Archive pour le Tag 'l’activité'

Chine: hausse de l’activité manufacturière ?

Chine: hausse de  l’activité manufacturière  ?

L’indice PMI, calculé par le cabinet S&P Global et le média économique chinois Caixin, a accéléré le mois dernier à 51,7 points, contre 51,4 en avril. Cependant l’indice officiel PMI chinois s’affiche à 49,5 % points .  Un chiffre supérieur à 50 témoigne d’une expansion de l’activité manufacturière et, en deçà, il traduit une contraction.

« La conjoncture dans le secteur manufacturier chinois s’est améliorée à un rythme plus prononcé », à la faveur d’une « augmentation de nouvelles commandes », souligne Caixin. Néanmoins, « les entreprises hésitent à avoir recours aux embauches supplémentaires », voilà pourquoi la situation sur le marché de l’emploi s’est de nouveau dégradée en mai pour le 9e mois consécutif, relève le média économique.

L’indice PMI officiel pour mai, publié vendredi par le gouvernement, pointait lui dans le rouge à 49,5 points. Le baromètre officiel se concentre sur les grands groupes industriels étatiques, tandis que l’indicateur Caixin sonde principalement des petites et moyennes entreprises privées, ce qui explique les écarts entre les deux PMI. 

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Santé- L’activité physique: alliée pour la santé du cerveau

Santé-L’activité physique: alliée  pour la santé  du cerveau

En plus d’être bénéfique pour notre corps, l’activité physique joue aussi un rôle crucial, souvent insoupçonné, dans le développement et la modification de notre cerveau. À travers la naissance de nouveaux neurones (la neurogenèse) et la création de connexions entre les neurones (la synaptogenèse) et de vaisseaux sanguins qui améliorent l’irrigation du cerveau (angiogénèse), l’activité physique sculpte le cerveau au même titre que le muscle et participe à améliorer nos capacités cognitives.

 

par 

Enseignant-Chercheur en Neuropsychologie, Institut catholique de Lille (ICL) dans The Conversation 

À travers ces modifications structurales (c’est-à-dire la neurogénèse, la synaptogenèse et l’angiogenèse…), les impacts de l’activité physique sont multiples.

Sur le plan cognitif, de nombreux travaux ont mis en lumière une amélioration significative de la mémoire, de l’attention, de la vitesse de traitement de l’information et même de la créativité chez les individus physiquement actifs. Ces changements fonctionnels sont le résultat direct des modifications structurelles et physiologiques induites par l’activité physique.

Des effets bénéfiques ont également été observés sur la prévention du déclin cognitif lié à l’âge. Une méta-analyse – un travail de recherche qui mène une analyse statistique en combinant les données de différentes études* – comprenant 15 études longitudinales et totalisant 33 816 participants âgés de plus de 55 ans (sans antécédents de démence) a été conduite pour évaluer l’influence de l’activité physique sur le déclin cognitif.

Les résultats montrent que les individus pratiquant une activité physique régulière et soutenue diminuaient de 38 % le risques de développer des troubles cognitifs comparés aux individus sédentaires.

Sur le plan émotionnel, l’activité physique influence également notre santé mentale, en réduisant les symptômes de la dépression et de l’anxiété, grâce à la régulation de certains neurotransmetteurs (tels que la sérotonine et la dopamine).

Des résultats récents ont par ailleurs mis en évidence que les bénéfices de l’activité physique sur le plan émotionnel étaient particulièrement importants chez des individus ayant un faible niveau d’activité physique antérieur.

De plus, étant donné que la dépression et l’anxiété nuisent à des aspects importants de notre cognition (comme l’attention, la concentration, la mémoire, la vitesse de traitement de l’information ou encore la prise de décision), l’activité physique peut jouer un rôle protecteur pour les individus touchés par ces troubles.

Les experts et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommandent au moins 150 minutes d’activité aérobie d’intensité modérée par semaine (ou 75 minutes d’activité plus intensive) combinée à des exercices de musculation deux fois par semaine. Par jour, entre 5000 et 7000 pas sont recommandés chez l’adulte.

Au-delà des exercices physiques et sportifs (correspondant à toutes activités aérobiques, qui nécessitent un apport important en oxygène comme la course à pied ou la natation, ou musculaires planifiées, structurées et répétitives, avec ou sans compétitions), l’activité physique comprend également les activités de la vie quotidienne (marcher, monter les escaliers, tondre la pelouse, jardiner, faire le ménage…).

Courir, nager, danser – mais aussi tondre la pelouse, promener son chien, ou prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur – sont autant d’activités accessibles qui peuvent contribuer à la santé de notre cerveau.

Explorons comment l’activité physique régulière ne se contente pas de remodeler notre silhouette, mais façonne également l’architecture même de notre cerveau.

– La naissance de nouveaux neurones

La naissance de nouveaux neurones ou neurogenèse a été pendant longtemps considérée comme un processus se limitant à la période de développement embryonnaire. Toutefois, des études ont montré que l’exercice physique stimule la neurogenèse chez l’adulte, et ce particulièrement dans l’hippocampe, une structure clé dans les processus de mémorisation et d’apprentissage.

