Archive pour le Tag 'la Russie'

Déstabiliser les deux Etats voyous: la Russie et la Chine

Déstabiliser les deux Etats voyous: la Russie et la Chine

Non contents d’imposer un régime de fer particulièrement antidémocratique, la Russie mais aussi la Chine ne cessent de développer leur influence au plan international par des méthodes de voyous (ingérence, corruption, conflits, guerre etc.). Certes, il n’est pas dans la tradition des démocraties occidentales de s’immiscer dans le fonctionnement interne des dictatures. Pour autant, on ne peut rester sans réagir face aux actions de déstabilisation de la Russie et de la Chine. Le pire c’est que l’intoxication parvient à renforcer l’esprit munichois qui gagnent des élites occidentales usées et parfois complices.

Les démocraties occidentales n’ont sans doute pas répondre par des actions armées et des provocations sournoises. Par contre, elles peuvent saper le développement économique de ces deux pays criminels pour lesquels la vie n’a aucune valeur (des centaines de milliers de morts à leur actif parmi leurs populations);  sans parler des victimes étrangères bien entendu.

Il se trouve que les économies de ces deux pays sont sous la coupe de  clans qui paralysent  une partie du dynamisme économique et se répartissent les richesses du pays. Il est temps  les combattre en réduisant le plus possible nos relations commerciales. Par exemple au lieu de taxer à 15 % des importations chinoises on peut imposer un taux allant jusqu’à 100 % vis-à-vis des voitures électriques en particulier. Et de la même manière, il faut réduire et réduire encore les échanges avec la Russie. Il serait temps que les pays occidentaux sortent de leur posture de bisounours vis-à-vis de ces deux Etats criminels qui déstabilisent l’ensemble de la planète et au surplus veulent imposer leur conception totalitaire  et criminelle à l’ensemble du monde

 

Sanctions occidentales-La Russie pourrait perdre la moitié de ses revenus gaz-pétrole

Sanctions occidentales-La Russie pourrait perdre la moitié de ses revenus gaz-pétrole

Mécaniquement les sanctions occidentales vis-à-vis de la Russie vont peser sur les revenus du pays. La Russie tire surtout ses revenus de l’énergie exportée qui représente presque 50 % de ses recettes. Dernièrement, l’Europe a décidé de limiter le prix du pétrole russe à 60 $ le baril quand le cours est autour de 84 Dollars le baril.

Les fournitures russes de gaz et de pétrole ont considérablement fondu en direction de l’Occident et en particulier de l’Europe.La Russie parvient cependant à fournir davantage de produits pétroliers et de gaz à la Chine, à l’Inde et à d’autres pays dans certains réexpédient ces importations vers l’Occident. L’occasion d’encaisser un petit profit car les nouveaux contrats passés par la Russie ne sont pas aussi juteux qu’avec ceux conclu avec l’Occident. À terme,les revenus tirés du gaz et du pétrole pourrait diminuer de 50 % alors que ces revenus représentent à peu près la moitié du budget russe. Cette réduction de ressources pourrait hypothéquer le financement de la nouvelle politique de défense que souhaite Poutine

Avec 90 milliards de roubles (1,3 milliard d’euros au cours actuel) récoltés grâce à la vente du pétrole et du gaz en novembre, les chiffres sont quasi stables pour le budget de l’État russe. Mais ce sont des résultats en trompe-l’œil. Selon deux médias économiques russes, The Bell et MMI, la moitié de cette somme est issue d’un paiement en retard que Gazprom devait depuis l’année dernière.

Sans cet afflux exceptionnel, les revenus auraient chuté de 48,9% sur un an. Conclusion : une dynamique négative serait enclenchée, d’après les deux titres spécialisés. La production elle-même est en recul : – 3,4% par rapport à l’année dernière. En cause, la baisse de la production de gaz : – 20%.

Cela alors que les sanctions contre le pétrole russe entrent à peine en vigueur : le plafonnement des prix du pétrole russe par l’Union européenne, le G7 et l’Australie ce lundi 5 décembre, ainsi que l’embargo de l’UE sur le pétrole russe acheminé par voie maritime, plusieurs mois après l’embargo déjà décidé par les États-Unis et le Canada.

