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Ukraine -Zelensky propose : « la paix contre l’abandon des territoires occupés »

Ukraine -Zelensky propose  : « la paix contre l’abandon des territoires occupés »

 

S’il refuse l’idée de reconnaître que les territoires occupés appartiendraient à la Russie,  le président de l’Ukraine avance maintenant  l’idée d’une perte, au moins temporaire, d’une partie du territoire internationalement reconnue de son pays. Jusqu’alors, Volodymyr Zelensky avait déclaré qu’il ne céderait pas le moindre territoire, y compris la Crimée, annexée de force par la Russie en mars 2014. Le problème actuel avec la Russie c’est qu’on ne peut se fier à aucun aucun engagement de la part de Poutine qui ne respecte rien et sème le chaos partout où il peut y compris en Afrique.

Poutine n’a d’ailleurs jamais respecté le moindre accord signé ou pas. Son arme ,c’est la terreur et le mensonge permanent, sa doctrine est celle du KGB.

Le seul contrepoison durable serait la mise en place d’une politique de défense européenne éviter que Poutine ne grignote petit à petit l’Europe et sa zone d’influence. Le problème est que pour l’instant les problèmes intérieurs en France et en Allemagne prennent le pas sur les enjeux internationaux et que la présidente de la commission européenne s’est entourée de seconds couteaux qui politiquement ne pèsent pas lourd.

Guerre Ukraine -Zelensky : « la paix contre l’abandon des territoires occupés »

Guerre Ukraine -Zelensky : « la paix contre l’abandon des territoires occupés »

 

S’il refuse l’idée de reconnaître que les territoires occupés appartiendraient à la Russie,  le président de l’Ukraine avance maintenant  l’idée d’une perte, au moins temporaire, d’une partie du territoire internationalement reconnue de son pays. Jusqu’alors, Volodymyr Zelensky avait déclaré qu’il ne céderait pas le moindre territoire, y compris la Crimée, annexée de force par la Russie en mars 2014. Le problème actuel avec la Russie c’est qu’on ne peut se fier à aucun aucun engagement de la part de Poutine qui ne respecte rien et sème le chaos partout où il peut y compris en Afrique.

Poutine n’a d’ailleurs jamais respecté le moindre accord signé ou pas. Son arme ,c’est la terreur et le mensonge permanent, sa doctrine est celle du KGB.

Le seul contrepoison durable serait la mise en place d’une politique de défense européenne éviter que Poutine ne grignote petit à petit l’Europe et sa zone d’influence. Le problème est que pour l’instant les problèmes intérieurs en France et en Allemagne prennent le pas sur les enjeux internationaux et que la présidente de la commission européenne s’est entourée de seconds couteaux qui politiquement ne pèsent pas lourd.

Ukraine Zelensky : « la paix contre l’abandon des territoires occupés »

Ukraine Zelensky : « la paix contre l’abandon des territoires occupés »

 

S’il refuse l’idée de reconnaître que les territoires occupés appartiendraient à la Russie,  le président de l’Ukraine avance maintenant  l’idée d’une perte, au moins temporaire, d’une partie du territoire internationalement reconnue de son pays. Jusqu’alors, Volodymyr Zelensky avait déclaré qu’il ne céderait pas le moindre territoire, y compris la Crimée, annexée de force par la Russie en mars 2014. Le problème actuel avec la Russie c’est qu’on ne peut se fier à aucun aucun engagement de la part de Poutine qui ne respecte rien et sème le chaos partout où il peut y compris maintenant en Afrique.

Poutine n’a d’ailleurs jamais respecté le moindre accord signé ou pas. Son arme ,c’est la terreur et le mensonge permanent, sa doctrine est celle du KGB.

Le seul contrepoison durable serait la mise en place d’une politique de défense européenne éviter que Poutine ne grignote petit à petit l’Europe et sa zone d’influence. Le problème est que pour l’instant les problèmes intérieurs en France et en Allemagne prennent le pas sur les enjeux internationaux et que la présidente de la commission européenne s’est entourée de seconds couteaux qui politiquement ne pèsent pas lourd.

 

 

Immobilier- L’abandon des politiques de logement

Immobilier -L’abandon des politiques de logement

D’un côté, une accumulation d’indicateurs inquiétants : près de 5 millions d’adultes vivant chez leurs parents, une chute des réservations de logements neufs, une pénurie de l’offre de location. De l’autre, une réponse politique loin d’être à la hauteur. Alors que la crise du logement frappe durement depuis deux ans, notamment sous l’effet de la hausse des taux d’intérêt, le sujet se trouve quasiment absent de la campagne pour les élections européennes. Le gouvernement prépare bien un projet de loi « pour développer l’offre de logements abordables », mais il se contente de mettre en avant le logement intermédiaire, à destination des classes moyennes supérieures, au détriment du logement social.
par Véronique Chocron dans Le Monde.
D’où vient ce paradoxe, alors que le logement, premier poste de dépense des Français, détermine en grande partie la vie de chacun, de son cadre de vie à son accès à l’emploi ?« Pourquoi personne ne veut faire du logement un objet politique ? Déjà, on n’est pas aidé par nos concitoyens : dans les sondages, le sujet n’apparaît pas comme une préoccupation majeure », lâche, désappointé, le député (Renaissance, Val-d’Oise) Guillaume Vuilletet. Dans l’enquête Ipsos pour Le Parisien, le 25 février, le logement n’est qu’au dixième rang de la liste des douze préoccupations retenues, incluse en fait dans le pouvoir d’achat, classé premier.

La perte du pouvoir d’achat s’explique largement par la flambée du coût du logement. Comme le montre l’économiste du logement Jacques Friggit, à partir des années 2000, les prix de l’immobilier résidentiel ont progressé beaucoup plus vite que les revenus des ménages. Que les Français consacrent désormais 27 % de leur budget au logement, soit deux fois plus qu’à la nourriture, semble aujourd’hui acquis. « On s’est habitué au logement cher, mais la paix sociale a été achetée par la très forte valorisation du patrimoine immobilier, qui est allée de pair, estime Pierre Madec, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques. En revanche, le logement cher s’est traduit par une paupérisation des locataires du parc privé. »

En matière de logement, c’est également parce que tous les territoires et toutes les générations ne font pas face aux mêmes difficultés. 

