Archive pour le Tag 'la hausse'

Contre l’inflation, la hausse des taux d’intérêt pourrait durer (FED)

Contre l’inflation, la hausse des taux d’intérêt pourrait durer (FED)

La situation économique et financière s’améliore aux États-Unis avec un particulier une inflation redescendue à 5 % sur un an et une nette amélioration de l’emploi en janvier. Justement des indicateurs qui ne sont pas suffisants pour envisager une baisse des taux d’intérêt d’après la banque centrale américaine. Au contraire , le président de la Réserve fédérale (Fed) a prévenu : « si les données économiques devaient continuer d’être plus fortes que prévu […] nous augmenterions certainement davantage les taux ».

Les chiffres de l’emploi en janvier aux Etats-Unis publiés vendredi ont en effet surpris par leur vigueur, montrant plus d’un demi-million d’embauches quand les analystes en attendaient moins de 200.000. Le taux de chômage est, lui, tombé à 3,4 %, son niveau le plus faible depuis mai 1969.
La hausse des prix à la consommation se situe actuellement à 5,0 % sur un an, selon l’indice PCE, privilégié par la Fed, qui veut la ramener autour de 2 %.

Jerome Powell s’est cependant félicité, comme il l’avait fait à l’issue de la réunion monétaire la semaine dernière, du fait que le processus de « désinflation a commencé ». « C’est une bonne chose de voir le début d’une désinflation sans voir le marché du travail faiblir », a-t-il assuré.
La Fed doit toutefois « faire plus » en relevant encore le coût de l’argent et en conservant « une politique monétaire restrictive un certain temps », a-t-il insisté de nouveau. « Cela va prendre du temps […]. Cela pourrait être cahoteux », a-t-il prévenu.

En moins d’un an, la Fed a relevé son principal taux d’intérêt de quasiment zéro à une fourchette comprise entre 4,5 et 4,75 %. La banque centrale a ralenti la semaine dernière son rythme de hausse à 25 points de base , après 50 points de base en fin d’année dernière, suggérant que ses plus gros efforts pour lutter contre l’inflation étaient derrière elle.

La décarbonation menacée par la hausse des prix de l’énergie ?

La décarbonation menacée par la hausse des prix de l’énergie ?

 

Yann Leriche, directeur général de Getlink (ex-Eurotunnel), demande dans une tribune au « Monde » que la Commission européenne fixe une trajectoire du prix du carbone de façon à rendre le coût de la transition énergétique plus prévisible pour les entreprises

 

Tribune. 

 

Face au dérèglement climatique, la grande majorité des acteurs économiques ont aujourd’hui compris l’impérative nécessité de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, la forte augmentation des prix de l’énergie que nous observons ces derniers mois, et en particulier de l’électricité, nous place face à une autre réalité.

Cette hausse des prix met en suspens les trajectoires de décarbonation. Ainsi, la compagnie britannique de fret Freightliner ressort ses locomotives diesel. Le groupe sidérurgique allemand Saarstahl, qui a acquis une aciérie électrique en France, a envisagé de rapatrier temporairement sa production vers des unités alimentées au charbon, provoquant une levée de boucliers des pouvoirs publics français.

La fédération des producteurs d’acier britannique s’avoue incapable d’adopter des techniques bas carbone face à une telle pression sur les prix de l’énergie. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prédit des niveaux records de consommation de charbon pour produire de l’électricité en 2021. Et les exemples sont nombreux.

Le coût de la transition énergétique

On pourrait vouloir se rassurer en énumérant les circonstances particulières qui expliquent l’état actuel des marchés de l’énergie. Mais ne nous faisons pas d’illusion sur notre futur : rien ne promet qu’il sera fondé sur la stabilité. Et surtout, acceptons la réalité que nous rappelle ce moment que beaucoup d’observateurs voudraient omettre ou masquer : la transition énergétique, et donc la transition écologique, a un coût.

La transition nécessite de passer d’une énergie bon marché à une énergie plus coûteuse, elle n’est donc pas une source immédiate de profit pour l’entreprise. Pour permettre une transition rapide malgré cette donnée fondamentale, les outils sont connus : incitations à l’innovation verte et tarification du carbone. Le potentiel de la tarification pour annuler au plus tôt la compétitivité des énergies et des solutions les plus carbonées est puissant.

La hausse du prix du carbone induit mécaniquement une diminution durable des émissions de gaz à effet de serre (« The unequal economic consequences of carbon pricing », Diego Kanzig, London Business School, janvier 2022). Il faut fixer le prix du carbone au bon niveau pour favoriser une trajectoire de décarbonation des activités émettrices la plus efficace et la plus juste possible.

Pour la création d’un référent européen

Ce qui nécessite par définition une convergence des prix retenus par les différents acteurs vers la valeur qui doit servir de référence pour sélectionner les actions de lutte contre le dérèglement climatique. La mise en place d’une telle référence est nécessaire pour donner de la visibilité aux entreprises. Elle permettra d’orienter les investissements vers les solutions bas carbone, en intégrant son prix dans les processus de décision.

 

Covid France . La hausse continue

Covid France . La hausse continue 

 Le nombre de nouveaux cas augmente et 80 départements sont repassés au-dessus du seuil d’alerte de 50 cas pour 100 000 habitants.

