Archive pour le Tag 'La BCE'

Croissance 2021 : baisse des prévisions (La BCE)

Croissance 2021 : baisse des prévisions (La BCE)

 

 

Initialement la BCE avait prévu un rebond de l’économie de 5 % en 2021. Or en raison de la reprise très nette de la pandémie et de la récession attendue en Europe pour le quatrième trimestre la  croissance en 2021 est prévue à seulement 3,9 %. Une prévision sans doute encore un peu optimiste car les dégâts de la crise vont surtout se faire sentir après le printemps 2021 quand aura cessé le plan de soutien aux entreprises dont certaines sont sous perfusion financière et au bord de la faillite.

 

«Nous avions tous prévu qu’il y aurait une deuxième vague mais sa profondeur et sa durée ainsi que les mesures de confinement associées n’ont pas été anticipées au niveau constaté», a commenté la présidente de la BCE à l’issue d’une réunion du conseil des gouverneurs.

 

Lors de cette réunion, la dernière de l’année, la BCE a donc décidé de renforcer son arsenal de mesures de soutien à l’économie. Principale annonce: le programme de rachats de dette privée et publique (PEPP) lancé en urgence en mars est prolongé de neuf mois jusqu’en mars 2022, et son volume a été porté à 1.850 milliards d’euros, en hausse de 500 milliards. La BCE estime ainsi être «en capacité de maintenir des conditions favorables de financement de l’économie» pour accompagner la reprise, a expliqué Christine Lagarde. Pour compenser le pessimisme sur 2021 par compte la BCE relève sa prévision de croissance à 4,2 % contre 3,2. Une prévision évidemment complètement aléatoire et qui aura sans doute l’occasion d’être modifié de nombreuses fois compte tenu de l’ampleur et de la complexité de la crise

La BCE annonce un programme d’achat d’actifs € 750 mds, insuffisant !

La BCE annonce un programme d’achat d’actifs  € 750 mds, insuffisant ! 

Un programme de rachat d’actifs de 750 milliards annoncé mercredi par la BCE qui vienne s’ajouter aux 120 milliards déjà décidés la semaine dernière. Des sommes en apparence importantes mais qui ne sont pas encore à la hauteur des enjeux. Un enjeu d’abord sanitaire car le coût social de l’épidémie sera énorme surtout si comme l’indique le ministère de la santé de l’Allemagne la pandémie durait jusqu’à deux ans.

Un enjeu évidemment économique. La croissance va s’écrouler et non pas se limiter par exemple à une baisse de 1 % comme indiqué récemment le ministre français de l’économie Bruno Lemaire. Les experts commencent à parler d’une baisse de 3 % du PIB pour la croissance européenne. En fait on pourrait bien atteindre 5 % voire davantage en fonction de la durée de la pandémie. Ce sont sans doute 2 à 3000 milliards qu’il faudrait mettre sur la table rapidement pour  sauver ce qui peut encore l’être. D’abord sauver les entreprises;  en particulier celles qui n’ont pas de réserve de trésorerie dont les PME. Donner aussi les moyens financiers aux Etats qui vont enregistrer une nette baisse des recettes fiscales alors que les dépenses sociales et économiques vont s’envoler. Soutenir aussi les ménages dont le pouvoir d’achat va être affecté avec les mises en chômage partiel notamment.  Comme d’habitude compte-tenu des contradictions à l’intérieur même de la zone euro, la politique de la BCE est celle des petits pas. Une réunion des gouverneurs de la BCE se tiendra aujourd’hui jeudi mais elle ne fera sans doute qu’entériner les orientations évoquées. Autant dire qu’elle devra sans doute se réunir à nouveau très prochainement.

L’inflation en zone euro ralentit, la BCE confortée dans ses choix

L’inflation en zone euro ralentit, la BCE confortée dans ses choix

La hausse des prix dans les 19 pays partageant la monnaie européenne est ressortie à 1,4% sur un an en décembre en première estimation, exactement au même rythme que la moyenne des anticipations des économistes, après 1,5% en novembre, montrent les chiffres publiés vendredi par Eurostat. En outre, l‘inflation en zone euro a légèrement ralenti comme prévu en décembre, une évolution qui justifie le choix de la Banque centrale européenne (BCE) de maintenir sa politique monétaire ultra-accommodante malgré les pressions de l‘Allemagne et d‘autres pays riches du bloc en faveur d‘un resserrement. La BCE a fait savoir qu‘elle continuerait d‘acheter des obligations au moins jusqu‘en septembre et qu‘elle maintiendrait ses taux bas bien après, afin d‘amener l‘inflation vers son objectif d‘un peu moins de 2%. Mais les responsables politiques aux Pays-Bas, en Allemagne et dans d‘autres pays du Nord de l‘Europe jugent préoccupante la poursuite d‘une politique trop accommodante dans un contexte de forte croissance économique.

