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Roumanie : la Cour constitutionnelle annule l’élection présidentielle sous influence russe

Roumanie : la Cour constitutionnelle annule l’élection présidentielle  sous influence russe

 la Cour constitutionnelle « annulé la totalité » du scrutin présidentiel afin de « s’assurer de sa validité comme de sa légalité », et demande à ce que « l’intégralité du processus électoral » soit reportée. L’avant-veille, le président Klaus Iohannis avait dénoncé  l’utilisation du réseau social TikTok dans la campagne et pointait du doigt des ingérences russes. Elena Lasconi, la candidate de centre droit, a déploré une décision « illégale et immorale » qui « bafoue la démocratie »

La Cour a fait savoir qu’une nouvelle date de scrutin serait communiquée ultérieurement tandis que le mandat du chef de l’État, initialement censé s’achever le 21 décembre, sera prolongé jusqu’à ce que son successeur prenne ses fonctions.

Burkina Faso: La dictature se renforce encore

Burkina Faso: La dictature se renforce encore

La dictature militaire se renforce encore au Burkina Faso avec la mise à l’écart du Premier ministre. Le chef de la junte au pouvoir au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a démis de ses fonctions le premier ministre et dissout le gouvernement vendredi 6 décembre, selon un décret présidentiel transmis à l’AFP. Nommé premier ministre en octobre 2022 à la suite d’un coup d’État porté par Ibrahim Traoré, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla a dirigé trois gouvernements successifs à la tête desquels il a toujours été reconduit. Aucune précision n’a été fournie sur les raisons de cette décision.

Le Burkina Faso est plongé dans une instabilité politique depuis début 2022 où le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba s’était emparé du pouvoir par un coup d’État contre le président Roch Marc Christian Kaboré. Il a été évincé lors d’un second putsch huit mois plus tard, orchestré par le capitaine Ibrahim Traoré, toujours au pouvoir.

Le déshonneur de la classe politique

Le déshonneur de la classe politique

Charles Consigny : «Derrière la chute de Michel Barnier, le déshonneur de notre classe politique».Pour l’avocat et essayiste, Charles Consigny : «Derrière la chute de Michel Barnier, le déshonneur de notre classe politique». Michel Barnier a fait ce qu’il a pu lors de sa mission impossible à Matignon, sans aller assez loin dans la réduction des dépenses publiques. Selon lui, les députés qui ont voté la censure n’agissent pas dans le sens de l’intérêt supérieur de la nation.(Tribune dans le Figaro)

 

En arrivant à Matignon, Michel Barnier, 50 ans de carrière, ancien Commissaire européen reconnu par ses pairs, figure haut de gamme du «vieux monde», a été surpris par le niveau de dégradation générale : à la fois des finances publiques, mais aussi de la gestion de l’État, de la fonction politique elle-même. Là où ne sévissait plus que la communication pure et la tactique à la petite semaine, il s’est attelé à « remettre du sérieux ». Hélas, ça n’a pas plu, et le voici auréolé du titre dont il se serait bien passé de premier ministre le plus éphémère de la Ve République.

 

Qui, pourtant, peut lui contester d’avoir essayé de sauver ce qui pouvait l’être d’un pays au bord de l’abîme ? Et qui ne voit pas que ceux qui l’ont fait tomber – du RN à la gauche en passant par le «socle commun» dont beaucoup de leaders ont joué un double jeu – se moquent de la situation de notre pays, privilégiant leur petite politique ?

On ne peut pas reprocher à Michel Barnier la façon dont il a essayé de gouverner, en exerçant pleinement le pouvoir tel qu’il lui est dévolu par la Constitution, et cela même si Emmanuel Macron en a été insatisfait. Les institutions ne sont pas à la disposition des hommes qui, toujours temporairement et dans le cadre prévu par nos textes fondamentaux, assument les plus hautes fonctions publiques. On ne pourra pas plus lui faire grief d’avoir cherché à traiter avec une Assemblée à la composition inédite, puisqu’il n’y disposait d’aucune majorité ni d’aucun mandat clair des Français. Il s’est efforcé d’agir pour l’intérêt général, sans voir que le Rassemblement national poursuivait, lui, manifestement un agenda caché.

Une partie de la France est en train de comprendre que ceux à qui elle paye des chauffeurs et permet des petits coups politiques dérisoires ne s’agitent que pour eux-mêmes et que le temps est venu de les remplacer par ceux qui croient encore à cette patrie éternelle.

