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Furieux ou comédien, Trump et des nouvelles taxes sur la Russie

Furieux ou comédien, Trump et les nouvelles taxes sur la Russie

Trump a fait savoir qu’il était furieux de l’attitude de la Russie dans le processus de discussion concernant l’arrêt au moins provisoire des hostilités en Ukraine. Ils menace même la Russie de nouvelles taxes. La question est de savoir s’il est vraiment sincère ou il s’agit d’une nouvelle déclaration fantaisiste. Peut-être Trump est-il un peu influencé aussi par son électorat qui n’apprécie pas sa proximité avec Poutine. Il se pourrait bien que ces propos menaçants soient surtout destinés à certains électeurs de Trump.

«Si la Russie et moi ne sommes pas capables de parvenir à un accord pour mettre un terme au bain de sang en Ukraine, et si je pense que c’est la faute de la Russie [...], je vais imposer des droits de douane secondaires sur tout le pétrole qui sort de Russie», a averti Donald Trump, évoquant des surtaxes «de 25 à 50%».

«Si vous achetez du pétrole à la Russie, vous ne pourrez pas faire des affaires aux États-Unis», a ajouté le locataire de la Maison Blanche, tout en affirmant que les droits de douane sur le pétrole russe seraient appliqués dans un délai d’un mois en l’absence d’un accord de cessez-le-feu.

Politique-Turquie : de l’autocratie vers la guerre civile

Politique-Turquie : de l’autocratie vers la guerre civile

En s’en prenant à son principal opposant, Ekrem Imamoglu, le président turc engage son pays sur la voie de la guerre civile alors qu’il fait face à une contestation dans les bastions historiques de l’AKP, observe, dans une tribune au « Monde », le politiste Ahmet Insel.

L’incarcération du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, avec des dizaines d’élus et de responsables municipaux, constitue sans aucun doute un coup d’Etat. Mais un coup d’Etat à l’envers. Le coup n’est pas porté cette fois par les militaires contre le gouvernement, mais il est ourdi par le pouvoir contre le dernier espace qui reste de la démocratie : les élections à compétition ouverte. En décidant de faire éliminer son principal rival de la compétition électorale par le moyen de la justice, [Recep] Tayyip Erdogan a franchi le Rubicon.

A la tête d’un régime hyperprésidentiel taillé sur mesure, il a pris la décision d’aller au bout de l’autocratie, quoi qu’il en coûte pour le pays et probablement pour lui. Il a révélé par cet engagement qu’il n’avait plus l’espoir de gagner les élections par les moyens un tant soit peu démocratiques. C’est le destin de la plupart des autocrates qui sont restés trop longtemps au pouvoir.

Les procureurs préparaient une action pénale contre le maire d’Istanbul depuis plus de deux ans. Les médias aux ordres du pouvoir révélaient régulièrement les chefs d’accusation envisagés. Ils avaient aussi lancé une campagne de suspicion sur la validité du diplôme universitaire de l’édile, qui avait conduit à l’ouverture d’une autre enquête judiciaire. En octobre 2024, deux maires d’arrondissement d’Istanbul, membres, comme Imamoglu, du Parti républicain du peuple (CHP), ont été arrêtés. L’arrestation d’une dizaine d’élus municipaux issus de la même formation a suivi.

C’est pour contrer ces attaques que le président du CHP, Özgür Özel, a décidé d’organiser, le 23 mars, pour la première fois dans l’histoire de la Turquie, une primaire de son parti en vue de la présidentielle avec comme seul candidat le maire d’Istanbul. Le but était de renforcer sa légitimité en lui donnant le statut de candidat officiel pour l’élection présidentielle…

Politique-Trump et sa bande de tarés : vers la crise économique et la guerre

Politique-Trump et sa bande de tarés : vers la crise économique et la guerre

Trump et sa bande de tarés conduisent directement le monde vers une crise économique mondiale qui pourrait apparaître dès le second semestre de cette année. En cause le ralentissement des échanges internationaux qui s’alimentent surtout les inquiétudes des acteurs économiques sur la compétitivité et l’accessibilité des produits.

