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Sondage- Hollande : petite embellie « Mali » avant la rechute « chômage »

Sondage- Hollande : petite embellie « Mali » avant la rechute « chômage »

  »Ce qui compte, c’est le chômage pas les sondages », reconnaît volontiers Aquilino Morelle, le conseiller politique de François Hollande, interrogé par l’AFP. « C’est une embellie, il faut la prendre positivement, sans lui accorder une valeur qu’elle n’a pas », tempère-t-il.   »L’image de fermeté, d’autorité et de présidentialité de François Hollande sort très renforcée » de l’ordre qu’il a donné il y a un mois aux forces françaises d’intervenir au Mali, note la « plume » du président.   »Mais si cette embellie est bien réelle et a un sens politique, elle ne fait oublier ni aux Français ni au chef de l’Etat que les principaux sujets de préoccupation restent le chômage, les plans sociaux, le pouvoir d’achat et la croissance », enchaîne Aquilino Morelle.  Selon « l’observatoire politique CSA-Les Echos-Institut Montaigne » publié jeudi, la cote de confiance de François Hollande s’est redressée de 3 points en février, avec 38% d’avis favorables contre 57% d’avis défavorables (-5).  Fait significatif: ce redressement s’observe sur la quasi totalité du spectre politique, y compris auprès des sympathisants de l’UMP parmi lesquels la cote du président a gagné 5 points même si 84% ne lui font toujours pas confiance.  A l’unisson, le « tableau de bord politique » Ifop-Paris Match de mardi révèle un net redressement de la coté du président de la République, avec 43% des Français qui approuvent son action (+6 points).  Frédéric Dabi (Ifop) oppose « ce rebond marquant » à l’évolution de la cote de Nicolas Sarkozy, tombée sous la barre des 50% en janvier 2008 pour ne plus jamais se relever significativement ensuite. François Hollande, ajoute-t-il, peut aussi capitaliser sur « une bonne image personnelle et l’absence de colère à son égard ».  Pour autant, souligne le politologue, il s’agit « indéniablement d’un effet Mali sans doute assez provisoire ». L’intervention française est approuvée par trois Français sur quatre mais « le coeur de l’attente reste les questions économiques et sociales: la croissance et l’emploi ». L’embellie « n’empêche pas l’expression d’une forte angoisse sociale », résume Frédéric Dabi.   »Le Mali joue positivement sur l’image du président, sa capacité à prendre des décisions difficiles ou à faire preuve d’autorité, mais n’a pas d’effet sur la perception de son action », confirme Bruno Jeanbart (OpionWay). « Le juge de paix, sujet majeur, central et prioritaire, reste le chômage et François Hollande sera jugé sur sa capacité à inverser la courbe d’ici à la fin de l’année comme il s’y est engagé », souligne-t-il de la même manière.  Pour la première fois depuis six mois, le président cesse toutefois de perdre des points auprès de l’électorat de gauche, un « signe positif » qui pourrait être, selon Bruno Jeanbart, la conséquence des réformes de société mise en chantier par l’exécutif (mariage pour tous, non cumul des mandats, droit de vote des étrangers, taxe à 75%…).  Pour Céline Bracq (BVA) aussi, « l’embellie reste extrêmement fragile puisque sur les fondamentaux, l’efficacité et la justice sociale, sept Français sur dix estiment que la politique économique et sociale du gouvernement est inefficace et six sur dix qu’elle est injuste ».   »Sur ce terrain, François Hollande est encore en terre de mission, tout particulièrement auprès des catégories populaires », détaille-t-elle. La gestion des dossiers « particulièrement emblématiques », tels Petroplus ou PSA Aulnay, sera scrutée par les Français, « très critiques » jusqu’à présent, prévient l’analyste.

 