L’abandon des politiques de logement

L’abandon des politiques de logement

D’un côté, une accumulation d’indicateurs inquiétants : près de 5 millions d’adultes vivant chez leurs parents, une chute des réservations de logements neufs, une pénurie de l’offre de location. De l’autre, une réponse politique loin d’être à la hauteur. Alors que la crise du logement frappe durement depuis deux ans, notamment sous l’effet de la hausse des taux d’intérêt, le sujet se trouve quasiment absent de la campagne pour les élections européennes. Le gouvernement prépare bien un projet de loi « pour développer l’offre de logements abordables », mais il se contente de mettre en avant le logement intermédiaire, à destination des classes moyennes supérieures, au détriment du logement social.
par Véronique Chocron dans Le Monde

D’où vient ce paradoxe, alors que le logement, premier poste de dépense des Français, détermine en grande partie la vie de chacun, de son cadre de vie à son accès à l’emploi ?

« Pourquoi personne ne veut faire du logement un objet politique ? Déjà, on n’est pas aidé par nos concitoyens : dans les sondages, le sujet n’apparaît pas comme une préoccupation majeure », lâche, désappointé, le député (Renaissance, Val-d’Oise) Guillaume Vuilletet. Dans l’enquête Ipsos pour Le Parisien, le 25 février, le logement n’est qu’au dixième rang de la liste des douze préoccupations retenues, incluse en fait dans le pouvoir d’achat, classé premier.

La perte du pouvoir d’achat s’explique largement par la flambée du coût du logement. Comme le montre l’économiste du logement Jacques Friggit, à partir des années 2000, les prix de l’immobilier résidentiel ont progressé beaucoup plus vite que les revenus des ménages. Que les Français consacrent désormais 27 % de leur budget au logement, soit deux fois plus qu’à la nourriture, semble aujourd’hui acquis. « On s’est habitué au logement cher, mais la paix sociale a été achetée par la très forte valorisation du patrimoine immobilier, qui est allée de pair, estime Pierre Madec, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques. En revanche, le logement cher s’est traduit par une paupérisation des locataires du parc privé. »

En matière de logement, c’est également parce que tous les territoires et toutes les générations ne font pas face aux mêmes difficultés. 

L’abandon du Haut-Karabakh… pour du pétrole et du gaz

L’abandon du Haut-Karabakh… pour du pétrole et du gaz

En novembre 2022, l’Azerbaïdjan a conclu un accord avec la Russie : celle-ci y exporte une partie de son gaz, lequel est ensuite réexporté vers l’Europe. L’UE achète le gaz de Bakou, fermant les yeux sur son origine réelle. Par ailleurs un accord récent a été passé par l’union européenne et l’Azerbaïdjan pour l’approvisionnement de l’Europe.

par
Élodie Gavrilof
Historienne, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) dans The conversation .

La situation des quelque 120 000 personnes qui vivent au Haut-Karabakh, enclave arménienne au sein de l’Azerbaïdjan revendiquée aussi bien par Erevan que par Bakou, est aujourd’hui tragique.

Coupés du reste du monde, et spécialement de l’Arménie, les habitants, des Arméniens ethniques, voient se profiler le spectre d’une famine désastreuse, imposée par les autorités azerbaïdjanaises, qui souhaitent ainsi les contraindre à l’exode.

Ni la Russie, pourtant supposée proche de l’Arménie, et dont des forces de maintien de la paix sont déployées dans la région, ni les pays occidentaux n’interviennent pour empêcher la catastrophe humanitaire qui s’annonce. Comment l’expliquer ?

Cette carte montre la répartition des terres consécutive à l’accord de paix en 2020. Les Arméniens ethniques du Haut-Karabakh sont désormais coupés de l’Arménie, les zones séparant les deux territoires ayant été reprises par l’Azerbaïdjan.

Le Haut-Karabakh est une région disputée entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan depuis la chute de l’Union soviétique. Dans les années 1920, cette zone peuplée à plus de 90 % d’Arméniens avait été rattachée à la République socialiste soviétique (RSS) d’Azerbaïdjan. En 1991, après la chute de l’URSS, le Haut-Karabakh proclame son indépendance. Bakou envoie l’armée. Soutenu par l’Arménie, le Haut-Karabakh (dénommé Artsakh par les Arméniens) finit, en 1994, par remporter, cette guerre au bilan très lourd (plusieurs dizaines de milliers de morts). L’Arménie et le Haut-Karabakh conquièrent à cette occasion sur l’Azerbaïdjan des terres dont ils décident de conserver le contrôle, afin d’établir un cordon sanitaire autour du Haut-Karabakh et d’être directement liés l’une à l’autre.

Désertification : le résultat de l’abandon de l’ aménagement du territoire

Désertification : le résultat de l’abandon de l’ aménagement du territoire

 

Les deux anciens ministres Dominique Bussereau et Jean-Pierre Jouyet, et le maire de Châteaudun (Eure-et-Loir) Fabien Verdier invitent les pouvoirs publics, dans une tribune au « Monde », à soutenir les 233 sous-préfectures qui constituent la colonne vertébrale de la France, en aidant à relocaliser la production et à rénover les services publics.

 

Des moins peuplées – Château-Chinon (Nièvre), Jonzac (Charente-Maritime), Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence), Confolens (Charente), Aubusson (Creuse), Le Marin (Martinique) – aux plus importantes – Lorient (Morbihan), Calais (Pas-de-Calais), Béziers (Hérault), Le Havre (Seine-Maritime), Mulhouse (Haut-Rhin) –, les villes sous-préfectures forment des pôles de centralité vitaux.

Ces villes, petites et moyennes (avec leurs intercommunalités), maillent la France ; et avec elles, ses habitants appartenant aux classes moyennes. Ce sont elles qui accueillent les lycées et collèges, les équipements culturels ou sportifs. Elles jouent un rôle fondamental dans l’accès aux services publics et privés, aux soins, aux commerces et aux loisirs. Ce sont elles qui, aujourd’hui, divergent vers les extrêmes.

Ce qui reste du maillage territorial de l’Etat s’organise le plus souvent à leur échelle. Depuis plus de vingt ans, la construction et la montée en puissance des intercommunalités les ont confortées dans un rôle d’animation de leur bassin de vie. Elles constituent et doivent constituer « les masses de granit » (terme qui à l’origine désigne les institutions mises en place sous le Consulat par Bonaparte) – avec leurs sous-préfectures – sur le sol de France.

Nombre d’entre elles ont été durement touchées, depuis de nombreuses années, par la désindustrialisation. Globalement, elles se sont paupérisées au gré des délocalisations d’activités économiques, du retrait de services publics de l’Etat, intégrant – au mieux – la sphère d’attraction des métropoles.

Ce sont en effet les plus grandes villes qui ont porté la croissance française depuis la fin du XXe siècle, concentrant les sièges d’entreprises, l’offre de services et de formations, de façon plus large les activités à forte valeur ajoutée. Le terme même de « métropole » est vécu comme un facteur d’attractivité par les grandes agglomérations qui peuvent en acquérir le statut.

