Archive pour le Tag 'la récession'

Croissance : l’Allemagne touchée aussi par la récession

Croissance : l’Allemagne touchée aussi par la récession

L’Allemagne, première économie de la zone euro, a enregistré en avril la première contraction de l’activité de son secteur privé en cinq mois, en particulier à cause d’un fort déclin dans les services dont le sous-indice a baissé à 49,6 contre 50,9 en mars. « Une nouvelle baisse de l’activité des services en avril, ainsi qu’une chute de la production manufacturière, font craindre que l’économie allemande ne parvienne pas à croître au second trimestre », prévient Tim Moore, économiste chez Markit. La France, l’Italie et l’Espagne, respectivement deuxième, troisième, et quatrième économies de la région, ont toutes subi une nouvelle contraction des services le mois dernier. Dans l’ensemble, le sous-indice des services dans la zone euro n’a connu qu’une légère amélioration en avril à 47,0, contre 46,4 le mois précédent, alors que le secteur représente près de la moitié de l’économie de la région. Les entreprises de services ont en outre baissé leurs prix le mois dernier au rythme le plus élevé depuis la fin de l’an dernier. L’indice des prix a reculé à 47,1 contre 47,8 en mars. L’indice PMI de la zone euro laisse aussi craindre une aggravation du chômage, le sous-indice de l’emploi ayant baissé le mois dernier à 47,4 contre 47,7 en mars. Il est inférieur à 50 depuis maintenant 16 mois.

 

Dégradation du Royaume-Uni par Moody’s, en cause l’austérité et la récession

Dégradation du Royaume-Uni par Moody’s, en cause l’austérité et la récession

L’austérité a fini par avoir raison de la croissance, du coup la Grande Bretagne qui donnait des leçons à  l’Europe (parfois avec raison) sont punie par une agence de notation. Les coups de mentons de Cameron n’y ont rien changé.  La Grande-Bretagne, solidement arrimée à sa livre-sterling et à sa florissante place financière, paraissait relativement à l’abri mais elle a fini par retomber dans le collimateur des agences de notation après une nouvelle rechute de son économie à la fin 2012.  Abaissant la note d’un cran à Aa1, Moody’s évoque « la faiblesse continue des perspectives à moyen terme » de la Grande-Bretagne, et dit désormais s’attendre à ce que l’activité économique atone du pays « s’étende à la deuxième moitié de la décennie ».  Le Royaume-Uni a fait un premier pas vers une nouvelle récession en accusant une contraction de son produit intérieur brut de 0,3% au quatrième trimestre 2012.  Si la morosité se confirmait sur les trois premiers mois de l’année, la Grande-Bretagne connaîtrait sa troisième récession depuis le début de la crise financière en 2008-2009.   »Plusieurs facteurs se combinent mais il y a principalement un processus de désendettement du secteur privé et public qui a sans aucun doute étouffé la croissance », a indiqué à l’AFP Sarah Carlson, analyste en chef de Moody’s pour la Grande-Bretagne, évoquant également une « inflation élevée » qui pèse sur les ménages.  Selon Moody’s, la dégradation de la situation dans la zone euro, un des principaux partenaires commerciaux de la Grande-Bretagne, a également « eu des retombées négatives » de l’autre côté du Channel.  A l’heure où le gouvernement conservateur de David Cameron s’est lancé dans un vaste plan d’austérité, l’agence de notation s’inquiète également du niveau de la dette britannique et souligne le « défi » posé par l’assainissement budgétaire.  Selon le FMI, la dette publique britannique devrait se creuser en 2013 pour atteindre 93,3% du PIB.   »La trajectoire de la dette ne devrait pas s’inverser avant 2016″, abonde Mme Carlson.  Dans son communiqué, l’agence a toutefois tenu à souligner la solidité de l’économie britannique, « hautement compétitive » et « bien diversifiée » et a relevé de « négative » à « stable » la perspective du pays.   »Le risque de contagion (par la zone euro, ndlr) est limité par la politique monétaire indépendante (du Royaume-Uni, ndlr) et par le fait que la livre sterling bénéficie du statut de monnaie de réserve internationale », souligne Mme Carlson.  La décision de Moody’s met le gouvernement britannique dans « l’embarras » mais elle ne devrait avoir qu’un « effet limité » sur l’économie du pays, a renchéri Howard Archer, analyste chez IHS Global Insight.   »Etant donné le peu de pays qui sont encore notés triple A, la perte de cette note ne représente pas un stigmate aussi important et ne fait pas peser une menace sur la confiance des marchés aussi significative que par le passé », a ajouté M. Archer, dans une note.  Londres peut toutefois s’attendre à subir le feu des deux autres grandes agences de notation. Mi-décembre, Standard and Poor’s (SP) avait annoncé qu’elle envisageait de priver le Royaume-Uni de son triple A et Fitch juge « négative » la perspective du pays.