Pour ces deux médias économiques, les objectifs de revenus pour le budget russe en 2023 pourraient donc ne pas être atteints. Reste que la Russie avait déjà anticipé un fort recul de ses recettes pétrolières et gazières. Pour The Bell, la situation budgétaire générale « ne peut pas être encore qualifiée de catastrophique ».

Economie et Politique-La Russie pourrait perdre la moitié de ses revenus gaz-pétrole

Economie et Politique-La Russie pourrait perdre la moitié de ses revenus gaz-pétrole

Mécaniquement les sanctions occidentales vis-à-vis de la Russie vont peser sur les revenus du pays. La Russie tire surtout ses revenus de l’énergie exportée qui représente presque 50 % de ses recettes. Dernièrement, l’Europe a décidé de limiter le prix du pétrole russe à 60 $ le baril quand le cours est autour de 84 Dollars le baril.

Les fournitures russes de gaz et de pétrole ont considérablement fondu en direction de l’Occident et en particulier de l’Europe.La Russie parvient cependant à fournir davantage de produits pétroliers et de gaz à la Chine, à l’Inde et à d’autres pays dans certains réexpédient ces importations vers l’Occident. L’occasion d’encaisser un petit profit car les nouveaux contrats passés par la Russie ne sont pas aussi juteux qu’avec ceux conclu avec l’Occident. À terme,les revenus tirés du gaz et du pétrole pourrait diminuer de 50 % alors que ces revenus représentent à peu près la moitié du budget russe. Cette réduction de ressources pourrait hypothéquer le financement de la nouvelle politique de défense que souhaite Poutine

Avec 90 milliards de roubles (1,3 milliard d’euros au cours actuel) récoltés grâce à la vente du pétrole et du gaz en novembre, les chiffres sont quasi stables pour le budget de l’État russe. Mais ce sont des résultats en trompe-l’œil. Selon deux médias économiques russes, The Bell et MMI, la moitié de cette somme est issue d’un paiement en retard que Gazprom devait depuis l’année dernière.

Sans cet afflux exceptionnel, les revenus auraient chuté de 48,9% sur un an. Conclusion : une dynamique négative serait enclenchée, d’après les deux titres spécialisés. La production elle-même est en recul : – 3,4% par rapport à l’année dernière. En cause, la baisse de la production de gaz : – 20%.

Cela alors que les sanctions contre le pétrole russe entrent à peine en vigueur : le plafonnement des prix du pétrole russe par l’Union européenne, le G7 et l’Australie ce lundi 5 décembre, ainsi que l’embargo de l’UE sur le pétrole russe acheminé par voie maritime, plusieurs mois après l’embargo déjà décidé par les États-Unis et le Canada.

Pour ces deux médias économiques, les objectifs de revenus pour le budget russe en 2023 pourraient donc ne pas être atteints. Reste que la Russie avait déjà anticipé un fort recul de ses recettes pétrolières et gazières. Pour The Bell, la situation budgétaire générale « ne peut pas être encore qualifiée de catastrophique ».

Politique-La Russie pourrait perdre la moitié de ses revenus gaz-pétrole

Politique-La Russie pourrait perdre la moitié de ses revenus gaz-pétrole

Mécaniquement les sanctions occidentales vis-à-vis de la Russie vont peser sur les revenus du pays. La Russie tire surtout ses revenus de l’énergie exportée qui représente presque 50 % de ses recettes. Dernièrement, l’Europe a décidé de limiter le prix du pétrole russe à 60 $ le baril quand le cours est autour de 84 Dollars le baril.