L’armature des villes sous-préfectures est apparue dans la période récente comme celle de la France périphérique.

L’abandon de la politique d’aménagement du territoire, la métropolisation – vue comme une condition de la compétitivité de « l’entreprise France » dans la mondialisation – semblaient inéluctables, aller dans un sens de l’histoire où les villes petites et moyennes pourraient tout au plus profiter d’une position d’arrière-pays résidentiel des métropoles ou, pour celles qui avaient la chance de disposer d’atouts touristiques, de lieux de villégiature.

L’abandon de l’aide médicale d’Etat serait indigne

L’abandon de l’aide médicale d’Etat serait indigne

Céline Lis-Raoux, fondatrice de l’association RoseUp, dénonce, dans une tribune au « Monde », la volonté de Marine Le Pen d’abolir l’AME destinée aux étrangers en situation irrégulière. Refuser cette aide nous exposerait tous et serait contraire au respect de la dignité de chacun.

 

Si la régulation de l’immigration paraît effectivement nécessaire par contre le refus de traiter des malades même situation irrégulière serait aussi indigne que de refuser par exemple les soins à des sans-logis ne cotisant pas à la sécurité sociale NDLR

 

Tribune.

 

 En politique comme dans la vie, il faut se méfier de ceux qui professent qu’ôter un droit à autrui en ajouterait un nouveau à soi-même. Ceux-là imaginent sans doute que la société est pareille à un tableau Excel, où soustraire une colonne ferait croître sa voisine d’autant…

Mais la société n’est pas un logiciel de calcul, elle est un corps vivant où chaque individu (qui signifie « indivisible ») est intimement lié, entrelacé à ses voisins. Notre langue ne dit pas autre chose lorsqu’elle parle de « corps social ». C’est vrai, dans un fichier comptable on déduit, on « retranche » aisément. Dans un corps, trancher une oreille n’a jamais fait repousser un orteil…

Ce corps social existe encore plus, et pourrait-on dire « viscéralement », en santé : il y est l’expression d’une réalité biologique. Nous croisons dans la rue, dans les transports en commun, au travail, durant nos loisirs, des femmes et des hommes dont nous ne savons pas s’ils sont français, étrangers, en situation régulière ou pas : le simple fait de respirer le même air lie notre destin à celui de milliers d’inconnus. Aucune idéologie, ici, juste la loi du vivant.

Comment, dès lors, refuser à une seule cellule de ce corps social l’accès aux soins ? Le faire nous exposerait tous. C’est cette idée qui a prévalu, en 2000, à la création de l’aide médicale d’Etat (AME), ouvrant aux personnes en situation irrégulière l’accès aux soins médicaux essentiels. Ses bénéficiaires, très pauvres (les deux tiers sont en « précarité alimentaire »), se trouvent particulièrement exposés en raison de leurs conditions de vie : la prévalence de maladies comme la tuberculose, les hépatites, le VIH est bien plus élevée que la moyenne.

Conçue pour protéger le corps social en son entier (qui a envie que la tuberculose circule à un niveau élevé en France ?), l’AME est vite devenue un totem pour les droites. Accusée d’encourager l’assistanat, d’attirer des immigrés désireux de se faire soigner gratis, voire de permettre à des « Géorgiennes de se faire payer des chirurgies esthétiques », comme le disait Stanislas Guerini en 2019, avant de se rétracter.

Les totems ne sont que des chimères issues de notre imagination. Eriger un fantasme en bois, en pierre ou en paroles ne le rend pas plus réel. La vérité : l’AME est réservée aux étrangers présents clandestinement depuis plus de trois mois (après échéance du visa touristique de trois mois).

Quel malade grave entreprendrait un long voyage et attendrait ensuite au moins six mois avant d’être pris en charge ? Les chiffres de l’Assurance-maladie sont éloquents : seuls 51 % des possibles bénéficiaires ont recours à l’AME. Pourquoi ? La plupart en ignorent l’existence ou, s’ils la connaissent, hésitent à se rendre à l’hôpital de peur d’être arrêtés puis expulsés.

Brexit – après l’abandon du gouvernement, action des pêcheurs français

Brexit - après l’abandon du gouvernement, action des pêcheurs français 

 

D’une certaine manière de chef de l’État a actél(abandon des pêcheurs français face Royaume-Uni. En effet il a promis un soutien financier mais semble avoir renoncé à obtenir des licences de pêche auprès des autorités britanniques.

Les pêcheurs français ne souhaitent pas être soutenus financièrement, ils veulent simplement pouvoir exercer leur métier dans les conditions qui étaient prévues par le brexit et que remet en cause Boris Johnson pour des motifs de politique intérieure surtout.

Le président du comité des pêches des Hauts de France a donannoncé lundi soir la préparation d’un mouvement national pour protester contre le refus des Britanniques d’accorder des licences de pêche aux bateaux français.

 

«La Grande Bretagne doit respecter l’accord du Brexit», a martelé Olivier Leprêtre, président du comité régional des pêches des Hauts-de-France. «Ils veulent avoir accès au marché européen ? Qu’ils nous donnent des licences. Sinon on leur coupera l’accès. C’était dans les conditions de l’accord du Brexit.»

Olivier Leprêtre s’est refusé à détailler les formes que pourrait prendre le mouvement, dont le principe a été validé ce week-end par les comités de Normandie et de Bretagne. Mais il a exclu toute action qui pénaliserait les pêcheurs où l’industrie de la transformation française, qui dépend notamment des marchandises britanniques. «On vise plutôt l’export vers la Grande Bretagne», a-t-il seulement déclaré.

Vaccination Covid : l’abandon des pays pauvres

Vaccination Covid  : l’abandon des pays pauvres

 

Alors que les pays développés vont bientôt atteindre un taux de vaccination de 80 90 %, les pays pauvres doivent encore se contenter de 10 à 20 % et pour longtemps. De quoi évidemment provoquer de nouvelles évolutions de la maladie avec de nouveaux variants. Sans parler évidemment de la question morale qui confirme que les pays développés se moquent à peu près totalement du développement des pays pauvres.

 

L’ONG Amnesty international a accusé mercredi 22 septembre les groupes pharmaceutiques qui produisent les vaccins contre le Covid-19 d’alimenter une «crise des droits humains sans précédent», réclamant l’octroi de deux milliards de doses aux pays pauvres.

Sur 5,76 milliards de doses administrées, seules 0,3% l’ont été dans des pays à «faibles» revenus, 79% allant dans des pays aux revenus «moyens supérieurs» et «élevés», souligne l’ONG.