Parallèlement, les activités nécessitant un apport important en oxygène, comme la course à pied ou la natation (aussi appelées exercices aérobie) favorisent la libération de ce que l’on appelle des facteurs de croissance (tels que le BDNF pour l’anglais Brain-Derived Neurotrophic Factor ou facteur neurotrophique dérivé du cerveau), des protéines essentielles à la survie et à la croissance des neurones existants ainsi qu’au développement de nouvelles cellules cérébrales.

– Une augmentation du volume cérébral à tous les âges

D’autres recherches ont montré que l’activité physique régulière modifie aussi la structure de notre cerveau : elle augmente le volume de certaines structures cérébrales, notamment de l’hippocampe et des régions préfrontales. L’hippocampe (situé dans le lobe temporal) est une structure essentielle pour la mémoire et l’apprentissage tandis que le cortex préfrontal est impliqué dans des fonctions dites exécutives (de haut niveau) telles que le raisonnement, la planification, l’inhibition, la prise de décision, la résolution de problème…

Ces changements ont été observés quel que soit l’âge des sujets, tant à l’âge adulte, dans l’enfance, l’adolescence et même chez les personnes âgées. Chez ces derniers, la pratique régulière d’une activité physique pourrait constituer un facteur neuroprotecteur du risque de développer des pathologies neurodégénératives. La réalisation d’activités physiques régulières contribue donc à la santé et au développement du cerveau, tant chez le jeune que l’adulte vieillissant.

Des travaux chez l’animal suggèrent que ces changements structurels pourraient s’accompagner d’une amélioration de la connectivité entre les différentes zones du cerveau (en créant de nouvelles synapses, ces régions où ont lieu les interactions entre cellules nerveuses), ce qui rendrait la communication plus efficace entre neurones plus efficaces.

– Une meilleure oxygénation et irrigation

L’activité physique améliore enfin l’irrigation du cerveau. En augmentant le débit sanguin, l’activité physique (en particulier aérobie) stimule la création de nouveaux vaisseaux sanguins. Ce processus, nommé angiogenèse, améliore l’efficacité de l’apport d’oxygène et de nutriments aux neurones.

En stimulant la création de nouveaux neurones et la formation de connexions synaptiques, l’activité physique agit comme un puissant moteur de la plasticité cérébrale. On nomme « plasticité cérébrale » la capacité du cerveau à se remodeler en réponse aux stimulations de l’environnement, en modifiant la force des connexions entre les neurones ou en formant de nouvelles voies neuronales.

Cette adaptabilité du cerveau est cruciale pour l’apprentissage, la mémoire, mais aussi la réorganisation après une lésion cérébrale. Cette capacité est essentielle tout au long de la vie, permettant des améliorations cognitives et une résilience accrue face au vieillissement et aux maladies neurodégénératives.

Dans le contexte de pathologies neurologiques telles que la sclérose en plaques, l’activité physique adaptée se révèle être un outil précieux, non seulement pour la réhabilitation motrice, mais aussi pour la réhabilitation cognitive.

Désormais, les mécanismes à l’œuvre au niveau cérébral quand on pratique une activité physique sont bien connus. Pour bénéficier pleinement de ces effets, il n’est pas nécessaire de devenir un athlète de haut niveau : une routine d’activité physique modérée mais régulière est suffisante.


Cet article a été co-écrit par Béatrice Degraeve (Université Catholique de Lille, Lille, France), Bruno Lenne (Université Catholique de Lille, FranceETHICS (EA7446) Groupement des hôpitaux de l’institut catholique de Lille GHICL, neurology department, Lille, France), Caroline Massot (Groupement des hôpitaux de l’institut catholique de Lille GHICL, rehabilitation department, France Université Catholique de Lille, Lille, France UPHF, LAMIH, Valenciennes, CNRS, UMR 8201, Valenciennes, France), Laurent Zikos (Université Catholique de Lille, Lille, France).

L’activité physique: alliée pour la santé du cerveau

L’activité physique: alliée  pour la santé  du cerveau

 

En plus d’être bénéfique pour notre corps, l’activité physique joue aussi un rôle crucial, souvent insoupçonné, dans le développement et la modification de notre cerveau. À travers la naissance de nouveaux neurones (la neurogenèse) et la création de connexions entre les neurones (la synaptogenèse) et de vaisseaux sanguins qui améliorent l’irrigation du cerveau (angiogénèse), l’activité physique sculpte le cerveau au même titre que le muscle et participe à améliorer nos capacités cognitives.

 

par 

Enseignant-Chercheur en Neuropsychologie, Institut catholique de Lille (ICL) dans The Conversation 

À travers ces modifications structurales (c’est-à-dire la neurogénèse, la synaptogenèse et l’angiogenèse…), les impacts de l’activité physique sont multiples.

Sur le plan cognitif, de nombreux travaux ont mis en lumière une amélioration significative de la mémoire, de l’attention, de la vitesse de traitement de l’information et même de la créativité chez les individus physiquement actifs. Ces changements fonctionnels sont le résultat direct des modifications structurelles et physiologiques induites par l’activité physique.

Des effets bénéfiques ont également été observés sur la prévention du déclin cognitif lié à l’âge. Une méta-analyse – un travail de recherche qui mène une analyse statistique en combinant les données de différentes études* – comprenant 15 études longitudinales et totalisant 33 816 participants âgés de plus de 55 ans (sans antécédents de démence) a été conduite pour évaluer l’influence de l’activité physique sur le déclin cognitif.