Europe : baisse de 3% du budget, la PAC épargnée

Europe : baisse de 3% du budget, la PAC épargnée

Dans le dernier texte proposé par M. Van Rompuy le montant des crédits d’engagement, qui correspondent au plafond autorisé, était de 960 milliards d’euros, et celui des crédits de paiement, soit les dépenses effectives pour les sept prochaines années, de 908,4 milliards d’euros, des chiffres qui servaient déjà de base aux discussions depuis le petit matin.  M. Van Rompuy avait alors présenté un nouveau texte de compromis après déjà plus de 15 heures de débats, rencontres bilatérales et conciliabules pour tenter de rapprocher les points de vue. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont ensuite brièvement interrompu leurs discussions dans la matinée, avant de reprendre le collier jusqu’en milieu d’après-midi.  De sources européennes, on souligne que cela correspond à une baisse de 3% du budget pour la période 2014-2020 par rapport aux sept années précédentes.  M. Van Rompuy voulait initialement proposer des engagements à 960 milliards d’euros et des crédits de paiement à 913 milliards. Mais dès son arrivée à Bruxelles jeudi en milieu de journée, le Premier ministre britannique David Cameron s’était montré inflexible. « En novembre, les chiffres présentés étaient vraiment trop élevés. Ils doivent redescendre. Et si ce n’est pas le cas, il n’y aura pas d’accord », avait-il lancé.  Pour tenir compte des restrictions budgétaires imposées dans de nombreux Etats membres, les montants présentés en novembre par M. Van Rompuy étaient déjà en nette baisse par rapport aux demandes de la Commission européenne: 973 milliards pour les engagements et 943 milliards pour les paiements. Mais cette proposition avait été sèchement rejetée par le Royaume-Uni, soutenu par l’Allemagne, les pays nordiques et les Pays-Bas.  Au final, M. Cameron obtient en grande partie satisfaction, avec des crédits de paiement, la mesure la plus concrète pour son opinion publique, en nette baisse.  Pour faire passer cette austérité auprès des pays comme la France ou l’Italie, partisans d’un cadre plus généreux, des solutions ont été trouvées pour apporter plus de souplesse, a expliqué une source européenne.  Il s’agit notamment de faire en sorte que l’argent provenant des amendes infligées par l’UE à des entreprises n’ayant pas respecté les règles de la concurrence soit versé au budget européen au lieu d’être redistribué aux Etats. Autre nouveauté, si tous les crédits de paiement ne sont pas dépensés au cours d’un exercice, la somme restante devrait s’ajouter à ceux de l’exercice suivant, au lieu, là encore, d’être récupéré par les Etats. Selon certains diplomates, cela pourrait représenter 12 milliards d’euros supplémentaires.  Les deux principales politiques de l’UE sont épargnées. La Politique agricole commune (PAC), dont la France est le premier bénéficiaire, gagne un peu plus d’un milliard par rapport à la dernière proposition Van Rompuy en novembre.  Les fonds de cohésion pour les régions les plus défavorisées, notamment dans les pays de l’Est, obtiennent 4,5 milliards supplémentaires. Un nouveau fonds pour l’emploi des jeunes sera doté de quelque six milliards.  Pour parvenir à une baisse substantielle du budget sans amputer la PAC et la Cohésion, l’essentiel des coupes sont opérées dans l’enveloppe demandée pour les infrastructures. Elle est amputée de plus de 10 milliards d’euros, à un peu plus de 29 milliards.  Les fonctionnaires de Bruxelles, dans le collimateur de David Cameron, devront se serrer la ceinture, avec 1,5 milliard de moins que la demande de la Commission.  Côté recettes, les pays bénéficiant de rabais, le Royaume-Uni en premier lieu, mais aussi l’Allemagne, les Pays-Bas et la Suède, le conservent. Le Danemark obtient la ristourne qu’il demandait. Le Parlement européen, qui doit voter le budget à la majorité absolue, a menacé de rejeter cet accord. « Je vois mal le Parlement approuver ce budget », a réagi le chef des Libéraux, l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, en dénonçant « une victoire de la vieille politique européenne.

 

Parisot critique la loi sur l’Accord-emploi

Parisot critique la loi sur l’Accord-emploi

 

Mme Parisot a fait part jeudi soir de ses réserves sur le texte tel qu’il est rédigé, et qui doit être transmis au Conseil d’Etat lundi, selon lefigaro.fr, citant son entourage. D’après lesechos.fr, la patronne des patrons conteste cinq points en particulier.  Elle s’oppose notamment à la réintroduction par le ministère du Travail de « la clause de désignation » dans l’article visant à généraliser les complémentaire santé. Cette rédaction contraindrait les entreprises à retenir le prestataire recommandé par la branche.  Autre point: la mise en place de droits rechargeables pour les chômeurs, qui serait rendue « obligatoire », alors qu’elle est conditionnée dans l’accord à la réalisation d’études d’impact préalables.  Mme Parisot est aussi réservée sur l’homologation administrative des plans de sauvegarde de l’emploi qui n’auraient pas été validés préalablement par les syndicats. Pour le ministère, il ne s’agit que d’une « difficulté pratique de mise en oeuvre », indique lefigaro.fr.  Enfin, la présidente du Medef s’oppose aux mesures concernant la cession des sites rentables et la représentation des élus dans les conseils d’administration des grandes entreprises.

