Archive pour le Tag '« la ferme ! »'

Statut des fonctionnaires : « la ferme » dit Lebranchu à Macron

Statut des fonctionnaires : »la ferme »» dit Lebranchu  à Macron

C’est en substance ce que dit ce matin sur Europe 1 la ministre de la fonction publique, Marylise  Le branchu  à Macron. D’après elle, un ministre doit être conscient de la portée de ses propos et les déclarations de Macron relative à une éventuelle évolution du statut des fonctionnaires ne peuvent que créer le bazar notamment à l’intérieur des syndicats. D’une certaine manière Lebranchu ne fait que s’aligner sur la position Hollande  qui a aussitôt refermé le débat. Un débat pourtant essentiel dont l’enjeu conditionne la compétitivité de l’économie française. Pourquoi ? Parce que cette fonction publique est l’une des plus lourdes d’Europe avec ses 5,5 millions de fonctionnaires. Des fonctionnaires dont le coût de fonctionnement pèse lourdement sur le budget de l’État comme sur celui des collectivités locales. En outre et surtout cette armée de fonctionnaires génère aussi une bureaucratie insupportable pour les entreprises comme pour les citoyens. Il s’agit d’une question quasi existentielle pour nombre de fonctionnaires qui pérennisent ainsi leur fonction avec des procédures et fiscalité mortelles. En comparaison de ce qui se pratique dans des pays équivalents la France dispose d’environ 1 million de fonctionnaires en trop. Il conviendrait d’abord de redéfinir les champs de l’intervention régalienne de  l’État mais aussi toutes les collectivités locales .  aujourd’hui nombre  d’activité q n’ont pas grand-chose à voir avec l’intérêt général. La première priorité devrait donc de redéfinir les champs d’intervention de la puissance publique. Deuxième élément même lorsque certaines missions relèvent des missions régaliennes il n’est pas toujours nécessaire de les faire gérer par des fonctionnaires. Un seul exemple réussi celui du contrôle technique des véhicules aujourd’hui assurés par le privé alors qu’hier il était effectué par une administration complètement débordée. Enfin se pose la question du contenu de ce statut de fonctionnaire. Aujourd’hui un statut figé qui limite le déroulement de carrière et ne permet même pas d’assurer des rémunérations correctes en fonction des qualifications exigées. On peut comprendre les réticences des responsables politiques à aborder ce débat puisque la plupart sont issus de la fonction publique ou assimilée.

Gattaz à Parisot : « la ferme ! »

Gattaz à Parisot : « la ferme ! »

 

Sans doute un bon patron de PME Gattaz mais pas trop futé pour demander à Parisot (ancienne présidente du Medef) de la fermer, pas trop élégant non plus. D’autant qu’il s’agit de la polémique sur la baisse du SMIC et que Gattaz lui n’a pas hésité à augmenter son revenu de 29% en 2013 ! Parisot. Dans une lettre adressée à sa prédécesseur, et rendue publique par le journal Le Monde, mardi 6 mai, l’actuel patron du Medef se dit « choqué » par les récentes prises de position de celle qui a occupé le même poste, juste avant lui. Il lui demande de respecter « une obligation de réserve ». Autrement dit de se taire, ou « à tout le moins » de ne plus s’exprimer publiquement sous le titre d’ »ancienne présidente du Medef ». Francetv info revient sur cette brouille en trois actes. Acte 1 : Gattaz plaide en faveur d’un smic jeune Le 15 avril, le président du Medef relance la polémique autour du smic et propose la création « d’un smic intermédiaire », inférieur au smic, « pour un jeune ou quelqu’un qui ne trouve pas de travail ». Selon lui, « il vaut mieux quelqu’un qui travaille dans une entreprise avec un salaire un peu moins élevé que le smic, de façon temporaire et transitoire, plutôt que de le laisser au chômage ». Pour appuyer son propos, il cite l’avis de l’ancien directeur de l’Organisation mondiale du commerce, membre du PS. Le 2 avril, il a défendu l’initiative des « mini-jobs » allemands, des « petits boulots » payés en dessous du salaire minimum. Acte 2 : Parisot dénonce une « logique esclavagiste » Le même jour, l’ancienne présidente du Medef se fend de deux messages sur Twitter condamnant la prise de position de Pierre Gattaz. Elle évoque « une logique esclavagiste ». « Laurence Parisot pourrait se montrer un peu plus loyale », glisse un proche de Pierre Gattaz au Monde. Toutefois, cette source affirme que le patron des patrons « n’a pas demandé à Laurence Parisot de se calmer : ça lui ferait trop plaisir ». Dimanche, 4 mai, elle clarifie son positionnement politique : « Je suis au centre, clairement au centre », affirme-t-elle dans l’émission « C Politique », sur France 5. Acte 3 : Gattaz demande à Parisot de se taire Le 6 mai, le président du Medef ;envoie une missive au vitriol à celle qui a dirigé le Medef de 2005 à 2013. Il lui demande de respecter « une obligation de réserve ». Autrement dit de se taire, ou « à tout le moins » de ne plus s’exprimer publiquement sous le titre d’ »ancienne présidente du Medef ». « Votre statut d’ancienne présidente du Medef et de présidente d’honneur vous impose, plus qu’à quiconque et comme à vos prédécesseurs, une obligation de réserve dans votre commentaire de l’action de notre institution », insiste Pierre Gattaz dans sa lettre, ajoutant qu’il est « toujours disposé à écouter [ses] remarques et conseils sur tous nos sujets, mais qu’il nous semblerait préférable que ces remarques se formulent en bilatéral plutôt que sur les ondes ». Acte 4 : Parisot envoie paître Gattaz Invitée sur Canal+, mardi soir, Laurence Parisot a aussitôt répondu aux injonctions de Pierre Gattaz, précisant qu’elle ignorait l’existence de cette lettre. « Il faut comprendre que le monde des chefs d’entreprises est un monde divers. Il y a plusieurs tendances. J’ai incarné et porté une certaine tendance, mon successeur une autre. Évidemment, j’ai toute liberté de parole sur tous les sujets que je connais plutôt bien », a-t-elle prévenu.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol