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Géopolitique- De la guerre froide….. à la guerre chaude

Géopolitique- De la guerre froide….. à la guerre chaude

Deux années de guerre en Ukraine ont-elles ressuscité la vocation de l’OTAN, fondée le 4 avril 1949, il y a pratiquement 75 ans ? Privée depuis 1991 de son ennemi existentiel, l’URSS, la plus grande alliance militaire intégrée au monde avait traversé deux décennies de crise de vocation. Rompant avec le bloc soviétique, la nouvelle Fédération de Russie était devenue un partenaire stratégique au sein du Conseil OTAN-Russie créé en 2002. De plus, plusieurs anciens pays du « bloc de l’Est », y compris trois anciennes Républiques socialistes soviétiques (l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie) avaient même rejoint l’Organisation entre 1999 et 2020. De 19 membres à la fin de la guerre froide, elle était passée à 28 membres en 2009 (32 aujourd’hui). Sa raison d’être était de contenir le bloc communiste en Europe et de contrer le Pacte de Varsovie sur le terrain militaire. L’annexion de la Crimée en 2014, la guerre dans le Donbass depuis lors et l’invasion à grande échelle de 2022 ont mis fin à cette introspection inquiète. Dans la Russie de 2022, elle retrouvait son « ennemi » théorisé par Carl Schmitt dans La notion de politique (1932) comme celui avec lequel l’affrontement est radical et inévitable, dans la mesure où aucun terrain commun ne peut être trouvé. L’impression de « déjà-vu » géopolitique est aujourd’hui si puissante que l’idée s’est partout imposée : l’Occident serait entré dans une « nouvelle guerre froide » avec une Fédération russe héritière agressive de l’URSS. Seule la carte des blocs aurait évolué, avec l’intégration dans l’Alliance d’anciens États communistes et de deux pays anciennement neutres (Finlande et Suède).

 

par 

Géopoliticien, Sciences Po dans The Conversation 

Le « désir du même », si rassurant soit-il, ne doit pas offusquer « la recherche de l’autre ». Le retour de l’histoire ne devrait pas se faire au prix de l’oubli de la géopolitique. Si l’Europe se considère elle-même engagée dans cette nouvelle guerre froide, elle risque de négliger les risques nouveaux auxquels elle est exposée. Les déclarations (provocatrices) du candidat Trump sur l’OTAN, les annonces (isolées ou contestées) du président Macron sur l’envoi de troupes en Ukraine et l’entrée de la Finlande et celle (longtemps retardée par la Hongrie) du Royaume de Suède dans l’OTAN doivent nous alerter : le Vieux Continent fait aujourd’hui face à des risques géopolitiques de nature bien différente de ceux dont la guerre froide était porteuse. L’histoire bégaie rarement. Et, en tout cas, elle ne dit jamais la même chose. Et les dangers d’aujourd’hui ne gagnent pas à être réduits aux alertes d’hier.

En géopolitique comme ailleurs, les adorateurs des cycles sont nombreux. Combien de fois l’adage de Marx sur les coups d’État des Bonaparte n’est-il pas invoqué aujourd’hui ? Selon lui, tout événement se produirait deux fois : une première, sous une forme tragique et une deuxième, sous les dehors d’une farce – parfois sanglante. Il en irait ainsi de la guerre froide : sa première occurrence avait émergé du deuxième conflit mondial pour mettre aux prises les Alliés occidentaux et le bloc soviétique. Et nous serions entrés depuis 2022, ou même depuis 2013, dans la deuxième guerre froide.

Face à l’horreur de la guerre en Ukraine et à la crainte que suscite la Russie en Europe, il est tentant de retrouver une grille d’analyse éprouvée. La déstabilisation puis l’invasion de l’Ukraine au nom d’une « dénazification » fictive ne rappellent-elles pas les subversions politiques et les interventions militaires de l’URSS en Allemagne en 1953, en Hongrie en 1956, en Tchécoslovaquie en 1968 ou encore en Afghanistan en 1979 ? Comme lors de cette première guerre froide, on observe aujourd’hui une scission de l’Europe en deux blocs militaires, politiques, stratégiques et diplomatiques. Le Rideau de fer tomberait aujourd’hui sur la ligne de front en Ukraine plutôt que sur la frontière entre RFA et RDA, mais la même césure est en passe de s’installer, dans tous les domaines.

Sur le plan politique, les deux camps revendiquent des modèles radicalement opposés : la Russie critique ainsi le libéralisme décadent des sociétés ouvertes pour mieux affirmer son modèle politique ouvertement et explicitement autoritaire, conservateur et nationaliste.