 

Les députés réforment la reforme bancaire

Les députés réforment la reforme bancaire

Après une réforme bancaire à minima (on a oublié la crise et les 1000 milliards prêtés aux banques européennes !) il fallait s’attendre à de réactions parlementaires. D’autres modifications pourraient encore être soumises à la commission des finances de l’Assemblée nationale avant l’examen public, le 12 février, de ce texte qui prévoit d’imposer aux banques françaises d’isoler leurs activités pour compte propre dans des filiales dédiées et de mettre fin à certaines pratiques risquées. Depuis plusieurs semaines, des voix se sont élevées, estimant que le texte ne va pas suffisamment loin en matière de séparation. Les conseillers techniques de Bercy reconnaissent eux-mêmes que les activités à isoler ne représentent que 1% à 3% du produit net bancaire des établissements de crédit. Le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici a estimé jeudi matin que certains amendements incarnaient une « avancée majeure. » Les députés de la commission des finances ont notamment adopté un amendement du rapporteur du projet de loi, la député PS des Hautes-Alpes Karine Berger, qui autorisera le ministre de l’Economie à fixer un seuil au-delà duquel les activités de tenue de marché (market making) devront être isolées dans une filiale séparée. « Le reproche qui nous était fait (sur le périmètre des activités concernées par la séparation, NDLR) tombe complètement. Nous avons quelque chose qui est à la fois très fort, très pragmatique, en même temps très flexible, très souple », a souligné Pierre Moscovici sur France Inter. Le ministre a déploré l’absence des députés de l’opposition à la réunion, seulement représentée par Gilles Carrez, le président de la commission des finances. L’activité dite de « tenue de marché » (market maker) permet de maintenir une liquidité élevée sur les plates-formes financières et de limiter les écarts de prix entre contreparties, ce que les Etats apprécient particulièrement dans le cadre du placement de leur dette.

La France isolée dans la guerre des monnaies (comme au Mali !)

La France isolée dans la guerre des monnaies (comme au Mali !)

Comme pour le Mali , l’Europe va mettre du temps à réagir dans le guerres des monnaies. Face à l’appréciation de la monnaie unique, François Hollande avait  estimé qu’on ne pouvait pas la laisser « fluctuer selon les humeurs du marché » car cela met en péril les efforts de compétitivité des pays qui en font usage, et réclamé « une politique de change », lors d’un discours devant le Parlement européen à Strasbourg.   »Il ne s’agit pas d’assigner de l’extérieur un objectif à la BCE qui est indépendante mais d’engager l’indispensable réforme du système monétaire international, car sinon nous demandons à des pays de faire des efforts de compétitivité qui sont annihilés par la valorisation de l’euro », a-t-il ajouté.  La BCE s’est refusée mardi à commenter cet émoi quelque peu esseulé pour le moment, aucun autre responsable européen n’ayant encore abondé publiquement dans ce sens.  Et de l’avis des analystes de UniCredit, son président Mario Draghi devrait se contenter de rappeler jeudi, à l’issue de sa réunion mensuelle de politique monétaire, qu’elle n’a, de par son mandat, pas d’objectif de taux de change et ne consent à intervenir que si son objectif d’inflation à moyen terme -soit maintenir la hausse des prix proche mais sous 2%- est menacé.   »Dans le passé, la BCE est rarement intervenue de façon ciblée pour des questions de taux de change. Il faudrait une appréciation beaucoup plus forte de l’euro pour qu’elle change de cap », estime Marie Diron, économiste au cabinet de conseil Ernst and Young.   »Elle hésiterait beaucoup pour ne pas déclencher de +guerre des monnaies+. Tant que l’appréciation ne nuit pas à la croissance » elle n’a pas intérêt à le faire, ajoute-t-elle.  L’euro a atteint plus de 1,37 dollar vendredi soit une progression de plus de 11% en six mois, tandis que la parité euro/yen est « en hausse fulgurante de 10% » depuis un mois, a calculé Fabrice Cousté, directeur général de CMC Markets France.   »S’il stimule les cambistes, le succès de l’euro pourrait néanmoins jouer des tours aux entreprises européennes », estime-t-il.  Pour un responsable européen toutefois, « à ce stade, je ne crois pas que cela soit un problème ». D’autant que l’euro s’est stabilisé mardi, après un recul la veille.  Le commissaire européen chargé des services financiers, Michel Barnier, a rappelé pour sa part que « l’euro a été à 1,60 dollar, parfois en dessous de 1, c’est une monnaie jeune. Il faut juger la valeur sur une distance, je ne peux pas faire de commentaires là-dessus et fais confiance à la BCE qui est indépendante et qui doit le rester ».  En visite à Paris, le ministre allemand de l’Economie Philipp Rösler a lui jugé préférable de renforcer la compétitivité de l’Europe plutôt que de chercher à en affaiblir la monnaie.  Le chef d’Etat français abordera sans doute la question avec la chancelière allemande Angela Merkel qu’il rencontre mercredi, à la veille d’un sommet européen.  Paradoxalement, l’appréciation de l’euro est aussi le miroir d’une zone euro qui se porte mieux et a retrouvé la confiance des investisseurs après plusieurs années de crise aiguë.  Une amélioration qui doit beaucoup à l’intervention de la BCE qui a baissé son taux d’intérêt directeur à son plus bas niveau historique (0,75%). Elle a en outre injecté des milliards d’euros de liquidités au travers entre autres de prêts très avantageux sur trois ans aux banques (LTRO) et a promis d’intervenir sur le marché de la dette publique si nécessaire.  Le mouvement s’est toutefois accéléré sous l’effet des politiques monétaires des banques centrales américaine et japonaise, qui font jouer « la planche à billets », et qui « en affaiblissant délibérément leur monnaie pour rendre leurs économies respectives plus compétitives, soutiennent un peu plus l’appréciation de l’euro », souligne Fabrice Cousté.  Face à ces politiques « plus agressives », la BCE a elle commencé à se faire rembourser ses LTRO, ce qui signifie moins de liquidités en circulation.  Mais s’il le faut, la BCE a les moyens d’intervenir, selon un responsable européen qui n’exclut pas une déclaration de M. Draghi lors du G20 à Moscou les 15 et 16 février, théâtre habituel des discussions sur les changes.

