Archive pour le Tag 'la croissance'

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Davos : un seul oubli, la croissance !

Davos : un seul oubli, la croissance !

Il y a un an, grands patrons, banquiers et responsables politiques s’interrogeaient sur la survie de la zone euro, les conséquences d’un atterrissage brutal de l’économie chinoise et les chances de reprise durable de l’économie américaine.   »Les choses sont moins pires que l’année dernière », a reconnu du bout des lèvres l’économiste Nouriel Roubini, surnommé Docteur Catastrophe en raison de ses prédictions le plus souvent apocalyptiques.  Mais si l’optimisme est incontestablement revenu, il s’accompagne néanmoins de nouvelles craintes. « Nous sommes tous soulagés aujourd’hui (…) mais nous devrions au contraire être très inquiets ! », a lancé samedi le secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Angel Gurria.  Car, a-t-il dit, pratiquement toutes les armes anti-crise ont été utilisées, qu’elles soient budgétaires ou monétaires avec l’injection massive de liquidités par les banques centrales. La BCE a par exemple prêté fin 2011 quelque 1.000 milliards d’euros aux banques européennes.  Plusieurs personnalités ont ainsi exprimé leurs craintes que les gouvernements se reposent sur les banques centrales devenues « héros » de l’économie mondiale. « Les banquiers centraux sont les nouveaux héros, mais il est temps de passer le relais aux gouvernements », a ainsi estimé Anshu Jain, un des principaux responsables de la Deutsche Bank.  C’est aussi le message passé aux responsables politiques par la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde. Le principe est simple : « do not relax », ne vous reposez pas sur vos lauriers, a-t-elle lancé samedi.   »La Banque centrale européenne ne peut pas faire tout le travail, l’ajustement n’est pas terminé, la lassitude est compréhensible, mais nous devons aller de l’avant », a assuré de son côté le ministre français de l’Economie, Pierre Moscovici, lors d’un débat intitulé: « Zéro croissance, argent facile – la nouvelle norme ? ».   »Il nous faut aussi soutenir la croissance à court terme », a-t-il souligné, sans cacher que l’Allemagne pourrait de ce point de vue jouer un plus grand rôle.  Mais la chancelière allemande Angela Merkel, habituée du Forum de Davos, a surtout réitéré cette semaine les grands principes qui sous-tendent sa politique économique. « La consolidation des finances publiques et la croissance sont les deux faces d’une même médaille », a-t-elle martelé.  Quelques participants ont pourtant mis en garde contre la menace d’instabilité créée par un sentiment d’injustice ou encore le chômage de masse qui ravage plusieurs pays d’Europe.   »Des inégalités trop fortes sont nuisibles à la croissance, elles sont nuisibles à l’ensemble de la société », a averti Mme Lagarde.  Il est peut-être aussi grand temps de penser davantage aux peuples qu’aux banques, a lancé de son côté le président islandais, Olafur Ragnar Grimsson, au risque de dénoter quelque peu à Davos.  En Islande, « nous avons laissé les banques faire faillite et nous sommes occupés des citoyens, et ça a marché », a-t-il assuré. L’Islande est aujourd’hui « numéro un en termes de succès et de reprise » économiques, « ça devrait être un signal d’alarme pour les institutions financières », a-t-il lancé.

 

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Hausse du déficit budgétaire en novembre, en cause la croissance

Hausse du déficit budgétaire  en novembre, en cause la croissance

 

Un déficit plus important que prévu en novembre ; en cause des recettes fiscales moins importantes du fait de la croissance qui s’écroule. Le déficit de l’Etat s’est creusé de 6,2 milliards d’euros fin novembre par rapport à un an plus tôt, s’établissant à 103,4 milliards, un chiffre «conforme» aux prévisions du gouvernement, a annoncé mardi le ministère du Budget. Selon les résultats provisoires à fin décembre 2012, révélés lundi par le ministère, le déficit budgétaire s’élèvera à 87,2 milliards d’euros sur l’année 2012, soit un milliard de plus que prévu dans la troisième loi de finances rectificative pour 2012.

