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Climat -Sécheresse- La situation hydrogéologique de la France ( BRGM)

Climat -Sécheresse- La situation hydrogéologique de la France ( BRGM)

Après plusieurs semaines sans pluie efficace, les précipitations de mars ont engendré des épisodes de recharge sur les secteurs les plus arrosés, notamment à l’ouest du territoire. Cependant ces pluies ont eu peu d’impact sur l’état des nappes. La situation demeure peu satisfaisante sur une grande partie du pays : 75% des niveaux des nappes restent sous les normales mensuelles (58% en mars 2022) avec de nombreux secteurs affichant des niveaux bas à très bas.

A partir d’avril, les épisodes de recharge devraient rester ponctuels et peu intenses, sauf événements pluviométriques exceptionnels. Pour les prochains mois, la recharge 2022-2023 déficitaire risque d’impacter l’ensemble des nappes. De nombreux secteurs présentent un risque avéré de sécheresse durant la période estivale. L’incertitude demeure cependant élevée sur certaines nappes, des pluies abondantes durant le printemps pourraient permettre de soutenir les niveaux voire de retrouver des niveaux satisfaisants.

La période de recharge 2022-2023 a été marquée par une succession d’épisodes de recharge et de périodes sèches. Les tendances se sont lentement inversées au cours de l’automne 2022. Ce constat s’explique par une faible infiltration des pluies en profondeur, du fait de sols très secs et d’une végétation active tardivement. En décembre 2022 et janvier 2023, la recharge était active avec des niveaux globalement en hausse. La fin de l’hiver 2022-2023 a été marqué par un fort déficit de pluies efficaces et février 2023 a été caractérisé par des niveaux en baisse.

En mars, le cumul de précipitations a été excédentaire sur une grande partie du territoire. Cependant l’impact sur les nappes est hétérogène : 41% des points d’observation sont en hausse, 32% sont stables mais 27% restent en baisse. Les pluies ont d’abord permis d’humidifier les sols secs puis ont permis à la végétation de sortir de sa dormance avant de réussir à s’infiltrer en profondeur.

Sur les nappes réactives, les précipitations ont eu un impact sur les secteurs les plus arrosés. Les niveaux sont ainsi en hausse sur les nappes du socle du sud du Massif armoricain et du nord et de l’ouest du Massif central, sur les nappes des calcaires jurassiques et crétacés du Berry, de Vendée, du Périgord et des Causses du Quercy, sur la nappe du Plio-Quaternaire aquitain et sur les nappes alluviales de la Garonne, de la Dordogne et de leurs principaux affluents. Ailleurs, les pluies infiltrées en profondeur ont été insuffisantes pour compenser la vidange vers les exutoires naturels et les niveaux sont stables ou restent en baisse.

Concernant, pour les nappes inertielles du Bassin parisien et de l’Artois, la période de recharge a débuté en décembre-janvier et semblait se terminer courant février. Les pluies de mars ont permis à la recharge de se poursuivre sur la nappe de la craie du bassin Artois-Picardie, de la Champagne et de Touraine. Les niveaux se sont également stabilisés sur les nappes inertielles du centre du Bassin parisien. Cependant, la recharge enregistrée depuis l’automne 2022 reste très faible voire même inexistante sur certains piézomètres du centre et du sud du Bassin parisien.

Concernant les nappes inertielles du couloir Rhône-Saône, la recharge s’est mise en place en novembre 2022. Elle a été très peu intense et semblerait s’être arrêtée précocement, entre février et mars. Ainsi, les niveaux de mars sont stables ou en baisse.

Les déficits pluviométriques enregistrés sur l’année hydrologique 2021-2022 et la forte sollicitation des eaux souterraines durant le printemps et l’été 2022 ont engendré un étiage sévère sur une majorité des nappes. La situation durant l’automne et l’hiver 2022-2023 n’a que peu évolué, la recharge ayant été peu active. Seul le mois de janvier a enregistré une nette amélioration de l’état des nappes, avant une forte dégradation courant février. Les pluies infiltrées en profondeur durant le mois de mars n’ont pas été suffisantes pour engendrer une amélioration franche.

Les épisodes de recharge de l’automne et de l’hiver 2022-2023 restent très insuffisants pour compenser les déficits accumulés cette dernière année hydrologique. En conséquence, l’ensemble des nappes affichent des niveaux sous les normales et 75% des points d’observation sont modérément bas à très bas. La situation en fin d’hiver est plus déficitaire que l’année dernière (58% des niveaux sous les normales en mars 2022).

Le risque « très fort » de sécheresse traduit une situation actuelle préoccupante, avec des niveaux modérément bas à très bas en mars, et présage d’un printemps et d’un été probablement tendus. En absence de pluies très excédentaires durant le printemps et l’été, des restrictions d’eau souterraine seront vraisemblablement prises en 2023.

Les secteurs à risque « fort » abritent des nappes dont les niveaux sont proches à sous les normales mensuelles en mars. Les niveaux de cet été dépendront essentiellement des pluies de ces prochaines semaines. Une pluviométrie abondante pourrait garantir des niveaux suffisamment hauts pour éviter des restrictions d’eau.

Le risque « faible » concerne les nappes enregistrant actuellement des niveaux relativement satisfaisants. L’incertitude sur l’absence de sécheresse reste toutefois élevée. Dans le cas d’un printemps et d’un été 2023 à l’image de 2022, avec une absence de pluies, des températures élevées et une forte demande en eau, ces nappes pourraient connaître une baisse importante de leur niveau.