La BCE sort la planche à billets

La BCE sort la planche à billets

 

 

la BCE doit racheter pour plus de 1000 milliards d’actifs dont des dettes d’Etat, une politique accommodante pour tenter de soutenir la croissance mollassonne de la zone euro. Pour parler clair il s’agit de faire tourner la planche à billets. Ce qui aura pour effet de disposer de davantage de liquidités pour l’économie , aussi de continuer à faire baisser l’euro. Une politique que n’apprécie pas l’Allemagne qui voit là la manifestation et l’encouragement d’un laxisme budgétaire des Etats. Il n’est pas anormal que les Etats aient des points de vue différents sur la question puisque l’euro devrait valoir autour de1.40 dollar en Allemagne, autour de 1 euro en France et à peine 0.70 en Grèce par exemple. Mécaniquement ce sera aussi le moyen de faire remontre uen inflation quasi nulle en ce moment du faiat en particulier du renchérissement du prix des importations.   »La BCE et les banques centrales de l’Eurosystème ont commencé, comme précédemment annoncé, à mener des rachats dans le cadre du programme de rachat de dettes du secteur public », a annoncé l’institution monétaire européenne sur le réseau social Twitter. Alors que la BCE s’affiche très optimiste sur les effets de sa politique, le président de la Bundesbank allemande, Jens Weidmann, a redit lundi son « scepticisme » à l’égard de cette planche à billets nouvelle version. L’Eurosystème « devient ainsi le plus gros créancier des Etats », a-t-il déploré. Il craint « une accoutumance (…) qui mènera à ce que les pays repoussent sine die la consolidation nécessaire des budgets publics ». Ce plan de soutien à l’Union monétaire s’élèvera à 60 milliards d’euros par mois jusqu’à septembre 2016 au moins, soit a minima 1.140 milliards d’euros. Ce programme a « déjà des conséquences » sur l’économie réelle ainsi que sur l’euro et « cela va continuer », estime Frédérik Ducrozet, un économiste de Crédit Agricole CIB. La simple annonce a déjà œuvré dans le bon sens, s’est félicité dès jeudi le président de la BCE Mario Draghi, notant l’amélioration des conditions de crédit en zone euro pour les ménages et les entreprises.

La BCE va décider de ne rien décider

La BCE va décider de ne rien décider

 

 