Les fournitures russes de gaz et de pétrole ont considérablement fondu en direction de l’Occident et en particulier de l’Europe.La Russie parvient cependant à fournir davantage de produits pétroliers et de gaz à la Chine, à l’Inde et à d’autres pays dans certains réexpédient ces importations vers l’Occident. L’occasion d’encaisser un petit profit car les nouveaux contrats passés par la Russie ne sont pas aussi juteux qu’avec ceux conclu avec l’Occident. À terme,les revenus tirés du gaz et du pétrole pourrait diminuer de 50 % alors que ces revenus représentent à peu près la moitié du budget russe. Cette réduction de ressources pourrait hypothéquer le financement de la nouvelle politique de défense que souhaite Poutine

Avec 90 milliards de roubles (1,3 milliard d’euros au cours actuel) récoltés grâce à la vente du pétrole et du gaz en novembre, les chiffres sont quasi stables pour le budget de l’État russe. Mais ce sont des résultats en trompe-l’œil. Selon deux médias économiques russes, The Bell et MMI, la moitié de cette somme est issue d’un paiement en retard que Gazprom devait depuis l’année dernière.

Sans cet afflux exceptionnel, les revenus auraient chuté de 48,9% sur un an. Conclusion : une dynamique négative serait enclenchée, d’après les deux titres spécialisés. La production elle-même est en recul : – 3,4% par rapport à l’année dernière. En cause, la baisse de la production de gaz : – 20%.

Cela alors que les sanctions contre le pétrole russe entrent à peine en vigueur : le plafonnement des prix du pétrole russe par l’Union européenne, le G7 et l’Australie ce lundi 5 décembre, ainsi que l’embargo de l’UE sur le pétrole russe acheminé par voie maritime, plusieurs mois après l’embargo déjà décidé par les États-Unis et le Canada.

Pour ces deux médias économiques, les objectifs de revenus pour le budget russe en 2023 pourraient donc ne pas être atteints. Reste que la Russie avait déjà anticipé un fort recul de ses recettes pétrolières et gazières. Pour The Bell, la situation budgétaire générale « ne peut pas être encore qualifiée de catastrophique ».

Ukraine :Prochain départ de la Russie de la centrale de Zaporijjia ?

Prochain départ de la Russie de la centrale de Zaporijjia ?

Comme à Kherson, la Russie pourrait bien décider de reculer pour ne pas subir une nouvelle défaite dans la zone de la centrale nucléaire de Zaporijjia . Elle pourrait même en confier la gestion à l’agence internationale de l’énergie atomique.

Il y a des signes annonciateurs d’un éventuel départ avec le pillage par les militaires de tout ce qu’ils peuvent emporter en zone russe.
« Ces dernières semaines, nous recevons effectivement des informations sur des signes indiquant qu’ils se préparent peut-être à quitter la (centrale) », a déclaré Petro Kotin, président d’Energoatom, à la télévision nationale.

« Tout d’abord, il y a un très grand nombre d’informations dans les médias russes selon lesquelles il vaudrait la peine de quitter la (centrale) et peut-être en remettre le contrôle à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) », a-t-il ajouté, en référence à l’organisme de surveillance nucléaire des Nations unies.
« On a l’impression qu’ils font leurs valises et volent tout ce qu’ils peuvent. »

Depuis des mois, la Russie et l’Ukraine, qui a été le théâtre du pire accident nucléaire au monde à Tchernobyl en 1986, s’accusent mutuellement de bombarder la centrale de Zaporijjia, qui ne produit plus d’énergie.

Petro Kotin a précisé qu’il était trop tôt pour parler de départ : « Nous ne le voyons pas maintenant, mais ils se préparent (à partir) ». « Tout le personnel (ukrainien) a l’interdiction de passer les postes de contrôle et de se rendre en territoire ukrainien (contrôlé). »

Le chef de l’AIEA a rencontré une délégation russe à Istanbul le 23 novembre pour discuter de la mise en place d’une zone de protection autour de la centrale, la plus grande d’Europe, afin d’éviter une catastrophe nucléaire.

Zaporijjia fournissait environ un cinquième de l’électricité ukrainienne.

