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La grande consommation dans le rouge

La grande consommation dans le rouge

Signe de la détérioration du pouvoir d’achat mais aussi des inquiétudes concernant les perspectives économiques et sociales, la grande consommation enregistre un recul de 1,5 % sur un an du volume des produits vendus.

Un phénomène qui est également lié au changement de comportement après la flambée de l’inflation quand les consommateurs ont dû faire des arbitrages sur la nature et le volume des produits. D’une manière générale les consommateurs diminuent voire éliminent certains achats et ont tendance aussi à changer de gamme. Le souci étant  de trouver les prix les plus intéressants.

Accessoirement il y a une dimension vertueuse dans ce changement de comportement avec la découverte que certains produits sont inutiles ou qu’on peut en réduire la consommation. À l’inverse le fait de tirer les prix vers le bas amène aussi parfois à une baisse de qualité. Les produits bio par exemple sont des grandes victimes de cette restructuration de la consommation.

En juillet, le chiffre d’affaires des grandes surfaces a reculé de 1,5 % sur un an pour les ventes de produits de grande consommation.

« On parle souvent de rentrée sociale. Cette fois, nous avons une inquiétude sur la consommation. Les volumes de produits achetés en grande surface stagnent ou baissent », alerte le représentant d’une enseigne alimentaire. L’étau se resserre de plus en plus sur le secteur de la grande distribution qui fait face à une baisse des ventes en volume pour les produits de grande consommation (alimentation, hygiène, entretien et beauté) depuis plus de six semestres, selon l’institut Circana.

Or, parallèlement, les distributeurs ne peuvent plus compter sur l’inflation pour doper artificiellement leur chiffre d’affaires. Après une flambée de plus de 20 % entre 2021 et 2023, les prix refluent depuis plusieurs mois maintenant (-0,9 % sur un an). Résultat : au premier semestre, le chiffre d’affaires du secteur (supérettes, supermarchés, et hypers) n’a progressé que de 0,1 % sur un an, contre 10,4 % lors de la même période l’année précédente.

« La France a tué mon mari » ( veuve du gendarme victime de l’assassin routier)

« La France a tué mon mari » ( veuve du gendarme victime de l’assassin routier)

 

« Je l’affirme haut et fort, la France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance », A déclaré avec force la veuve du gendarme victime d’un assassin qui a refusé d’obtempérer. La phrase est courte, violente mais elle résume bien le sentiment général d’insécurité puisqu’en l’espèce le coupable avait déjà été inquiété une dizaine de fois pour des faits proches.

La preuve effectivement supplémentaire de la bienveillance de la justice vis-à-vis des incivilités et même des crimes commis au volant. De toute évidence, la situation de conducteur d’un véhicule automobile confère un statut particulier très bienveillant y compris en cas de mise en danger de la vie d’autrui. Bref : une sorte de « justice pour la bagnole »; symbole encore sacré de la civilisation actuelle.

On objectera juste titre que les chauffards voir les assassins constituent une extrême minorité, ils sont cependant suffisants pour créer des dégâts considérables mais aussi pour tolérer trop de conduites irresponsables de la part de conducteurs immatures et idiots .

La crise de légitimité de nos gouvernants

La crise de légitimité de nos gouvernants

Les zones de turbulences invitent à lire les penseurs, les vrais. Dans son important essai Les Deux Révolutions françaises, 1789-1796, paru en 1951, l’historien italien Guglielmo Ferrero est de ceux-là. Après le succès de sa synthèse (certes en six volumes) Grandeur et décadence de la Rome antique, c’est vers la Révolution française et le pouvoir politique qu’il orienta ses travaux. Après la chute de république romaine, il lui paraissait cohérent de plonger son regard dans la France révolutionnaire, elle aussi République plongée dans une vaste crise d’identité. Ainsi l’historien voulait-il percer les apories du pouvoir politique dans l’histoire à même d’éclairer le présent. Il fit deux découvertes majeures. D’abord que le pouvoir a peur. Dans son livre le plus important, Pouvoir. Les génies invisibles de la cité , il écrit : «Toute l’histoire n’est qu’une suite de révoltes, tentées ou réussies, contre le pouvoir, et d’efforts pour empêcher ces révoltes. Le pouvoir n’est jamais en sécurité, il tremble constamment». Il est vrai que, dans les temps reculés, rares étaient les dirigeants à s’en tirer en un seul morceau – et d’ailleurs le châtiment de Napoléon à Sainte-Hélène ne fut sévère pour un chef d’État que parce qu’il avait d’abord bénéficié d’un exil princier sur l’île d’Elbe. Les temps ont bien changé, même si la peur de perdre sa place reste.

Pour l’historien Loris Chavanette , spécialiste de la Révolution française, le blocage institutionnel trouve en partie son origine dans l’affaiblissement de l’autorité et de la légitimité des responsables politiques dans Le Figaro

Loris Chavanette est historien, spécialiste de la Révolution française. Il a notamment publié Le 14 juillet de Mirabeau. La revanche du prisonnier (Tallandier, 2023) et La Tentation du désespoir (Plon, 2024).

Cette première constatation faite, Ferrero avance et découvre ensuite que tout nouveau régime constitutionnel traverse à sa naissance une période de transition qu’il nomme la crise de la pré-légitimité. Il est ainsi obligé de s’adapter au violent contexte des luttes politiques en conservant, pendant ce laps de temps, une législation d’exception, qui exclut les rivaux politiques, afin de trouver la force nécessaire à son installation. En un mot, le pouvoir constituant et souverain ne fait pas seul la légitimité : il faut un élément supplémentaire qu’est l’enracinement dans le temps et les consciences de manière effective et non pas seulement principielle. La pré-légitimité, comme l’explique Ferrero, est «une légitimité de berceau» qui pour atteindre l’âge adulte doit gagner le consentement d’une large majorité en désarmant les oppositions provoquées par son avènement.