La conséquence directe de l’augmentation massive des taxes douanières se traduira inévitablement par une baisse de pouvoir d’achat se répercutant sur le niveau de croissance et l’emploi. La bande de tarés du président américain semble ignorer les mécanismes complexes des processus de production aujourd’hui à dimension souvent internationale. Pour preuve l’écroulement de Tesla dans les voitures sont fabriqués en totalité ou en partie en Chine. Le consommateur américain sera la première victime de cette politique aventureuse.

Il y a aussi le danger de la reprise des logiques impérialistes avec ses folles perspectives de rattacher des territoires de force aux États-Unis. Tout cela ne pourra pas se faire dans la douceur et il y aura des conflits y compris armés dans plusieurs régions du monde visées d’autant que chinois et russes trouvent là un encouragement à leur politique d’expansion géographique et politique.

Enfin le pire danger c’est sans doute celui qui vise à détruire les fondements de la démocratie pour lui substituer des régimes autocratiques et illibéraux fondés sur des valeurs réactionnaires voire dictatoriales. De quoi encore encourager tous les dictateurs en place comme en Russie ou en Chine et ceux qu’il souhaite le devenir comme en Turquie pour piller les richesses de leur pays d’une part et réguler leur population par la terreur. Il y a des soubassements idéologiques et religieux à toutes ces folies d’une véritable bande de tarés qui par ailleurs n’oublient pas de s’en mettre plein les poches ( voir à cet égard les centaines de contrats passés par Musk) avec l’État fédéral.

Trump et sa bande de tarés : vers la crise économique et la guerre

Trump et sa bande de tarés : vers la crise économique et la guerre

Trump et sa bande de tarés conduisent directement le monde vers une crise économique mondiale qui pourrait apparaître dès le second semestre de cette année. En cause le ralentissement des échanges internationaux qui s’alimentent surtout les inquiétudes des acteurs économiques sur la compétitivité et l’accessibilité des produits.

La conséquence directe de l’augmentation massive des taxes douanières se traduira inévitablement par une baisse de pouvoir d’achat se répercutant sur le niveau de croissance et l’emploi. La bande de tarés du président américain semble ignorer les mécanismes complexes des processus de production aujourd’hui à dimension souvent internationale. Pour preuve l’écroulement de Tesla dans les voitures sont fabriqués en totalité ou en partie en Chine. Le consommateur américain sera la première victime de cette politique aventureuse.

Il y a aussi le danger de la reprise des logiques impérialistes avec ses folles perspectives de rattacher des territoires de force aux États-Unis. Tout cela ne pourra pas se faire dans la douceur et il y aura des conflits y compris armés dans plusieurs régions du monde visées d’autant que chinois et russes trouvent là un encouragement à leur politique d’expansion géographique et politique.

Enfin le pire danger c’est sans doute celui qui vise à détruire les fondements de la démocratie pour lui substituer des régimes autocratiques et illibéraux fondés sur des valeurs réactionnaires voire dictatoriales. De quoi encore encourager tous les dictateurs en place comme en Russie ou en Chine et ceux qu’il souhaite le devenir comme en Turquie pour piller les richesses de leur pays d’une part et réguler leur population par la terreur. Il y a des soubassements idéologiques et religieux à toutes ces folies d’une véritable bande de tarés qui par ailleurs n’oublient pas de s’en mettre plein les poches ( voir à cet égard les centaines de contrats passés par Musk) avec l’État fédéral.

Politique fiction :Faut-il rattacher les États-Unis à la Belgique ?

Politique fiction :Faut-il rattacher les États-Unis à la Belgique ?

À première vue, cette question paraît assez saugrenue. Il n’y a en effet aucune raison, aucune légitimité pour que la Belgique réclame l’annexion des États-Unis à son pays. Mais le questionnement n’est pas plus tordu que celui de Trump qui ne cesse de clamer sa volonté d’ajouter le Groenland ou encore le Canada comme nouveaux Etats américains.