Après le Mali, La Russie encore derrière le coup d’État au Burkina Faso

Après le Mali, La Russie encore derrière le coup d’État au Burkina Faso

Après les manipulations de la Russie au Mali, c’est au tour du Burkina Faso de connaître les mêmes turbulences avec encore un coup d’État. Des manifestations hostiles aussi près de l’ambassade de France. À peu près le même processus qu’au Mali. Tout cela sans doute orchestré par la Russie qui pousse ses pions en Afrique histoire de déstabiliser l’Occident. Pas très compliqué d’organiser une manifestation de rue. On trouve un manifestant rémunéré pour une bière ou 500 francs CFA.

Le problème c’est que la France a dû lamentablement reculer au Mali. Après avoir sauvé ce pays d’une invasion de terroristes, la France a été chassée de façon pitoyable. En cause aussi une politique de défense complètement inadaptée non seulement sous dimensionnée mais qui est négligée les problématiques de sécurité des populations et de développement. En outre l’Europe se désintéresse totalement de ce continent où la Russie et la Chine ne cesse de pousser leurs avantages politiques et économiques.

Au lendemain du putsch, l’ambassade de France au Burkina Faso a donc été la cible de manifestants.

Ces attaques « sont le fait de manifestants hostiles, manipulés par une campagne de désinformation à notre encontre », a estimé l’ambassade : « Toute atteinte à nos emprises diplomatique est inacceptable. Nous appelons les parties prenantes à assurer la sécurité, conformément aux conventions internationales. » Quant aux ressortissants français, ils ont reçu les consignes suivantes : faire preuve de la plus grande vigilance et rester à leur domicile.La plus grande confusion règne au sein même de l’armée

«Les putschistes inscrivent très explicitement leurs actions dans un clivage Russie versus France», relevait samedi Yvan Guichaoua, expert de la région à l’université de Kent, à Bruxelles. «Très étonnant de voir les putschistes déclarer leur flamme si vite à leur  »partenaire stratégique »» privilégié. «On aurait pu imaginer qu’ils prennent le pouvoir d’abord puis fassent monter les enchères», ajoutait-il sur Twitter.

Et l’expert de poser deux hypothèses : «soit bosser avec les Russes était le projet depuis le début et on a affaire à un plan de déstabilisation mûrement réfléchi, soit on invoque de manière opportuniste le clivage France/Russie pour galvaniser les soutiens parce que le projet tangue». Samedi l’ambassade de France à Ouagadougou a donc même été attaquée. La claque est d’autant plus rude pour Paris qu’elle s’inscrit dans une tendance lourde.

«À qui le tour ?» s’interrogeait pleine d’ironie, une source sécuritaire ouest-africaine à l’AFP, en évoquant le coup d’État au Burkina. «Au Sénégal et en Côte d’Ivoire, c’est à bas bruit, mais le vent  »France dégage » souffle également». À terme, la France pourrait devoir quitter le Burkina. Quelque 400 soldats y sont présents avec la force Sabre, des forces spéciales qui forment des soldats burkinabés près de Ouagadougou.

Ukraine : la Russie choisit la guerre totale

Ukraine : la Russie choisit la guerre totale

 

Directeur de l’IFRI (Institut français des relations internationales), l’historien Thomas Gomart, auteur notamment de Guerres invisibles (Tallandier, « Texto », 2021), analyse la stratégie de Vladimir Poutine et ses répercussions sur les équilibres mondiaux. (Le Monde)


L’invasion de l’Ukraine est-elle une « guerre totale » différente des autres conflits qui ont secoué l’est de l’Europe depuis la fin de la guerre froide ?

Sur le plan strictement militaire, elle vise à créer le « choc et l’effroi ». C’est un tournant en raison de l’ampleur des moyens militaires et de la conduite politique de la guerre. Membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, puissance nucléaire et spatiale de tout premier plan, la Russie agresse l’Ukraine dans sa totalité, huit ans après avoir annexé la Crimée et déstabilisé le Donbass.

Depuis 2014, la Russie conduit principalement des guerres invisibles, c’est-à-dire sous le niveau de la guerre, par des moyens indirects. Ce qui la caractérise désormais, c’est la combinaison entre l’hybridité – cyber à haute dose, désinformation, opérations spéciales, coercition militaire, tout en jouant la diplomatie – et l’invasion mécanisée à grande échelle de son voisin.