Sur le plan stratégique, chacun des pôles de puissance se considère menacé par l’autre et contraint de développer à l’échelle continentale, puis à l’échelon mondial, une stratégie de refoulement de l’autre. Pour la Russie, les vagues d’élargissement de l’OTAN poursuivraient ainsi la « Pactomanie » des États-Unis dans les années 1940 et 1950 destinée à contenir et refouler le péril rouge. Pour l’Ouest, Moscou a multiplié les formats de coopération anti-occidentaux (OTSC, UEE, OCS, etc.) pour contrecarrer ces extensions otaniennes, de la même façon qu’elle avait à l’époque soviétique signé de nombreux accords, notamment militaires, avec des « États frères » aux quatre coins de la planète.

Sur le plan économique, les vagues de sanctions européennes et américaines se sont succédé et ont eu pour réponses des contre-sanctions russes ; si bien que les anciens partenaires essaient désormais de se passer des approvisionnements de l’autre.

Sur le plan militaire et industriel, la course aux armements et la (re)militarisation battent leur plein, comme au moment de la phase stalinienne de la guerre froide. L’effort de défense des États de l’OTAN s’est considérablement accentué : en 2024, 18 des 32 membres consacrent plus de 2 % de leur PIB aux dépenses militaires. Quant à la Russie elle affiche pour 2024 un budget de défense représentant 6 % du PIB, en hausse de +70 % par rapport à 2023, pourtant déjà année de guerre.

Dans cette polarisation, la guerre d’Ukraine aurait accéléré, accentué et catalysé la renaissance d’un clivage indépassable entre l’OTAN et son Autre radical, la Russie, nouvel avatar de l’URSS. Bien plus, l’Ukraine serait le théâtre d’une « guerre par procuration » typique de la guerre froide comparable à celles que les deux Corées, le Vietnam ou encore l’Angola et le Mozambique avaient connues durant la guerre froide. Dans le Donbass, en Crimée et ailleurs en Ukraine, l’OTAN et la Russie se combattraient à distance, à l’ombre d’une menace nucléaire globale.

Certains attendus de cette grille d’analyse sont parfaitement exacts. En particulier, tous les mécanismes de dialogue, de négociation et de vérification sont bloqués à l’OTAN, à l’ONU et à l’OSCE. Avec « l’ennemi » schmittien ou « l’Autre » radical, la communication est devenue impossible – a fortiori toute forme de coopération.

Si elle est suggestive, cette vision de la mission de l’OTAN et de la stratégie de la Russie est toutefois trompeuse. Outre qu’elle justifie la rhétorique obsidionale développée par le président russe depuis son fameux discours sur l’OTAN à la Conférence sur la sécurité de Munich en 2007, elle masque les dangers réels de la situation présente. Trois événements récents doivent nous en convaincre.

Le 10 février dernier, le candidat, ancien président et possible futur président des États-Unis Donald Trump a réitéré son souhait de prendre ses distances avec l’OTAN et de réduire ainsi l’exposition de son pays aux conflits européens. Cette déclaration ne doit être accueillie ni comme une foucade coutumière d’un provocateur compulsif ni comme un argument électoral d’un novice en politique étrangère. Elle donne le ton du Zeitgeist international car elle résume plusieurs tendances lourdes incompatibles avec la guerre froide.

L’engagement dans l’OTAN n’est plus l’instrument privilégié d’intervention de Washington dans le rapport de force avec son Autre. La bipolarisation américano-soviétique et la gigantomachie OTAN-Pacte de Varsovie ont disparu parce des puissances tierces ont émergé : la République Populaire de Chine, les BRICS et l’Union européenne au premier chef. Le duopole militaire mondial OTAN-Pacte de Varsovie, relativement stable et axé sur la dissuasion nucléaire mutuelle, n’existe plus. Les risques de dérapage s’en trouvent accrus. Les provocations de Donald Trump sur l’OTAN se multiplieront car les déséquilibres européens ne sont plus régulés par la tension maîtrisée entre deux blocs stables et disciplinés. Voilà un risque spécifique à nos temps qu’il ne faut pas négliger au nom de la théorie de la « nouvelle guerre froide ».

Facteur aggravant : tous les espaces de neutralité, de médiation ou de régulation sont en passe de disparaître entre l’OTAN et la Fédération de Russie appuyée sur son OTSC qui réunit plusieurs anciennes républiques soviétiques. La fin de la neutralité finlandaise en 2023 puis de la neutralité suédoise cette année atteste de cette tendance. La guerre froide avait laissé subsister des espaces ouvertement ou implicitement neutres : les deux États nordiques avaient ainsi échappé au système communiste tout en assurant des relations correctes avec leur voisin soviétique. Des glacis, des zones tampons et des aires grises réduisaient les contacts directs entre OTAN et Pacte de Varsovie.