On pourra considérer, en revanche, que le budget qu’il a présenté, ne tirait pas toutes les conséquences de la situation catastrophique de nos finances, et de façon générale du laisser-aller invraisemblable de ses prédécesseurs sur les dépenses publiques. Avec plus de 3200 milliards d’euros de dette – c’était 2000 milliards en 2017 – et 58,1% de notre PIB consacré aux dépenses publiques, la France est engagée sur un chemin fou qui l’amène à sa perte. Augmenter les prélèvements obligatoires, dans ces conditions, était nettement moins urgent que de diminuer, puissamment, les dépenses publiques, alors même que celles-ci continuaient d’augmenter avec ledit budget, comme elles n’ont cessé de le faire ces sept dernières années sous la présidence d’un ancien banquier d’affaires qui s’était présenté comme moderne et libéral, et que nous avons même sans cesse continué de recruter des fonctionnaires supplémentaires quand il fallait y aller à la serpe. Là où Michel Barnier a peut-être péché – mais ça n’est pas ce que lui reprochent ceux qui aujourd’hui le font tomber, au contraire – c’est en ne sabrant pas davantage dans ces dépenses.

Les uns et les autres n’ont rien voulu entendre. Chacun a poussé sa petite revendication catégorielle, dans un but exclusivement politique. L’un avec les retraités (Laurent Wauquiez), l’autre avec les charges patronales (Gabriel Attal), la dernière avec les médicaments (Marine Le Pen), et même jusqu’à ceux refusant de rationnaliser des avantages d’Ancien Régime, comme Elisabeth Borne qui a opposé une fin de non-recevoir au souhait exprimé par Barnier de réduire le traitement des anciens Premiers ministres, qui bénéficient encore – on se demande en quelle année on est – d’une voiture avec chauffeur pour le restant de leurs jours. Personne n’a fait le moindre effort dans le sens de l’intérêt supérieur de la nation.

 

Cette classe politique-là devra rendre des comptes. Elle fera encore semblant, quand la situation sera telle que les Français pauvres deviendront encore plus pauvres, quand il faudra diminuer d’un tiers, comme cela a été fait en Grèce, les pensions de retraite, quand le chômage repartira à la hausse, quand la France décrochera si durablement dans le peloton des nations que nous n’aurons, sur la scène internationale, plus voix au chapitre sur rien – ce qui est, on ne peut que le constater, déjà un peu le cas –, que ça n’est pas de sa faute, elle conservera ses privilèges comme Mme Borne et incriminera des responsables imaginaires. Mais la réalité sera là.

Une partie de la France a commencé à dessiller le regard. Elle sait que l’État est devenu un monstre impotent, que le niveau des prélèvements obligatoires n’a plus de sens, que cette folie est en train d’asphyxier tout le pays et de le tuer. Elle sait aussi qu’elle demeure un grand pays capable d’étonner le monde. Elle est en train de comprendre que ceux à qui elle paye des chauffeurs et permet des petits coups politiques dérisoires ne s’agitent que pour eux-mêmes et que le temps est venu de les remplacer par ceux qui croient encore à cette patrie éternelle.

Après la censure, une crise de régime inévitable

Après la censure, une crise de régime inévitable

Contrairement à ce qu’affirme nombre d’experts, les institutions françaises ne garantissent pas d’une crise de régime. Les institutions de la Ve République ont surtout été conçues en tenant compte de l’existence de deux grands blocs dominants, la gauche et la droite permettant une alternance ordonnée du pouvoir. Dès lors que les forces politiques se divisent comme actuellement, la constitution ne garantit plus rien sinon la paralysie. Ce qui se passe à l’Assemblée nationale. L’idée des partisans du parlementarisme serait de transférer le pouvoir présidentiel à l’Assemblée nationale en organisant des convergences par projet. Et en s’affranchissant ainsi des oppositions idéologiques structurelles des trois grandes forces du pays. Or la constitution ne prévoit pas et surtout n’impose pas la création de majorité positive y compris avec la nomination d’un nouveau premier ministre.