Vladimir Poutine menace « de conséquences comme il n’en a jamais vu dans son histoire » tout pays qui se mettrait en travers de sa route. Ce faisant, le président russe délivre un message nucléaire explicite, mais attire aussi notre attention vers l’espace ou la haute mer.

 

Le risque est-il réel ?

 

Evidemment. Tout d’abord pour les Ukrainiens, qui jouent la survie de leur Etat, et leur indépendance. Ensuite, cette guerre a déjà de multiples effets, notamment de modifier la grammaire nucléaire. Pour la France, l’arme nucléaire est fondamentalement une arme de non-emploi. Or, les doctrines nucléaires d’autres pays, comme la Russie, évoluent depuis plusieurs années en envisageant des formes de bataille nucléaire, c’est-à-dire d’éventuels usages tactiques de l’arme. Cela doit aussi nous conduire à penser latéralement, c’est-à-dire envisager « ces choses que personne n’a jamais connues » évoquées par Vladimir Poutine.

 

En novembre 2021, la Russie a, par un tir de missile, détruit en orbite l’un de ses vieux satellites pour montrer qu’elle était prête désormais à la guerre dans ou via l’espace exo-atmosphérique. Ainsi, montre-t-elle son refus de voir son territoire scanné en permanence par les Occidentaux. Quelles seraient les conséquences de la destruction d’un nombre X de satellites qui nous rendrait aveugles et sourds ? Quelles seraient les conséquences de la coupure de, par exemple, 20 % des câbles sous-marins par où transitent les données ? On ne le sait pas.

 

Sanctions Ukraine : la Russie interdite du réseau interbancaire mondial Swift

Sanctions Ukraine : la Russie interdite du réseau interbancaire mondial Swift

 

Les occidentaux ont décidé d’utiliser ce qu’ils appellent l’arme atomique à savoir la coupure de la Russie avec le réseau interbancaire mondial Swift. Une mesure toutefois qui va gêner le commerce international et à laquelle  la Russie s’était préparée en accumulant or et devises étrangères.

Les occidentaux ont décidé de couper la Russie du réseau de messagerie bancaire et financière Swift, un outil sécurisant les transitions bancaires qui permet notamment le transit des ordres de paiement entre banques, les ordres de transferts de fonds de la clientèle des banques, les ordres d’achat et de vente de valeurs mobilières. Une mesure souvent qualifiée d’ »arme nucléaire économique » au regard de l’ampleur de son impact sur les relations économiques du pays puni avec le reste du monde.

En effet, les puissances occidentales ont annoncé samedi l’exclusion de plusieurs banques russes du réseau interbancaire Swif ainsi que des sanctions ciblant les réserves en devises de la banque centrale de Russie. Sont concernées « toutes les banques russes déjà sanctionnées par la communauté internationale, ainsi si nécessaire que d’autres instituts », a précisé le porte-parole du gouvernement allemand, dont le pays préside actuellement le forum du G7

Le communiqué dévoilant ces nouvelles sanctions a été endossé par les Etats-Unis, le Canada, la Commission européenne, la France, l’Italie, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Ces sanctions seront appliquées dans les prochains jours, ont déclaré les signataires. Elles prévoient également la fin des « passeports dorés » délivrés aux riches ressortissants russes et à leurs familles.

« Nous paralyserons les avoirs de la banque centrale de Russie, cela gèlera ses transactions et il lui sera impossible de liquider ses avoirs », a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Ces mesures devraient affecter sensiblement les capacités de financement de la Russie à financer sa guerre contre l’Ukraine, a-t-elle dit.

Selon le site de l’association nationale russe Rosswift, la Russie est le deuxième pays après les Etats-Unis en nombre d’utilisateurs de ce système, avec quelque 300 banques et institutions russes membres. Plus de la moitié des organismes de crédit russes sont représentés dans Swift, est-il précisé par cette source. Moscou met cependant en place ses propres infrastructures financières, que ce soit pour les paiements (cartes « Mir », voulues comme l’équivalent de Visa et Mastercard), la notation (agence Akra) ou les transferts, via un système baptisé SPFS.

