Archive pour le Tag 'La République en marche'

Municipales Lyon : un nouveau schisme pour la république en marche ?

Municipales Lyon : un nouveau schisme pour la république en marche ?

L’affaire Villani à Paris risque de faire jurisprudence dans la mesure où certains responsables de la république en marche entendent bien se présenter même sans l’aval du comité bidon de désignation des candidats. C’est le cas du président LREM de la métropole qui souhaite conserver son fauteuil en 2020, un poste que souhaite aussi occuper Gérard Collomb. Notons que ce poste n’est plus cumulable avec celui de maire de Lyon. Finalement la république en marche se banalise avec des rivalités internes et les ambitions  personnelles. Et ce n’est pas comité bidon de désignation des candidats qui permettra d’arbitrer sereinement. En effet ce comité est une structure de nature étatique de quelques personnes à la botte de Macron et qui ne repose sur aucune légitimité démocratique. Ce la parce que  le parti en marche n’a aucun fonctionnement démocratique, c’est un club de fans  de Macon, avec à la tête  organisation auto désignée de quelques pontifes. Bref l’armée mais avec la discipline en moins !

Après Paris, les marcheurs risquent donc aussi de se diviser à Lyon.  Le président LREM de la métropole de Lyon, David Kimelfeld agite cette menace. L’élu souhaite conserver son fauteuil en 2020 et a demandé l’investiture de La République en marche. Or le maire de Lyon, Gérard Collomb – qui fut le premier président de la métropole avant de quitter son poste pour entrer au gouvernement -, a lui aussi décidé d’être candidat. Depuis plusieurs mois les deux hommes se livrent un intense bras de fer. Car le poste de maire de Lyon n’est plus cumulable avec celui de président de la métropole, qui concentre beaucoup plus de pouvoirs.

Un accord semblait en bonne voie à la rentrée. Et pour cause, Emmanuel Macron a pris le temps de rencontrer les deux marcheurs cet été pour les inviter à trouver une solution. Une piste circulait: Gérard Collomb prendrait la tête de la métropole avant de céder son poste à mi-mandat à son ex-dauphin, qui occuperait le fauteuil de maire de Lyon en attendant. Mais le scénario est balayé par David Kimelfeld. «Avec Gérard Collomb, nous nous sommes rencontrés deux fois sans trouver d’accord», explique-t-il mardi à L’Opinion.

«Je ne sais pas dans quel sens il faut le faire mais je crois que pour le bien des Lyonnaises et des Lyonnais, ça serait bien d’additionner les énergies, ces deux personnalités ont beaucoup apporté à la ville et à la métropole de Lyon», a commenté le patron de LREM, Stanislas Guerini, invité mardi de CNews.

De son côté, David Kimelfeld campe sur ses positions et menace de partir en dissidence. «Je suis candidat à la présidence de la métropole pour poursuivre mon travail. Je ne veux pas croire que la décision sera différente. Si c’est le cas, il faudra alors peut-être écrire une autre histoire», affirme-t-il. Au risque de faire perdre à LREM la puissante métropole de Lyon, berceau du macronisme.

Encore un cadre supérieur à la tête de La République en marche

Encore un cadre supérieur à la tête de La République en marche

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Il est difficile d’être surpris par la nomination d’un cadre supérieur à la tête de la puisque la sociologie de ce parti est composée essentiellement de cadres et de petit-bourgeois arrivistes. La particularité du nouveau délégué général, c’est qu’en plus il a grenouillé au sein du parti socialiste en slalomant  entre les tendances. Stanislas Guerrini est présenté comme un ancien chef d’entreprise, diplômé de HEC qui a vendu des panneaux solaires. Sans doute des panneaux solaires venus de Chine puisque la France n’en produit pas. Des panneaux solaires dont certains ont constitué une véritable escroquerie sur le plan technique mais aussi sur le plan de la rentabilité. De toute façon cette nomination n’a guère d’importance dans la mesureoù  le parti la république en marche est totalement virtuel, qu’il n’a aucune structure locale et aucune démocratie comme le souhaitait d’ailleurs macron. Pour tenter d’exister le nouveau délégué général a prononcé quelques paroles mielleuses vis-à-vis des gilets jaunes mais de toute façon ce n’est pas le parti en marche qui décide mais Macron seul. La crise des “Gilets jaunes” contre les hausses de taxe montre que certains Français “ont le sentiment de mener des vies empêchées”, a dit Stanislas Guerini. “Ils n’attendent pas un psychologue, mais un médecin pour régler leurs problèmes.”“Nous ne pouvons pas rester passifs face à cette colère qui s’exprime”, a-t-il ajouté, reconnaissant la part de responsabilité d’un camp majoritaire “trop lointain, trop technocrate, trop sûr (de lui), trop sourd parfois”. “Nous n’avons pas suffisamment donné à nos adhérents les armes pour valoriser les buts que nous marquions”, a aussi considéré le nouveau patron de LaRem, jeune parti né en 2016 aujourd’hui en manque d’ancrage local et de socle idéologique. A l’approche des élections européennes du 26 mai et des municipales du printemps suivant, Stanislas Guerini a appelé à “repartir en campagne pour regagner à nouveau le quotidien des gens, (…) pour ensemble continuer à transformer le pays.”Des parole sans doute envolées sitôt es et dont il ne sera pas tenu compte lors des élections européennes ; le parti en marche pourrait s’écrouler comme le démontrent les grandes tendances des sondages.




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