Archive pour le Tag 'la crise économique'

G 20 : la crise économique n’est pas terminée

G 20 : la crise économique n’est pas terminée

Etouffé par le dossier syrien, le G20 a cependant consacré du temps à l’économie notamment pour encourager des politiques budgétaires moins brutales et relancer la croissance. Donc des politiques budgétaires plus souples car la crise économique d’après le G20 est loin d’être terminée (de ce point de vue, beaucoup nt  qu’une intervention en Syrie menacerait une activité mondiale déjà très fragile).  Le Groupe des Vingt (G20) a prévenu vendredi que l’économie mondiale voyait sa situation s’améliorer mais qu’il était prématuré d’annoncer la fin de la crise, en particulier à cause de la volatilité des marchés émergents. Dans un communiqué publié à l’issue du sommet de jeudi et vendredi, les dirigeants du G20 ont réitéré la position exprimée en juillet par leurs ministres des Finances et banquiers centraux, qui avaient demandé que toute évolution des politiques monétaires bénéficie d’une meilleure communication et soit décidé après « des efforts coordonnés ». La perspective d’un ralentissement prochain du programme de rachat d’actifs de la Réserve fédérale des Etats-Unis a fragilisé ces derniers mois les marchés des pays émergents, dont la croissance était jusqu’alors alimentée entre autres par l’afflux de dollars. Le communiqué du G20 a cependant été publié peu après la publication de chiffres décevants sur l’emploi en août aux Etats-Unis, ce qui a éloigné la perspective d’une diminution imminente de la politique accommodante de la Fed. « Face à une volatilité financière de plus en plus importante, les marchés émergents sont d’accord pour mener les actions nécessaires afin de soutenir la croissance et maintenir la stabilité, y compris des mesures destinées à améliorer les fondamentaux, améliorer la résistance aux chocs extérieurs et renforcer les systèmes financiers », dit le communiqué. Andreï Bokarev, directeur du département des relations internationales du ministère des Finances, a précédemment fait état de débats « difficiles » sur l’état de la conjoncture économique mondiale. La Chine et la Russie ont annoncé jeudi que les pays émergents du groupe des BRICS, parmi lesquels se trouvent aussi le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud, allaient contribuer à hauteur de 100 milliards de dollars (76 milliards d’euros) à un fonds destiné à stabiliser le marché des changes. Cette somme reste cependant dérisoire si on la compare aux milliers de milliards de dollars échangés quotidiennement sur le marché des changes, d’autant que le projet des BRICS ne devrait pas être finalisé avant l’an prochain. Signe que le G20, qui représente 90% de l’économie mondiale et deux tiers de l’humanité, se concentre désormais sur les mesures de soutien à la croissance, la volonté allemande d’établir de nouveaux objectifs de réduction des dettes souveraines, plus stricts que ceux décidés en 2010, ne semble, par ailleurs, pas avoir été entendue. « Les stratégies budgétaires à moyen terme (…) seront mises en oeuvre avec souplesse afin de prendre en compte les conditions économiques à court terme, de façon à soutenir la croissance et la création d’emploi », se contente de dire le communiqué.

 

Japon : retour du parti traditionnel (LPD) pour gérer la crise économique

Japon : retour du parti traditionnel (LPD) pour gérer la crise économique

 

Le Parti libéral-démocrate (PLD, opposition) s’achemine vers une large victoire lors des élections législatives du 16 décembre au Japon qui pourrait lui donner une majorité des deux tiers à la chambre basse avec l’appoint de son allié du Nouveau Komeito, selon un sondage, jeudi. L’enquête réalisée auprès de 60.000 électeurs montre que le PLD de l’ancien Premier ministre Shinzo Abe pourrait rafler 295 des 480 sièges en jeu tandis que le Nouveau Komeito obtiendrait près de 30 élus. Une telle majorité qualifiée permettrait à la chambre basse de passer outre aux décisions de la chambre haute dans laquelle aucun parti ne dispose d’une position dominante. Le PLD a été battu en 2009 après avoir gouverné presque sans interruption pendant un demi-siècle. Une victoire de Shinzo Abe, qui avait démissionné brutalement en 2007, serait de nature à rassurer les marchés inquiets de la situation de la troisième économie mondiale. Abe a ainsi promis de pousser la banque centrale du Japon à assouplir radicalement sa politique monétaire afin de lutter contre la déflation et contre un yen jugé trop fort. Il a également promis d’adopter une politique de fermeté à l’égard de la Chine dans le contentieux qui oppose les deux pays à propos de la propriété d’îlots en mer de Chine orientale.




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