Paralyser les actifs de la Banque centrale russe

Par ailleurs, Bruxelles va proposer aux pays de l’UE de « paralyser les actifs de la Banque centrale russe » afin d’empêcher Moscou d’y recourir pour financer le conflit en Ukraine, a annoncé samedi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

« Cela gèlera ses transactions financières de (la Banque centrale) et rendra impossible la liquidation de ses actifs », a-t-elle expliqué .

Reste que la Russie s’est préparée à cette sanction en accumulant des devises étrangères pour un montant de quelque 640 milliards de dollars au 18 février (soit environ le double du montant constaté en 2014, selon une note de Natixis) et d’un fonds souverain évalué à 175 milliards. De quoi potentiellement aider à financer des entreprises stratégiques en grande partie publiques, malgré les sanctions financières.

Euro foot 2016 : la Russie bientôt exclue

 Euro foot 2016 : la Russie bientôt exclue

La Russie écope d’une suspension avec sursis à cause des violences de ses fans samedi dernier au Vélodrome, à Marseille. En cas de nouvel incident, le pays sera exclu de l’Euro 2016. La Russie est soupçonnée d’une certaine complicité avec ses hooligans dans la mesure où elle n’a pratiquement pas collaboré avec la police française pour signaler ses supporters violents. Une quinzaine seulement d’individus ont été signalés alors que des centaines ont réussi à pénétrer sur le sol français. La plupart des autres pays ont transmis à la France des listes de plusieurs centaines d’hooligans y compris la Suisse qui n’est pas pourtant le pays d’affrontement privilégié des supporters. L’avertissement à la Russie et sans doute salutaire dans la mesure où ce pays sera chargé d’organiser le mondial 2018.  On saura donc  à l’issue du prochain match de la Russie contre mercredi si la Russie et exclue ou non de l’euro 2016. En attendant La Russie a été sanctionnée par l’UEFA mardi d’une suspension avec sursis, à cause des violences de ses fans au Vélodrome samedi, ce qui veut dire qu’elle sera exclue de l’Euro 2016 en cas de nouvel incident de ses supporters dans un stade du tournoi en France. La Russie était poursuivie par l’UEFA pour les incidents provoqués par des fans russes au coup de sifflet final d’Angleterre-Russie (1-1) au Vélodrome de Marseille samedi. L’instance européenne du football ne gère que les débordements dans les enceintes sportives, ce qui se passe en dehors relève des autorités du pays hôte. La fédération russe est également condamnée à payer une amende de 150.000 euros. La Russie, pays hôte du Mondial-2018, était poursuivie par l’UEFA pour des « perturbations » dans les tribunes, « comportement raciste » et usage de « fumigènes ». Des fans russes avaient chargé les supporters anglais dans les travées du Vélodrome, incidents nettement moins graves que les affrontements entre supporters sur le Vieux-Port qui avaient fait 35 blessés, majoritairement des Britanniques, dont un homme toujours dans un état critique, mais stable. Le prochain match de la Russie, contre la Slovaquie, est programmé mercredi à Lille et son dernier en phase de poules, contre le Pays de Galles, est prévu lundi 20 juin à Toulouse. Des supporters russes contrôlés mardi dans le département des Alpes-Maritimes, à une heure et demie de Marseille, vont être reconduits à la frontière, car ils sont soupçonnés de présenter une menace à l’ordre public après les incidents survenus samedi en marge du match Angleterre-Russie à Marseille, a indiqué par ailleurs la préfecture.