 

Pfizer, BioNTech et Moderna prévoient de dégager au total 130 milliards de dollars de profits d’ici à fin 2022, selon Amnesty, pour qui «les bénéfices ne devraient jamais passer avant les vies». Si la plupart des groupes ont reçu «des milliards de dollars de financements gouvernementaux, les développeurs de vaccins ont monopolisé la propriété intellectuelle, bloqué les transferts de technologie et limité de manière agressive les mesures qui permettraient d’étendre la fabrication dans le monde de ces vaccins», accuse Amnesty.

Vaccins covid : l’abandon des pays pauvres

Vaccins covid  : l’abandon des pays pauvres

 

Alors que les pays développés vont bientôt atteindre un taux de vaccination de 80 90 %, les pays pauvres doivent encore se contenter de 10 à 20 % et pour longtemps. De quoi évidemment provoquer de nouvelles évolutions de la maladie avec de nouveaux variants. Sans parler évidemment de la question morale qui confirme que les pays développés se moquent à peu près totalement du développement des pays pauvres.

 

L’ONG Amnesty international a accusé mercredi 22 septembre les groupes pharmaceutiques qui produisent les vaccins contre le Covid-19 d’alimenter une «crise des droits humains sans précédent», réclamant l’octroi de deux milliards de doses aux pays pauvres.

Sur 5,76 milliards de doses administrées, seules 0,3% l’ont été dans des pays à «faibles» revenus, 79% allant dans des pays aux revenus «moyens supérieurs» et «élevés», souligne l’ONG.

 

Pfizer, BioNTech et Moderna prévoient de dégager au total 130 milliards de dollars de profits d’ici à fin 2022, selon Amnesty, pour qui «les bénéfices ne devraient jamais passer avant les vies». Si la plupart des groupes ont reçu «des milliards de dollars de financements gouvernementaux, les développeurs de vaccins ont monopolisé la propriété intellectuelle, bloqué les transferts de technologie et limité de manière agressive les mesures qui permettraient d’étendre la fabrication dans le monde de ces vaccins», accuse Amnesty.

Afghanistan : l’abandon américain qui change les équilibres

Afghanistan : l’abandon américain qui change les équilibres

Un article du Wall Street Journal souligne que l’abandon de la pianiste par les Américains bouleverse nombre d’équilibres mondiaux.

 

Quand le gouvernement afghan s’est effondré le 15 août dernier, la Chine a eu du mal à dissimuler sa satisfaction : même si les Etats-Unis ont expliqué que leur départ s’expliquait en grande partie par une volonté d’allouer plus de ressources à la question chinoise, Pékin a jugé que la victoire des talibans était une humiliation pour son principal rival.

Lors d’un point presse, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a évoqué la mort de Zaki Anwari, ce footballeur de 17 ans tombé du train d’atterrissage d’un C-17 américain qui quittait Kaboul. « Le mythe américain est mort, a-t-elle affirmé. Les gens sont de plus en plus nombreux à s’en rendre compte. »

Même son de cloche en Russie, où les médias d’Etat se sont largement réjouis de la situation, tout en redoutant que la débâcle afghane n’ait des conséquences sur les fragiles alliés de Moscou en Asie centrale. « Morale de l’histoire : n’aidez pas les Américains, a tweeté Margarita Simonian, rédactrice en chef de la chaîne de télévision RT. Profiter et se casser, c’est tout ce qu’ils savent faire. »

Mais maintenant que deux décennies de guerre ont pris fin en Afghanistan, la joie malsaine fait place à une interrogation plus objective : quelles seront les conséquences de la guerre et du retrait américain sur l’équilibre des pouvoirs ?

« Le retrait soudain et chaotique des forces américaines d’Afghanistan n’est pas une bonne nouvelle pour la Chine, estime Ma Xiaolin, spécialiste des relations internationales à l’université Zhejiang de Hangzhou, soulignant que l’Amérique continue de l’emporter sur le plan technologique, industriel et militaire. La Chine n’est pas prête à remplacer les Etats-Unis dans la région »

L’incroyable effondrement du gouvernement soutenu par les Etats-Unis a révélé les limites de la puissance militaire de l’Oncle Sam. Les insoutenables scènes de désespoir dans Kaboul ont déçu et attristé un certain nombre d’alliés des Américains, à commencer par les Européens, et considérablement entaché l’image de l’Amérique.

Et même si, officiellement, elles se rengorgent de la faiblesse américaine, la Chine et la Russie semblent tout à fait conscientes que les Etats-Unis ne seront pas les seuls à y laisser des plumes.

Sur le plan de la force militaire pure et de l’activité économique, les Etats-Unis restent la première puissance mondiale. Avec le départ d’Afghanistan, Washington dispose de davantage de ressources à consacrer à sa concurrence stratégique avec la Chine et la Russie, qui veulent redessiner un ordre mondial qui favorise depuis des décennies les intérêts américains et ceux de leurs alliés.

Et contrairement à ces deux pays tout proches de l’Afghanistan, de l’afflux de réfugiés en passant par le terrorisme et le trafic de drogue, les Etats-Unis sont à des milliers de kilomètres des conséquences directes du retour au pouvoir des talibans. La gestion de la question afghane est un problème qui échoit désormais de plus en plus à Moscou, Pékin et leurs alliés régionaux.

« Le retrait soudain et chaotique des forces américaines d’Afghanistan n’est pas une bonne nouvelle pour la Chine, estime Ma Xiaolin, spécialiste des relations internationales à l’université Zhejiang de Hangzhou, soulignant que l’Amérique continue de l’emporter sur le plan technologique, industriel et militaire. La Chine n’est pas prête à remplacer les Etats-Unis dans la région. »

Dimanche, lors d’une conférence téléphonique avec Antony Blinken, le secrétaire d’Etat américain, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré que les Etats-Unis devaient rester impliqués dans le dossier afghan, notamment en aidant le pays à conserver une certaine stabilité et à combattre le terrorisme et la violence, indique un communiqué publié sur le site de la diplomatie chinoise.

Moscou a également exhorté Washington et ses alliés à ne pas s’en aller pour de bon. Zamir Kabulov, envoyé spécial du président Vladimir Poutine pour l’Afghanistan, a ainsi demandé aux pays occidentaux de rouvrir leurs ambassades à Kaboul et de négocier avec les talibans pour reconstruire l’économie. « Cela vaut avant tout pour les pays dont les armées ont été stationnées dans le pays pendant vingt ans et qui ont provoqué le chaos de ces derniers jours », a-t-il affirmé à la télévision russe.

Les universitaires chinois qui conseillent les autorités estiment que les Etats-Unis vont utiliser leurs ressources militaires pour contrer Pékin, notamment dans le Pacifique occidental, et faire preuve de davantage de détermination sur un sujet dont l’importance stratégique est aujourd’hui l’un des rares qui fassent consensus entre les partis.