Les risques de frictions et de dérapage (réels) s’en trouvaient réduits. Désormais, l’espace européen est devenu une vaste zone de confrontation directe (Ukraine) ou indirecte (Baltique, mer Noire). L’abandon des neutralités nordiques – et, à terme, peut-être de la neutralité moldave – fait de l’Autre russe le Voisin direct. Voilà un danger que la « nouvelle guerre froide » risque d’occulter. L’affrontement européen ne se fait plus à distance, par-delà des zones tampons.

Enfin, la déclaration si controversée d’Emmanuel Macron le 26 février au soir a souligné combien les dangers actuels sont distincts de ceux du deuxième XXe siècle. Pour l’OTAN, envoyer officiellement des troupes au sol dans un pays tiers, extérieur à l’Alliance, changerait la nature du conflit actuellement en cours. Pour le moment, celui-ci ne met aux prises que deux États, un agresseur et un envahi. Chacun mobilise ses propres réseaux d’alliances afin de soutenir son effort de guerre. Mais le conflit est bilatéral – et ce point n’est ni à minorer, ni à négliger, ni à récuser en fiction.

Même si l’OTAN comme tout, et ses États membres comme parties, soutiennent l’Ukraine de multiples façons, ils ne sont pas parties au conflit car la clause d’assistance mutuelle de l’article 5 ne peut être déclenchée pour l’Ukraine, non-partie au Traité de 1949. Le risque rappelé – à tort ou à raison – par le président français est qu’une confrontation armée OTAN-Russie est désormais possible. La régionalisation des hostilités, l’entrée en guerre d’autres États, la nucléarisation de certaines opérations, etc. : tels sont des risques actuels.

L’OTAN n’est aujourd’hui pas engagée dans une nouvelle guerre froide : la stratégie américaine ne repose plus principalement sur elle ; d’autres puissances militaires différentes de l’Organisation ont émergé ; son « ennemi » existentiel, le Pacte de Varsovie, discipliné, régulé et donc relativement prévisible, n’existe plus ; la guerre par procuration n’est plus la règle. Les risques sont ceux d’une guerre déjà chaude et même très chaude.

La guerre, un prétexte pour continuer les énergies fossiles

 La guerre, un prétexte pour continuer les énergies fossiles

 

Le conflit entre la Russie et l’Ukraine ne fait qu’amplifier la crise énergétique à l’œuvre depuis l’été 2021. Les Etats européens parent au plus pressé plutôt que d’enclencher une véritable transition énergétique, constate dans sa chronique Stéphane Lauer, éditorialiste au « Monde ».

 

L’invasion de l’Ukraine par la Russie aurait pu faire coïncider l’agenda diplomatique avec la lutte contre le changement climatique. La nécessité de s’affranchir des hydrocarbures russes pour faire pression sur Vladimir Poutine afin de stopper le plus rapidement possible l’agression était l’occasion de joindre l’indispensable (la sécurisation des approvisionnements énergétiques) à l’essentiel (l’accélération de la transition énergétique).

Mais dix semaines après le début des hostilités, les mauvais réflexes demeurent. Les économies européennes parent au plus pressé. Il s’agit davantage de trouver d’autres fournisseurs d’énergies fossiles plus fréquentables que de commencer un sevrage qui, seul, permettrait de véritablement changer la donne.

Plutôt que de se focaliser sur l’urgence de la sobriété et de décréter une mobilisation générale pour produire davantage d’énergies vertes, les investissements dans le pétrole et le gaz repartent allégrement à la hausse, risquant de mettre en péril les engagements pris dans le cadre de l’accord de Paris. A la guerre comme à la guerre, répondent en chœur industriels et dirigeants politiques. Mais ce conflit est un mauvais alibi pour continuer à miser sur les énergies fossiles.

Contrairement à un scénario répété à l’envi, la guerre russo-ukrainienne n’est pas le déclencheur de la crise énergétique actuelle. Elle ne fait qu’amplifier un phénomène qui s’est manifesté dès l’été 2021 avec une hausse brutale des prix du pétrole et du gaz. C’est à ce moment qu’il aurait fallu commencer à accélérer la transition énergétique.

Les Européens ont préféré faire le dos rond en misant sur un retour rapide à la normale. D’où les dispositions de court terme qui ont été prises pour préserver le pouvoir d’achat, sans profondément changer notre mode de consommation d’énergie. « La priorité a été donnée à des choix politiquement faciles mais qui sont économiquement coûteux et environnementalement désastreux », estime Thomas Pellerin-Carlin, directeur du Centre énergie de l’Institut Jacques Delors.