Les résultats montrent que les individus pratiquant une activité physique régulière et soutenue diminuaient de 38 % le risques de développer des troubles cognitifs comparés aux individus sédentaires.

Sur le plan émotionnel, l’activité physique influence également notre santé mentale, en réduisant les symptômes de la dépression et de l’anxiété, grâce à la régulation de certains neurotransmetteurs (tels que la sérotonine et la dopamine).

Des résultats récents ont par ailleurs mis en évidence que les bénéfices de l’activité physique sur le plan émotionnel étaient particulièrement importants chez des individus ayant un faible niveau d’activité physique antérieur.

De plus, étant donné que la dépression et l’anxiété nuisent à des aspects importants de notre cognition (comme l’attention, la concentration, la mémoire, la vitesse de traitement de l’information ou encore la prise de décision), l’activité physique peut jouer un rôle protecteur pour les individus touchés par ces troubles.

Les experts et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommandent au moins 150 minutes d’activité aérobie d’intensité modérée par semaine (ou 75 minutes d’activité plus intensive) combinée à des exercices de musculation deux fois par semaine. Par jour, entre 5000 et 7000 pas sont recommandés chez l’adulte.

Au-delà des exercices physiques et sportifs (correspondant à toutes activités aérobiques, qui nécessitent un apport important en oxygène comme la course à pied ou la natation, ou musculaires planifiées, structurées et répétitives, avec ou sans compétitions), l’activité physique comprend également les activités de la vie quotidienne (marcher, monter les escaliers, tondre la pelouse, jardiner, faire le ménage…).

Courir, nager, danser – mais aussi tondre la pelouse, promener son chien, ou prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur – sont autant d’activités accessibles qui peuvent contribuer à la santé de notre cerveau.

Explorons comment l’activité physique régulière ne se contente pas de remodeler notre silhouette, mais façonne également l’architecture même de notre cerveau.

– La naissance de nouveaux neurones

La naissance de nouveaux neurones ou neurogenèse a été pendant longtemps considérée comme un processus se limitant à la période de développement embryonnaire. Toutefois, des études ont montré que l’exercice physique stimule la neurogenèse chez l’adulte, et ce particulièrement dans l’hippocampe, une structure clé dans les processus de mémorisation et d’apprentissage.

Parallèlement, les activités nécessitant un apport important en oxygène, comme la course à pied ou la natation (aussi appelées exercices aérobie) favorisent la libération de ce que l’on appelle des facteurs de croissance (tels que le BDNF pour l’anglais Brain-Derived Neurotrophic Factor ou facteur neurotrophique dérivé du cerveau), des protéines essentielles à la survie et à la croissance des neurones existants ainsi qu’au développement de nouvelles cellules cérébrales.

– Une augmentation du volume cérébral à tous les âges

D’autres recherches ont montré que l’activité physique régulière modifie aussi la structure de notre cerveau : elle augmente le volume de certaines structures cérébrales, notamment de l’hippocampe et des régions préfrontales. L’hippocampe (situé dans le lobe temporal) est une structure essentielle pour la mémoire et l’apprentissage tandis que le cortex préfrontal est impliqué dans des fonctions dites exécutives (de haut niveau) telles que le raisonnement, la planification, l’inhibition, la prise de décision, la résolution de problème…

Ces changements ont été observés quel que soit l’âge des sujets, tant à l’âge adulte, dans l’enfance, l’adolescence et même chez les personnes âgées. Chez ces derniers, la pratique régulière d’une activité physique pourrait constituer un facteur neuroprotecteur du risque de développer des pathologies neurodégénératives. La réalisation d’activités physiques régulières contribue donc à la santé et au développement du cerveau, tant chez le jeune que l’adulte vieillissant.

Des travaux chez l’animal suggèrent que ces changements structurels pourraient s’accompagner d’une amélioration de la connectivité entre les différentes zones du cerveau (en créant de nouvelles synapses, ces régions où ont lieu les interactions entre cellules nerveuses), ce qui rendrait la communication plus efficace entre neurones plus efficaces.

– Une meilleure oxygénation et irrigation

L’activité physique améliore enfin l’irrigation du cerveau. En augmentant le débit sanguin, l’activité physique (en particulier aérobie) stimule la création de nouveaux vaisseaux sanguins. Ce processus, nommé angiogenèse, améliore l’efficacité de l’apport d’oxygène et de nutriments aux neurones.

En stimulant la création de nouveaux neurones et la formation de connexions synaptiques, l’activité physique agit comme un puissant moteur de la plasticité cérébrale. On nomme « plasticité cérébrale » la capacité du cerveau à se remodeler en réponse aux stimulations de l’environnement, en modifiant la force des connexions entre les neurones ou en formant de nouvelles voies neuronales.

Cette adaptabilité du cerveau est cruciale pour l’apprentissage, la mémoire, mais aussi la réorganisation après une lésion cérébrale. Cette capacité est essentielle tout au long de la vie, permettant des améliorations cognitives et une résilience accrue face au vieillissement et aux maladies neurodégénératives.