Lors du discours prononcé en avril dans lequel il annonçait le retrait d’Afghanistan après une guerre qui a coûté des centaines de milliards de dollars et 2 465 vies américaines, le président Biden a justifié sa décision de la façon suivante : « plutôt que nous battre à nouveau contre les talibans, nous devons nous concentrer sur les défis qui nous attendent ». « Il faut consolider la compétitivité américaine face à la concurrence acharnée que livre une Chine de plus en plus volontariste », a-t-il ajouté.

Une décision stratégique

En conservant une toute petite présence militaire (dans le soutien aérien, le renseignement et la logistique, mais sans troupes au sol), les Etats-Unis auraient pu aider la république afghane à repousser les talibans pendant des années, voire des décennies. Mais au lieu d’essuyer une défaite comme celle qu’elle a subie dans les années 1970 au Vietnam, l’Amérique a choisi de s’en aller, quitte à provoquer des remous.

« A Moscou, dans les hautes sphères, on comprend que la machine militaire américaine et les composantes de la supériorité mondiale de l’Amérique ne menaient nulle part, et l’idée de ne pas mener de guerre perpétuelle est une bonne idée, souligne Alexander Gabuev, membre du Carnegie Moscow Center. Oui, la concrétisation a été désastreuse, mais la volonté de concentrer les ressources sur les axes prioritaires, notamment en Asie orientale et en Chine, provoque ici un certain malaise, une certaine inquiétude… et met au jour la démarche stratégique. »

Selon lui, du côté russe, on espère que les conséquences du retrait américain entraîneront un accroissement de la polarisation de la vie politique américaine et porteront préjudice à la relation qu’entretiennent les Etats-Unis et leurs alliés.

Les tensions sont d’ailleurs déjà bien réelles, surtout depuis que Joe Biden a refusé la demande des Européens, qui souhaitaient que les Etats-Unis retardent leur départ pour pouvoir évacuer leurs ressortissants et les réfugiés afghans. Des dizaines de milliers de personnes attendent encore de quitter le pays.

Le Royaume-Uni, le plus fidèle allié des Américains, a lui aussi publiquement critiqué le retrait. Tom Tugendhat, président du comité des affaires étrangères de la Chambre des communes et vétéran de la guerre en Afghanistan, a comparé la débâcle de Kaboul à la crise du canal de Suez en 1956, qui avait révélé les limites de la puissance britannique et précipité le désengagement stratégique du royaume.

« En 1956, tout le monde savait que l’Empire britannique était mort, mais la crise de Suez l’a montré de façon patente. Depuis la présidence de Barack Obama, le mouvement général est au retrait, mais cet épisode a rendu les choses bigrement claires », a-t-il déclaré lors d’un entretien.

Et ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour la Russie et la Chine, selon lui.

« Dans les faits, le mauvais comportement de la Chine et de la Russie n’est possible que parce que le monde est organisé par les Américains, a-t-il estimé. On ne peut être un adolescent turbulent que quand on a un père qui mettra de l’essence dans la voiture quoi qu’il arrive. »

Le retrait américain a aussi fait naître des inquiétudes à Taïwan, le petit Etat insulaire démocratique que Pékin veut remettre dans son giron, par la force s’il le faut. Une loi oblige les États-Unis à aider Taïwan à se défendre. Mais après que des politiciens pro-Pékin ont prévenu qu’il ne faudrait pas compter sur l’aide américaine en cas d’invasion chinoise, la présidente taïwanaise, Tsai Ing-wen, a publié un communiqué affirmant que le pays devait renforcer ses propres capacités.

La majorité des alliés et partenaires des Etats-Unis en Asie pensent désormais que le pays va enfin pouvoir mettre en place le « focus sur l’Asie » promis par l’administration Obama ; destiné à contrer la Chine, il n’a jusqu’à présent pas donné de résultats, l’Afghanistan et le Moyen-Orient occupant les esprits.

« Tout le monde a compris qu’il y avait des leçons à tirer, résume Paul Choi, ancien responsable militaire sud-coréen et conseiller des forces américaines désormais consultant en sécurité à Séoul. Sur une note plus positive, ce que les alliés asiatiques voudraient, c’est plus d’attention, plus de ressources humaines, plus de formation des personnels axées sur cette région plutôt que sur, au hasard, la lutte contre le terrorisme au Moyen-Orient. »

Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche, a estimé début août que les événements à Kaboul n’ouvraient aucune brèche dans laquelle Moscou ou Pékin pourraient s’engouffrer. « Notre message est très clair : comme le prévoit le Taiwan Relations Agreement, nous serons aux côtés des citoyens de Taïwan, a-t-elle affirmé. Nous sommes aux côtés de nos partenaires qui font l’objet de ce type de propagande de la part de la Russie ou de la Chine, nous tiendrons nos engagements par des actions. »

Si le chaos afghan a, au moins temporairement, miné la crédibilité des Etats-Unis auprès de leurs partenaires et alliés, de Taïwan à Israël en passant par l’Ukraine, ces relations sont fondées sur des engagements bien particuliers qui, contrairement à l’expédition afghane, n’ont pas de date péremption. En outre, Washington martèle depuis l’arrivée de Barack Obama au pouvoir (il y a donc plus de dix ans) sa volonté de quitter l’Afghanistan, même si bon nombre de dirigeants locaux n’y ont pas cru.

Slawomir Debski, directeur de l’institut polonais des affaires internationales, un think tank influent basé à Varsovie, souligne que la situation à Kaboul n’aura que très peu d’influence sur ce qui intéresse son pays : la capacité de l’Amérique et de l’Otan à modérer les ambitions russes.

« Personne, parmi les alliés, n’a critiqué l’administration Biden pour sa décision de quitter le pays, c’est la mise en œuvre catastrophique qui a été critiquée, explique-t-il. Mais cela ne change rien au fondement des relations : notre alliance avec les Américains est suffisamment ancienne pour que l’on sache qu’ils font des erreurs facilement évitables. »

En 2001, les Etats-Unis ont envahi l’Afghanistan parce que les talibans, qui dirigeaient le pays à l’époque, avaient accueilli Oussama ben Laden et d’autres responsables d’Al-Qaïda qui avaient fomenté les attentats du 11 Septembre. Depuis, d’autres groupes islamistes, dont le très radical Etat islamique (Daech), se sont établis ailleurs dans le monde, du Mozambique aux Philippines en passant par l’Afrique de l’Ouest.