Un vent de folie semble souffler actuellement dans le monde notamment du fait des libertés que prennent des dictateurs de plus en plus nombreux avec le droit international . Précisément parce qu’il n’y a aucune raison objective, un pays comme la Belgique pourrait réclamer l’annexion des États-Unis. Historiquement on pourrait toujours justifier que les Américains doivent leur indépendance aux francophones notamment de France contre les Britanniques.

Trump, Poutine, le président chinois est encore une bonne vingtaine d’autocrates à moitié fous n’ont d’autres perspectives que de vouloir agrandir encore leur territoire et leur influence.

Évidemment les annexions impérialistes de Trump n’ont aucune chance d’aboutir surtout concernant le Canada mais elles vont créer une pagaille diplomatique et politique qui va fortement affecter l’activité économique et aussi mettre en danger la géopolitique mondiale.

En attendant une éventuelle perspective de rattachement des États-Unis à la Belgique ou à Andorre, on pourrait encore accentuer la vague actuelle de boycott des produits américains. À cet égard, il serait urgent aussi que l’Europe notamment vienne concurrencer le domaine de la tech américaine par exemple en mettant en place rapidement une plate-forme type Google mais à l’échelle au moins de l’Europe voire au-delà. Orange par exemple bien implantée dans l’Europe et ailleurs pourrait avoir une carte à jouer dans ce domaine stratégique et juteux.

Turquie : de l’autocratie vers la guerre civile

Turquie : de l’autocratie vers la guerre civile

En s’en prenant à son principal opposant, Ekrem Imamoglu, le président turc engage son pays sur la voie de la guerre civile alors qu’il fait face à une contestation dans les bastions historiques de l’AKP, observe, dans une tribune au « Monde », le politiste Ahmet Insel.

L’incarcération du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, avec des dizaines d’élus et de responsables municipaux, constitue sans aucun doute un coup d’Etat. Mais un coup d’Etat à l’envers. Le coup n’est pas porté cette fois par les militaires contre le gouvernement, mais il est ourdi par le pouvoir contre le dernier espace qui reste de la démocratie : les élections à compétition ouverte. En décidant de faire éliminer son principal rival de la compétition électorale par le moyen de la justice, [Recep] Tayyip Erdogan a franchi le Rubicon.

A la tête d’un régime hyperprésidentiel taillé sur mesure, il a pris la décision d’aller au bout de l’autocratie, quoi qu’il en coûte pour le pays et probablement pour lui. Il a révélé par cet engagement qu’il n’avait plus l’espoir de gagner les élections par les moyens un tant soit peu démocratiques. C’est le destin de la plupart des autocrates qui sont restés trop longtemps au pouvoir.

Les procureurs préparaient une action pénale contre le maire d’Istanbul depuis plus de deux ans. Les médias aux ordres du pouvoir révélaient régulièrement les chefs d’accusation envisagés. Ils avaient aussi lancé une campagne de suspicion sur la validité du diplôme universitaire de l’édile, qui avait conduit à l’ouverture d’une autre enquête judiciaire. En octobre 2024, deux maires d’arrondissement d’Istanbul, membres, comme Imamoglu, du Parti républicain du peuple (CHP), ont été arrêtés. L’arrestation d’une dizaine d’élus municipaux issus de la même formation a suivi.

C’est pour contrer ces attaques que le président du CHP, Özgür Özel, a décidé d’organiser, le 23 mars, pour la première fois dans l’histoire de la Turquie, une primaire de son parti en vue de la présidentielle avec comme seul candidat le maire d’Istanbul. Le but était de renforcer sa légitimité en lui donnant le statut de candidat officiel pour l’élection présidentielle…

La société française du vieillissement

La société française du vieillissement

La France fait face à un vieillissement démographique qui bouleverse son économie. Marc Fiorentino dans La Tribune explore les conséquences de cette transition, entre croissance stagnante et défis financiers.