Contrairement à ce qui se passe en Allemagne en Espagne, les opposants n’ont pas l’obligation de présenter une majorité pour censurer un gouvernement, ni même un leader pour incarner cette majorité. Comme d’habitude selon la constitution, c’est le président de la république qui va à nouveau désigner un premier ministre. Le problème, c’est que ce président de la république ne dispose plus d’aucune majorité, il est même largement contesté au sein même de son ancien parti. La seule hypothèse vraisemblable c’est qu’il risque de nommer un nouveau premier ministre hors-sol sans vraie légitimité politique.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, assez rapidement ce premier ministre sera balayé cela d’autant plus que dans chaque grand camp politique actuel on pense surtout à l’élection présidentielle et non au budget de 2025. La question du maintien de Macron à l’Élysée va donc se poser. Non pas juridiquement mais politiquement car le président sera de plus en plus paralysé, contesté, haï même. Actuellement il n’est plus soutenu que par 17 % de l’opinion publique. Sa cote va sans doute descendre en dessous des 10 %. Comme ce n’est pas la sagesse qui caractérise ce président, il risque de multiplier encore les bévues et les provocations. Alimentant encore un peu plus le délitement de la situation politique mais aussi économique, social et sociétale. Avec la censure, la crise de régime commence, bien malin celui qui pourrait en avoir l’évolution dans ses modalités et la durée.

 

Immobilier : nouveau coup dur après la censure

Immobilier- Nouveau coup dur après la censure pour un secteur immobilier déjà englué dans une grave crise. Les mesures de soutien à l’immobilier contenues  dans le projet de budget disparaissent avec la censure du gouvernement. Parallèlement la dégradation de la situation financière publique va encore accentuer la hausse des taux d’intérêt dont on attendait pourtant une baisse significative après le net tassement de l’inflation; enfin,  il y a surtout les incertitudes c’est-à-dire le report des projets des entreprises et des particuliers qui vont attendre un éclaircissement de la crise politique avant de se lancer dans des investissements

La motion de censure Pour un secteur immobilier déjà englué dans une grave crise. Les mesures de soutien à l’immobilier contenu dans le projet de budget disparaissent avec la censure du gouvernement. Parallèlement la dégradation de la situation financière publique va encore accentuer la hausse des taux d’intérêt dont on attendait pourtant une baisse significative après le net tassement de l’inflation enfin il y a surtout les incertitudes c’est-à-dire le report des projets des entreprises et des particuliers qui vont attendre un éclaircissement de la crise politique avant de se lancer dans des investissements.

Un scénario du pire pour les acteurs de l’immobilier. « Nous devrons certainement alors nous référer au budget de 2024. Or, celui-ci n’avait aucune mesure de soutien au neuf, ni à l’ancien », explique à La Tribune, le président de la fédération de l’immobilier (Fnaim), Loïc Cantin. Ce carambolage politique intervient alors que les professionnels du bâtiment alertent sur une crise sectorielle de la construction et de l’immobilier. Au total, 150.000 emplois directs et 20.000 entreprises sont menacés.

Plus important encore pour les représentants du secteur : une série d’amendements des sénateurs ouvrant le prêt à taux zéro (PTZ) à l’ensemble du territoire et aux maisons individuelles neuves. Le dispositif est jusqu’à présent réservé aux appartements neufs dans des zones tendues.Des mesures « très utiles pour les jeunes ménages qui ne parviennent actuellement pas à devenir propriétaire » et qui pourrait bien aider à la relance des achats immobiliers, note Olivier Salleron de la FFB.

 

1400 milliards: le coût de la dette pour les pays pauvres en 2023

1400 milliards: le coût de la dette pour les pays pauvres en 2023

Les pays en développement ont payé un montant record de 1.400 milliards de dollars pour le service de leur dette extérieure en 2023, en raison des taux d’intérêt très élevés, selon un rapport de la Banque mondiale publié mardi.

Parmi ces pays, « les plus pauvres et vulnérables » ont déboursé un montant record de 96,2 milliards de dollars pour le service de leur dette, dont près de 35 milliards pour les seuls coûts d’intérêt. Un record également. Ces pays sont ceux éligibles à un prêt de l’Association internationale de développement (IDA), l’agence de la Banque mondiale qui prête aux pays les plus pauvres.

La Banque mondiale  indique que le taux payé sur les prêts des créanciers officiels a doublé pour atteindre plus de 4%. Les taux appliqués par les créanciers privés ont été encore pires, atteignant 6%, au plus haut depuis 15 ans.

