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La « Grande Démission »aux Etats-Unis

La « Grande Démission »aux Etats-Unis

Le chiffre des démissions  a atteint un plus haut historique dans les annales du département de l’Emploi. En août, 4,3 millions de personnes ont démissionné de leur poste aux Etats-Unis, faisant grimper le taux de turn-over parmi la population employée à 2,9 %. Un taux un demi-point au-dessus de son niveau d’avant-pandémie, et qui a bondi beaucoup plus rapidement que lors de la sortie de crise précédente. Papier de la Tribune (extrait)

Le phénomène donne déjà lieu à une formule : « The Great Resignation » - La Grande Démission. Elle illustre ce que beaucoup perçoivent déjà comme un tournant majeur dans le monde du travail : des salariés qui, avec la pandémie, ont modifié leur rapport au travail.

Les témoignages abondent dans la tech, mais pas seulement. A New York, un banquier se souvient d’une semaine où six salariés ont démissionné en deux jours : deux pour reprendre des études, un pour aller chez un concurrent, un autre pour changer de secteur… Dans une étude interne, 5 % de ses équipes disent envisager un changement de vie professionnelle, contre à peine 1 % avant la crise. Toujours sur la côte Est, une entreprise pharmaceutique doit proposer 100.000 dollars annuels pour espérer attirer un profil de technicien qualifié, bien au-delà de ce qui se faisait il y a encore deux ans.

Plusieurs phénomènes se conjuguent et s’amplifient. Avec la pandémie, la population adulte (plus de seize ans) hors du marché du travail (ni en emploi, ni en recherche d’emploi) aux Etats-Unis a gonflé de 5 millions de personnes, à 100 millions (sur 330 millions d’habitants). Et le plus surprenant est que ce chiffre est resté stable depuis l’été 2020 , malgré la forte reprise et les mois de croissance de l’économie américaine.

A l’examen, ce sont surtout les jeunes et les plus âgés qui sont sortis du marché du travail. Les premiers pour, peut-être, reprendre des études, les seconds pour partir… en retraite. Les aides aux ménages sous forme de chèques ont pu donner de l’air à ceux qui voulaient faire une pause. Les performances de la Bourse ont aussi permis à certains de gonfler leur patrimoine. Selon une étude de la Réserve fédérale de Saint-Louis (Missouri), ils sont ainsi plus de 3 millions à avoir anticipé leur départ en retraite.

Cela amplifie un problème structurel ancien aux Etats-Unis : le taux de participation au marché du travail (ceux en emploi ou en cherchant un) a chuté de près de 2 points en dix-huit mois, à 61,6 %, en septembre. Et les crises créent des effets de palier : le taux de participation était de 66 % aux Etats-Unis avant la « Grande Récession » de 2008…

Cette sortie d’actifs, conjuguée à la reprise et au changement de nature de certains postes, crée des pénuries qui accélèrent le flux des démissions. Car la loi de l’offre et de la demande est particulièrement élastique aux Etats-Unis : les employeurs peuvent licencier sans préavis leurs salariés… qui peuvent aussi les quitter d’un jour à l’autre.

Sur les routes de Pennsylvanie, les offres d’emploi s’affichent en grand sur les panneaux publicitaires. RHI Magnesita, un industriel de York, offre même 3.000 dollars de bonus à l’embauche. Et beaucoup de grandes chaînes ont relevé leur salaire minimum à 15 dollars de l’heure, contre parfois 10 à 12 dollars précédemment.

De quoi motiver des démissions en masse dans les métiers de services mal payés, qui connaissent des taux de démission record : 6,8 % dans l’hôtellerie et l’alimentation. La vente de détail a elle aussi connu en août un taux de départ plus élevé que la moyenne. Le taux de démission dans la finance ou l’immobilier reste finalement beaucoup plus limité, à 1,3 % en août selon les statistiques du BLS . Par régions, c’est dans le sud et le Midwest que les taux de départ sont les plus élevés.