L’exemple du gaz naturel liquéfié (GNL) est emblématique de ces choix. Recourir à cette solution dans l’urgence pour diversifier l’approvisionnement et se rendre moins dépendant de la Russie peut se comprendre à court terme. Mais les options prises actuellement, qui s’inscrivent dans la durée, sont beaucoup moins justifiées. Sur le plan économique, le GNL se négocie sur un marché très instable et se révèle assez coûteux. Sur le plan écologique, la liquéfaction est un procédé extrêmement énergivore, sans compter les fuites de méthane tout au long de l’acheminement. Pris globalement, le cycle de production n’est pas beaucoup plus vertueux que celui du charbon.

Retour de la guerre en Europe ?

Retour de la guerre en Europe ?

 

 

La guerre a commencé en Ukraine. Les choix des Etats-Unis et de l’Union européenne (UE) sont riches d’enseignements et lourds de questions pour l’avenir. A quoi sert l’unité occidentale, si elle n’empêche pas la guerre ?  analyse, dans une tribune au « Monde », l’historienne Maya Kandel.

 

Le fait que la guerre a commencé est d’abord un échec de la dissuasion par les sanctions. Rappelant dans différentes déclarations les principes de l’action américaine, le président Joe Biden avait tracé une ligne rouge : pas d’intervention militaire directe. Il avait en même temps énoncé quatre priorités : choix de la diplomatie et des sanctions ; redéploiements de troupes américaines vers les territoires des Etats baltes, membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ; unité de la réponse « occidentale » ou de la communauté internationale à travers de nouvelles sanctions visant à « punir et infliger de la douleur » au pouvoir russe ; volonté de limiter les conséquences négatives pour les entreprises et les consommateurs américains (les élections de la Chambre des représentants se tiendront dans huit mois).

Le timing, interprété souvent comme une lenteur confinant à la faiblesse, confirmait au contraire le choix américain de laisser les Européens, plus précisément l’UE – et au premier chef Berlin avec le gazoduc Nord Stream 2 –, en leaders de la réponse à Vladimir Poutine. Un deuxième paquet de sanctions devrait suivre, prêt du côté américain, mais qui pourrait mettre à mal l’unité transatlantique.

Les choix américains ne devraient pas constituer une surprise. Joe Biden met en œuvre ce que trois présidents successifs n’ont cessé de marteler : les Etats-Unis ne sont plus les gendarmes du monde, l’Europe est un théâtre secondaire dans leurs priorités, les Européens doivent assumer davantage leur sécurité.

Les réactions de l’opinion et des responsables politiques américains montrent jusqu’ici l’absence de ralliement autour du président et la force du sentiment anti-interventionniste ou isolationniste des Américains. Les bombardements russes enterrent définitivement l’après-guerre froide ainsi que l’architecture de sécurité européenne héritée de la guerre froide et prolongée dans les années 1990. Le président ukrainien a rappelé amèrement la politique d’apaisement des leaders français et britannique vis-à-vis du nazisme, en 1938, et ses piètres résultats…

La vraie rupture côté américain se trouvait dans les propos de Donald Trump sur une OTAN déclarée « obsolète » et dont il avait été tout près de retirer les Etats-Unis en 2017. Poutine n’avait alors aucune raison d’interrompre son admirateur américain. Trump parti, le président russe teste ce qui reste de cet héritage chez un président affaibli de l’intérieur par les accusations d’illégitimité portées par son prédécesseur et devenues la position dominante du Parti républicain.

Présidentielle 2022 : la guerre des écolos

Présidentielle 2022 : la guerre des écolos

 

Une fois de plus les écolos bobos ne vont pas échapper aux querelles intestines qui caractérisent la plupart des partis politiques. Pour l’instant, la lutte en prévision des présidentielles se circonscrit à Julien Bayou le patron des écolos, Yannick Jadot et Éric Piolle . Comme souvent on oppose comme priorité le choix du  futur leader candidat en 2022 et le programme. Jadot voudrait bien être désigné immédiatement et éviter la sélection des candidats.

 

À l’inverse Julien bayou veut mettre l’urgence sur la définition d’un programme. Éric Piolle , lui, cherche déjà des alliés auprès du mouvement de Mélenchon. La preuve en tout cas que nombre d’écolos bobos ont des ADN gauchisants. Pas étonnant, la plupart des gauchistes se sont résignés à abandonner les parties d’extrême-gauche de lutte ouvrière, de l’ancienne ligue communiste révolutionnaire et autres groupuscules afin d’utiliser l’écologie comme nouvel instrument de conquête politique. Pour cela d’ailleurs l’anticapitalisme, l’internationalisme domine la préoccupation environnementale. Le radicalisme sert de ciment à des idéologies assez disparates entre les vrais écolos, les gauchistes, les anarchistes et les rêveurs.

 

Pas étonnant que différents leaders écolos au cours de ces dernières années aient rejoint le parti socialiste, puis Macron. Mais pour l’instant l’heure est à la conquête électorale. Pas forcément un sujet qui intéresse les Français davantage préoccupés par la crise sanitaire et la crise économique plutôt que par 2022.