Les chiffres publiés par l’Institut national d’études démographiques sont édifiants. Et ils ont un impact sur l’économie française et sur votre argent. Le constat est sans appel : la transition démographique est en marche. Un changement majeur de plus après les transitions écologique et militaire.

La France n’est plus une exception démographique. Le taux de fécondité, qui a longuement résisté, chute de façon spectaculaire. Le renouvellement de la population n’est plus assuré. Avec un taux de 1,62 en 2024, nous restons en tête du peloton des pays développés alors que la Corée du Sud est à 0,60, le Japon et l’Allemagne respectivement à 1,38 et à 1,35 et l’Italie et l’Espagne autour de 1,20. Mais la situation se dégrade rapidement.

Notre solde naturel, différence entre le nombre de naissances et de décès, n’est plus que de 17 000. Il était encore de 140 000 en 2019. Mais il sera négatif d’ici à 2030. Et la population française baissera d’ici une vingtaine d’années alors que celle d’à peu près tous les pays développés a déjà commencé à chuter : l’immigration, sujet ô combien sensible, explique notre relative résilience.

L’exemple japonais nous offre la chance de pouvoir nous projeter pour analyser les conséquences de cette transition démographique. Le Japon est confronté depuis près de trente ans au vieillissement de sa population et à l’effondrement des naissances. Trois décennies durant lesquelles le Japon n’a cessé de se battre contre la déflation et une croissance économique proche de zéro.

Pour compenser les effets de la démographie, le pays a multiplié des plans de relance qui ont propulsé sa dette au-dessus de 200 % du PIB. Heureusement pour le Japon, la dette est détenue par ses habitants, ce qui a permis de maintenir des taux de financement à des niveaux anormalement bas.

Ce ne sera pas notre cas. Un pays sans enfants et peuplé de seniors est un pays à croissance molle ou nulle ; où la charge des retraites et le poids des dépenses sociales explosent ; où le déficit et la dette ne peuvent que déraper.

Un pays sans enfants et peuplé de seniors est un pays à croissance molle ou nulle.
Et contrairement à ceux des autres « transitions », les effets de ce changement sont prévisibles. Et inéluctables. Les incitations au « réarmement démographique », une expression chère à notre président, ont échoué partout dans le monde. Il faut donc agir au plus vite.

Mais revenons à votre argent. Ce contexte favorisera les entreprises de services aux personnes âgées, secteur en pleine mutation après la tourmente qui a touché celui des maisons de retraite. Il favorisera aussi les placements de taux d’intérêt du fait du poids de la déflation et de la baisse des taux, malgré la hausse de la dette. Mais il pèsera sur la croissance et donc sur les résultats des entreprises.

Nous avons toutes les données en main pour nous adapter à cette nouvelle révolution. L’ère du baby-boom est terminée. Voici venue l’heure du vieillissement. Vieillissement de la population, vieillissement de l’économie et… vieillissement de vos placements. Après le vert de l’écologie, le kaki du militaire, l’heure du gris a sonné.

Poulet, devenue la viande la plus consommée de France

Poulet, devenue la viande la plus consommée de France

En raison notamment de la baisse de pouvoir d’achat face à la hausse des prix de la consommation les Français modifient leur comportement d’une part en réduisant leurs achats de viande et en changeant leur nature.
L’an dernier, chaque Français en a consommé 24,9 kilos de poulets , soit 10% de plus qu’en 2023. Le gallinacé est même passé devant le cochon pour devenir la viande la plus achetée dans le pays. La moitié environ de ces poulets sont importés

Faut-il rattacher les États-Unis à la Belgique ?

Politique fiction :Faut-il rattacher les États-Unis à la Belgique ?

À première vue, cette question paraît assez saugrenue. Il n’y a en effet aucune raison, aucune légitimité pour que la Belgique réclame l’annexion des États-Unis à son pays. Mais le questionnement n’est pas plus tordu que celui de Trump qui ne cesse de clamer sa volonté d’ajouter le Groenland ou encore le Canada comme nouveaux Etats américains.