L’Afghanistan, où Daech a perpétré jeudi dernier un attentat qui a coûté la vie à 200 Afghans et 13 soldats américains, partage un petit morceau de zone montagneuse avec la Chine et une frontière aussi longue que poreuse avec le Tadjikistan et d’autres pays d’Asie centrale par lesquels passent des millions de travailleurs migrants qui se rendent en Russie.

Lors de récentes visites en Russie et en Chine, les responsables talibans ont assuré à leurs hôtes qu’ils empêcheraient les terroristes internationaux de s’installer dans leur pays.

« Pour le moment, les talibans ont le bon discours : ils ne laisseront pas leur territoire servir de base à des activités terroristes ciblant le Xinjiang à l’est ou l’Asie centrale au Nord, indique Andrey Kortunov, directeur général du Russian International Affairs Council, un think tank moscovite qui conseille le gouvernement. Mais ce ne sont que des mots… pour le moment, il y a beaucoup plus de questions que de réponses. »

Pour la Chine, le principal enjeu est la présence de militants ouïghours du mouvement islamique du Turkestan oriental et de son successeur, le Parti islamique du Turkestan. Les Nations unies estiment que quelque 500 militants ouïghours se trouvent en Afghanistan, essentiellement dans la région du Badakhshan, au nord-est du pays.

Hanif Atmar, ministre des Affaires étrangères du gouvernement déchu, a déclaré dans un entretien début août que le déploiement de ces militants, dont certains sont revenus en Afghanistan après avoir combattu en Syrie, faisait partie des raisons qui expliquent l’offensive éclair des talibans dans le nord du pays. Le porte-parole des talibans, Suhail Shaheen, ainsi que d’autres hauts responsables, ont expliqué que les nouveaux patrons du pays ne se mêleraient pas des affaires internes de la Chine.

Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères, a évoqué la question avec le mollah Abdul Ghani Baradar, chef du bureau politique des talibans, quand les deux hommes se sont rencontrés en Chine fin juillet. A l’issue de la réunion, Pékin a indiqué avoir clairement exposé ses exigences, et demandé aux talibans de rompre les liens avec toutes les organisations terroristes et de prendre des mesures fortes contre le mouvement islamique du Turkestan oriental.

Même si elle veut absolument réussir là où les Etats-Unis ont échoué, la Chine ne souhaite pas s’ingérer dans la vie politique afghane ni prendre le risque de financer ad vitam aeternam un Etat afghan en faillite. De fait, la force militaire chinoise n’a pas beaucoup d’expérience en dehors du territoire national.

La Russie, qui a beaucoup souffert en Afghanistan, marche elle aussi sur des œufs. « L’Afghanistan est un pays à part, souligne Fiodor Loukianov, directeur du conseil russe de politique étrangère et de défense. Il a montré à de nombreuses reprises qu’y mener de grandes manœuvres ne profite à personne. »

Wang Huiyao, président du Center for China and Globalization, un think tank pékinois, et conseiller du Conseil des affaires de l’État, évoque l’exemple du Vietnam, théâtre d’une défaite cuisante pour les Etats-Unis et désormais partenaire important du pays en Asie.

« Il s’est passé la même chose quand les Américains sont partis du Vietnam en 1975 : les gens ont dit que le pays allait tomber dans le giron des Chinois ou des Russes, rappelle Wang Huiyao. Regardez ce qu’il est devenu. »

Vivian Salama a contribué à cet article

(Traduit à partir de la version originale en anglais par Marion Issard)

Halte à l’abandon des animaux

Halte à  l’abandon des animaux 

 

la France est un des pays qui possèdent le plus d’animaux domestiques mais c’est aussi le pays qui en abandonne plus. Des acteurs, tels Nathalie Baye et Lambert Wilson, des humoristes, tels Monsieur Poulpe, et des intellectuels, tel Matthieu Ricard, appellent, dans une tribune au « Monde, à stériliser les animaux afin de ne pas contribuer à la crise de surpopulation actuelle, mais aussi à combattre la marchandisation en interdisant leur vente en ligne.

 

Tribune.

 

Il est impossible d’ignorer la situation critique qui s’abat aujourd’hui sur les refuges animaliers de France, saturés partout sur le territoire et peinant à faire face à la vague d’abandons sans précédent qui déferle depuis le déconfinement. Il nous revient de prêter notre voix aux chiens, chats, lapins, hamsters et autres individus délaissés par milliers, dont le traumatisme et le tourment d’être abandonnés par les familles censées les protéger sont déchirants.

Notre gouvernement a publiquement reconnu l’ampleur de la crise et a mis en place certaines mesures, et nous en sommes profondément reconnaissants. Il est en effet vital et essentiel d’aider et de soutenir concrètement et financièrement les refuges et les associations qui les gèrent. Néanmoins, aucun refuge ne sera jamais assez grand pour pouvoir accueillir tous les animaux mis au monde de manière irresponsable et achetés sur un coup de tête. Des solutions doivent urgemment être mises en œuvre pour s’attaquer à la racine du problème : il est indispensable de promouvoir la stérilisation et, de manière encore plus cruciale, d’interdire de vendre des animaux en ligne et dans les animaleries.

Des experts, des vétérinaires et des députés en attestent, une des solutions les plus efficaces pour endiguer cette catastrophe est la stérilisation des animaux de compagnie. Rappelons que, sans stérilisation, une chienne et sa progéniture peuvent mener à la naissance de 67 000 chiots en à peine six ans et, en sept ans, une chatte et ses petits peuvent engendrer le nombre astronomique de 370 000 chatons, tout cela dans un contexte où il y a déjà des milliers d’animaux adoptables et affectueux attendant dans les refuges de France.

La vente d’animaux de compagnie a suscité un vif débat à l’Assemblée nationale en mai 2021, avec une proposition de loi visant à interdire la vente d’animaux de compagnie sur les sites et plates-formes non spécialisés. Pas étonnant, lorsqu’on sait que ce commerce mène à une transformation de l’animal en objet. Celui-ci est mis au monde pour le profit ; il est vendu comme une vulgaire marchandise, et subit dans d’innombrables cas négligence, maltraitance ou abandon.

Nous faisons face également à de nombreux vols de chiens de race qui sont ensuite revendus sans scrupule à travers des annonces en ligne, mais aussi à la découverte d’élevages clandestins qui cherchent à tirer profit de la demande en animaux de compagnie et enfin à des réseaux de trafiquants d’animaux de compagnie.

Trump pour l’abandon de son procès

Trump pour l’abandon de son procès

 

Les défenseurs de Trump affirment que le procès en cours contre l’ancien président américain est anticonstitutionnel ; par conséquent, le procès doit être abandonné.. «Laisser libre cours à cette mise en scène politique serait un danger pour notre démocratie», déclare les avocats de trame, en reprenant leur principale ligne de défense: Donald Trump ne peut pas être jugé dans le cadre de la procédure de destitution puisqu’il n’est plus au pouvoir. Plaider le contraire est, selon eux, «totalement ridicule».