 

Parisot : Les cotisations famille pour les retraites complémentaires ; qui va financer la branche famille ?

Parisot : Les cotisations famille pour les retraites complémentaires ; qui va financer la branche famille ?

 

 

Il faut trouver de nouvelles ressources pour les retraites complémentaires. D’où l’idée lancée hier par Laurence Parisot sur « RTL » : « Il n’est pas question que les entreprises acceptent la moindre cotisation de plus, mais on pourrait prévoir des redéploiements », a-t-elle indiqué en proposant de « flécher » des cotisations des entreprises finançant la branche famille (5,4 points) vers les retraites complémentaires. Ce qui permettrait de « faire le lien » avec le chantier du financement de la protection sociale, sachant que les ressources de la branche famille sont au cœur des réflexions. Nicolas Sarkozy avait voulu les supprimer en les compensant par une hausse de TVA dite « sociale. »L’objectif est clair : abonder les ressources de l’Agirc-Arrco pour obtenir un accord jugé indispensable -Laurence Parisot a évoqué le risque de « cessation de paiements de l’Agirc d’ici trois à quatre ans » si rien n’est fait. Tout en visant une stabilité globale des cotisations sociales. La présidente du Medef a aussi envoyé un signal aux syndicats en soulignant que la désindexation des pensions serait « transitoire » et ne « concernerait pas les plus modestes », une exigence de la CFDT. Reste à savoir si FO s’en satisfera, et surtout si l’exécutif consentira au principe d’un tel transfert. Car pour financer la branche famille, il faudra bien d’autres ressources telles que la TVA ou la CSG.

 

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Après le mariage homo, le vote des étrangers pour cacher la misère économique et sociale

Après le mariage homo, le vote des étrangers pour cacher la misère économique et sociale

 