Agences de notation : la France menacée avec la Turquie, la Russie, l’Arabie Saoudite et d’autres

Agences de notation : la France menacée avec la Turquie, la Russie, l’Arabie Saoudite et d’autres

Les  agences de notation considèrent que la France doit toujours être placée sous perspective négative avec des risques de dégradation en 2016. En réalité contrairement à ce qu’affirme le gouvernement l’endettement de la France ne pourra pas être diminué en 2015, en 2016 et en 2017. En cause surtout une insuffisance de rentrée fiscale, aussi des dépenses toujours aussi incontrôlées aussi bien pour le budget de l’État que pour celui des collectivités locales ou pour les comptes sociaux (sécu, retraite ASSEDIC etc.) c’est la conséquence notamment de l’insuffisance de croissance qui va se situer autour de 1 % par exemple en 2015 pour la France alors  que cette croissance sera de 1,5 % pour l’ensemble de la zone euro. Les mêmes décalages seront enregistrés les années suivant pour 2015 comme pour 2016 le déficit devrait être proche des 4 % du PIB. La perspective attachée à la note « AA » attribuée par Standard & Poor’s à la France est négative depuis plus d’un an, ce qui pourrait conduire l’agence à prendre une décision dans un sens ou dans l’autre lorsqu’elle se penchera sur cas français le 22 avril ou le 21 octobre. Depuis la crise de la dette de la zone euro, l’Union européenne a contraint S&P, Moody’s et Fitch et d’autres agences à publier à l’avance les dates auxquelles elles passent en revue les notes des pays européens. « Ce qui est au programme l’année prochaine ? La perspective négative de la France. La perspective négative de la Turquie, la perspective négative de la Russie, la perspective négative de la Grande-Bretagne », a déclaré Moritz Kraemer, chargé des notes souveraines de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique chez S&P. « Il serait intéressant de suivre l’Afrique du Sud, l’Arabie saoudite, le Nigeria et bien sûr le Brésil (…) Je pourrais rajouter la Chine pour la forme (…) », a-t-il ajouté. Les électeurs britanniques devraient être appelés au cours du second semestre 2016 à se prononcer sur l’avenir de l’appartenance de leur pays à l’Union européenne. S&P, qui a réaffirmé il y a quelques jours le « triple A » qu’elle accorde à la Grande-Bretagne, a laissé entendre qu’elle pourrait abaisser sa note de deux crans en cas de « Brexit ». « Le ‘Brexit’ est probablement le plus gros risque auquel sera confronté l’Europe l’année prochaine », a dit Fergus McCormick, chargé des notes souveraines chez DBRS, une agence plus modeste que les trois principales. Les incertitudes politiques en Espagne et au Portugal pourraient également conduire les agences à modifier leur jugement sur la solvabilité de ces deux pays. Ailleurs en Europe, la Hongrie est tout près d’atteindre une note appartenant à la catégorie investissement. En revanche, après la Russie et le Brésil, l’Afrique du Sud pourrait être le prochain pays du group des « BRICS » à basculer dans la catégorie spéculative en 2016.

Crimée : vote massif pour la Russie

Crimée : vote massif pour la Russie

La Crimée s’est prononcée  dimanche à une écrasante majorité en faveur d’une séparation de l’Ukraine et d’un rattachement à la Russie à l’issue d’un référendum controversé qui a mis les relations Est-Ouest au plus bas depuis la Guerre froide. Après dépouillement de plus de la moitié des bulletins de vote, 95,5% des votants ont dit « oui » à un retour de la Crimée dans le giron russe, soixante ans après la cession de cette région à l’Ukraine par le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev. Ce chiffre a été fourni par le chef de la commission référendaire, Mikhaïl Malichev, deux heures après la fermeture des bureaux de vote. Le taux de participation a été de 83%, a-t-il ajouté, soit un chiffre élevé compte tenu des nombreux appels au boycott du scrutin. Les pays occidentaux et les autorités ukrainiennes à Kiev ont dénoncé ce scrutin organisé à la hâte par le parlement pro-russe de la région après la prise de contrôle de cette péninsule de la mer Noire par les forces russes. La Maison blanche a qualifié le référendum de « contraire » à la constitution ukrainienne. « La communauté internationale ne reconnaîtra pas les résultats d’un scrutin organisé sous la menace (…) d’une intervention militaire russe qui viole le droit international ». Dans la soirée, des milliers de personnes se sont réunies dans une ambiance festive sur la place Lénine de Simféropol, la capitale régionale, en brandissant des drapeaux russes et aux couleurs de la Crimée.