Le porte-avions Charles-de-Gaulle réparé : la guerre peut reprendre !

Le porte-avions Charles-de-Gaulle réparé : la guerre peut reprendre !

 

La France informe nos ennemis potentiels que la guerre peut reprendre et  que le porte-avions Charles-de-Gaulle reprend du service. Le fleuron de la marine nationale doit en effet être régulièrement entretenu. Comme nous ne disposons que d’un porte-avions il n’y a pas d’autre solution que de compter sur la clémence de nos adversaires pour intégrer de cette indisponibilité. Il est clair que le fait de ne posséder qu’un seul porte-avions stratégiquement n’a guère de sens. Il en faut deux  ou aucun. En attendant de trancher ce débat qui dure depuis des dizaines d’années, le Charles-de-Gaulle va pouvoir reprendre du service après 18 mois de travaux de modernisation, dont le coût s’est élevé à 1,3 milliard d’euros. A la suite de l’achèvement officiel du programme de refonte à mi-vie du bâtiment, qui a nécessité plus de 4 millions d’heures de travail, le porte-avions a été remis à la disposition de la Marine nationale. Dès le premier trimestre 2019, le Charles-de-Gaulle pourra repartir en mission opérationnelle avec l’ensemble de son groupe aéronaval à l’issue d’un cycle d’entrainement, qui a déjà commencé. A titre de comparaison, la refonte à mi-vie d’un porte-avions américain dure quatre ans et coûte 4,7 milliards, selon Naval Group. Après quinze ans de vie opérationnelle, le porte-avions Charles-de-Gaulle a connu une rénovation en profondeur destinée à maintenir ses performances opérationnelles jusqu’à son retrait du service actif autour de 2038. Cette rénovation était nécessaire pour lui permettre de continuer à mener ses missions. Outil stratégique le Charles-de-Gaulle est « déterminant pour les engagements opérationnels de la France, notamment contre le terrorisme et pour veiller au respect du droit et de la liberté de navigation », a assuré le ministère des Armées.

BFM-TV –LCI : la guerre des télés d’information

BFM-TV –LCI : la guerre des télés d’information

 

La guerre des chaînes télévisées d’information est déclarée avec ce recours en justice de BFM contre LCI. Une guerre qu’il faut resituer aussi dans le contexte de la campagne électorale de 2017. Il y a d’abord Orange qui va devenir actionnaire de TF1 (et réciproquement) du coup TF1 sortir la tête de l’eau en termes d’audience en accédant à un va réseau beaucoup plus large d’auditeurs (nombre d’émissions télévisées sont regardés sur des iPhones et autres tablettes). Cette opération se produit aussi au moment où LCI propriétaire de propriété de TF1 va être diffusé sur la TNT ouvrant ainsi sur une cible beaucoup plus large. LCI(permettre va pouvoir s’appuyer pour sa diffusion sur le réseau d’Orange et cela d’autant plus facilement que l’accès à la chaîne d’information sera gratuit. Comme l’État est actionnaire d’Orange, le gouvernement espère disposer d’un certain pouvoir d’influence sur la ligne éditoriale du groupe télé. Il y a aussi la décision de créer une nouvelle chaîne d’information publique dépendant de France télévision sera et dont l’accès sera également gratuit. Du coup BFM (chaîne peu appréciée  le pouvoir en place)  qui dispose d’un quasi monopole de notoriété voit d’un mauvais œil cette nouvelle concurrence de chaînes gratuites NextRadioTV, propriétaire de BFMTV, a donc  et déposé un recours devant le Conseil d’État contre le passage de LCI sur la TNT gratuite, décidée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Cela avec un argument assez spécieux puisque BFM considère que l’accès gratuit de deux nouvelles chaînes télévisées d’information porterait un coup au pluralisme voir à la démocratie ! On sent bien que derrière ces mots au-delà de la restructuration audiovisuelle se joue aussi l’influence politique sur les grands médias d’information. Le groupe de médias, dans un communiqué, conteste cette décision prise mi-décembre en estimant notamment que les conséquences sur les deux chaînes d’information gratuites existantes, BFMTV et iTELE (propriété de Canal+, du groupe Vivendi), « ont largement été minimisées ». Il fait aussi valoir qu’il n’y avait « aucun risque de disparition de LCI » et que son passage en gratuit « ne permet pas de renforcer le pluralisme », arguments avancés par le groupe TF1 pour appuyer sa demande auprès du CSA.  NextRadioTV, qui a déposé un recours en référé et au fond, regrette plus largement le possible passage à quatre chaînes d’informations en France avec le projet annoncé pour septembre par France Télévisions. « Alors que les informations se multiplient sur l’arrivée du groupe Bouygues comme deuxième actionnaire d’Orange après l’État – de façon très opportune juste après l’annonce du CSA – et que se profile une chaîne d’information du service public, NextRadioTV considère que la décision du CSA est un mauvais coup porté au pluralisme et une régression démocratique », écrit le groupe. « Cette décision va permettre au groupe audiovisuel français le plus puissant, qui représente déjà 50% de l’audience de l’information sur les chaînes privées en France, d’avoir une cinquième fréquence gratuite sur la TNT. »  Le PDG de NextRadioTV, Alain Weill, dans une interview au quotidien Le Monde, reprend cet argumentaire. « BFMTV dérange le pouvoir, quel qu’il soit. Car BFMTV comme iTELE sont des chaînes indépendantes, qui parfois appuient là où ça fait mal », affirme-t-il, en évoquant la possibilité d’une reprise en main de l’information télévisée dans la perspective de l’élection présidentielle en 2017.  Bouygues et Orange sont en discussions en vue d’une reprise de Bouygues Telecom par l’opérateur télécoms historique, dont l’Etat est le premier actionnaire et, selon la presse, Bouygues pourrait entrer au capital d’Orange dans le cadre de l’opération. Alain Weill s’est allié l’an dernier à Altice, la holding de Patrick Drahi qui multiplie les acquisitions dans les médias et pourra prendre à terme le contrôle de NextRadioTV. Patrick Drahi, après avoir réalisé le rachat de SFR par Numericable en 2014, a vainement tenté en juin de mettre la main sur Bouygues Telecom.