Il est clairqu’Ayrault tente une opération de diversion en ressuscitant l’idée du vote des étrangers. En fait il risque de ne jamais parvenir à réunir une majorité des 3/5e » au Parlement, condition indispensable pour pouvoir valider cette mesure qui serait présentée dans le projet de loi de réforme constitutionnelle, probablement examiné avant l’été. Il s’agira de la dernière chance pour que ce texte entre en vigueur avant les élections municipales de 2014, comme François Hollande s’y était engagé. Il n’y aura pas non plus de referendum ; trop dangereux car les français ont la fâcheuse habitude d’utiliser cette procédure pour exprimer leur mécontentement sur d’autres sujets.  De toute manière l’objectif c’est d’occuper le terrain avec des questions de sociétés pour masquer le triste bilan économique et social. Pour les étrangers, le vote aux municipales n’est pas la priorité, leurs problèmes c’est le logement, l’emploi et les papiers. La promesse du candidat socialiste durant la campagne présidentielle s’est depuis heurtée aux rapports de force au sein du pouvoir législatif. Assemblée nationale et Sénat réunis, l’ensemble de la gauche (PS, EELV, radicaux et communistes) dispose de 521 sièges. Pour obtenir les 555 voix nécessaires, il lui faudrait donc convaincre au moins 34 élus, si personne ne fait défection dans ses propres rangs. L’autre solution pour faire passer ce texte aurait été d’organiser un référendum, mais cette solution a été écartée par le président de la République. Mardi, après la décision du chef de gouvernement d’ouvrir les discussions, l’opposition n’a pas tardé à évoquer un leurre. « Au moment où, chaque jour qui passe,  il y a un plan social nouveau qui arrive sur la table du gouvernement, on en est à organiser des manœuvres de diversion avec le droit de vote des étrangers », a dénoncé Christian Jacob, le président du groupe UMP à l’Assemblée. Sa formation avait d’ailleurs lancé une pétition contre cette réforme. Même réponse pour le vice-président de l’UDI, Yves Jégo. « C’est une question de timing, d’état de la société. Je pense qu’il y a des moments pour faire certaines réformes et cette mesure doit s’appliquer en période de croissance », précise le député de Seine-et-Marne, pour qui le gouvernement « jette de l’huile sur le feu », après le débat sur le mariage pour tous. Pourtant, le centriste n’a « pas changé » d’avis sur ce sujet et reste favorable à ce droit de vote. Mais s’il pense toujours que cette loi « devra arriver », ce proche de Jean-Louis Borloo prévient que son parti ne donnera pas une seule voix à la majorité. « La position du groupe UDI est unanime », répétait en effet mardi dans un communiqué son porte-parole, Jean-Christophe Lagarde. « Pour eux, ce ne sera jamais le bon moment », regrette Razzy Hammadi, qui assure ne pas « croire » que tous les élus suivront la ligne de leur formation. « Si les socialistes veulent cette loi, c’est uniquement pour modifier en profondeur le corps électoral en leur faveur », pense de son côté Benoist Apparu. Qui conclut : « Evidemment qu’ils ne vont pas réussir à trouver une trentaine de voix, c’est pour ça que ce n’est que de la diversion. »

 

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L’euro trop fort étouffe la croissance

L’euro trop fort étouffe la croissance

Depuis l’été dernier, la tendance est à la hausse : la devise européenne est passée mercredi au-dessus des 1,35 dollar, un niveau qui n’avait pas été égalé depuis décembre 2011. Bien sûr, la monnaie reste loin des sommets atteints en avril 2011, flirtant avec les 1,5 dollar, et encore plus des 1,6 dollar frôlé en juillet 2008, un record.   Mais la situation actuelle inquiète. A commencer par le gouvernement français. « L’euro est trop haut par rapport à ce que l’économie européenne, pas seulement française, est en droit d’attendre », a ainsi affirmé mercredi Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif. La semaine dernière, son collègue à l’Economie, Pierre Moscovici, avait lui aussi jugé que le niveau actuel créait « quelques problèmes ». « Un euro à 1,35 est insupportable pour l’économie française », confirme au JDD.fr l’économiste Marc Touati*, président du cabinet de conseil ACDEFI, qui tire la sonnette d’alarme. « Le problème n’est pas l’euro fort, c’est l’euro trop fort », dit-il. Pourquoi une telle agitation, alors même que François Hollande a jugé le mois dernier la crise de la zone euro « derrière nous »? C’est justement là tout le problème. Les investisseurs rassurés, l’euro s’est renforcé, notamment par rapport au dollar américain et au yen japonais. « C’est le paradoxe complet. Comme on a le sentiment d’avoir sauvé la zone euro, la devise s’apprécie. Sauf que plus elle s’apprécie, plus elle va casser la croissance. La crise va donc revenir aussi vite qu’elle est partie! », explique Marc Touati. Qui précise : « Depuis 2008, c’est constamment le même scénario, celui des montagnes russes. »   Le niveau de l’euro joue de plusieurs façons sur la croissance des économies européennes, et notamment celle de la France. Le principal levier est celui des exportations. « On est en compétition directe avec d’autres pays. Donc comme le coût des produits augmente, on perd en compétitivité », explique au JDD.fr Céline Antonin, économiste à l’OFCE. « Mécaniquement, il y a un effet négatif à moins exporter. Et parmi les différents moteurs de la croissance – la consommation, l’investissement, le commerce extérieur… – le dernier vecteur qui nous restait était celui des exportations », détaille-t-elle. Avec leur baisse, la France peut-elle rééquilibrer son commerce extérieur avec les importations? Ce n’est pas aussi simple. « Il y a des effets positifs : cela allège notamment notre facture sur l’énergie, mais les gains sur le pouvoir d’achat seraient marginal », répond Céline Antonin. « L’avantage sur les prix des produits importés est un cadeau empoisonné », dit de son côté Marc Touati. « Quand l’euro est fort, les prix des produits importés sont moins chers, donc le producteur français perd des parts de marché, et de la compétitivité, par rapport au concurrent étranger! », développe-t-il. Enfin, le spécialiste voit un troisième « vecteur de transition à l’économie » : celui des flux d’investissements. « Investir coûte plus cher, donc l’investisseur étranger y regarde à deux fois. Il sera plus tenté de le faire en dehors de la zone euro », analyse Marc Touati. Selon lui, la sentence est directe : « Dès qu’on dépasse la barre des 1,3 dollar, cela nous enlève un point de  croissance. Si l’euro reste à ce niveau, nous n’avons aucune chance d’avoir une croissance de 0,8% cette année, comme le gouvernement le prévoit. Potentiellement, on va même vers une baisse du PIB en 2013″. Le scénario « catastrophe » pourrait donc avoir lieu, à en croire l’économiste : avec une croissance atone, voire la récession, le chômage augmentera, de même que les déficits publics et la dette. « Il faut d’abord voir si cette situation perdure. Mais je ne crois pas que l’euro puisse repartir à la baisse tout de suite », conclut pour sa part Céline Antonin. Face à ce scénario qui se répète, les solutions à apporter sont toujours aussi délicates. A elle seule, la France ne peut rien. La réponse devra être apportée par l’ensemble de la zone euro. Mais le problème est le même : les disparités entre les pays membres sont nombreuses, ce qui complique toute recherche de position commune. « L’euro à 1,35 dollar, c’est gérable pour l’Allemagne, qui est plus compétitive. Pas pour nous. Le niveau ‘normal’ de l’eurodollar pour  la France serait plutôt de 1,05″, explique Marc Touati. « Pour résoudre cette situation, il faudrait d’abord que la Banque centrale européenne baisse son taux d’intérêt, de 0,75% à 0,25%, pour s’aligner sur celui de la Fed américaine », affirme l’économiste. « Il lui sera difficile de le faire. Ce n’est pas l’optique de l’Allemagne. Et même si ce taux baisse, il n’apportera pas grand-chose à ce niveau-là », répond de son côté Céline Antonin. Plus complexe à trouver, un compromis des Etats membres de la zone euro serait une réponse plus adéquate. « Il faut qu’ils se mettent d’accord pour écrire, noir sur blanc, le taux qu’ils souhaitent », pense Marc Touati. Avant de rajouter : « Mais encore une fois, ce n’est pas l’intérêt des Allemands ». « Les Américains utilisent le taux de change dans leur politique monétaire, de même que les Chinois et les Japonais. Il n’y a que les Européens qui ne font rien. Nous sommes les dindons de la farce.