Composants électroniques : restriction aussi de la part de la Chine

Composants électroniques : restriction aussi de la part de la Chine

En réplique en quelque sorte aux restrictions américaines concernant les technologies exportées, la Chine a aussi décidé de mettre en place un encadrement quantitatif des métaux rares exportés notamment vers les États-Unis

 

La Chine représente 94% de la production mondiale de gallium, un métal stratégique utilisé dans les panneaux solaires, les radars ou encore les transistors, selon un rapport de l’Union européenne publié cette année. Elle est également la source de 83% du germanium, un métalloïde utilisé dans la fabrication de fibre optique ou de récepteurs infrarouges.

Ces matériaux jouent un rôle « critique dans l’industrie des technologies de pointe », et « beaucoup de fabricants intermédiaires avaient commencé à (les) stocker », affirme à l’AFP Brady Wang, directeur associé au cabinet de conseil Couterpoint.

La vente de produits à base de graphite « utilisés à des fins duales » vers les Etats-Unis fera l’objet de contrôles « plus stricts » concernant son utilisation finale, a ajouté mardi le ministère chinois du Commerce.

Ces nouvelles règles sont « clairement une mesure de représailles contre les Etats-Unis », a analysé Dylan Loh, professeur adjoint à l’Université de technologie de Nanyang à Singapour.

 

Politique- Budget: Vers la censure et un chaos durable

Politique- Budget: Vers la censure et un chaos durable

 

Si la censure des budgets apparaît désormais certaine, le pays risque de s’installer de manière durable dans une crise économique, politique mais aussi une crise de régime. Toute la difficulté tourne autour du fait qu’il est actuellement peu impossible de réunir une majorité à l’assemblée pour soutenir un gouvernement quelconque. Il faut s’en remettre à l’organisation de nouvelles élections législatives qui ne peuvent pas avoir lieu avant juin 2025.

 

Rien ne dit d’ailleurs qu’à l’issue de ces élections une majorité homogène se dégagera. La crise pourrait alors s’accélérer avec le départ de Macron. Un départ hypothétique car l’intéressé s’accrochera au pouvoir jusqu’au bout quitte à multiplier bavures et contradictions tant en politique intérieure qu’en politique internationale. La conséquence à court et moyen terme de la conjoncture politique sera un affaiblissement de la croissance déjà très faible, une augmentation du chômage, une accélération des défaillances d’entreprises, bref un appauvrissement du pays. Pour résumer, la France s’oriente vers un chaos durable avec crise politique, économique et sociale. Pour s’en sortir il conviendrait sans doute en préalable de mettre à la porte la plus grande partie de la classe politique complètement hors sol qui font du mensonge et de la démagogie le cœur de la stratégie électorale.

La censure du gouvernement de Michel Barnier apparaît inéluctable en ce début de semaine. À la veille d’un  49.3 sur le budget de la Sécu à l’Assemblée nationale, la tension entre Matignon et le Rassemblement national (RN) est encore montée d’un cran dimanche. Lundi, Michel Barnier a opposé un refus aux dernières revendications du rassemblement national et confirmé qu’il utilisera bien l’article 49–3. Conséquence directe le Front National et la gauche voteront une motion de censure qui mettra fin au gouvernement Barnier.

 

 

La démocratie représentative menacée par le populisme

  La démocratie représentative  menacée par le populisme 

Dans un entretien au « Monde », le spécialiste de la gouvernance locale Christian Le Bart  s’inquiète de voir que le métier politique n’est guère défendu par ceux qui l’exercent, en privilégiant des stratégies de façade, qui flirtent avec l’air du temps.

Professeur à l’Institut d’études politiques de Rennes, Christian Le Bart est l’un des spécialistes de la gouvernance locale. A la croisée de ses travaux sur l’individualisation ou le discours et la communication en politique, son essai, La Politique à l’envers (CNRS, 280 pages, 23 euros), analyse les mutations du champ politique face à une défiance croissante.

La critique des politiques s’est fortement accentuée ces dernières années. Quel événement caractérise cette radicalisation du discours ?

Il n’y a pas de démocratie sans liberté pour les citoyens de critiquer les gouvernants, mais nous sommes aujourd’hui en présence de mécanismes assez profonds, voire très structurants de la contestation des professionnels de la politique.