La courageuse BCE et son sulfureux président ( grâce à qui la Grèce est entrée dans l’union européenne avec des comptes truqués)vont  sans doute décider de ne rien décider. Surtout en matière de taux alors que l’inflation ne dépasse pas 0.7%. et que l’objectif est de la contenir à moins de 2%. Ce taux avait été porté en mai à 0,5%, soit le niveau le plus faible de son histoire, pour tenter de soutenir la reprise précaire de l’économie régionale. En outre la BCE avait adopté en juillet un « biais baissier », c’est-à-dire qu’elle s’est engagée à maintenir ses taux à leur niveau actuel voire à les diminuer encore en cas de nécessité.   »Elle pensait sans doute s’acheter de la tranquillité jusqu’à ce que la reprise se matérialise », analyse Bruno Cavalier, d’Oddo Securities.  Mais le recul de l’inflation, à 0,7% en octobre, soit bien en dessous de l’objectif de la BCE de la maintenir sous mais proche de 2%, est passé par là, faisant jaillir le spectre de la déflation, synonyme de baisse des prix mais aussi des salaires et au final de l’activité. D’où des appels pressants des marchés et de responsables politiques pour que la BCE ramène son taux directeur à 0,25% lors de la réunion de son conseil des gouverneurs jeudi ou au plus tard en décembre. D’autant qu’à la question de l’inflation vient se greffer celle de l’appréciation de l’euro, à son plus haut niveau depuis 2011, ce qui inquiète plusieurs pays dont la France.  Mais ces attentes risquent d’être déçues, d’après Carsten Brzeski, économiste de la banque ING, car une baisse des taux serait « prématurée » à ce stade. D’abord souligne-t-il, la BCE n’a pas coutume de réagir face à un indicateur unique et en outre une baisse des taux ne serait que de peu d’efficacité vu qu’elle peine déjà à transmettre sa politique monétaire aux pays en difficulté où entreprises et particuliers restent confrontés à des taux d’emprunt élevés.  Mark Wall et Gilles Moëc de Deutsche Bank jugent qu’une baisse de taux « signifierait renier l’hypothèse actuelle d’une reprise ».  Certes le retour à la croissance s’avère lent, fragile et inégal -comme en témoigne la prévision mardi d’une croissance moins forte qu’attendue l’an prochain en zone euro par la Commission européenne-, mais c’est précisément le diagnostic posé depuis des mois par le président de la BCE Mario Draghi, rappellent ces économistes.  Une autre possibilité d’action pour la BCE serait d’annoncer une nouvelle injection massive de liquidités par l’intermédiaire d’un nouveau prêt à long terme aux banques, à des conditions très favorables (ou LTRO), avec l’espoir de les inciter à prêter à leur tour pour faire redémarrer la machine économique.  C’est « l’option de prédilection de beaucoup d’acteurs de marché et d’économistes », notent Jörg Krämer et Michael Schubert, de Commerzbank.  Mais remarquent Mark Wall et Gilles Moëc, s’il s’est dit prêt à user de « tous les moyens disponibles » pour soutenir l’économie, M. Draghi n’a pas fait référence nommément à cet instrument dans ses discours récents. Ils jugent donc plus probable que la BCE décide encore de prolonger sa politique d’allocation illimitée de liquidités hebdomadaires et mensuelles, à taux fixe, au-delà de juillet 2014.  Sur la question des taux de change, « la BCE n’a jamais réagi avec l’outil des taux d’intérêt », rappelle aussi Bruno Cavalier, soulignant que si elle utilisait dès maintenant une baisse des taux, elle risquerait de devoir opter par la suite pour des « actions non-standard » périlleuses.  Selon lui, « le plus probable est que la BCE ne change strictement rien au réglage actuel de sa politique monétaire et que le discours de Mario Draghi, sans fermer aucune porte, reste délibérément flou ».  Toutefois « les interventions verbales ne fonctionnent que de manière temporaire », met en garde Holger Schmieding, de la banque Berenberg, jugeant qu’ »au final, il faut que les actions suivent ».  Pour les analystes de Newedge Strategy, la révision de ses prévisions d’inflation et de croissance en décembre pourraient constituer une bonne occasion d’agir.

Pour l’Allemagne, la BCE ne doit pas tenir compte de l’euro fort

Pour l’Allemagne, la BCE ne doit pas tenir compte de l’euro fort

 

 

Draghi qui veut surtout plaire à l’Allemagne – le vrai dirigeant de l’Europe- avait déjà indiqué qu’il ne fallait pas s’inquiéter de la guerre des monnaies. Cette fois il en rajoute en indiquant que c’est une signe de confiance à l’égard de la zone euro (on se demande sil ne confond pas confiance financière et confiance économique puisque la zone euro a accentué l’ ampleur de sa récession). . Une confiance en fait alimentée par les taux d’intérêt qu’il ne veut pas changer et qui attire les capitaux. Pas étonnant que l’Allemagne lui apporte son soutien. L’appréciation de l’euro à elle seule ne va pas déclencher une baisse des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré le gouverneur de la Banque centrale allemande (Bundesbank), Jens Weidmann, dans une interview à l’agence Bloomberg News diffusée vendredi.  L’euro fort est « un facteur parmi beaucoup d’autres pour déterminer les futurs taux d’inflation » et « nous n’allons certainement pas justifier une décision de politique monétaire par un seul facteur », a dit M. Weidmann.   »Je pense que le taux de change de l’euro correspond globalement aux fondamentaux. On ne peut pas vraiment dire que l’euro est nettement surévalué », a-t-il ajouté.  Ses déclarations interviennent alors que les banquiers centraux et les ministres des Finances des pays du G20 se réunissent vendredi à Moscou, sur fond de craintes d’une « guerre des monnaies » dans le monde, notamment à cause des politiques d’assouplissement monétaire des Etats-Unis et du Japon.  Mardi à Madrid, le président de la BCE Mario Draghi a toutefois estimé qu’il était « exagéré » de parler d’une guerre des devises pour l’instant. Selon lui, la récente hausse de l’euro est plutôt le signe d’un retour de la confiance dans la zone euro. Des propos qu’il avait déjà tenus la semaine dernière à l’issue de la réunion du conseil des gouverneurs de la BCE qui avait décidé de maintenir son taux directeur inchangé à 0,75%.