Dans le contexte de pathologies neurologiques telles que la sclérose en plaques, l’activité physique adaptée se révèle être un outil précieux, non seulement pour la réhabilitation motrice, mais aussi pour la réhabilitation cognitive.

Désormais, les mécanismes à l’œuvre au niveau cérébral quand on pratique une activité physique sont bien connus. Pour bénéficier pleinement de ces effets, il n’est pas nécessaire de devenir un athlète de haut niveau : une routine d’activité physique modérée mais régulière est suffisante.


Cet article a été co-écrit par Béatrice Degraeve (Université Catholique de Lille, Lille, France), Bruno Lenne (Université Catholique de Lille, FranceETHICS (EA7446) Groupement des hôpitaux de l’institut catholique de Lille GHICL, neurology department, Lille, France), Caroline Massot (Groupement des hôpitaux de l’institut catholique de Lille GHICL, rehabilitation department, France Université Catholique de Lille, Lille, France UPHF, LAMIH, Valenciennes, CNRS, UMR 8201, Valenciennes, France), Laurent Zikos (Université Catholique de Lille, Lille, France).

Etats-Unis: reprise de l’activité manufacturière

Etats-Unis: reprise  de l’activité manufacturière

L’activité manufacturière aux États-Unis est repartie à la hausse au mois de mars, après 16 mois de contraction consécutifs, faisant mieux qu’anticipé par les marchés, sous l’effet d’une hausse des commandes et de la production, selon les données publiées lundi par la fédération professionnelle ISM. L’indice mesurant cette activité s’est établi à 50,3% pour le dernier mois du premier trimestre, contre 47,8% en février, chiffre inchangé par rapport à l’annonce initiale. Il repasse ainsi au-dessus de la barre des 50%, au-delà de laquelle l’activité est en croissance.

 

 

Revenus Agriculteurs : L’activité agricole ne représente que 34 % des revenus

Revenus Agriculteurs : L’activité agricole ne représente que 34 % des revenus

par Sylvain Bersinger dans la « Tribune »

Les revenus agricoles ne représentent que 34% du total des revenus disponibles des ménages agricoles, les agriculteurs maintiennent donc leur niveau de vie grâce à leur conjoint salarié.

Depuis le choc inflationniste de 2021-2022, les prix de vente des agriculteurs suivent péniblement la hausse des coûts. L’inflation sur les achats des agriculteurs (engrais, carburant, matériel agricole par exemple, ne prend pas en compte les salaires, les impôts ou les aides) a dépassé 25% à la mi-2022 en glissement annuel (1), du fait de blocages sur les chaînes de valeur et de l’envolée des prix de l’énergie, notamment après le déclenchement de la guerre en Ukraine.

Les prix de vente des agriculteurs (prix de production, c’est-à-dire « sortie de ferme ») ont connu une hausse d’ampleur similaire. Cependant, alors que l’inflation a ralenti tant sur les prix d’achat que sur les prix de vente, jusqu’à devenir négative depuis début 2023, les prix d’achat se sont retournés moins vite que les prix de vente, ce qui pénalise les agriculteurs.

Le niveau de vie médian des ménages agricoles (2) est à peu près équivalent à la moyenne nationale. En 2018, les ménages agricoles avaient un niveau de vie (revenu disponible pondéré par la taille du ménage) médian de 22.210 euros, contre 21.480 euros pour la médiane des ménages français (3).

Le niveau de vie des agriculteurs est plus inégalitaire que dans le reste de la population : l’écart entre les 10% des ménages les plus aisés et les 10% les plus modestes est un multiple de 4,7 chez les ménages agricoles, contre 3,4 pour la moyenne des ménages français.

Les agriculteurs sont moins touchés par la pauvreté que l’ensemble de la population française. En 2019, 6,1% des agriculteurs exploitants étaient en situation de pauvreté (taux de pauvreté en conditions de vie(4)), contre 11,7% des Français en moyenne. La proportion atteint 20,8% chez les employés.

La situation des ménages agricoles varie fortement selon le type d’exploitation et de culture. Les ménages agricoles appartenant à la catégorie « autre grande culture5» ont un niveau de vie 54% plus élevé que les éleveurs de viande bovine. D’une manière générale, la grande culture permet un niveau de vie significativement supérieur à l’élevage.

Origine des revenus des ménages agricoles : pas majoritairement liés à l’agriculture
En moyenne, seulement 34% des revenus disponibles des ménages agricoles proviennent de revenus directement tirés de l’agriculture (6). Dans les ménages agricoles, les revenus salariaux (ou indemnités chômage), généralement perçus par le conjoint d’un agriculteur, sont supérieurs aux revenus agricoles.
Ainsi, si les agriculteurs ont un niveau de vie comparable au reste de la population et sont moins touchés par la pauvreté, cela n’est pas dû à la prospérité de leur activité agricole mais plutôt au soutien financier que les agriculteurs perçoivent de leur conjoint ou des revenus annexes à l’exploitation agricole (deuxième emploi salarié, revenus du patrimoine par exemple).