Le mouvement des « gilets jaunes » en est sans doute le symbole avec des critiques et des mises en cause très radicales à l’encontre de tout ce qui porte une écharpe tricolore. Ce moment a montré de façon assez éclatante un haut degré d’exaspération à l’égard de la vie de la classe politique dans son ensemble. Même s’il faut apporter des nuances, on peut considérer que ce mouvement s’est largement défini par la remise en cause des figures institutionnelles (politique, journaliste, scientifique).

La raison de ce ressentiment tient-elle dans la perte de confiance des citoyens dans la capacité des dirigeants politiques à améliorer leur vie quotidienne ?

L’une des caractéristiques du champ politique français est qu’il a longtemps fonctionné autour de la croyance que l’alternance pouvait apporter une amélioration des modes et des conditions de vie, longtemps rendue possible par la croissance économique.

Jusqu’à 1981, nous étions dans un système d’absence assez atypique d’alternance, puis tout s’est accéléré de manière frénétique avec des effets de brouillage du clivage droite-gauche dont le macronisme est un peu l’héritier. Nous sommes passés d’un clivage droite-gauche à un clivage « nous-eux » : soit la société civile versus les professionnels de la politique. Ce basculement a ouvert la voie à des transformations fondamentales plus ou moins populistes.

La TVA sur l’eau en bouteille passe de 5,5 à 20 %

La TVA sur l’eau en bouteille passe de 5,5 à 20 %

 

Conséquence inattendue des interrogations sur la qualité des eaux, le Sénat a voté une augmentation de la TVA qui passerait ainsi de 5,5 % à 20 %. L’idée est aussi de favoriser un plus grand usage de l’eau du robinet.

Des millions de bouteilles en plastique pour une eau pas toujours très «naturelle»… Le Sénat a voté dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 novembre une augmentation de la TVA sur l’eau en bouteille, une mesure censée inciter les consommateurs à privilégier l’eau du robinet sur fond de scandale sur les pratiques des industriels de l’eau minérale. La chambre haute a voté à main levée ce dispositif dans le projet de budget pour 2025, contre l’avis du gouvernement. Le ministre des Comptes publics Laurent Saint-Martin s’y est opposé, arguant que la TVA n’était «pas un outil fiscal incitatif».

 

La justice refuse encore les 56 milliards de rémunérations de Musk

La justice refuse encore les 56 milliards de rémunérations de Musk

 

Une juge du Delaware, dans l’est des États-Unis, a de nouveau rejeté, lundi 2 décembre, un énorme plan de rémunération de 55,8 milliards de dollars attribué par Tesla à son patron Elon Musk, bien que ce montant ait été approuvé par une majorité des actionnaires du constructeur automobile. La juge Kathaleen McCormick avait déjà retoqué cette enveloppe en janvier, dénonçant son attribution par un comité dont les membres étaient tous des proches d’Elon Musk. Elle avait ainsi accédé à la demande d’un actionnaire de la société, qui avait saisi la justice pour faire invalider cette rétribution.

 

Avec la censure du gouvernement, l’euro plonge

Avec la censure du gouvernement, l’euro plonge

Le recours à l’article 49–3 pour valider le budget de la sécurité sociale et la motion de censure qui en découle provoque déjà des remous dans les milieux financiers. Première conséquence un tassement de l’euro.

En fin d’après-midi, la monnaie européenne tombait de 1,00% face au billet vert, à 1,0470 dollar, et perdait 0,16% par rapport à la devise britannique, à 82,91 pence pour un euro. Si la baisse n’est pas significative par contre la tendance, elle, est inquiétante

 

International Afrique: La France virée aussi du Tchad !

International Afrique: La France virée aussi  du Tchad !

 

Sans doute aussi sous influence russe voire chinoise, la France se voit contrainte de quitter aussi le Tchad. Un peu comme au Niger, au Mali ou au Burkina Faso. Sans parler aussi du Sénégal qui opère discrètement son virage.

Progressivement des pays d’Afrique quitte l’ancien colonisateur pour de nouveaux au détriment du développement économique et de la démocratie. Les nouveaux colonisateurs ne se privent pas en effet d’arroser copieusement les responsables africains et de se payer sur la bête en exploitant outrageusement les ressources . De leur côté, les régimes autoritaires d’Afrique se satisfont d’une démocratie type russe qui dispense d’une épreuve électorale transparente. Les nouvelles oligarchies peuvent alors sera lire encore davantage les poches. Bref, les pays sous influence russe prennent  encore 50 ans de retard

En cause aussi l’incurie diplomatique de la France et les contradictions permanentes de Macron dont  la politique internationale est aussi indigente que sa politique intérieure.