 

 

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La Fed veut augmenter le plafond de la dette, la BCE le diminue

La Fed veut augmenter le plafond de la dette, la BCE le diminue

 

Deux politiques totalement contradictoires et qui ne semblent pas tellement interroger les observateurs. La Fed veut augmenter le plafond de la dette, dans le même tems l’Europe le diminue avec notamment le nouveau traité. Que signifie cette contradiction, simplement que nous sommes entrés dans la guerre des monnaies. L’Europe va conserver une euro fort mais une économie atone tandis que le dollar (comme le yen) va baisser mais avec une économie soutenue. Le président de la Réserve fédérale Ben Bernanke a exhorté lundi le Congrès à relever le plafond d’endettement des Etats-Unis pour parer à tout risque de défaut, estiment en outre que les passes d’armes politiques sur le déficit étaient préjudiciables à la situation économique. Il a argué que relever ce plafond légal d’endettement ne revenait pas à autoriser de nouvelles dépenses publiques. « Relever le plafond de la dette, ce que le Congrès doit faire périodiquement, donne au gouvernement la capacité de payer ses factures en cours », a-t-il expliqué lors d’un événement. « Cela ne crée ni nouveaux déficits ni nouvelles dépenses (…) Il est très, très important que le Congrès prenne les décisions qui s’imposent en vue de relever le plafond de la dette afin d’éviter une situation où notre gouvernement ne paierait pas ses factures ». Le Trésor a fait savoir que les Etats-Unis avaient atteint leur plafond d’endettement le 31 décembre et qu’il recourait dorénavant à des dispositions particulières pour permettre au gouvernement de remplir ses obligations financières. Il a ajouté lundi que le pays se trouverait à court de ressources pour éviter un défaut entre la mi-février et le début mars. Le secrétaire au Trésor Timothy Geithner a lui aussi exhorté le Congrès à relever le plafond d’endettement légal de 16.400 milliards de dollars, faute de quoi, le pays risquait des dommages économiques « irréparables ». Les parlementaires ont convenu début janvier de proroger les baisses d’impôt pour les ménages gagnant moins de 450.000 dollars par an mais ils doivent encore s’entendre sur le plafond de la dette, ainsi que sur une réduction des dépenses publiques, dont le déclenchement automatique a été repoussé au 1er mars. Ben Bernanke a également estimé que les Etats-Unis restaient dans une situation de reprise relativement fragile. Il a ajouté, lors de questions et réponses, que les choses évoluaient dans le bon sens pour l’économie américaine « mais pas aussi vite que nous le voudrions ». La Fed a choisi en décembre de poursuivre ses rachats obligataires tant que la situation de l’emploi ne se sera pas nettement améliorée.  

 

La BCE joue la montre contre les marchés ; un jeu dangereux !

La BCE joue la montre contre les marchés ; un jeu dangereux !

 

Faite d’accord à intérieur de l’Europe, la BCE fait semblant de jouer la montre contre les marchés. Un jeu dangereux qui pourrait se traduire par une montée des taux insupportables pour toute la zone euro. La Banque centrale européenne ne cèdera pas à la pression des marchés en achetant des obligations des pays de la zone euro dont les coûts d’emprunt ont atteint des niveaux insupportables si les pays en question ne respectent pas ses règles, a déclaré Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE. La BCE a impressionné les marchés en septembre en annonçant un programme de rachat d’obligations en théorie illimité, avec pour condition préalable d’avoir sollicité, pour les pays concernés, un plan d’aide européen. « Nous ne cèderons pas mais interviendrons seulement si nos conditions sont remplies; nous vous le prouverons », dit-il, dans un entretien au journal Die Welt daté de vendredi. Coeuré a ajouté qu’une autre condition préalable aux rachats de dette était la participation du Fonds monétaire international (FMI), même si son rôle se réduisait à la seule surveillance du programme d’aide. Ce dernier a jugé légitimes les craintes manifestées en particulier par le président de la Bundesbank Jens Weidmann, selon lequel la BCE prenait trop de risques et frôlait dangereusement l’interdit du financement des Etats. Mais il estime qu’il est hors de question de ne rien faire. « L’environnement a beaucoup changé ces dernières années. Le défi pour la BCE est d’adapter sa politique monétaire aux nouvelles circonstances, tout en demeurant dans la tradition de la Bundesbank », a-t-il énoncé. Concernant le projet de régulateur bancaire européen axé autour de la BCE, il a dit qu’il pourrait être mis en oeuvre pas à pas pour autant que le cadre légal soit en place à partir du début de 2013. « Il faut être pragmatique. La priorité des priorité est que la supervision fonctionne. S’il faut plus de temps, alors il faudra le prendre », a-t-il dit. Le président de la BCE Mario Dragi et la Bafin, l’organe de tutelle des marchés financiers en Allemagne, estiment que mettre sur pied un nouveau système de surveillance pourrait prendre jusqu’à la fin de 2013.

 

 




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