Foot : la guerre entre la fédération et la ligue

Foot : la guerre entre la fédération et la ligue

 

En fait c’est une  guerre de gros sous car ce que souhaitent les clubs de ligue 1 c’est obtenir davantage de rentrées financières notamment de droits télé. Il s’agit donc de réduire le nombre de bénéficiaires d’où notamment  la proposition de réduire à 18 le nombre de clubs de ligue 1.  On souhaite surtout davantage de pérennité dans les rentrées financières afin de sécuriser les investissements. Force est de constater que le foot français se dépouille chaque année de ses meilleurs jours et que le foot franaçis est un foot de seconde zone en Europe, le PSG excepté. La meilleure preuve c’est l’insignifiance de la présence des clubs français lors des compétitions européennes. C’est le cercle vicieux, le foot français est de mauvaise qualité, il est moins regardé, les recettes sont moins importantes et les meilleurs joueurs partent pour des raisons sportives et financières. Parmi les 43 clubs professionnels, 18 ont démissionné mardi soir de l’UCPF, l’Union des Clubs Professionnels de Football, leur propre syndicat, celui qui les représente et les défend à la fédération, à la ligue ou bien au ministère.  Dix-huit sur 43, c’est la minorité, c’est vrai mais ce sont les clubs les plus influents et les plus puissants qui ont démissionné comme Lyon, le PSG, Bordeaux, Marseille ou Nice. Une démission collective qui n’est pas arrivée par hasard mardi soir puisque demain, le Conseil d’Etat donnera son jugement en référé dans le dossier qui oppose la Ligue à la Fédération. Le conflit entre les deux instances dirigeantes tourne autour du nombre de clubs qui montent et qui descendent en fin de saison de la ligue 1 à la ligue 2. Aujourd’hui, cela concerne trois clubs de Ligue 1 et trois clubs de ligue 2. La Fédération ne veut rien changer au nom de « l’intérêt supérieur du football français ». Et la Ligue de football professionnelle veut passer à 2 clubs qui montent et 2 clubs qui descendent. Avec 2 clubs qui descendent, la Ligue veut privilégier la ligue 1, diminuer le risque de relégation et assurer la santé financière de l’élite. Tout ça dans un contexte où le Paris Saint-Germain dépense des fortunes au mercato, rafle tous les trophées pendant que les autres clubs ont bien du mal à exister dans les compétitions européennes. Ces 18 présidents de clubs démissionnaires devraient donc rapidement créer un autre syndicat. Et ils entendent bien prendre le pouvoir et passer au-dessus des conflits qui opposent depuis trop longtemps la FFF à la LFP.