Le mouvement pourrait se tempérer avec la hausse des salaires intervenue ces derniers mois. Le niveau des bas salaires a bondi de 6 % au troisième trimestre, selon Goldman Sachs, après une hausse déjà forte le trimestre précédent. La fin des aides exceptionnelles aux demandeurs d’emploi, la réouverture des écoles en présentiel et une croissance plus limitée devaient détendre le marché du travail cet automne. Des prévisions qui restent à confirmer.

 

Climat +2°C max en 2030 , la grande illusion de l’accord de Paris

Climat +2°C max en 2030 , la grande illusion de l’accord de Paris

selon le  rapport du Programme des Nations unies pour l’Environnement (Unep) publié ce mercredi. , on ne s’orientas vers un limitation à  2  mais plutôt 3 degrés.

en cause la dépendance aux énergie fossiles qu’il faudrait diviser par deux pour respecter un accord de Paris tout à fait théorique et inefficace. un accord qui ne comportait aucune contrainte, aucun contrôle et aucune sanction. Bref, surtout un accord pour valoriser la posture diplomatique de la France ( notamment celle de Ségolène, de Fabius puis de Macron) mais qui ne gênait et n’engageait personne;  pas même  la France qui ne respecte pas ses quotas d’émissions polluantes;.

 

« Ce rapport montre, pour la première fois, l’ampleur de la déconnexion entre les objectifs de l’Accord de Paris, les plans nationaux (de réduction d’émissions) et les politiques de production de charbon, de pétrole et de gaz », indique Michael Lazarus, l’un des principaux auteurs.

Les énergies fossiles représentent toujours 80% de l’énergie primaire mondiale, tandis que les acteurs du secteur continuent à investir massivement. Elles contribuent à 75% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, qui ne baissent pas.

« Malgré plus de deux décennies de politique climatique, les niveaux de production d’énergies fossiles n’ont jamais été aussi élevés », relève Mans Nilsson, directeur du Stockholm environment institute, l’un des auteurs du rapport.

A Paris en 2015, les pays se sont engagés à appliquer des plans de réduction d’émissions de gaz à effet de serre, mais leurs promesses cumulées conduiraient la planète vers une hausse de plus de 3°C.

Aussi, l’accord prévoit qu’ils rehaussent leurs ambitions d’ici fin 2020.

Mais, selon le rapport, les prévisions de production de charbon, de gaz et de pétrole pour 2030 sont également excessives pour remplir les engagements nationaux de 2015: 17% de charbon, 10% de pétrole et 5% de gaz en trop.

Les scientifiques se sont appuyés sur les projections nationales de 10 pays clés: les sept principaux producteurs d’énergies fossiles (Chine, États-Unis, Russie, Inde, Australie, Indonésie et Canada) ainsi que sur l’Allemagne, la Norvège et le Royaume-Uni.%.

 

La France, Macron et l’Afrique : la grande hypocrisie

La France, Macron   et l’Afrique : la grande hypocrisie

 