_____

(1) Insee.
(2) Ménages dont au moins un membre est agriculteur ou agriculteur à la retraite.
(3) Insee.
(4) Un ménage est considéré comme pauvre en condition de vie s’il subit au moins 8 privations sur 27 types de privations identifiées (Insee).
(5) Territoires combinant céréales, plantes oléagineuses et protéagineuses, plantes sarclées ou spécialisées en culture de plantes sarclées, légumes frais.
(6) Calcul Asterès d’après Insee.
Sylvain Bersinger

Agriculteurs : L’activité agricole ne représente que 34 % des revenus

Agriculteurs : L’activité agricole ne représente que 34 % des revenus

par Sylvain Bersinger dans la « Tribune »

Les revenus agricoles ne représentent que 34% du total des revenus disponibles des ménages agricoles, les agriculteurs maintiennent donc leur niveau de vie grâce à leur conjoint salarié.

Depuis le choc inflationniste de 2021-2022, les prix de vente des agriculteurs suivent péniblement la hausse des coûts. L’inflation sur les achats des agriculteurs (engrais, carburant, matériel agricole par exemple, ne prend pas en compte les salaires, les impôts ou les aides) a dépassé 25% à la mi-2022 en glissement annuel (1), du fait de blocages sur les chaînes de valeur et de l’envolée des prix de l’énergie, notamment après le déclenchement de la guerre en Ukraine.

Les prix de vente des agriculteurs (prix de production, c’est-à-dire « sortie de ferme ») ont connu une hausse d’ampleur similaire. Cependant, alors que l’inflation a ralenti tant sur les prix d’achat que sur les prix de vente, jusqu’à devenir négative depuis début 2023, les prix d’achat se sont retournés moins vite que les prix de vente, ce qui pénalise les agriculteurs.

Le niveau de vie médian des ménages agricoles (2) est à peu près équivalent à la moyenne nationale. En 2018, les ménages agricoles avaient un niveau de vie (revenu disponible pondéré par la taille du ménage) médian de 22.210 euros, contre 21.480 euros pour la médiane des ménages français (3).

Le niveau de vie des agriculteurs est plus inégalitaire que dans le reste de la population : l’écart entre les 10% des ménages les plus aisés et les 10% les plus modestes est un multiple de 4,7 chez les ménages agricoles, contre 3,4 pour la moyenne des ménages français.

Les agriculteurs sont moins touchés par la pauvreté que l’ensemble de la population française. En 2019, 6,1% des agriculteurs exploitants étaient en situation de pauvreté (taux de pauvreté en conditions de vie(4)), contre 11,7% des Français en moyenne. La proportion atteint 20,8% chez les employés.

La situation des ménages agricoles varie fortement selon le type d’exploitation et de culture. Les ménages agricoles appartenant à la catégorie « autre grande culture5» ont un niveau de vie 54% plus élevé que les éleveurs de viande bovine. D’une manière générale, la grande culture permet un niveau de vie significativement supérieur à l’élevage.

Origine des revenus des ménages agricoles : pas majoritairement liés à l’agriculture
En moyenne, seulement 34% des revenus disponibles des ménages agricoles proviennent de revenus directement tirés de l’agriculture (6). Dans les ménages agricoles, les revenus salariaux (ou indemnités chômage), généralement perçus par le conjoint d’un agriculteur, sont supérieurs aux revenus agricoles.
Ainsi, si les agriculteurs ont un niveau de vie comparable au reste de la population et sont moins touchés par la pauvreté, cela n’est pas dû à la prospérité de leur activité agricole mais plutôt au soutien financier que les agriculteurs perçoivent de leur conjoint ou des revenus annexes à l’exploitation agricole (deuxième emploi salarié, revenus du patrimoine par exemple).

_____

(1) Insee.
(2) Ménages dont au moins un membre est agriculteur ou agriculteur à la retraite.
(3) Insee.
(4) Un ménage est considéré comme pauvre en condition de vie s’il subit au moins 8 privations sur 27 types de privations identifiées (Insee).
(5) Territoires combinant céréales, plantes oléagineuses et protéagineuses, plantes sarclées ou spécialisées en culture de plantes sarclées, légumes frais.
(6) Calcul Asterès d’après Insee.
Sylvain Bersinger

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Commentaires
6
ABC à écrit le 24/01/2024 à 16:32
Signaler
Example type de tout ce qui est aujourd’hui haïssable pour une part grandissante de la population. Les économistes se sont régulièrement plantés sur tout à peine arrivent ils à prédire l’économie d’hier. Voilà un article simpliste rempli de statistiq…
Répondre
lachose à écrit le 24/01/2024 à 13:06
Signaler
Comme partout ,y compris chez les agriculteurs ,il y a le petit, le moyen et le gros .On apprends ce matin que le patron de la FNSEA voulait que ce blocage cesse le soir même ;ce sont des adhérents qui n’ont pas voulu stopper la manif.On peut rappele…
Répondre
henry à écrit le 24/01/2024 à 13:04
Signaler
Heureusement, nos braves agriculteurs ont leur petit potager, leur poulailler qui, l’un et l’autre, ne sont pas soumis à la litanie des conformités sensées nous éviter l’intoxication; mais ça ne suffit pas à sauver ceux qui ont le choix entre la cord…
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Croissance Chine : L’activité en baisse !

Croissance Chine : L’activité en baisse !