Hilary Clinton il fautafavoriser la croissance en Europe

Hilary Clinton il faut favoriser  la croissance en Europe

La secrétaire d’Etat Hillary Clinton a déclaré à Washington devant les membres de la Brookings Institution, un groupe de réflexion, que les Etats-Unis comptaient sur l’Europe.   »La zone euro glisse de nouveau dans la récession alors que des politiques d’austérité se mettent en place. Donc il est vital pour l’économie mondiale dans son ensemble que les dirigeants européens adoptent des politiques qui mettent en avant une croissance suffisante et créent des emplois », a dit Mme Clinton.  On fait tellement de choses à travers le monde qui dépendent de la force de notre économie: fournir des moyens de défense, investir sur des marchés émergents ou offrir des aides au développement », a-t-elle dit.   »Et il ne peut y avoir de plus grande menace pour notre sécurité et notre partenariat transatlantique qu’une économie faible sur un ou des deux côtés de l’Atlantique », a-t-elle encore affirmé.   »Si nous voulons renforcer nos liens économiques, nous devons chacun construire des fondations solides chez nous. Pour les Etats-Unis cela implique de faire des choix politiques difficiles: il faut investir pour notre compétitivité et il faut régler nos problèmes fiscaux », a-t-elle conclu.  Pour la deuxième fois en trois ans, la zone euro est entrée en récession au troisième trimestre, au moment où la contestation monte contre l’austérité, accusée d’être responsable de l’aggravation de la crise.

 

Le Canada choisit la croissance, pas l’austérité

Le Canada choisit la croissance, pas l’austérité

Le canada ne veut pas suivre le mauvais exemple de l’Europe ; bien qu’étant assuré d’une croissance de l’ordre de 2% en 2012 et 2013, l’objectif de rééquilibrage budgétaire est repoussé en2017. Le ministre des Finances canadien, Jim Flaherty, a annoncé mardi qu’Ottawa visait désormais un retour à l’équilibre budgétaire à l’horizon de l’exercice 2016-2017, soit un an plus tard que l’objectif précédemment fixé, en raison de la chute des cours des matières premières.  Il a cité également la crise en Europe et le « mur budgétaire » aux Etats-Unis, premier partenaire commercial du Canada.  Lors de la présentation du budget en mars, Ottawa tablait sur une croissance de 2,4% pour 2012 et 2,1% pour 2013. Les prévisions sont désormais de 2,1% pour cette année et de 2,0% pour 2013.  Le gouvernement prévoit désormais un déficit de 24,1 milliards de dollars (1,4% du PIB) pour l’exercice en cours, qui s’achèvera le 31 mars, et de 13,2 milliards en 2013-2014 (0,9%).  Ottawa table maintenant sur un excédent net de ses finances de 1,7 milliard de dollars pour 2016-2017.  Bien que les prévisions relatives aux revenus soient inférieures aux chiffres présentés dans le budget de 2012, les projections budgétaires montrent néanmoins que le gouvernement « est encore en bonne voie pour rétablir l’équilibre budgétaire à moyen terme », a déclaré M. Flaherty lors d’une allocution télévisée.  Il s’est cependant abstenu de prononcer lui-même les mots annonçant le report du sacro-saint retour à l’équilibre budgétaire, qui devrait ainsi intervenir après les prochaines élections législatives prévues pour 2016.  Mais ses services ont, alors qu’il s’exprimait, présenté un document détaillant cette mise à jour budgétaire. Le taux de chômage, actuellement de 7,4%, devrait continuer de « reculer progressivement » jusqu’à atteindre « 6,4% en 2017″, a noté le ministère des Finances.  Ainsi, a poursuivi le ministre, « la dette fédérale canadienne devrait descendre à 28,1% du PIB d’ici 2017-2018, de sorte que la dette nette totale du Canada demeurera, et de loin, la plus basse parmi les pays du G7″.  Le ministre a évoqué trois causes principales à la révision des objectifs budgétaires fixés en mars.  Le recul des cours des matières premières est « en train d’affecter à la baisse le revenu du gouvernement » et a « va avoir un impact direct et important sur les prévisions budgétaires », a-t-il dit.  Surtout, a-t-il souligné, « la plus grande inquiétude vient de deux risques à l’étranger: la crise en Europe et le mur budgétaire aux Etats-Unis », ensemble de hausses d’impôts et de réductions des dépenses publiques susceptibles de se produire à partir de janvier.  Se disant « encouragé par les décisions prises par les dirigeants européens », il a toutefois averti: « les intentions doivent se traduire en actions » tant la crise en zone euro continue de « nous menacer tous ».  En ce qui concerne les Etats-Unis, le ministre canadien a estimé qu’ils avaient « besoin d’un plan à moyen terme crédible pour réduire leur déficit budgétaire ».  Pour cette raison, « un accord politique à court terme (sur le mur budgétaire) est nécessaire » entre la Chambre des représentants, dominée par les républicains, et le Sénat démocrate, « afin de rassurer les marchés et les investisseurs », a-t-il dit.  La santé économique du Canada dépend étroitement de celle des Etats-Unis: Ottawa et Washington réalisent des échanges de près de deux milliards de dollars par jour et l’oncle Sam absorbe quelque 80% des exportations canadiennes.

 

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