 

Trame est accusé d’avoir «incité» ses partisans à envahir le siège du Congrès, au moment où les élus certifiaient la victoire du démocrate à la présidentielle. Une semaine après ce coup de force sanglant, et alors qu’il lui restait seulement une semaine à la Maison Blanche, il était mis en accusation («impeached») une seconde fois par la Chambre des représentants à majorité démocrate, ce qui n’était arrivé à aucun président avant lui. «C’est une mascarade», «il n’y a aucune chance qu’il soit condamné», a critiqué le sénateur républicain Rand Paul. Il y a peu de chances pour que ce procès soit annulé. Il risque même d’être mené assez rondement pour permettre à Biden de passer à autre chose.

 

Même s’il garde une base de fervents partisans, l’attaque sur le Capitole a érodé sa popularité. Selon un sondage Ipsos/ABC News publié dimanche, 56% des Américains pensent qu’il faut condamner l’ex-président et lui interdire de se représenter, mais plus de 80% des républicains s’y opposent.

Industrie de défense en Europe : l’abandon ?

Industrie de défense en Europe : l’abandon ?

 

Un papier de deux experts Julien Malizard et Josselin Droff dans The Conversation montre que l’industrie de défense européenne et sur la voie de l’abandon.

 

Julien Malizard travaille pour la Chaire Economie de défense de l’IHEDN comme titulaire adjoint ; il est par ailleurs chercheur associé au GREThA (Université de Bordeaux, UMR 5113). Il a reçu des financements de la Direction générale de l’armement (DGA) durant sa thèse. Il est membre du conseil d’administration de l’association pour les études sur la guerre et la stratégie (AEGES).

Josselin Droff est chercheur à la Chaire économie de défense de l’IHEDN. Il est par ailleurs chercheur associé au GREThA (Université de Bordeaux, UMR 5113). Il a reçu des financements de la DGA pour sa thèse de doctorat entre 2009 et 2012. Il a reçu le prix de thèse du Ministère des armées en 2015 pour sa thèse de doctorat en sciences économiques.

 

 

Comme la madeleine de Proust, la question de la coopération industrielle de défense est un sujet qui revient, à intervalles réguliers, dans l’actualité et l’agenda européen. En effet, le traité de Maastricht, signé en 1992, postulait déjà qu’il fallait former « une identité européenne de sécurité et de défense » et proposait « une coopération renforcée en matière d’armement en vue de créer une agence européenne des armements ». Un tel projet réveillait des initiatives lancées dans les années 1950 avec des objectifs relativement similaires (Union de l’Europe occidentale).

Le momentum actuel semble, une nouvelle fois, favorable à ces problématiques de défense, comme en témoignent les annonces récentes. Le risque de la « non-coopération » est double : un surcoût associé au non-partage des coûts de développement, et une perte de compétitivité vis-à-vis de concurrents américains, chinois ou russes.

 

Pour une coopération durable face aux menaces

Sans prétendre à l’exhaustivité, nous pouvons citer, parmi les coopérations existantes, l’Initiative européenne d’intervention (IEI) qui vise à partager les expériences opérationnelles ; la Coopération structurée permanente (CSP), qui est un outil de coopération prévu par les traités qui couvre un ensemble de problématiques diverses (capacitaires, industrielles…) ; le Fonds européen de défense (FED) qui est la première incursion de la Commission européenne dans le financement du développement de technologies de défense avec un budget, encore provisoire, de 7 milliards d’euros et qui s’accompagne de la création d’une Direction générale à l’industrie de défense et de l’espace ; et le lancement de grands programmes d’armement pour les années à venir, avec par exemple, le Système de combat aérien du futur (SCAF), une coopération entre l’Allemagne, l’Espagne et la France.

Les raisons pour lesquelles les Européens doivent coopérer d’un point de vue industriel sont multiples, mais il est possible de distinguer ce qui relève d’enjeux stratégiques et politiques et ce qui relève de problématiques économiques et industrielles.

En ce qui concerne les raisons stratégiques, il faut souligner que les pays européens font face à un certain nombre d’incertitudes et de menaces communes qui nécessitent une coordination plus forte. Au premier rang de celles-ci se trouve l’attitude des États-Unis vis-à-vis des alliés européens : même si l’OTAN reste résiliente, Donald Trump l’a critiquée à de nombreuses reprises et un pivot vers le Pacifique a été amorcé dès le mandat de Barack Obama. En conséquence, les Européens devraient investir massivement pour pouvoir se défendre par eux-mêmes.

L’OTAN & la France – Pourquoi l’Europe de la Défense stagne ?

Concomitamment, l’UE est confrontée à des défis sécuritaires comme les attaques terroristes, les tensions posées par l’attitude de la Russie ou celles en Méditerranée orientale ou bien encore les enjeux liés à la dimension cyber. Leur caractère transfrontalier implique une prise en charge collective.

Par ailleurs, les projections en termes de conflictualité dans le futur indiquent que les états-majors anticipent des affrontements de haute intensité. Comme l’explique le général Lavigne, chef d’état-major de l’Armée de l’air et de l’espace :

« Nous assistons à une démonstration de force des grandes puissances, à une contestation des espaces aériens, à une diversification des menaces et à une désinhibition dans l’emploi de la force. »

Cette évolution appelle à des investissements importants dans des technologies « classiques » alors que les équipements destinés à être employés dans les conflits asymétriques restent plus que d’actualité.

Compétitivité économique et industrielle

D’autres raisons, de nature économique et industrielle, sont également à signaler. Tout d’abord, les budgets européens de défense sont limités : d’après les données du SIPRI, les dépenses de défense de l’UE sont plus de deux fois inférieures à celles des États-Unis. Le contexte du Brexit limite encore plus le poids des Européens puisque le Royaume-Uni se classe structurellement aux premières places des dépenses européennes, avec notamment 27 % des dépenses de R&D de défense de l’UE.

En complément de ces budgets contraints, se trouvent les conséquences de la perte de « pouvoir d’achat » des ministères de la Défense européens, avec le risque d’être désarmés par l’inflation. Ce que l’on appelle communément la « loi d’Augustine » est en fait la matérialisation de la tendance haussière du coût des grands programmes d’armement, en termes d’acquisition mais aussi de soutien tout au long de leur cycle de vie. Les travaux les plus récents montrent que l’inflation militaire est nettement supérieure à celle des produits civils, ce qui tient à des raisons générationnelles puisque les matériels modernes incorporent les technologies les plus à la pointe, ces dernières étant plus difficiles à développer.