La guerre du lait reprend entre producteurs, industriels et distributeurs

La guerre du lait reprend entre producteurs, industriels  et distributeurs

 

 Les éleveurs laitiers ont appelé la grande distribution à la responsabilité, avant la fin des négociations commerciales jeudi sur le prix du lait pour l’année à venir. François Hollande a d’ailleurs été interpellé sur le sujet lors de sa visite sur le salon ce matin. « Quand le prix du lait baisse en Allemagne, il baisse ici et quand il remonte en Allemagne il ne remonte pas en France », s’est agacé un éleveur des Pays de Loire. Le président se retourne alors vers son ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, lui disant: « Stéphane faut négocier, faut négocier ». Les éleveurs se plaignent, en effet, d’un prix d’achat inférieur au marché. Le prix du lait payé au producteur est d’environ 400 euros les 1.000 litres, mais « la réalité est tout autre, de l’ordre de 335 euros », affirme Ludovic Blin, président de la section lait de la FDSEA de la Manche, dans Ouest France.   Les industriels appellent, eux, à une prise de conscience des distributeurs. Leur filière est dans l’impasse. D’un côté, le prix du lait flambe en raison d’une demande toujours plus forte, notamment en provenance de Chine. En 2013, il a augmenté de 9% et atteint aujourd’hui un niveau record. Et de l’autre, une guerre des prix dans la grande distribution fait qu’en rayon, le prix moyen des produits laitiers a baissé de près d’1% sur la même période. Entre les deux, des industriels qui voient rouge. Leurs marges ne cessent de diminuer. La  Fnil, qui les représente, appelle les distributeurs à une prise de conscience. Hier, jeudi 20 février, c’est le patron de Danone qui en a remis une couche. « Il n’y a pas le choix, il faut répercuter la hausse aux consommateurs ». Seul le patron de Système U est dans la même logique. Pour les autres distributeurs, Carrefour, Casino et Leclerc notamment, ce n’est pas encore le bon moment, en raison d’une consommation atone et d’un faible pouvoir d’achat. Selon Franck Riboud, la solution ne peut être que politique.

Sondage UMP : toujours la guerre

Sondage UMP : toujours la guerre

La situation du parti, après la guerre des chefs Copé-Fillon de l’hiver dernier, est « apaisée » pour seulement 29% des personnes interrogées. Chez les sympathisants, les avis sont inverses : 56% jugent la situation apaisée contre 42% qui sont d’un avis contraire. Invités par BVA à désigner « le meilleur opposant à François Hollande », 36% placent Marine Le Pen (FN) en tête, 23% Jean-François Copé (UMP), 17% Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche). Les deux leaders centristes Jean-Louis Borloo (11%) et François Bayrou (7%) ferment la marche selon cette enquête réalisée les 5 et 6 septembre auprès d’un échantillon représentatif de 1.051 personnes majeures.

 

La guerre des œufs : en cause les prix à la production

La guerre des œufs : en cause les prix à la production

 

 

5 centimes seulement par œuf payé au producteur et revendu en moyenne 30 centimes ! De quoi déclencher une guerre des œufs. En cause aussi la surproduction qui imposerait des mesures de régulation.   »Les cours sont toujours en-dessous du prix de revient », explique Sébastien Saliou, producteur à Louannec (Côtes d’Armor). Pourtant, « on est dans la période la plus importante de l’année, avec les commandes des collectivités, après les vacances », souligne ce trentenaire, à la tête avec son frère et son père d’une exploitation de quelque 82.000 poules en batteries et 6.000 en plein air.  Cet +effet rentrée+, combiné avec des mesures de mise à l’écart de 15 millions d’oeufs décidées par l’interprofession après les quatre actions de destruction d’oeufs dans le Finistère et les Côtes d’Armor, a certes fait grimper les prix depuis début août.  Ils sont ainsi passés de 4,50 euros les 100 unités à environ 5,50 en moyenne, alors que les prix de revient s’établissent entre 6,50 et 7 euros, selon les producteurs, dont la grogne dure depuis plusieurs mois. La faiblesse des cours ne permet pas de couvrir leurs coûts de production et d’amortir des investissements liés à une directive européenne sur le bien-être animal. Pour s’en sortir, Yohann, un producteur du Morbihan, n’a eu d’autre choix qu’une solution extrême, assure-t-il: abattre ses 24.000 poules, dont il n’aurait dû se débarrasser qu’en septembre. « Je perds moins d’argent comme ça », affirme-t-il. « Je remettrai des poules en octobre. Mais si la crise n’est pas résolue, la banque va me réclamer mes annuités. Et si je ne paye pas, je perds ma maison, mes terres et je mets ma famille à la rue », s’emporte cet exploitant qui s’est lancé il y a deux ans et a investi un million d’euros.Sébastien Saliou, envisage aussi de se défaire de 27.000 têtes, tout en renégociant ses annuités avec sa banque. « C’est plus tenable », lance Yohann. Le constat est partagé par les membres du collectif à l’origine des quatre actions de destruction d’oeufs. Le collectif avait décidé de les suspendre dans l’attente d’une réunion de crise le 13 août à Rennes avec le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll.  Mais mardi, à l’issue d’une réunion à Ploumagoar, près de Guingamp, certains de ses membres ont annoncé qu’ils les reprendraient si d’ici jeudi 5 septembre les cours ne grimpent pas.  Une menace réitérée mercredi après une réunion en préfecture de Bretagne du Comité de suivi régional de la filière mis en place à la demande de M. Le Foll.  Menace sérieuse ou coup de bluff ? En tous les cas, le sentiment de colère et d’exaspération est bien réel. D’autant qu’un million de poules pondeuses supplémentaires vont arriver dans des exploitations, assure le collectif, dans le contexte de surproduction. Quelque 14,5 milliards d’oeufs par an sont produits en France, dont près de la moitié en Bretagne, selon la direction régionale de l’Agriculture.  Par ailleurs, des exploitants sont « aujourd’hui sous pression de la part des GMS (la grande distribution, ndlr) qui ont tendance à revoir les prix des contrats » (à la baisse), a souligné mercredi le préfet de Bretagne, Patrick Strzoda.  Pour le collectif, la solution d’urgence pour la remontée des cours passe par la réduction de 5% de la production au niveau national, en attendant que des solutions pérennes pour l’avenir de la filière soient mises en place. M. Le Foll a demandé à deux inspecteurs généraux de travailler sur ce sujet. Leur rapport est attendu début octobre.  Le collectif, dorénavant baptisé +pour le maintien de la production d’oeufs en Bretagne+, a proposé aussi jeudi la création d’une caisse de péréquation, qui indemniserait « les éleveurs en cas de crise ».