 

 

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Le « sans OGM » boudé par la grande distribution

Le  « sans OGM » boudé par la grande distribution

 

Le « sans OGM » ne parvient pas à convaincre la grande distribution et pour cause , les OGM sont présents partout ou presque ; ‘association de consommateurs UFC-Que Choisir a dénoncé jeudi la trop faible présence selon elle dans les rayonnages des grandes surfaces de produits d’origine animale portant la mention « nourri sans OGM », malgré la forte demande des consommateurs.  Selon son enquête dans 324 grandes surfaces, seules deux enseignes, Carrefour et Auchan, ont fait cet effort pour leurs produits de marques distributeurs (MDD), proposant tous deux « une véritable gamme de produits +sans OGM+ ». Les autres « font quasiment l’impasse », souligne l’association qui note également que la mention « sans OGM » ne porte que sur la volaille et les oeufs, le porc, le poisson et parfois le veau.   »Est-ce qu’ils sont en train de faire des tests ou est-ce que cela ne les intéresse pas », s’interroge Olivier Andrault, chargé de missions au sein d’UFC-Que Choisir et responsable de l’enquête.  Il faut que les filières et les distributeurs se réveillent pour répondre à la demande des consommateurs », estime-t-il en réclamant « une nécessaire prise de conscience pour maintenir la diversité de choix ».   Chez Casino, une porte-parole fait valoir que la multiplicité des marques en rayon rend impossibilité de garantir l’absence d’OGM pour toutes. « Nous avons choisi de ne pas le mentionner ». Même si, insiste-t-on, « nous avons beaucoup de produits sans OGM ».   »C’est extrêmement difficile de s’engager fermement sur la non présence d’OGM dans l’alimentation du bétail notamment dans la filière soja dont la quasi majorité vient du Brésil » remarque un porte-parole de Système U qui assure que l’enseigne « continue de réfléchir » a à la question.  Débattu initialement lors du Grenelle de l’environnement, puis lors de l’adoption de la loi sur les organismes génétiquement modifiés en 2008, le décret sur l’étiquetage sans OGM est paru le 1er janvier 2012 pour une entrée en vigueur le 1er juillet dernier.   »Alors que la réglementation européenne imposait aux Etats membres de signaler les produits contenant des OGM, elle laissait à la discrétion des Etats membres la possibilité de signaler les produits +sans+ », rappelle Anaïs Fourest, responsable du dossier OGM à Greenpeace France.  A l’époque, se souvient-elle, toutes les discussions ont porté sur la coexistence entre filières avec et sans OGM et les risques de contamination: « A partir de quand peut-on considérer un produit sans OGM? ».  Au final deux seuils ont été retenus: la mention « sans OGM » concerne la « contamination fortuite acceptable » inférieure à 0,9 %.   »Inférieure à 0,1%, comme dans le bio, elle correspond à un engagement très fort ».  Globalement, il reste difficile pour le consommateur de savoir où trouver ces produits dans 86% des magasins, faute de signalétique suffisante, note l’étude. Ceci est « d’autant plus regrettable » que l’UFC ne relève pas de différence de prix avec les produits conventionnels, selon un relevé effectué entre les 14 et 18 janvier sur le site Internet de 1.653 magasins drive de la grande distribution.