Au niveau industriel, le paysage est relativement peu concentré, en particulier dans les domaines naval et terrestre. En parallèle, le nombre de programmes nationaux est trois fois plus élevé qu’aux États-Unis. C’est la raison pour laquelle les entreprises européennes sont en monopole sur leur marché national mais se retrouvent en concurrence sur les marchés d’exportation. Pour maintenir les compétences industrielles, ces entreprises sont obligées d’exporter pour garantir leur rentabilité. Eu égard à l’étroitesse des demandes nationales, une recomposition est nécessaire, d’autant que ce phénomène est déjà à l’œuvre aux États-Unis.

Enfin, le secteur civil est davantage en pointe dans les technologies nécessaires au développement des matériels de nouvelle génération, notamment les drones, le spatial, le traitement des données ou encore l’intelligence artificielle. Ces technologies seront pourtant au cœur des futurs équipements de défense. Néanmoins, les technologies de défense gardent leurs spécificités et les passerelles entre les domaines civil et militaire restent plutôt rares.

Des divergences politiques

La coopération dans le domaine de la défense est historiquement source de dilemmes : faut-il renoncer à des pans entiers de souveraineté industrielle (et aux emplois qui vont avec) pour obtenir des équipements de défense plus efficaces, au meilleur prix ? Si oui, quels pays doivent renoncer à tout ou partie de leur industrie de défense ? En effet, tous les pays n’ont pas les mêmes ambitions, ni les mêmes objectifs quant à leur industrie.

Au-delà des aspects opérationnels et militaires, la construction de l’Europe de la défense pose aussi des questions de politique et de stratégie industrielle. En particulier, l’ensemble des initiatives évoquées plus haut doivent être mises en cohérence afin qu’elles soient pleinement efficaces : une vision politique claire s’inscrivant sur le long terme est un préalable indispensable. La déclinaison de cette vision passe par différents instruments de politique industrielle.

Tout d’abord, les expériences passées de coopération industrielle sont mitigées parce que les spécifications des équipements n’étaient pas harmonisées entre les pays partenaires. Les économies d’échelle n’étaient donc pas au rendez-vous. Aussi, l’efficacité de la coopération dépend de la capacité des États à s’entendre en amont pour éviter que les programmes en coopération ne deviennent une superposition de programmes nationaux.

Coopération, dialogue et retours d’expérience

Pour les forces armées, la multiplication des échanges opérationnels et les retours d’expérience sont d’une grande importance. On peut espérer que dans le cadre de l’IEI, les échanges sur des problématiques communes permettront de mieux préciser les besoins et donc de s’accorder sur les spécifications des équipements. La technologie peut contribuer favorablement à combler, au moins partiellement, ces différences.

Vers où va l’initiative européenne de défense ?

Cela peut passer par des formes de modularité, entendue ici comme une conception des systèmes de défense fondée sur une plate-forme principale qui accueillerait des modules interchangeables. Dans le cadre d’une coopération, cela permet de réfléchir à une plate-forme commune et standardisée, avec des modules personnalisés selon les types de missions envisagées.

De telles expériences ont déjà été conduites au Danemark ou en Suède. Le cas du futur avion de combat entretient des similarités avec ce concept dans la mesure où le porteur principal (un avion) va être relié à des drones. Ceci est rendu possible via des technologies de l’industrie 4.0 qui peuvent favoriser cette modularité, notamment en améliorant les interfaces numériques entre le porteur principal et son environnement, mais aussi en rendant possible la production d’armements en petite série à des coûts abordables via par exemple la simulation numérique ou l’impression 3D.

Pour une stratégie économique et industrielle commune ?

D’autres mécanismes économiques méritent réflexion ; en premier lieu la taille du marché : le seul marché européen sera-t-il suffisant ou faudra-t-il passer également par l’exportation pour obtenir une taille critique ? Les divergences de politique en matière d’exportation d’armements sont fortes, ce qui joue comme un frein à la construction d’une Europe de la défense intégrée sur le plan industriel.

Par ailleurs, il est également nécessaire de s’assurer que les industriels européens restent compétitifs par rapport à leurs concurrents internationaux. Sur les contrats d’exportations, de nouveaux acteurs apparaissent (Turquie, Corée du Sud, Chine…) et grignotent des parts de marché. Mais si cette question de la taille du marché est bien économique, le fond reste politique : il s’agit en effet de s’accorder sur une vision claire du rôle des exportations dans une politique de défense européenne et sur un modèle économique de défense européen.

Enfin, pour être pleinement intégré, le marché européen doit promouvoir sa propre production, certains souhaitant la création d’un buy european act qui validerait la préférence communautaire, en particulier pour des compétences critiques. Cela entraînerait probablement des surcoûts sur certains segments de marché où les Européens seraient moins compétitifs : c’est le prix de la souveraineté.

L’éparpillement des compétences industrielles entre pays est également une explication du manque d’intégration. En préalable, une analyse globale des avantages comparatifs est indispensable pour rationaliser les capacités industrielles. Il s’agit plutôt de renforcer les compétences existantes, sans créer de nouvelle concurrence et donc, de préférence, choisir l’acteur industriel le plus avancé. Le FED ou les grands programmes d’armement peuvent servir de catalyseur, de par leur capacité à structurer les relations industrielles.

En effet, les programmes d’armements sont des fenêtres d’opportunité pour une intégration européenne plus poussée. On peut citer le processus d’intégration économique de groupes nationaux, sur le modèle de MBDA grâce au missile Storm Shadow /Scalp. Le secteur des hélicoptères est un autre exemple historique d’une industrie qui s’est structurée autour de grands programmes militaires qui ont été progressivement intégrés pour former Airbus Helicopters.

L’acceptabilité d’une telle politique de rationalisation de l’outil industriel peut passer par la compensation des manques à gagner en matière d’emplois et mettre ainsi fin au mécanisme de « juste retour ». Cet élément est à prendre en compte dans une perspective de politique industrielle européenne globale. Enfin, l’implication, dans la chaîne de sous-traitance, d’équipementiers de PME et d’ETI issus de pays européens éloignés du premier cercle offre l’opportunité d’impliquer l’ensemble des pays membres, de garantir une forme d’indépendance européenne et de permettre des économies d’échelle par de la spécialisation sectorielle.

Au terme de cette analyse, il apparaît que la défense n’échappe pas aux « lois » qui régissent les autres biens publics : une politique industrielle de défense commune en Europe ne pourra probablement pas se faire sans une instance supra-nationale de défense commune qui coordonnerait les actions individuelles tout en respectant la souveraineté des États. Ce « dilemme » institutionnel est encore à résoudre.

 

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