Archive pour le Tag 'la Grèce'

La Grèce revient sur les marchés pour emprunter

 La Grèce revient sur les marchés pour emprunter

Encore un nouvel emprunt de la Grèce sur les marchés financiers qui démontrent l’assainissement de sa situation. Le retour commencé en 2018 se poursuit.

Selon l’agence de la dette publique, 7,5 milliards d’euros ont été levés jusqu’à présent en 2020.

Plus tôt cette année, la Grèce disposait d’un coussin de trésorerie confortable de 35 milliards d’euros, mais elle a dépensé une partie de cet argent pour soutenir les entreprises lors du confinement lié à l’épidémie, entre les mois de mars et mai.

Le gouvernement grec a attribué 24 milliards d’euros de fonds nationaux et européens pour soutenir l’économie du pays.

L’économie grecque s’est contractée au premier trimestre de 0,9% par rapport à la même période un an plus tôt.

La Grèce doit rester dans l’Euro (Moscovici)

La Grèce doit rester dans l’Euro (Moscovici)

 

 

Moscovici confirme en fait que l’Europe est coincée. Avec la dette de plus de 300 milliards de la Grèce ( Dont plus de 50 milliards d’engagements pour l’Allemagne et plus de 40 milliards pour la France). Il n’y a donc pas d’autre solution que de garder la Grèce dans l’Euro sauf à renoncer à tout remboursement en cas de défaut.  « Il ne peut pas ne pas y avoir d’accord. Nous allons tous faire ce qu’il faut pour qu’il y ait un accord », a déclaré M. Moscovici lors de l’émission Le Grand Jury RTL-LeFigaro-LCI. Estimant que le gouvernement grec a « entendu » le message « dur, en tous cas ferme » de l’Eurogroupe qui s’est réuni vendredi à Riga (Lettonie), le responsable européen s’est dit confiant dans la capacité des Européens de s’entendre avec la Grèce avant l’expiration fin juin du programme de sauvetage financier prévu pour Athènes. « Nous allons accélérer le processus. Nous allons entrer maintenant dans cette négociation, j’en suis convaincu », a ajouté M. Moscovici qui a indiqué avoir parlé dimanche à deux reprises avec le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, « un homme intelligent, pas toujours facile mais intelligent » et avec qui on « peut trouver un langage commun ». La Grèce est à court d’argent en raison de la stagnation des négociations avec ses créanciers, UE et FMI, et du retard pris dans le paiement de la dernière tranche de 7,2 milliards d’euros des prêts. Aucun accord n’a été trouvé vendredi à Riga lors de la réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) après deux longs mois de négociations. Une sortie de la Grèce de l’euro n’est pas envisagée, a-t-il réaffirmé, citant deux récents sondages qui montrent que les Grecs souhaitent conserver la monnaie unique. « Moi je souhaite absolument que la Grèce reste dans la zone euro. La place de la Grèce est dans la zone euro », a-t-il dit. Interrogé sur la possibilité d’un défaut de la Grèce qui ne pourrait pas rembourser une échéance, il a répondu: « Nous surveillons ça ». « La Commission européenne et les institutions qui travaillent avec elle – la BCE, le FMI et les Etats-membres – tout le monde souhaite éviter cette hypothèse », a-t-il ajouté.

La Grèce déclassée en pays émergent

La Grèce déclassée  en pays émergent

 