 

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Réforme bancaire à minima pour la France et l’Allemagne

Réforme bancaire à minima pour la France et l’Allemagne

 

La crise financière passée, on oublie les bonnes intentions. C’est tout juste si on se souvient qu’il a fallu que la BCE prêt 1000 milliards aux banques européennes. Tout comme la France, l’Allemagne se prépare à réformer à minima son système bancaire, une orientation qui sape de facto les propositions de la commission Liikanen chargée de redéfinir les règles du secteur en Europe. Selon un projet de loi que Reuters a pu consulter mercredi, et qui sera présenté en conseil des ministres le mois prochain, les banques allemandes seront contraintes d’isoler leurs activités pour compte propre si elles représentent plus de 100 milliards d’euros au bilan ou 20% du bilan total de l’établissement concerné. Les banques du pays devraient parallèlement être autorisées à mener des activités de trading pour le compte de leurs clients ainsi que des activités de tenue de marché (market making) sans pour autant avoir à les cantonner dans une filiale dédiée. Ces nouvelles dispositions pourraient entrer en vigueur en janvier 2014 mais les banques devraient bénéficier d’un délai supplémentaire, jusqu’en juillet 2015, pour procéder à la séparation effective de leurs activités à risque. L’architecture du projet de loi allemand ressemble à celle du texte dévoilé par la France mi-décembre. Le Parlement français doit examiner le texte à partir du 12 février. Et Les positions de Paris et Berlin sur la réforme bancaire, même si elles doivent encore être avalisées par les parlements allemand et français, sont plus souples que celles de la commission présidée par Erkki Liikanen, le gouverneur de la Banque de Finlande chargé en janvier 2012 de formuler des propositions pour mieux encadrer le secteur bancaire européen. Ses recommandations, plus strictes en matière de séparation des activités des établissements de crédit – et en ce sens proches du Glass Steagall Act américain de 1933 – servent en principe de cadre de réflexion en vue de l’élaboration d’une directive européenne. La France et l’Allemagne ont néanmoins décidé de prendre les devants, manifestement sensibilisées par la nécessité de protéger le modèle de « banque universelle » incarné par BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole et Deutsche Bank.

Espagne : la croissance baisse encore

Espagne : la croissance baisse encore

Le produit intérieur brut de l’Espagne s’est contracté plus fortement que prévu au quatrième trimestre, de 0,7% par rapport au trimestre précédent, selon les données provisoires publiées mercredi par l’Institut national de la statistique. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une contraction de 0,6%, après -0,3% au troisième trimestre.  Sur un an, le PIB se contracte de 1,8%, à comparer à une baisse de 1,6% en rythme annuel au troisième trimestre et à un consensus de -1,7%.

 

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Electricité: l’Allemagne allège la facture des industriels

Electricité: l’Allemagne allège la facture des industriels

Les prix de l’énergie au cœur d’une nouvelle bataille franco- allemande. En effet, les industriels français estiment qu’ils perdent en compétitivité face aux Allemands car Berlin a largement allégé la facture pour soutenir l’activité de ses plus grands industriels. Le constat peut paraitre étonnant et pourtant… Malgré la décision allemande d’arrêter la production nucléaire, les industriels outre Rhin ont gagné en compétitivité. En fait, le gouvernement allemand a pris une série de mesures pour limiter l’impact de la sortie du nucléaire sur les plus gros consommateurs d’énergie du pays. Exemple: en Allemagne, les gros industriels ne paient pas pour l’acheminement de l’électricité. En France, oui. En Allemagne, une entreprise bénéficie d’une rémunération supplémentaire quand elle accepte des coupures de courant. En France non.Tout cela mis bout à bout fait que les industriels allemands paient en moyenne leur électricité 20 à 25% moins cher qu’en France. Un décalage qui ne concerne pas les consommateurs français qui, eux, bénéficient d’un prix de l’électricité parmi les plus bas d’Europe.