Un vent de folie semble souffler actuellement dans le monde notamment du fait des libertés que prennent des dictateurs de plus en plus nombreux avec le droit international . Précisément parce qu’il n’y a aucune raison objective, un pays comme la Belgique pourrait réclamer l’annexion des États-Unis. Historiquement on pourrait toujours justifier que les Américains doivent leur indépendance aux francophones notamment de France contre les Britanniques.

Trump, Poutine, le président chinois est encore une bonne vingtaine d’autocrates à moitié fous n’ont d’autres perspectives que de vouloir agrandir encore leur territoire et leur influence.

Évidemment les annexions impérialistes de Trump n’ont aucune chance d’aboutir surtout concernant le Canada mais elles vont créer une pagaille diplomatique et politique qui va fortement affecter l’activité économique et aussi mettre en danger la géopolitique mondiale.

En attendant une éventuelle perspective de rattachement des États-Unis à la Belgique ou à Andorre, on pourrait encore accentuer la vague actuelle de boycott des produits américains. À cet égard, il serait urgent aussi que l’Europe notamment vienne concurrencer le domaine de la tech américaine par exemple en mettant en place rapidement une plate-forme type Google mais à l’échelle au moins de l’Europe voire au-delà. Orange par exemple bien implantée dans l’Europe et ailleurs pourrait avoir une carte à jouer dans ce domaine stratégique et juteux.

Economie- L’industrie automobile mondiale dans la tourmente avec Trump

Economie- L’industrie automobile mondiale dans la tourmente avec Trump


Compte tenu de l’internationalisation des processus de production, l’industrie automobile mondiale va entrer dans une période très tourmentée. Une véritable secousse qui va toucher à peu près tous les pays producteurs du Japon, au Canada en Europe notamment et y compris aux États-Unis.

Une industrie déjà bousculée par la perspective de mutation de la motorisation qui ne se déroule pas au rythme prévu au point par exemple que la commission européenne recule sur le calendrier de substitution de l’électrique au thermique. Visiblement Trump ne connaît pas grand-chose de l’économie complexe et de l’internationalisation des échanges.

Sans parler du fait que le président américain semble ignorer que la balance globale bien plus services (tech notamment) est profitable aux Américains. La conséquence macro-économiques sera de renchérir parfois dans des conditions invraisemblables la compétitivité des constructeurs et d’amputer de manière significative le pouvoir d’achat des consommateurs avec le risque de plomber la croissance globale

Dès le 2 avril, ce nouveau prélèvement sera ajouté « de manière permanente » au tarif douanier de 2,5 % actuellement en vigueur. Il va non seulement frapper les véhicules finis, mais aussi les moteurs, transmissions, groupes motopropulseurs, et composants électroniques qui sont importés aux États-Unis, puis assemblés dans des usines américaines.

Social-Réforme des retraites : un allongement de la durée de vie active est incontournable

Social-Réforme des retraites : un allongement de la durée de vie active est incontournable

Une réforme juste, qui tienne compte des perspectives démographiques, doit passer par l’abandon de tout âge légal de départ en donnant la priorité absolue aux annuités, et par une plus grande attention à la réalité des retraités pauvres, expliquent dans une tribune au « Monde » les économistes Jean-Hervé Lorenzi et Alain Villemeur.

La réforme des retraites de 2023 a échoué sur deux fronts : elle a été perçue comme injuste et n’a pas résolu le déséquilibre financier du système. Pour tenter de surmonter ce double échec, laisser les partenaires sociaux se concerter sur une nouvelle réforme, sans intervention politique, était une bonne idée.

Mais, selon les travaux de notre chaire Transitions démographiques, transitions économiques, toute nouvelle réforme doit respecter certaines conditions. Elle doit reposer sur l’acceptation du choc démographique, de l’allongement juste et progressif de la durée de vie active, de la prise en compte réelle des carrières longues et de la pénibilité, accompagnée par l’amélioration des petites retraites.
Le déséquilibre du système de retraite est d’environ 9 milliards d’euros en 2030. Nous affirmons que l’on peut rétablir l’équilibre à l’horizon 2030, dans le cadre d’un système plus juste, en se basant sur les préconisations qui suivent.