Signe indiscutable de la détérioration économique mondiale, l’activité manufacturière en Chine recule. Un retrait qui explique en grande partie la baisse des prix de l’énergie et de l’inflation dans nombre de pays en particulier en Europe et aux États-Unis. La baisse d’activité manufacturière en Chine aura forcément des conséquences sur le commerce international et sur les croissances internes de chaque pays. Pour preuve par exemple, les dernières tendances montrent que l’Europe s’oriente vers la stagnation en 2024 voire la récession dans certains pays Nombres de pays vont alors tutoyer la stagnation voire la récession en 2024.

L’indice PMI du secteur manufacturier calculé par Caixin/S&P Global s’est établi à 49,5 en octobre, contre 50,6 le mois précédent, sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité.

Il s’agit d’un nombre inférieur au consensus, qui ressortait à 50,8.

Ces données montrent une nouvelle détérioration de l’activité manufacturière, alors que les usines chinoises ont fait état d’une nouvelle baisse de la production, dans un contexte de ralentissement des ventes, affectées par la faible demande étrangère.

Selon l’enquête, les nouvelles commandes ont reculé en octobre pour le quatrième mois consécutif, alors que le climat économique international est relativement morose.

« L’économie a montré des signes de redressement, mais les bases de la reprise ne sont pas solides. La demande est faible, de nombreuses incertitudes, aux niveaux internes et externes, demeurent et les attentes sont encore relativement faibles, » a déclaré Wang Zhe, économiste chez Caixin Insight Group.

Croissance –Chine : L’activité en baisse !

Croissance –Chine : L’activité en baisse !


Signe indiscutable de la détérioration économique mondiale, l’activité manufacturière en Chine recule. Un retrait qui explique en grande partie la baisse des prix de l’énergie et de l’inflation dans nombre de pays en particulier en Europe et aux États-Unis. La baisse d’activité manufacturière en Chine aura forcément des conséquences sur le commerce international et sur les croissances internes. Nombres de pays vont alors tutoyer la stagnation voire la récession en 2024.

L’indice PMI du secteur manufacturier calculé par Caixin/S&P Global s’est établi à 49,5 en octobre, contre 50,6 le mois précédent, sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité.

Il s’agit d’un nombre inférieur au consensus, qui ressortait à 50,8.

Ces données montrent une nouvelle détérioration de l’activité manufacturière, alors que les usines chinoises ont fait état d’une nouvelle baisse de la production, dans un contexte de ralentissement des ventes, affectées par la faible demande étrangère.

Selon l’enquête, les nouvelles commandes ont reculé en octobre pour le quatrième mois consécutif, alors que le climat économique international est relativement morose.

« L’économie a montré des signes de redressement, mais les bases de la reprise ne sont pas solides. La demande est faible, de nombreuses incertitudes, aux niveaux internes et externes, demeurent et les attentes sont encore relativement faibles, » a déclaré Wang Zhe, économiste chez Caixin Insight Group.

Économie–Chine : L’activité en baisse

Économie–Chine : L’activité en baisse !


Signe indiscutable de la détérioration économique mondiale, l’activité manufacturière en Chine recule. Un retrait qui explique en grande partie la baisse des prix de l’énergie et de l’inflation dans nombre de pays en particulier en Europe et aux États-Unis. La baisse d’activité manufacturière en Chine aura forcément des conséquences sur le commerce international et sur les croissances internes. Nombres de pays vont alors tutoyer la stagnation voire la récession en 2024.

L’indice PMI du secteur manufacturier calculé par Caixin/S&P Global s’est établi à 49,5 en octobre, contre 50,6 le mois précédent, sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité.

Il s’agit d’un nombre inférieur au consensus, qui ressortait à 50,8.

Ces données montrent une nouvelle détérioration de l’activité manufacturière, alors que les usines chinoises ont fait état d’une nouvelle baisse de la production, dans un contexte de ralentissement des ventes, affectées par la faible demande étrangère.

Selon l’enquête, les nouvelles commandes ont reculé en octobre pour le quatrième mois consécutif, alors que le climat économique international est relativement morose.

« L’économie a montré des signes de redressement, mais les bases de la reprise ne sont pas solides. La demande est faible, de nombreuses incertitudes, aux niveaux internes et externes, demeurent et les attentes sont encore relativement faibles, » a déclaré Wang Zhe, économiste chez Caixin Insight Group.

Chine : L’activité en baisse !

Chine : L’activité en baisse !


Signe indiscutable de la détérioration économique mondiale, l’activité manufacturière en Chine recule. Un retrait qui explique en grande partie la baisse des prix de l’énergie et de l’inflation dans nombre de pays en particulier en Europe et aux États-Unis. La baisse d’activité manufacturière en Chine aura forcément des conséquences sur le commerce international et sur les croissances internes. Nombres de pays vont alors tutoyer la stagnation voire la récession en 2024.

L’indice PMI du secteur manufacturier calculé par Caixin/S&P Global s’est établi à 49,5 en octobre, contre 50,6 le mois précédent, sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité.

Il s’agit d’un nombre inférieur au consensus, qui ressortait à 50,8.

Ces données montrent une nouvelle détérioration de l’activité manufacturière, alors que les usines chinoises ont fait état d’une nouvelle baisse de la production, dans un contexte de ralentissement des ventes, affectées par la faible demande étrangère.