Dans son bilan quotidien de l’épidémie de Covid-19, Santé publique France fait état ce lundi 8 novembre 2021 de 2 197 nouveaux cas recensés. C’est un chiffre en hausse par rapport au précédent lundi : 1 866 cas avaient été annoncés le 1er novembre. En fin de semaine, le nombre de nouveaux cas détectés a dépassé les 9 000.

 Le nombre de nouveaux cas est toujours plus bas en début de semaine, en raison de la fermeture des laboratoires le week-end.

La moyenne du nombre de nouvelles contaminations sur 7 jours glissants continue de monter, et s’établit ce lundi 8 novembre 2021 à 7 276 cas.

 

 En hausse depuis plusieurs jours lui aussi, le taux d’incidence national est passé à 72,55 cas pour 100 000 habitants au 5 novembre (données consolidées à J + 3).

 

Dans les hôpitaux, le nombre de malades pris en charge augmente de nouveau ce lundi, après avoir marqué un palier depuis la fin de semaine dernière. On comptait 6 865 patients atteints d’une forme grave de Covid-19 lundi, soit 157 de plus que dimanche.

 

Le nombre de patients pris en charge dans les services de soins critiques augmente également, avec 1 141 malades, contre 1 101 la veille.

 

Ces dernières 24 heures, 55 décès ont été recensés dans les hôpitaux, ainsi que deux dans des Ehpad et autres établissements spécialisés. Ils portent le bilan de l’épidémie de Covid-19 en France à 117 950 décès.

Sur le front de la vaccination, la barre des 100 millions de doses injectées en France a été franchie ce week-end. 50 247 327 personnes sont entièrement vaccinées, ce qui représente 87,1 % de la population de plus de 12 ans éligible au vaccin.

 

SNCF : baisse fréquentation, la hausse de TVA ne va rien arranger

SNCF : baisse fréquentation, la hausse de TVA ne va rien arranger

La baisse de fréquentation est générale, en cause surtout la crise. La hausse prévue de la TVA en 2014 ne va rien arranger et constitue de ce point de vue une contradiction avec la politique environnementale. L’été n’a pas été bon pour la SNCF. Les voyageurs, qui se ruent sur les petits prix du TGV, délaissent les voitures de premières classes. Résultat: les recettes de la branche Voyages – qui comprend les TGV – ont reculé de 1,7% au dernier trimestre (de juin à septembre). Elles s’étaient déjà repliées de 1,2% au premier semestre. L’analyse de la SNCF peut surprendre: les voyageurs d’affaires – pourtant peu nombreux pendant les mois d’été – désertent les premières classes et voyagent à moindre coût. La désaffection des voyageurs serait-elle liée aux catastrophes successives de Brétigny et de Saint-Jacques de Compostelle? La direction financière du groupe ne «voit» pas ce phénomène dans les comptes. Pourtant, il y a quelques jours, Barbara Dalibard, la directrice générale de SNCF Voyages, avait souligné que ces accidents avaient certainement pesé dans le choix des voyageurs, ce qui se traduirait par quelques millions d’euros en moins. Ces mauvaises performances devraient dégrader le niveau de marge de l’activité TGV déjà fragile en raison du poids des péages versés à RFF pour l’utilisation du réseau. En effet le modèle économique du TGV ne fonctionne qu’avec des trains pleins. La baisse de trafic ne concerne pas seulement les TGV. Au cours des neuf premiers mois de l’année, le trafic des trains régionaux (TER) a reculé de 0,5% par rapport à l’an dernier. C’est la première fois que cette activité marque un recul. Même phénomène sur les Transiliens (les trains d’Ile-de-France) où le volume de voyageurs est en retrait de 0,7%. Les trains Intercités (Corail) sont aussi touchés avec une baisse de 6,7% du trafic que le groupe impute aux mauvaises conditions économiques et aussi à la réalisation de travaux importants sur le réseau.

Retraites: la commission européenne contre la hausse des cotisations

Retraites: la commission européenne contre la hausse des cotisations

 

 

Bruxelles se veut rassurante, tout en mettant discrètement la pression. Mardi 18 juin, Olli Rehn, le commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, s’est déclaré certain que la France adopterait une réforme ambitieuse de son système de retraites, une des conditions qu’il a posées pour accorder à Paris un répit de deux ans, afin de ramener son déficit public à 3% du PIB. « Nous travaillons très bien avec le gouvernement français », a-t-il avant son audition par la commission des Affaires étrangères et européennes de l’Assemblée nationale.  « Nous avons recommandé une réforme ambitieuse en ce qui concerne le système de retraites et je suis sûr qu’il y aura une telle réforme en France dans un avenir proche », a ajouté le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires. Olli Rehn a également jugé devant les parlementaires qu’une hausse des cotisations pour équilibrer les comptes sociaux doit être si possible évitée, et que le coût du travail doit, lui, être abaissé. « La commission croit que le coût du travail doit être réduit, surtout en France où il y a des défis à relever dans le domaine de la compétitivité », a dit Olli Rehn. Ajoutant : « accroître les cotisations sociales afin de financer le système de sécurité sociale aurait un impact négatif sur la compétitivité de la France et de son marché du travail et donc devrait être évité si possible ».

 




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