Officiellement, «Ce n’est pas une rupture avec la France comme le Niger ou ailleurs», a néanmoins assuré à l’AFP le ministre tchadien joint par téléphone. «Cette décision, prise après une analyse approfondie, marque un tournant historique. En effet, après 66 ans de la proclamation de la république du Tchad, il est temps pour le Tchad d’affirmer sa souveraineté pleine et entière, et de redéfinir ses partenariats stratégiques selon les priorités nationales», a-t-il expliqué dans le communiqué.

 

Budgets: Vers la censure et un chaos durable

Budget: Vers la censure et un chaos durable

 

Si la censure des budgets apparaît désormais certaine, le pays risque de s’installer de manière durable dans une crise économique, politique mais aussi une crise de régime. Toute la difficulté tourne autour du faite qu’il est actuellement peu impossible de réunir une majorité à l’assemblée pour soutenir un gouvernement quelconque. Il faut s’en remettre à l’organisation de nouvelles élections législatives qui ne peuvent pas avoir lieu avant juin 2025.

 

Rien ne dit d’ailleurs qu’à l’issue de ces élections une majorité homogène se dégagera. La crise pourrait alors s’accélérer avec le départ de macron. Un départ hypothétique car l’intéressé s’accrochera au pouvoir jusqu’au bout quitte à multiplier bavures et contradictions tant en politique intérieure qu’en politique internationale. La conséquence à court et moyen terme de la conjoncture politique sera un affaiblissement de la croissance déjà très faible, une augmentation du chômage, une accélération des défaillances d’entreprises, bref un appauvrissement du pays. Pour résumer la France s’oriente vers un chaos durable avec crise politique, économique et sociale. Pour s’en sortir il conviendrait sans doute en préalable de mettre à la porte la plus grande partie de la classe politique complètement hors sol qui font du mensonge et de la démagogie le cœur de la stratégie électorale.

La censure du gouvernement de Michel Barnier apparaît inéluctable en ce début de semaine. À la veille d’un possible 49.3 sur le budget de la Sécu à l’Assemblée nationale, la tension entre Matignon et le Rassemblement national (RN) est encore montée d’un cran dimanche. Après l’ultimatum de Marine Le Pen à Michel Barnier, le sommant de répondre avant lundi aux «lignes rouges» fixées par le parti à la flamme sous peine d’être renversé par ses troupes, la chef des députés RN a jugé ce 1er décembre que le gouvernement a «mis fin à la discussion».

 

 

La crise du régime néo libéral alimente le péril totalitaire

La crise du régime néo libéral alimente le péril totalitaire

Les deux chercheurs Nicolas Postel et Richard Sobel rappellent, dans une tribune au « Monde », que, dans les années 1930, l’économiste Karl Polanyi analysait le totalitarisme de son époque comme l’effet ultime d’un libéralisme économique débridé.

 

La réélection de Donald Trump ébranle les démocraties occidentales, d’autant plus qu’elle prend, cette fois, la forme d’une confirmation et qu’elle fait, bien sûr, écho à une vague d’extrême droite extrêmement forte lors des scrutins européens, nationaux (en Italie, en France ou aux Pays Bas) et locaux (en Allemagne, notamment).

Cette vague menace de manière évidente les fondements de notre démocratie, qui ne se réduit pas au simple moment de l’élection, mais plus profondément à la possibilité d’un débat apaisé et éclairé, d’une information libre, d’une tolérance de l’ensemble des opinions, du respect des droits humains fondamentaux et des minorités, du respect de la différence, du rejet de la xénophobie, de l’idéal d’une conception globale et humaniste des problèmes socio-économiques (au-delà du cadre strict des intérêts immédiats des « nationaux »).

Ces descriptions n’enlèvent cependant rien à la stupeur – à la sidération, même – des commentateurs et analystes devant ces succès répétés et qui semblent inexorables. Comment Donald Trump a-t-il pu réussir un tel exploit électoral, presque sans rien dire, au fond, de son programme ? Pour quelles raisons y a-t-il eu tant de pertes de voix du côté démocrate ? 

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