Selon l’enquête, les nouvelles commandes ont reculé en octobre pour le quatrième mois consécutif, alors que le climat économique international est relativement morose.

« L’économie a montré des signes de redressement, mais les bases de la reprise ne sont pas solides. La demande est faible, de nombreuses incertitudes, aux niveaux internes et externes, demeurent et les attentes sont encore relativement faibles, » a déclaré Wang Zhe, économiste chez Caixin Insight Group.

La crise immobilière menace toute l’activité

La crise immobilière menace toute l’activité

Pour l’instant , la crise immobilière ne semble pas alarmer les pouvoirs publics. Pourtant cette crise risque d’entraîner toute l’économie. Pour deux raisons principales à savoir le poids que représente le bâtiment dans le PIB et la part que les ménages consacrent au logement

la crise est en effet conjoncturel mais aussi structurelle. Il y a bien sûr la partie très visible celle de l’envolée des taux d’intérêt qui découle évidemment de la lutte contre l’inflation menée par les banques centrales. En relevant les taux d’intérêt, mécaniquement les taux d’emprunt s’envolent également à des niveaux rarement atteints, on va sans doute assez durablement vers des taux de prêt de l’ordre de 5 % tout compris.

Ceci étant, la crise est aussi structurelle, ce qui est plus grave. En effet la crise se caractérise par la disparition des acheteurs potentiels. Les jeunes en particulier ne peuvent plus envisager l’acquisition d’un logement à des montants de 300 000 à 400 000 € compte tenu de leurs capacités financières. Même étalés sur la durée du prêt, les mensualités ne sont plus supportables et de toute manière les établissements financiers ne veulent plus prêter faute de garanties suffisantes. Une crise qui va surtout concerner en particulier les jeunes et les couches moyennes; ce qui va poser un problème économique mais aussi démocratique.

Faute d’acheteurs, le système va éclater d’ici quelques mois. Le marché va se réduire à pas grand-chose ( la baisse des prêts va atteindre 50 % d’ici la fin d’année ! ). Les vendeurs qui n’acceptent pas de vendre aujourd’hui avec une baisse des prix de l’ordre de 10 % seront le moment venu contraints de brader leurs biens faute de candidats potentiels à l’achat.

C’est toute l’économie qui risque d’être concernée puisque l’activité et du bâtiment général représente au moins 20 % du produit intérieur brut. En outre la crise va encore encourager un peu plus l’étalement urbain. Enfin, la crise immobilière menace les actifs des banques et leur stabilité. C’est tout le système économique et financier qui risque d’être menacé.

Conjoncture économique -La crise immobilière menace toute l’activité

Conjoncture économique -La crise immobilière menace toute l’activité

Pour l’instant , la crise immobilière ne semble pas alarmer les pouvoirs publics. Pourtant cette crise risque d’entraîner toute l’économie. Pour deux raisons principales à savoir le poids que représente le bâtiment dans le PIB et la part que les ménages consacrent au logement

la crise est en effet conjoncturel mais aussi structurelle. Il y a bien sûr la partie très visible celle de l’envolée des taux d’intérêt qui découle évidemment de la lutte contre l’inflation menée par les banques centrales. En relevant les taux d’intérêt, mécaniquement les taux d’emprunt s’envolent également à des niveaux rarement atteints, on va sans doute assez durablement vers des taux de prêt de l’ordre de 5 % tout compris.

Ceci étant, la crise est aussi structurelle, ce qui est plus grave. En effet la crise se caractérise par la disparition des acheteurs potentiels. Les jeunes en particulier ne peuvent plus envisager l’acquisition d’un logement à des montants de 300 000 à 400 000 € compte tenu de leurs capacités financières. Même étalés sur la durée du prêt, les mensualités ne sont plus supportables et de toute manière les établissements financiers ne veulent plus prêter faute de garanties suffisantes. Une crise qui va surtout concerner en particulier les jeunes et les couches moyennes; ce qui va poser un problème économique mais aussi démocratique.

Faute d’acheteurs, le système va éclater d’ici quelques mois. Le marché va se réduire à pas grand-chose ( la baisse des prêts va atteindre 50 % d’ici la fin d’année ! ). Les vendeurs qui n’acceptent pas de vendre aujourd’hui avec une baisse des prix de l’ordre de 10 % seront le moment venu contraints de brader leurs biens faute de candidats potentiels à l’achat.

C’est toute l’économie qui risque d’être concernée puisque l’activité et du bâtiment général représente au moins 20 % du produit intérieur brut. En outre la crise va encore encourager un peu plus l’étalement urbain. Enfin, la crise immobilière menace les actifs des banques et leur stabilité. C’est tout le système économique et financier qui risque d’être menacé.

Economie-La crise immobilière menace toute l’activité

Economie-La crise immobilière menace toute l’activité

Pour l’instant , la crise immobilière ne semble pas alarmer les pouvoirs publics. Pourtant cette crise risque d’entraîner toute l’économie. Pour deux raisons principales à savoir le poids que représente le bâtiment dans le PIB et la part que les ménages consacrent au logement

la crise est en effet conjoncturel mais aussi structurelle. Il y a bien sûr la partie très visible celle de l’envolée des taux d’intérêt qui découle évidemment de la lutte contre l’inflation menée par les banques centrales. En relevant les taux d’intérêt, mécaniquement les taux d’emprunt s’envolent également à des niveaux rarement atteints, on va sans doute assez durablement vers des taux de prêt de l’ordre de 5 % tout compris.

