi de convocation d’une assemblée générale exceptionnelle. Il a considéré que les conditions juridiques ne sont pas réunies pour déroger au calendrier social connu de tous les actionnaires”, explique-t-il.

“Il a rappelé qu’il est garant de l’intérêt social du groupe, de son indépendance et de son intégrité. À ce titre, il doit le préserver dans un contexte particulier, où l’un des actionnaires ayant fait la demande est en concurrence directe avec Lagardère Publishing”.

“Cependant, en accord avec la gérance, le conseil de surveillance a décidé d’ouvrir un dialogue actionnarial constructif et apaisé”, ajoute Lagardère.

Amber Capital a demandé qu’une assemblée générale des actionnaires se tienne “dans les meilleurs délais” afin de procéder à une recomposition partielle du conseil de surveillance.

Le fonds d’investissement s’est associé à Vivendi dans le cadre d’un pacte d’actionnaires pour obtenir quatre sièges au conseil de surveillance. Le feuilleton est encore loin d’être terminé car Bernard Arnault, PDG du géant français du luxe LVMH, a affiché récemment son soutien à Arnaud Lagardère en confirmant sa prise de participation dans sa holding personnelle, Lagardère Capital & Management. Mais Bolloré n’a pas l’habitude de faire dans la dentelle en matière de stratégie capitalistique et l’histoire est loin d’être terminée.

Lagardère : encore du rififi

Lagardère : encore du rififi

 

Lagardère aurait sans doute mieux de ce préoccuper de la santé financière de son groupe que de s’investir comme il le fait en politique avec Sarkozy et Macron. Sa gestion est en effet très douteuse. Du coup pour sauver son fauteuil, Lagardère a été contraint dans un premier temps d’accepter le renfort de Bolloré afin de s’opposer aux fonds spéculatifs Amber. Depuis Ambertet Bolloré actionnaires principaux se sont alliés pour contester Lagardère d’autant qu’ils sont majoritaires au capital. Par une petite ruse juridique,  Lagardère a prolongé son mandat en douce sans que ces actionnaires en soit informés.

Du coup Amber Capital a formellement demandé qu’une assemblée générale des actionnaires de Lagardère se tienne “dans les meilleurs délais” afin de procéder à une recomposition partielle du conseil de surveillance, montre jeudi une lettre envoyée par le fond activiste au groupe d’édition, de médias et de boutiques d’aéroport, consultée par Reuters.

Amber Capital, qui s’est associé avec Vivendi dans un pacte d’actionnaires avec pour objectif d’obtenir quatre sièges au conseil de surveillance, a désigné son fondateur Joseph Oughourlian comme l’un des candidats potentiels.

Bernard Arnault, PDG du géant français du luxe LVMH, a affiché mercredi son soutien à Arnaud Lagardère en confirmant sa prise de participation dans sa holding personnelle, Lagardère Capital & Management.

Le groupe de médias Vivendi, dirigé par Vincent Bolloré et qui détient 23,5% du capital de Lagardère, s’est rangé la semaine dernière aux côtés d’Amber Capital, actionnaire à 20%, pour solliciter une représentation au conseil d’administration.

Les deux actionnaires principaux souhaitent qu’un avis de réunion soit publié dans les quinze jours en vue d’une assemblée dans les cinquante jours suivant la publication, selon le document. Amber ajoute qu’il ira en justice si Lagardère n’accède pas à sa demande.

En mai dernier, Lagardère avait rejeté la tentative d’Amber de remanier le conseil de surveillance en partie grâce à l’appui de Vivendi avec qui les relations se sont depuis dégradées.

Lagardère a vu son mandat de gérant en commandite prolongé en début de semaine, sept mois plus tôt que prévu, lors d’une réunion du conseil d’administration dont ni Vivendi ni Amber n’étaient au courant, ont déclaré des personnes proches du dossier.

Un membre du conseil d’administration de Lagardère, Aline Sylla-Walbaum, haute dirigeante de la maison de vente aux enchères Christie’s, a démissionné avant le vote, a déclaré une autre source.