Aucune nappe n’affiche des niveaux supérieurs aux normales en mars, permettant de garantir des niveaux satisfaisants jusqu’à l’automne.

Covid : La situation empire.

Covid : La situation empire.

 

Ce lundi, 4974 patients se trouvent actuellement en réanimation sur l’ensemble du territoire. De fait, le pic de la deuxième vague est dépassé.

Le pic de la deuxième vague avait été atteint le 16 novembre, avec 4903 malades du Covid en réa. Au pic de la première vague, au printemps 2020, ce nombre se montait à environ 7000.

En comptant les malades du Covid et les autres, près de 9 lits de réanimation sur 10 (6833 sur 7665 à la date du 26 mars) sont actuellement occupés en France, selon d’autres chiffres communiqués à l’AFP par le ministère de la Santé.

Dans deux tribunes distinctes au JDD et au Monde, des médecins hospitaliers ont alerté sur ce remplissage des réanimations, en craignant que cela ne les oblige à trier les patients faute d’un nombre de lits suffisant pour les accueillir tous.

Outre les seuls services de réanimation, qui reçoivent les cas les plus graves, 28.322 malades du Covid sont actuellement hospitalisés dans le pays, selon Santé publique France.

Economie-La situation de l’emploi nourrit l’ épargne de précaution (Rexecode)

Economie-La situation de l’emploi  nourrit l’ épargne de précaution (Rexecode) 

L ‘incertitude sur l’évolution du marché de l’emploi risque d’encourager les Français à conserver le matelas d’épargne qu’ils ont constitué pendant le confinement d’après Pour Denis Ferrand, directeur général de Rexecode. Il propose une conversion de la dette des entreprises vis-à-vis de l’Etat en quasi-fonds propres. ( Interview les Échos)

Les Français ont continué en juillet à placer plus d’argent sur leur Livret A que les autres années. Ils restent prudents?

On assiste à la transformation d’une épargne forcée en une épargne de précaution . Pendant le confinement, on a observé une épargne qui n’en n’était pas une en réalité: elle était contrainte par l’impossibilité de consommer. Celle qu’on observe aujourd’hui reflète avant tout des inquiétudes face à l’évolution attendue du marché de l’emploi et en particulier de la part de ceux qui ont un emploi mais redoutent que leur situation personnelle ou celle de leurs enfants ou de leurs proches ne se trouve dégradée. Cette inquiétude est très forte.

Donc il n’y a pas de transfert de l’épargne vers la consommation?

Il y a en effet un peu de transfert. La consommation des ménages en biens durables était supérieure en juin à ce qu’elle était en janvier en particulier. Il y a eu un peu de déblocage de cette épargne accumulée pour pouvoir faire des achats qui avaient été reportés pendant le confinement. Maintenant, une fois cet effet de récupération dissipé, on peut se retrouver durablement avec un niveau de consommation plus faible que ce qu’il n’était avant le confinement.

Cette prudence se retrouve aussi sur les dépôts à vue des ménages…

Tout à fait. Et ce comportement de recherche de liquidités n’est pas propre aux ménages. Les entreprises ont aussi des dépôts très garnis. Il y a eu des situations où des entreprises levaient un prêt garanti par l’Etat (PGE) sans en avoir un usage immédiat. Les ménages comme les entreprises se constituent chacun sa ceinture et bretelles.

C’est un sujet récurrent mais qui devient plus urgent avec la crise: comment orienter cette épargne vers les entreprises?

C’est en effet un peu un serpent de mer. Combien de dispositifs ont été inventés pour essayer de réorienter l’épargne vers le financement de l’entreprise? Mais l’Etat est un peu schizophrène car l’orientation de l’épargne vers les fonds en euros d’assurance-vie est aussi un excellent moyen pour lui assurer des conditions de financement les plus faibles possibles. Bien entendu, désormais, la Banque centrale européenne a un rôle très important pour tirer les taux à la baisse, mais ceux qui sont les principaux financeurs de l’Etat restent les épargnants, parce que cette épargne est fléchée à destination de titres publics.

L’Etat réfléchit à des instruments de quasi – fonds propres pour aider les PME. Pourquoi ne pas utiliser cet afflux d’épargne?

Peut-être qu’on peut d’abord penser à ce qui s’est passé pendant le confinement et au changement de structure de bilans des entreprises. Beaucoup d’entre elles ont recouru à des PGE , mais aussi à des facilités de trésorerie comme les délais de cotisations sociales ou de versements d’impôts. De ce fait, elles se sont fabriquées une dette vis-à-vis de l’Etat. Le taux de non recouvrement des cotisations sociales atteint 35%, ce qui est tout à fait exceptionnel. En 2008 et 2009, ce taux était monté au maximum à 1,8%. Est-ce qu’on ne pourrait pas imaginer la transformation de cette créance de l’Etat…

…en quasi- fonds propres?

Oui. Pour le secteur du tourisme, on a dit que cette dette était tellement repoussée qu’on l’annulerait. Mais pour les autres, on pourrait la transformer en quasi-fonds propres sous forme de prêts participatifs qui ont la vertu de n’être remboursés qu’à partir du moment où il y a un retour à bonne fortune de l’entreprise. Ce serait peut-être plus rapide que d’inventer un nouveau dispositif.

On aurait un Etat actionnaire de milliers de sociétés ?

Justement, les chefs d’entreprises ne sont pas prêts à ouvrir leur capital. Là justement, ce n’est pas le cas car c’est un quasi fonds propre dans le sens où il n’y a pas de droit de propriété sur l’entreprise. On est bien sur un droit à percevoir des fonds à partir du moment où il y a du résultat.




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