 

Marseille- Ayrault : la guerre contre Valls est déclarée

Marseille- Ayrault : la guerre contre Valls est déclarée

 

Officiellement c’est pour lutter contre la violence que 6 ministres dont le Premier se sont déplacés à Marseille. En réalité à Marseille c’est surtout la guerre contre Valls qui a été déclenchée ; Au dernier moment quand l’Elysée a appris le déplacement de Valls à Marseille, Hollande a exigé qu’Ayrault lui mette une muselière. Du coup Valls privé de paroles n’a pu exposer ce qu’il avait promis le matin sur RTL. C’est Ayrault qui s’est exprimé. En cause évidemment les prises de positions récente de Valls sur la justice et l’immigration ; Mia surtout en cause la montée inexorable de Valls dans les sondages qui énervent Hollande. Valls de loin le plus populaire ministre tandis que Hollande et Ayrault sont embourbés entre 25 et 30% d’opinions favorables selon les sondages. La guerre est donc déclarée et les seconds couteaux montent aussi au créneau, Harlem Désir  (qui ne fait comme d’habitude ne répéter que ce qu’on lui dit), aussi Duflot, la gauche du PS, les caciques. Il est vrai que Valls a tout fait pour agacer, pas un jour de vacances et au mois une déclaration par jour durant l’été et sur presque tous les sujets, ce que lui reproche aussi Hollande.  Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a déclaré donc mardi à Marseille que son gouvernement était « engagé avec détermination pour faire reculer la violence, la délinquance et le crime à Marseille ». Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, accompagné de cinq de ses ministres, dont Manuel Valls, est arrivé ce mardi après-midi à l’hôpital de la Conception où un infirmier a été blessé dimanche. Suivi d’une nuée de journalistes, il s’est entretenu à huis clos avec l’équipe des urgences, très choquée par l’incident de ce week-end. L’infirmier, qui a reçu un coup de couteau, est en arrêt maladie pour 10 jours et ne sera pas présent, selon l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille.   Le Premier ministre a déclaré à sa sortie de l’hôpital que son gouvernement était « engagé avec détermination pour faire reculer la violence, la délinquance et le crime à Marseille ».  « Ce que je voudrais rappeler, c’est que le gouvernement est engagé avec détermination pour faire reculer la violence, la délinquance et le crime à Marseille et dans la région », a déclaré Jean-Marc Ayrault devant la presse.  Jean-Marc Ayrault et cinq de ses ministres se sont ensuite rendus à la préfecture où le Premier ministre doit tenir une série de réunions avec le corps préfectoral et les responsables des services de sécurité ainsi qu’avec les parlementaires et les maires des arrondissements de Marseille.  Outre le ministre de l’Intérieur, premier à annoncer son déplacement, avant que ne soit connu celui d’Ayrault, le chef de gouvernement avait autour de lui la garde des Sceaux, Christiane Taubira,Marisol Touraine (Affaires sociales), Cécile Duflot (Logement), et la Marseillaise Marie-Arlette Carlotti (Handicap et exclusion).  Leurs venues à Marseille interviennent au lendemain d’un nouveau règlement de comptes mortel à Marseille, le 13e depuis le début 2013. Un homme de 25 ans a été criblé de balles dans sa voiture dans le quartier de l’Estaque, avant de s’effondrer sur le trottoir en tentant de prendre la fuite. 

 




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