 

L’Ukraine préfère les 15 milliards de la Russie aux 20 milliards de l’Europe

L’Ukraine préfère les 15 milliards de la Russie aux 20 milliards de l’Europe

Pas surprenant que le président ukrainien  Ianoukovitch préfère laide de la Russie moins regardante sur son utilisation ; En fait le président  de l’Ukraine mettra une grande partie de cette aide dans sa poche et dans celle de son clan comme il faiat déjà avec la richesse nationale ukrainienne. Un seul exemple le fils du président est déjà à la tête d’une des plus grandes fortunes locales, 360 millions d’euros, même chose pour toute la famille du président et son clan.  Une aide d’ »environ 20 milliards d’euros sur sept ans » a donc été proposée par l’Union européenne à l’Ukraine, rapporte un responsable européen au Figaro, ce mercredi 18 décembre. Une somme supérieure aux 15 milliards d’euros d’aide offerts par le président russe Vladimir Poutine, associés à une baisse d’un tiers des prix du gaz. L’offre européenne incluait des crédits standby qui restent à négocier au Fonds monétaire international (FMI), croit savoir le quotidien. Vladimir Poutine avait précisé, en allusion aux conditions avancées par le FMI pour l’octroi d’un prêt : « Ce n’est lié à aucune condition, ni à une hausse, ni à une baisse, ni au gel des avantages sociaux, des retraites, des bourses ou des dépenses ». Un responsable européen dénonce dans Le Figaro « la mauvaise volonté » des autorités ukrainiennes, et du président Viktor Ianoukovitch. Le nouveau ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, avait estimé que l’aide financière proposée par l’Union européenne à l’Ukraine pour la rapprocher de l’Europe avait été insuffisante. « Nous avons présenté une proposition d’aide financière et économique, loin de ce qui est nécessaire pour sauver l’Ukraine de la faillite et l’associer économiquement durablement à l’Europe », a-t-il dit à Berlin. Le commissaire européen chargé de l’Élargissement et de la Politique de voisinage, Stefan Füle, avait promis jeudi 12 décembre que le soutien financier de l’UE serait « à la hauteur des ambitions de l’Ukraine ». Il s’était refusé à fournir des chiffres, alors que le Premier ministre ukrainien avait demandé la veille à l’UE une aide de 20 milliards d’euros.

La Russie a « sauvé » Obama (Borloo)

La Russie a « sauvé » Obama (Borloo)

Interrogé sur RMC, Jean-Louis Borloo, président de l’UDI, a déclaré que la proposition russe de placer les armes chimiques syriennes sous contrôle international a « sauvé les Etats-Unis d’une crise institutionnelle majeure ».  Alors que le Congrès américain menaçait de s’opposer à une intervention armée en Syrie, la Russie a « sauvé l’honneur du président Obama », a ajouté le député centriste. Pour résoudre le dossier syrien, l’ancien ministre de l’Ecologie en appelle à une « réunion de l’Assemblée générale des Nation unies ».

Macha Méril : la Russie « racole »

Macha Méril : la Russie « racole »

 

 Après l’obtention de la citoyenneté russe à Gérard Depardieu, Macha Méril, actrice française d’origine russe, voit, dans cette décision, un signe que la Russie cherche à accroître sa « respectabilité ».   »Ils (les officiels russes) racolent un peu. Ils ont commencé -surtout depuis Poutine- à draguer les enfants d’immigrés de la première génération de la diaspora, c’est-à-dire ceux qui ont des noms prestigieux qui rappellent l’histoire de la Russie, dont ma famille », a-t-elle affirmé. Dans le passé, les autorités du Kremlin avaient également proposé la nationalité russe à Macha Méril. « Moi je n’ai pas voulu. Mais il y a d’autres membres de ma famille qui ont accepté. Ils proposent un passeport pour que ce soit plus facile d’aller en Russie. Il y a toute une procédure avec les visas qui est assez compliquée, donc c’est une façon de nous ouvrir la porte », a-t-elle assuré.




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