Il faut d’abord abandonner tout âge légal de départ à la retraite. Ceci ne conduit en aucun cas à renoncer à l’idée d’un âge plus tardif de départ, mais il convient d’aller dans ce sens de manière moins clivante et plus juste.

Réforme des retraites : un allongement de la durée de vie active est incontournable

Réforme des retraites : un allongement de la durée de vie active est incontournable

Une réforme juste, qui tienne compte des perspectives démographiques, doit passer par l’abandon de tout âge légal de départ en donnant la priorité absolue aux annuités, et par une plus grande attention à la réalité des retraités pauvres, expliquent dans une tribune au « Monde » les économistes Jean-Hervé Lorenzi et Alain Villemeur.

La réforme des retraites de 2023 a échoué sur deux fronts : elle a été perçue comme injuste et n’a pas résolu le déséquilibre financier du système. Pour tenter de surmonter ce double échec, laisser les partenaires sociaux se concerter sur une nouvelle réforme, sans intervention politique, était une bonne idée.

Mais, selon les travaux de notre chaire Transitions démographiques, transitions économiques, toute nouvelle réforme doit respecter certaines conditions. Elle doit reposer sur l’acceptation du choc démographique, de l’allongement juste et progressif de la durée de vie active, de la prise en compte réelle des carrières longues et de la pénibilité, accompagnée par l’amélioration des petites retraites.
Le déséquilibre du système de retraite est d’environ 9 milliards d’euros en 2030. Nous affirmons que l’on peut rétablir l’équilibre à l’horizon 2030, dans le cadre d’un système plus juste, en se basant sur les préconisations qui suivent.

Il faut d’abord abandonner tout âge légal de départ à la retraite. Ceci ne conduit en aucun cas à renoncer à l’idée d’un âge plus tardif de départ, mais il convient d’aller dans ce sens de manière moins clivante et plus juste.

L’industrie automobile mondiale dans la tourmente avec Trump

L’industrie automobile mondiale dans la tourmente avec Trump


Compte tenu de l’internationalisation des processus de production, l’industrie automobile mondiale va entrer dans une période très tourmentée. Une véritable secousse qui va toucher à peu près tous les pays producteurs du Japon, au Canada en Europe notamment et y compris aux États-Unis.

Une industrie déjà bousculée par la perspective de mutation de la motorisation qui ne se déroule pas au rythme prévu au point par exemple que la commission européenne recule sur le calendrier de substitution de l’électrique au thermique. Visiblement Trump ne connaît pas grand-chose de l’économie complexe et de l’internationalisation des échanges.

Sans parler du fait que le président américain semble ignorer que la balance globale bien plus services (tech notamment) est profitable aux Américains. La conséquence macro-économiques sera de renchérir parfois dans des conditions invraisemblables la compétitivité des constructeurs et d’amputer de manière significative le pouvoir d’achat des consommateurs avec le risque de plomber la croissance globale

Dès le 2 avril, ce nouveau prélèvement sera ajouté « de manière permanente » au tarif douanier de 2,5 % actuellement en vigueur. Il va non seulement frapper les véhicules finis, mais aussi les moteurs, transmissions, groupes motopropulseurs, et composants électroniques qui sont importés aux États-Unis, puis assemblés dans des usines américaines.

Sortir de la dépendance de technologies contrôlées par des géants étrangers

Sortir de la dépendance de technologies contrôlées par des géants étrangers


Les soupçons de corruption d’eurodéputés par le géant chinois de la tech Huawei rappelle que l’économie numérique n’est pas un secteur comme les autres, avertit l’élu écologiste dans une tribune au « Monde ». Son contrôle, même partiel, par des puissances étrangères constitue une attaque directe contre la sécurité des Européens.