 

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Zone euro : la récession pourquoi ?

Zone euro : la récession pourquoi ?

 

La crise présente de multiples dimensions, financière, économique, sociale, culturelle aux interactions multiples et complexes ; d’une certaine manière, c’est un changement de monde. Il faudra du temps pour s’y adapter ; un seul exemple la crise financière ; l’endettement de l’Europe a commencé il ya 20 ou 30 ans, une dette colossale qui représentera près de 90% du PIB en 2012. On ne peut évidemment résorber cette dette en quelques années (comme le prévoient les objectifs Maastricht ou pire ceux du pacte budgétaire). Pour apurer cette dette sans tuer la croissance, 10 à 20 ans seront nécessaires. C’est tout le drame et l’incohérence de la politique européenne qui a choisi l’austérité brutale. Paradoxe, plus les pays font d’efforts et plus l’économie se détériore, exemple la Grèce ou l’Espagne. Une raison simple, les équilibres budgétaires dépendent des recettes fiscales qui elles sont fonction de la croissance. En tuant la croissance, on tue la recette et on détériore encore davantage les équilibres financiers. Finalemenet un résultat catastrophique. Les derniers chiffres de la croissance européenne sont accablants.  Le produit intérieur brut (PIB) des Dix-Sept, qui avoisine 9.400 milliards d’euros par an au total, a reculé de 0,1% sur juillet-septembre par rapport aux trois mois précédents, après une baisse de 0,4% au deuxième trimestre. La récession est définie par deux trimestres consécutifs de baisse de l’activité. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une baisse de 0,2% du PIB sur juillet-septembre. L’Allemagne et la France, les deux premières économies du continent, affichent l’une comme l’autre une croissance de 0,2% au troisième trimestre. Un chiffre qui marque un net ralentissement pour Berlin alors qu’il traduit une résistance inattendue pour Paris. Mais ces deux poids lourds ne sont pas parvenus à empêcher la rechute en récession (« double dip ») à laquelle la région semblait condamnée par l’impact de la crise de la dette qui plombe l’activité depuis bientôt trois ans. Car parallèlement, l’Italie (-0,2%) et l’Espagne (-0,3%) sont restées en récession au troisième trimestre tandis que d’autres pays, comme les Pays-Bas (-1,1%) et l’Autriche (-0,1%), voyaient leur économie se contracter de nouveau. La Belgique, dépendante de ses exportations, a quant à elle stagné. Mercredi le Portugal et la Grèce, deux des pays contraints ces dernières années de faire appel à l’aide financière internationale pour éviter la faillite, avaient confirmé l’aggravation de la chute de leur économie cet été. Aucun pays européen même l’Allemagne ne pourra sortir par le haut de cette cure d’austérité ; désendetter est une nécessité bien entendu mais il faut accorder du temps au rétablissement des équilibres, le temps de retrouver un cercle vertueux : croissance économique, croissance des recettes fiscales et désendettement progressif.




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