Le fournisseur d’indices MSCI a sévèrement déclassé la Grèce en lui redonnant un statut de pays émergent, avec une pondération bien plus faible que lorsqu’elle avait quitté cette catégorie il y a 12 ans pour intégrer l’indice des pays développés. La décision de MSCI, mardi soir au terme de son examen annuel de reclassement des indices boursiers, contribue à faire reculer la Bourse d’Athènes de 1,5% mercredi à mi-séance tandis la courbe des rendements a accentué son inversion, avec des rendements à court terme plus élevés que pour la dette à long terme – signe d’un manque de confiance dans la capacité de la Grèce à rembourser. En commentant mercredi ses décisions, MSCI a également suscité un mouvement de défiance envers l’Egypte en disant avoir appris que des investisseurs avaient du mal à rapatrier leur argent hors du pays et en n’excluant pas d’enquêter sur ce point. La Bourse égyptienne reculait de 2,5% dans la foulée. Le changement de catégorie pour la Grèce signifie que beaucoup de fonds de pension et, de manière générale, les investisseurs plus prudents cesseront d’investir dans le marché local. De plus, la Grèce n’aura qu’une pondération minuscule de 0,3% dans l’indice MSCI des pays émergents, moins que celle de 0,4% attribuée au Qatar et aux Emirats arabes unis, promus dans cette catégorie alors qu’ils avaient jusque-là un statut de marchés frontières.  Avant sa promotion en 2001 dans l’indice des pays développés, la Grèce avait une pondération de 5% dans l’indice des émergents. Elle en sera à présent l’une des composantes les plus faibles. Athènes n’avait qu’un poids symbolique de 0,01% dans l’indice des pays développés mais l’appartenance à cette catégorie, qui pèse un total de 29.000 milliards de dollars, était importante pour son image auprès des investisseurs internationaux.

 

 

FMI : sans aide nouvelle, la Grèce va s’enfoncer

FMI : sans aide nouvelle, la Grèce va s’enfoncer

Le Grèce , encore la Grèce qui s’enfonce, et s’enfoncera encore (sans aide nouvelle)  pendant plus de dix ans d’après le FMI.   Selon le FMI, la dette de la Grèce reste « toujours trop élevée » malgré les restructurations déjà effectuées, et elle risque de le rester en l’absence de tout « allègement » ou d’une aide « de long terme » venant de l’UE.   »Nos projections sont que la dette va rester trop élevée sans un allègement ou des transferts (d’argent) à long terme venant des partenaires européens de la Grèce », a également indiqué M. Thomsen, l’expert du FMI.  L’agence de notation Moody’s avait estimé à la mi-décembre que les créanciers publics de la Grèce devaient accepter à leur tour une réduction de leurs créances, car le niveau de la dette grecque « restait préoccupant ». Mais le débat n’est pas encore mûr dans l’UE et l’Allemagne notamment ne veut pas entendre parler d’une restructuration de dette.  La Grèce avait déjà bénéficié d’un premier prêt UE-FMI de 110 milliards d’euros, négocié lors du début de la crise en 2010, tandis qu’un second prêt de 130 milliards a été promis en 2012, dont une partie a déjà été versée.  Pour alléger le fardeau, une restructuration de dette détenue par les créanciers privés a déjà eu lieu en mars, ainsi qu’une opération de rachat de dette en décembre.  Lors du sommet de décembre, la zone euro estimait que la dette grecque devrait être ramenée à 124% du PIB en 2020, contre 164% en 2012.  Par ailleurs, s’agissant de l’assainissement des finances publiques, M. Thomsen a reconnu que « la Grèce avait déjà accompli plus de la moitié du chemin ». Il a estimé toutefois que la stabilité politique grecque restait « fragile », ce qui signifie « plus de travail pour consolider les réformes et restaurer la confiance » des investisseurs.  Le gouvernement grec de coalition dirigé par le Premier ministre conservateur, formé après les élections de juin, a perdu 16 députés jusqu’ici en raison de la poursuite de l’austérité dictée par UE et FMI.  Pour éviter de nouvelles coupes dans les retraites ou les salaires, il est « crucial » de lutter « sérieusement » contre l’évasion fiscale, problème endémique, et de réduire le nombre de fonctionnaires, relève M. Thomsen.   »Si le programme est appliqué comme convenu, la Grèce va survivre et prospérer dans la zone euro. Mais on n’en n’est pas encore là », souligne M. Thomsen.

 




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