Le site d’information en ligne Wansquare, qui a été le premier a annoncé sa démission, a fait savoir qu’elle avait des réserves quant à la prolongation du mandat d’Arnaud Lagardère. Aline Sylla-Walbaum a confirmé sa démission mais a refusé d’en dire davantage.

Lagardère sauve sa peau… pour un temps !

Lagardère sauve sa peau… pour un temps !

 

C’est la seconde fois en très peu de temps que Lagardère sauve sa peau. La dernière fois c’était il y a quelques semaines quand Lagardère était menacé de perdre le pouvoir sous la pression du fonds spéculatif Ambert . Grâce à Sarkozy, Bolloré était entré au capital de Lagardère pour s’opposer aux velléités du fonds. Lagardère n’a cependant pas tenu ses engagements vis-à-vis de sa société de commandite qui lui permet de demeurer à la tête de son groupe.  Bolloré s’est donc allié avec le fonds spéculatif pour tenter d’éjecter Lagardère de la direction de son groupe. Lagardère a cependant réagi juridiquement et financièrement. Il a en outre bénéficié de l’appui financier de Pinault . Il a pris de vitesse tout le monde avec une réunion anticipée des organes de direction. Lundi après midi, un conseil de surveillance du groupe Lagardère s’est réuni pour renforcer ses actions stratégiques face à la crise du covid et réorganiser sa gouvernance.

Côté opérationnel, le groupe Lagardère réaffirme sa stratégie assise sur deux pôles : l’édition et le Travel Retail. Pour le Travel Retail, touché de plein fouet par la crise du covid qui paralyse le trafic aérien, le groupe a mis en place des mesures qui évitent de consommer trop de cash. Au premier semestre 2020, le groupe avait brûlé 587 millions de liquidités. La filiale travel retail a donc négocié avec certains propriétaires d’aéroports un partage des revenus en contrepartie de la suppression des loyers. Pour l’édition, le groupe se dit prêt à saisir toutes les opportunités de croissance et officialise ainsi sa candidature au rachat de l’éditeur américain Simon & Schuster valorisé à près d’un milliard d’euros. Un pari extrêmement audacieux au moment où le groupe Lagardère a creusé sa dette à plus de 2 milliards d’euros et ne dispose plus que de 1 milliard d’euros de trésorerie et de lignes de crédit.
Au niveau de la gouvernance, le groupe a décidé de faire entrer à son nouveau conseil de gérance les deux responsables des branches d’activité : Arnaud Nourry, le patron de Hachette Livre et Dag Rasmussen, celui du travel retail.

Surtout, le conseil de surveillance a reconduit le mandat de gérant d’Arnaud Lagardère pour 4 ans, devançant ainsi l’échéance qui était prévue en mars 2021

Cela devrait réactiver le conflit ouvert par Vivendi et Amber Capital. Le 10 août, les deux premiers actionnaires (23,5% pour Vivendi et 20 % pour Amber) ont passé un accord pour demander la convocation d’une nouvelle Assemblée générale afin d’entériner la nomination de 4 nouveaux membres au conseil de surveillance (trois pour Amber Capital et 1 pour Vivendi). Les deux alliés ont jusqu’au 20 août pour formuler cette demande auprès du groupe Lagardère. En cas de refus de ce dernier, Vivendi et Amber porteront leur demande devant le tribunal de commerce. Le but des deux nouveaux alliés est de forcer Arnaud Lagardère à renoncer à sa commandite, structure juridique qui lui permet de maintenir son contrôle sur le groupe même s’il ne dispose que de 7,26 % du capital. Mais, en renouvelant par anticipation le mandat d’Arnaud Lagardère, le conseil de surveillance coupe l’herbe sous le pied d’Amber et de Vivendi qui voulaient y mettre fin.

Le sauvetage pourrait bien être temporaire, Lagardère a en effet reconnu être endetté à hauteur de 215 millions d’euros alors que sa participation dans Lagardère ne vaut plus que 145 millions d’euros. Lagardère peut sans doute compter sur l’appui de Macron qu’il a aidé lors de la prise du pouvoir et qu’il continue de soutenir dans les médias qu’il détient.

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