 Macron a rendu hommage aux héros africains de 1944 en Provence. C’était évidemment nécessaire mais bien insuffisant voir même assez hypocrite. On le sait, les Africains et les indigènes en général ont payé un lourd tribut aux guerres de 39 45 et surtout de 14-18. . Pire, la plupart de ceux qui ont été incorporés dans la Grande guerre de 14 18 l’ont été de force.  Malheureusement ces soldats n’ont pas ensuite été récompensés puisqu’ils ont même été privés de leurs droits en matière de primes et de pension. La France a d’ailleurs été condamnée par les instances juridiques internationales pour cette discrimination. Ce n’est qu’à partir de 2007 que la situation a été régularisée. Autant dire que la plupart des Africains bénéficiaires étaient déjà morts.  La seconde critique qu’on peut adresser à la France, c’est qu’elle s’est montrée bien incapable de contribuer au développement de l’Afrique en installant une situation de post colonisation avec la France Afrique en soutenant le plus souvent des chefs d’État corrompus et en favorisant seulement les investissements de multinationales françaises. Par contre,  les politiques de développement bureaucratique ont rarement atteint le terrain. Souvent les fonds se sont perdus dans les sables des grandes superstructures de coopération et dans les poches des dirigeants africains sans parler des retours financiers pour assurer les campagnes électorales des présidents français. Bref,  la politique française a été tellement inefficace que la place a été prise en Afrique par d’autres pays notamment par la Chine qui de façon encore plus scandaleuse que la France pille  les ressources du continent. Certes les Africains eux-mêmes ont leur responsabilité dans le sous-développement du fait de l’instabilité politique, parfois des conflits aussi malheureusement de la concussion érigée en pratique générale. Pourtant la France avec notamment le soutien de l’Europe aurait pu décider depuis longtemps un véritable plan Marshall pour développer l’Afrique ; et en même temps, pour éviter la contamination par le radicalisme islamique et pour réguler l’immigration.  Une nouvelle fois Macron   s’est contenté de mots vis-à-vis des africains “Nous n’oublierons jamais rien ni personne”, a-t-il dit en lançant un plaidoyer pour la cohabitation entre les Français et ceux sans lesquels la France n’aurait pas retrouvé sa place dans le monde après l’épisode de la collaboration avec les nazis.

 

Hollande : la grande confusion simplification et dématérialisation des procédures

Hollande : la grande confusion simplification et dématérialisation des procédures

 

Chic et choc la formule de Hollande pour les procédures administratives mais très confuses aussi ; On confond en effet la dématérialisation qui consiste à utiliser le support informatique et le contenu même des procédures. Visiblement Hollande ne comprend pas grand-chose à la problématique. Si 3000 informations sont transmises en moyenne par an à l’administration c’est d’abord parce la plupart sont inutiles et qu’il faut simplement les supprimer et non les dématérialiser. Un seul exemple, le nombre incroyable d’informations statistiques uniquement pour satisfaire et justifier le travail des statisticiens notamment de l’INSEE ; des statistiques sur tout et pour rien. Dans le transport par exemple, on va jusqu’à demander la nature des marchandises transportées dans les camions alors que la structure et la gestion des flux a complètement changé et qu’il devient impossible de définir la diversité des biens transportés. Peu importe, on fait des statistiques, méthodologiquement  très correctes mais sur données approximatives ou complètement fausses. Hollande n’a sans doute pas compris que cette multitude d’informations demandées aux entreprises ne visent qu’’à justifier le travail de fonctionnaires inutiles et la surabondance de dispositions législatives dont les députés se gavent eux aussi pour des raisons existentielles. Les normes sont nécessaires mais elles doivent être simples, applicables, appliquées, contrôlées et éventuellement sanctionnées. Donc nécessairement moins nombreuses. Ce qui remet en cause d’abord le travail législatif ( plus de 10 000 lois en France, plus les décrets d’application et les circulaires !!), ce qui remet en cause la bureaucratie française avec sa myriade de de présidents d’office, de chefs d’agence, de directeurs, de sous directeurs , de chef de bureau ; autant d’effectifs en provenance notamment de l’ENA, de sciences-po qu’il faut bien caser quelque part car la politique ne peut tout absorber. Personnellement, j’ai présidé une commission pour supprimer la présence de centaine de millions de documents annuels sur les camions ( messagerie). L’administration des transports s’st opposée pendant des mois et des mois à cette suppression sans même savoir pourquoi ! Il en sera ainsi dans tous les ministères car c’est le pain quotidien de la bureaucratie. La dématérialisation ne changera rien, il faut la faire mais uniquement lorsqu’on aura précédé au grand nettoyage administrai et législatif. Un travail gigantesque à faire dans tous les secteurs avec des experts indépendants car les lobbys de toutes sortes y compris économiques ou sociaux sont souvent complices de l’administration.

