Archive pour le Tag 'la paix'

Ukraine -Zelensky propose : « la paix contre l’abandon des territoires occupés »

Ukraine -Zelensky propose  : « la paix contre l’abandon des territoires occupés »

 

S’il refuse l’idée de reconnaître que les territoires occupés appartiendraient à la Russie,  le président de l’Ukraine avance maintenant  l’idée d’une perte, au moins temporaire, d’une partie du territoire internationalement reconnue de son pays. Jusqu’alors, Volodymyr Zelensky avait déclaré qu’il ne céderait pas le moindre territoire, y compris la Crimée, annexée de force par la Russie en mars 2014. Le problème actuel avec la Russie c’est qu’on ne peut se fier à aucun aucun engagement de la part de Poutine qui ne respecte rien et sème le chaos partout où il peut y compris en Afrique.

Poutine n’a d’ailleurs jamais respecté le moindre accord signé ou pas. Son arme ,c’est la terreur et le mensonge permanent, sa doctrine est celle du KGB.

Le seul contrepoison durable serait la mise en place d’une politique de défense européenne éviter que Poutine ne grignote petit à petit l’Europe et sa zone d’influence. Le problème est que pour l’instant les problèmes intérieurs en France et en Allemagne prennent le pas sur les enjeux internationaux et que la présidente de la commission européenne s’est entourée de seconds couteaux qui politiquement ne pèsent pas lourd.

Russie en Ukraine : Une menace contre la paix mondiale

 Russie en Ukraine : Une menace contre la paix mondiale

 

Le recours à la menace nucléaire constitue le marqueur le plus inquiétant de ce conflit, estime la juriste Françoise Bouchet-Saulnier dans une tribune au « Monde », relevant la nécessité d’établir les responsabilités de l’Etat russe, et donc de son président, pour le déclenchement de la guerre et celles des auteurs des crimes.

Tribune.

 Le conflit en Ukraine, qui avait débuté en 2014 comme un conflit armé non international entre Kiev et les rebelles séparatistes de l’est soutenus par Moscou, a propulsé le monde dans une ère nouvelle avec l’entrée en guerre de la Russie, le 24 février. Sur le plan humanitaire, cette guerre n’a malheureusement rien de spécifique. Les victimes ukrainiennes appartiennent à la même humanité et ont besoin des mêmes secours que celles de Tchétchénie, de Syrie, d’Afghanistan ou d’ailleurs. Mais cette guerre se démarque de la longue liste de ces conflits non internationaux. Il s’agit cette fois d’une guerre directe entre deux Etats souverains. Au-delà des destructions et des souffrances subies par la population ukrainienne, cette guerre menace l’existence même du cadre politique et juridique de sécurité collective internationale établi après la seconde guerre mondiale.

 

En invoquant le génocide pour justifier une intervention militaire unilatérale et en utilisant la menace nucléaire dans un conflit armé international, la Russie viole les règles de coexistence pacifique entre Etats garanties par la charte des Nations unies sous la responsabilité des puissances nucléaires membres permanents du Conseil de sécurité. Le Kremlin espère également opposer sa propagande à la réalité matériellement prouvée. Certes, les nouvelles technologies accélèrent la propagation des fausses informations mais après les crimes commis à Boutcha on découvre aussi que le secret, l’anonymat ou le mensonge d’Etat ne résistent pas à la multiplicité des sources d’information ouvertes permises par les satellites de communication et les réseaux sociaux.

L’établissement de la responsabilité russe exige un double niveau d’examen. Le premier concerne la responsabilité de l’Etat russe au titre du déclenchement de la guerre – jus ad bellum, « le droit à la guerre » –, le deuxième engage la responsabilité individuelle des auteurs de crimes commis pendant la guerre – jus in bello, « le droit dans la guerre ».

Concernant le jus ad bellum, la Cour internationale de justice, qui juge les Etats, est saisie depuis le 26 février de la légalité des motifs de la guerre lancée par la Russie contre l’Ukraine. En effet, la charte des Nations unies interdit le recours à la force armée entre les Etats sauf dans les cas de légitime défense étatique ou de décision du Conseil de sécurité de l’ONU concernant des menaces à la paix et à la sécurité internationale. Même s’ils ont parfois menti et abusé de ce cadre juridique international, les Etats-Unis, comme les autres membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU, s’y étaient, jusque-là, formellement soumis.

La « chasse au gaspi » pour la paix et pour le climat

La « chasse au gaspi » pour la paix et pour le climat

La guerre en Ukraine illustre une nouvelle fois le danger de la dépendance aux énergies fossiles. Les Européens doivent saisir l’occasion pour réduire fortement leur consommation d’énergie.(papier du  « Monde »)

Analyse. 

 

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les Occidentaux mettent tout en œuvre pour tenter d’asphyxier tous les secteurs de l’économie russe. Tous ? L’un résiste aux assauts des sanctions européennes : les énergies fossiles. Le pétrole, le gaz et le charbon sont aussi vitaux pour l’économie russe que pour les pays d’Europe continentale. Dans l’arsenal des sanctions financières, il a fallu préserver deux banques russes – dont celle affiliée au géant gazier Gazprom – qui continuent de pouvoir utiliser le réseau international Swift. Dans les jours qui ont suivi l’attaque russe, les Européens ont continué d’acheter pour 700 millions d’euros par jour de produits énergétiques russes, selon l’agence Bloomberg.

 « Plus personne ne peut se bercer d’illusions », résume Fatih Birol, directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), « la Russie utilise le gaz comme une arme politique et économique ». Tous les pays européens ne sont pas dépendants de la même manière : la France n’importe que 20 % de son gaz de Russie, l’Allemagne 55 %, et plusieurs pays d’Europe centrale et orientale, comme la Hongrie ou la République tchèque, 100 % . Mais le moindre soubresaut sur les livraisons de gaz russe fait flamber les prix pour tous : ils ont été multipliés par deux au lendemain de l’offensive.

Il est très difficile pour les Européens de se libérer de cette tutelle gazière à brève échéance : la production mondiale n’est pas extensible, et il n’est pas possible de remplacer dans les mêmes volumes la Russie par d’autres fournisseurs. Cette dépendance est utilisée par Vladimir Poutine pour déstabiliser les économies européennes. Dès le déclenchement des premières sanctions, l’ancien président russe Dmitri Medvedev a tweeté « Bienvenue dans le nouveau monde où les Européens paieront 2 000 euros pour 1 000 mètres cubes de gaz » – un tarif très largement supérieur à celui payé habituellement par les Européens.

Cette augmentation va avoir des conséquences massives en Europe. D’abord pour les particuliers chauffés au gaz et les industries qui l’utilisent. Plus grave encore, elle va pousser à la hausse les prix de l’électricité, souvent tirés par les prix du gaz qui est très utilisé pour faire tourner les centrales électriques. Plus le gaz est cher, plus le prix de l’électricité va augmenter. Quel dirigeant européen sera prêt à assumer une multiplication par trois ou quatre des prix de l’électricité par solidarité avec l’Ukraine ? Ou un arrêt de certaines usines qui cesseraient d’être rentables avec un prix de l’énergie aussi élevé ?




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