PS- municipales : pour l’union à gauche pour éviter la fessée
Le PS sent venir la fessée aux municipales – sans doute cependant beaucoup moins cinglantes que celle qui interviendra lors des européennes. « La gauche part dans tous les sens. Les écologistes ne veulent rien entendre à L’union aux élections municipales. C’est donc la division, mais ils restent dans le gouvernement », écrit le député Cambadélis et secrétaire national du PS chargé des questions internationales, dans ce billet titré « La Gauche façon puzzle ». Il critique aussi le Front de gauche « uni aux socialistes dans les municipalités », mais qui les « bombarde » au niveau national, ainsi que les Radicaux de gauche qui selon lui « traînent des pieds sur tous les sujets à l’Assemblée nationale et au Sénat ». Et n’épargne pas son propre parti, dont il voulait prendre la direction en 2012 face à Harlem Désir. « Quant au PS, il joue le temps des groupuscules multipliant clubs et mises en demeure de son propre gouvernement ». Pour M. Cambadélis, « la gauche est cotonneuse et le PS unijambiste » en ce sens qu’il défend le gouvernement -qui « le mérite »- sans « donner du sens et mettre en scène nos marqueurs ». »La lutte contre les déficits ne fait pas une politique », fait valoir le député de Paris, mais « personne n’avance une alternative politique cohérente ou n’ouvre une perspective ». Enfin à propos des élections municipales de mars 2014, Jean-Christophe Cambadélis pointe le risque de succès engrangés par le FN pour appeler à l’union à gauche. »Mobiliser l’opinion pour imposer l’union aux élections municipales est une urgence. S’unir c’est arriver en tête au premier tour, juguler le risque de l’UMP et faire reculer celui du Front National », conclut-il. La direction de PS se réunira mercredi prochain en séminaire sur ce sujet, pour plancher sur sa stratégie de campagne aux municipales et tirer les enseignements de la récente série d’échecs dans des élections législatives partielles.