La souveraineté numérique européenne est-elle à vendre ? Le 13 mars, un nouveau scandale a éclaté : Huawei, multinationale chinoise de la tech, est accusée de corruption au Parlement européen. Cette affaire n’est pas un cas isolé et soulève une question cruciale : quel est le prix de la souveraineté européenne ?

Ce « Huaweigate » est le symptôme d’un mal profond et systémique. A l’instar du « Qatargate », il nous confronte à une vérité inquiétante : les institutions européennes sont infiltrées, non seulement par des intérêts économiques liés à des lobbys aux pratiques bien connues, mais aussi par des puissances étrangères qui menacent directement notre souveraineté.

Si ces accusations se confirment, il faudra sanctionner durement cette entreprise, c’est-à-dire lui interdire l’accès au marché européen pour une durée indéterminée. Mais il faudra aussi remettre en question un système où l’influence extérieure n’est plus un accident conjoncturel, mais une stratégie systémique qui fragilise nos libertés, notre autonomie et, en fin de compte, nos valeurs fondamentales.

Haute trahison

Car la menace n’est pas seulement économique : elle est géopolitique et démocratique. Huawei, avec ses infrastructures 5G que la Commission européenne a voulu déployer à marche forcée, est désormais au cœur de notre économie numérique et donc de notre sécurité. Par ces réseaux transitent nos données et nos informations, dont nous ne pouvons plus garantir l’intégrité.

L’Europe a choisi de dépendre de ces technologies, et cette dépendance nous rend vulnérables. Que vaut notre autonomie si les infrastructures, les data centers et les moyens de traitement de nos données sont contrôlés par des géants étrangers, mus par leurs propres intérêts et non par ceux des citoyens européens ? Et qu’advient-il si les intérêts économiques de ces acteurs sont incompatibles avec le maintien de nos démocraties dans l’Union européenne (UE) ?

Le fait que certains groupes politiques – et certains partis – se mettent au service des multinationales étrangères, notamment du numérique, ne relève pas seulement de la corruption économique, mais bien de la haute trahison. Ce scandale éclate alors que l’UE traverse déjà une crise de légitimité après le « Qatargate ».

Faut-il rattacher les États-Unis à la Belgique ?

Faut-il rattacher les États-Unis à la Belgique ?

À première vue, cette question paraît assez saugrenue. Il n’y a en effet aucune raison, aucune légitimité pour que la Belgique réclame l’annexion des États-Unis à son pays. Mais le questionnement n’est pas plus tordu que celui de Trump qui ne cesse de clamer sa volonté d’ajouter le Groenland ou encore le Canada comme nouveaux Etats américains.

Un vent de folie semble souffler actuellement dans le monde notamment du fait des libertés que prennent des dictateurs de plus en plus nombreux avec le droit international . Précisément parce qu’il n’y a aucune raison objective, un pays comme la Belgique pourrait réclamer l’annexion des États-Unis. Historiquement on pourrait toujours justifier que les Américains doivent leur indépendance aux francophones notamment de France contre les Britanniques.

Trump, Poutine, le président chinois est encore une bonne vingtaine d’autocrates à moitié fous n’ont d’autres perspectives que de vouloir agrandir encore leur territoire et leur influence.

Évidemment les annexions impérialistes de Trump n’ont aucune chance d’aboutir surtout concernant le Canada mais elles vont créer une pagaille diplomatique et politique qui va fortement affecter l’activité économique et aussi mettre en danger la géopolitique mondiale.

En attendant une éventuelle perspective de rattachement des États-Unis à la Belgique ou à Andorre, on pourrait encore accentuer la vague actuelle de boycott des produits américains. À cet égard, il serait urgent aussi que l’Europe notamment vienne concurrencer le domaine de la tech américaine par exemple en mettant en place rapidement une plate-forme type Google mais à l’échelle au moins de l’Europe voire au-delà. Orange par exemple bien implantée dans l’Europe et ailleurs pourrait avoir une carte à jouer dans ce domaine stratégique et juteux.

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