Ceci étant, la crise est aussi structurelle, ce qui est plus grave. En effet la crise se caractérise par la disparition des acheteurs potentiels. Les jeunes en particulier ne peuvent plus envisager l’acquisition d’un logement à des montants de 300 000 à 400 000 € compte tenu de leurs capacités financières. Même étalés sur la durée du prêt, les mensualités ne sont plus supportables et de toute manière les établissements financiers ne veulent plus prêter faute de garanties suffisantes. Une crise qui va surtout concerner en particulier les jeunes et les couches moyennes; ce qui va poser un problème économique mais aussi démocratique.

Faute d’acheteurs, le système va éclater d’ici quelques mois. Le marché va se réduire à pas grand-chose ( la baisse des prêts va atteindre 50 % d’ici la fin d’année ! ). Les vendeurs qui n’acceptent pas de vendre aujourd’hui avec une baisse des prix de l’ordre de 10 % seront le moment venu contraints de brader leurs biens faute de candidats potentiels à l’achat.

C’est toute l’économie qui risque d’être concernée puisque l’activité et du bâtiment général représente au moins 20 % du produit intérieur brut. En outre la crise va encore encourager un peu plus l’étalement urbain. Enfin, la crise immobilière menace les actifs des banques et leur stabilité. C’est tout le système économique et financier qui risque d’être menacé.

Croissance économique : baisse en Chine de l’activité manufacturière

Croissance économique : baisse en Chine de l’activité manufacturière

Signe du ralentissement mondial, l’activité manufacturière en Chine s’est contractée pour un troisième mois consécutif en juin, de manière moins marquée toutefois, montre une enquête officielle publiée vendredi, alors que la pression s’accentue sur les décideurs à Pékin pour prendre des mesures de soutien afin de relancer la demande.

Selon les données du Bureau national de la statistique (BNS), l’indice PMI officiel du secteur manufacturier s’est établi en juin à 49,0, conforme au consensus après 48,8 en mai, restant sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité.

Des analystes ont commencé à revoir à la baisse leurs prévisions pour l’économie chinoise pour le reste de l’année, après que la production industrielle et les ventes au détail ont été inférieures aux attentes en mai, signalant que le rebond post-COVID constaté au premier trimestre s’essoufflait.

Selon le BNS, l’indice PMI officiel des services a reculé en juin à 53,2, après 54,50 en mai, soit son plus faible niveau depuis décembre dernier.

Fret SNCF : abandon du trafic le plus rentable pour sauver l’activité !

Fret SNCF : abandon du trafic le plus rentable pour sauver l’activité !

C’est le paradoxe des exigences de Bruxelles en matière d’aide financière et d’objectifs environnementaux. D’un côté, Bruxelles souhaite le développement des activités ferroviaires concernant le fret mais d’un autre côté condamne la SNCF à se délester d’activités les plus rentables. En effet, sur recommandation du gouvernement et pour satisfaire Bruxelles, la SNCF s’apprête à abandonner environ 20 % de son activité notamment de trains complets à la concurrence. En réalité, une dynamique très négative car si le fret est devenu aussi déficitaire, c’est précisément du fait de son amputation progressive.

Bref pas vraiment un plan de relance de l’activité ferroviaire mais plutôt le contraire. Rappelons que pour la messagerie la SNCF avait déjà été contrainte de changer son organisation, de changer le nom de l’activité en créant le Sernam, puis de filialiser avant disparition complète ( Comme précédemment le trafic express). Le problème central est bien connu l’activité ferroviaire est à rendement constant du fait qu’il doit prendre en charge directement la totalité de l’énorme coût de ses infrastructures. Ce qui n’exonère pas non plus l’entreprise de ses propres insuffisances en matière de qualité notamment et de compétitivité. Ce qui n’exonère pas non plus le corporatisme de la profession et la maladie de l’gréviculture dans l’entreprise.

Aucun autre mode de transport concurrent ne serait en capacité de supporter le coût total des infrastructures. En développement à tout crin la privatisation en France, on risque finalement d’aboutir à la situation britannique où le système a complètement éclaté et/ou le gouvernement a été contraint de renationaliser. Pourquoi ? Tout simplement parce que les concurrents de la SNCF pour l’essentiel vont surtout se concentrer sur les trafics rentables et délaisser le reste du territoire. Une réforme est sans doute indispensable mais elle ne saurait se réduire à la solution miracle de la privatisation.

Poussée par Bruxelles et par le gouvernement, la direction de Fret SNCF engage donc une restructuration pour éviter les sanctions de Bruxelles.

Accusée d’avoir bénéficié d’une aide d’Etat illégale, la filiale de la SNCF en charge du transport de marchandises a proposé un plan, ce vendredi, pour éviter d’avoir à rembourser les 5,3 milliards d’euros demandés par Bruxelles. Le directeur général de l’entreprise propose d’abandonner 20% des activités de Fret SNCF à ses concurrents et de changer de nom.

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