 

 

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Crise financière : la Catalogne demande 9 milliards à Madrid

Crise financière : la Catalogne demande 9 milliards à Madrid

 

La Catalogne a fait savoir mardi qu’elle avait officiellement sollicité une aide de 9,1 milliards d’euros pour 2013 auprès du fonds de liquidité du gouvernement central. Ce fonds a été constitué pour aider les régions autonomes à rembourser leurs dettes. La Catalogne précise qu’elle emploiera 7,7 milliards d’euros à financer des remboursements obligataires, le reste étant destiné à lui permettre d’atteindre son objectif de réduction du déficit en 2013.

 

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Mali : la guerre bientôt terminée pour la France ?

Mali : la guerre bientôt terminée pour la France ?

La France veut éviter l’enlisement, c’est ce qu’a affirmé Fabius. En fait, la France constate qu’elle est seule sur le terrain et que le soutien des grandes puissances démurent assez symbolique. Du coup Hollande prépare l’opinion au retrait des forces françaises, laissant le soin aux forces africaines pourtant bien démunies de faire le reste du travail ; le plus difficile : déloger les islamistes des montagnes, du désert  ou des localités dans lesquelles ils se fondent avec la population. Ces derniers jours, les Français et les Maliens ont multiplié les victoires sur le terrain. Après avoir repris Gao ce week-end, les armées française et malienne se sont emparées de Tombouctou dans la journée de lundi. Deux reconquêtes confirmées par François Hollande lors d’une conférence de presse. « Nous sommes en train de gagner cette bataille », a ainsi expliqué François Hollande précisant que « quand je dis nous, c’est l’armée malienne, ce sont les Africains soutenus par les Français ». Le président de la République est également revenu sur les conditions de l’engagement français au Mali. Il a ainsi précisé qu’il reviendrait aux troupes africaines de poursuivre l’offensive vers le nord du pays.  « Les Africains peuvent prendre le relais et ce sont eux qui iront dans la partie du nord » (François Hollande) Par ailleurs, le chef de l’État a répété que la France n’avait « pas vocation à rester au Mali » expliquant qu’à terme, l’armée française ne serait là « que pour encadrer et former l’armée malienne ». « De la même manière que nous sommes montés en charge rapidement, nous reviendrons vers les bases de départ », a ajouté François Hollande. Enfin le président de la République a affirmé que les populations civiles avaient été « protégées d’exactions ». Plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme affirment que l’armée malienne s’est livrée à des opérations de représailles. 

 

 

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Renault, PSA, banque de France etc.: la grogne sociale monte

Renault, PSA, banque de France etc.: la grogne sociale monte

Des salariés de Renault, PSA, Sanofi, GoodYear, Virgin, Faucecia et d’autres entreprises qui ont annoncé des suppressions de postes seront dans la rue ce mardi pour protester contre les « licenciements boursiers« . Le Premier ministre devrait ainsi être pressé de préciser ses intentions en la matière. Légiférer contre ce type de licenciements constituait, en effet, une promesse de campagne de François Hollande.  En juin 2012, le ministre du Travail, Michel Sapin, assurait vouloir aller vite sur ce dossier. Mais en six mois, le gouvernement s’est contenté de donner une définition de ce qu’est un licenciement boursier : celui dont « le seul motif est d’augmenter les dividendes des actionnaires« . Aucun texte n’est pour l’instant inscrit au programme de travail du gouvernement. Ayrault va devoir s’en justifier.  En parallèle, des négociations sociales se tiendront simultanément chez les deux constructeurs automobiles français. Renault et Peugeot sont, en effet, actuellement en discussions avec les représentants du personnel pour rendre leurs usines françaises plus compétitives. Mais chez Renault, la dernière journée de pourparlers s’est très mal passée, les syndicats accusant la direction de la marque au losange, dont l’Etat est actionnaire à 15%, de chantage à l’emploi. Ce qui avait forcé le gouvernement, à réagir. Si ces dernières négociations se transforment encore une fois en bras de fer, Jean-Marc Ayrault pourrait devoir intervenir. Son arbitrage a également été sollicité par les parlementaires communistes à propos du plan social à la Banque de France. Les députés PC demandent au Premier ministre d’organiser une table ronde sur l’avenir de l’institution dans les meilleurs délais. Ils affirment que les salariés de cette dernière ont des propositions « constructives et innovantes« , qui constitueraient une alternative aux 2 000 suppressions de postes prévues.

 

 

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