La grande réforme fiscale : enterrée

La grande réforme fiscale : enterrée

Complexe, par forcément redistributive et explosive, la grande réforme sera donc enterrée d’autant que le gouvernement s’est empêtré les pieds dans la taxe 75%.  D’ailleurs  « La réforme fiscale, elle est faite ». Le ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, a surpris son auditoire -Jean-Luc Mélenchon et le journaliste Yves Calvi- quand il a lancé cette affirmation, lundi soir sur France 2. L’idée n’est-elle pas bien ancrée, reprise à longueur d’éditoriaux, qu’en matière fiscale, tout reste à faire ? Objectif: simplifier le système d’imposition directe des particuliers, en fusionnant l’impôt sur le revenu et la CSG, et surtout, redistribuer du pouvoir d’achat aux salariés les plus modestes (plus généralement aux laissés pour compte de la crise). Un objectif bien compréhensible, du point de vue de responsables de gauche, dans un contexte de montée du chômage et de pouvoir d’achat en berne. Pourquoi le gouvernement ne veut-il pas en entendre parler, comme l’a montré à nouveau la réaction de Jérôme Cahuzac? La réaction du ministre n’est elle pas surtout le signe d’un approche « techno » de sa part ? Pas seulement. L’éxecutif a quelques raisons de faire la sourde oreille à la gauche du PS et aux amis de Jean-Luc Mélenchon. Pour ces derniers, mettre en œuvre les propositions de Thomas Piketty permettrait donc de redistribuer du pouvoir d’achat aux Français les plus modestes. Est-ce si sûr ? Il est vrai que la thèse de l’économiste et des co-auteurs de « Pour une révolution fiscale » ne manque pas d’attraits. Pour résumer : en enlevant du pouvoir d’achat à une petite fraction très aisée de la population (moins de 5% des contribuables), on peut améliorer le sort de 50% des Français. Un tel « miracle » passerait par la mise en place d’un grand impôt sur le revenu, issu de la fusion de l’IR actuel, de la CSG et de la prime pour l’emploi. Et par une augmentation de l’impôt sur les revenus, qui viserait donc une minorité de riches. A quelle hauteur ? Selon les annexes du site « Pour une révolution fiscale », l’impôt augmenterait de 18 à… 136% pour ces 5% de contribuables aisés. Ce dernier taux de progression concernerait le millième des contribuables les plus riches (soit 35.000 à 50.000 personnes). Une augmentation qui ne correspond pas, à coup sûr, au « réalisme » dont veut se prévaloir Jérôme Cahuzac, et qu’il a mis en avant face à Jean-Luc Mélenchon.  L’autre avantage d’une fusion de l’impôt sur le revenu serait de « mettre de la lisibilité dans le système », pour reprendre une expression commune. Il est certain que la cohabitation de deux impôts sur le revenu (la CSG et l’IR), le premier individuel, proportionnel, et à l’assiette large, le second familialisé, progressif, et avec une assiette minée par les niches, ne facilite pas la compréhension de la fiscalité et du niveau réel d’imposition.Mais une telle réforme pose de nombreux problèmes techniques, qui sont autant de bombes politiques potentielles. Exemple : Thomas Piketty et avant lui des hiérarques du PS, comme Martine Aubry, ont suggéré fortement d’individualiser l’impôt sur le revenu, l’alignant, sur ce point, sur la CSG. L’argument est que l’imposition dans un cadre familial, que le conseil constitutionnel a mise en avant pour censurer la taxe à 75%, serait obsolète, à l’heure des familles recomposées et la plus grande indépendance des femmes. Mais comment assumer l’imposition soudainement accrue des couples mariés, dont l’un des membres ne travaille pas (ou dont les revenus sont plutôt faibles) ? Avec le passage à l’impôt individuel, le plus gros salaire du couple paierait beaucoup plus, sans qu’aucune économie ne soit perçue du côté du conjoint à la faible rémunération. Bref, la fusion IR-CSG soulève de nombreux problèmes, pour un gain encore mal mesuré….

 




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