Ainsi le pouvoir n’a pas seulement peur pour lui-même mais aussi pour les institutions démocratiques qu’il enfante : pour éviter qu’elles ne s’effondrent trop vite, le régime doit composer avec le réel et la nécessité, quitte à jouer Le Prince de Machiavel, plutôt que de gouverner par angélisme en respectant les principes qu’il s’est lui-même fixés. Cela s’appelle froisser la démocratie au nom de la défense de la démocratie. En ce cas, le besoin d’hommes et de femmes d’État n’est dès lors plus une option, mais une impérieuse nécessité. S’ils manquent à l’appel, tout chavire.

La Ve République, grâce aux légitimités charismatique et historique du général de Gaulle, et malgré la guerre d’Algérie, a passé ce baptême du feu. Suite à cela, nous avons vécu des décennies fastes. Un vrai luxe dans notre histoire, laquelle a été, pendant plus de deux siècles, un enchaînement de péripéties et de secousses constitutionnelles dignes des romans de Dumas, certains n’ayant jamais renoncé entièrement à l’idée de se venger.

Les gouvernements politiques n’ont plus une base sociale assez solide et c’est alors le régime lui-même qui menace de s’écrouler.

Mais aujourd’hui, je le crains, nous vivons une autre période de transition turbulente : l’épreuve que j’appellerai celle de la post-légitimité, c’est-à-dire le délitement de l’autorité, dans les faits et encore plus dans les consciences. Les gouvernements politiques n’ont plus une base sociale assez solide et c’est alors le régime lui-même qui menace de s’écrouler. À nouveau, peut-on dire, les gouvernements ont recours à des expédients législatifs exceptionnels afin de gagner en force, par les pratiques et droits d’exception, ce que le droit ordinaire les empêche de gagner. Ainsi du spectacle du vide ministériel que nous traversons. Mais si nous suivons le raisonnement de Ferrero, cité plus haut, c’est tout ce qu’il y a de plus normal et habituel dans un État en panne de légitimité, ou n’ayant plus qu’une légitimité transitoire et donc morcelée.

Ces périodes de transition forcent à marcher sur des charbons ardents. À tout moment l’équilibre peut se rompre et la chute serait fatale aux institutions. Le pire est pourtant devant nous car, si la Ve république venait à s’effondrer sur elle-même, et qu’un nouveau régime politique était mis sur pied, je ne pense pas que nous soyons capables, aussi désunis, dissemblables et en désaccord comme nous le sommes, de passer l’épreuve d’une nouvelle transition de pré-légitimité. Courir le risque d’une VIe République ne sera pas une sinécure, mais une nouvelle guerre des principes, des hommes et des partis.

Nous traversons une zone de turbulences, certes, mais ce qui est devant nous c’est le danger d’entrer dans un trou noir, où toute légitimité serait dissoute et où l’autorité serait comme évaporée. Ce serait alors le néant de l’anarchie, le pire de tous les systèmes, notamment car elle est le terreau des dictatures et régimes autoritaires en réaction.

C’est pourquoi il faut faire la part du feu dans notre régime constitutionnel. Et le plus important, comme je me tue à le raconter dans tous mes livres, c’est avant tout de sauver la démocratie représentative, donc le parlementarisme. Pour cela, il faut redorer le blason des députés en leur donnant une consistance historique et constitutionnelle. Notre Parlement, dont j’ai retracé les origines de 1789 à 1799, ne peut rester une coquille vide sans influence.

Cette crise était prévisible, elle couvait depuis longtemps, et il faut de nouveaux penseurs qui ne fussent pas des idéologues pour prendre de la hauteur.

Avec sa dissolution fantasque de l’Assemblée, le président Emmanuel Macron s’est autorisé la voie du quitte ou double avec la Ve république. On en est quitte pour l’obsolescence des fondamentaux de notre légitimité politique. Cette crise était prévisible, elle couvait depuis longtemps, et il faut de nouveaux penseurs qui ne soient pas des idéologues pour prendre de la hauteur. L’histoire, la philosophie, la littérature, la science du droit doivent servir à cela. Ce sont des garde-fous dans un pays comme la France. C’est dans de telles crises que l’on est contraint à la grandeur.

Redisons encore qu’il vaut mieux gérer la crise de la post-légitimité que celle de la pré-légitimité. C’est un feu qui couve sous terre et nous dansons joyeusement (avec la pseudo-trêve olympique et ses bacchanales de cérémonies) sur un volcan. N’oublions pas Paul Claudel, autre penseur, autre visionnaire, lequel écrivait dans Le soulier de satin : «Le pire n’est pas toujours sûr».

Cela me fait penser au jour où Alphonse de Lamartine, monté sur une barricade de la place de l’Hôtel de Ville, a su repousser le drapeau rouge que les insurgés voulaient hisser, pour faire adopter les trois couleurs de la nation. Ainsi il fut donné à un homme de lettres de montrer le chemin qu’il nous appartient d’emprunter, sans les hurlements devenus la règle. Ni le rouge des communistes, ni le blanc des royalistes. Ni les marxistes fanatisés, ni les conservateurs radicaux. Ce fut un historien, poète et romancier, qui sauva notre drapeau, incarnation du compromis vital de notre histoire de France séculaire, avec cette alliance des trois couleurs. C’est bien la preuve que les compromis sont possibles en France. Notre étendard tricolore en est le témoignage et, plus encore, l’invitation à s’en montrer digne.

Grande-Bretagne : la gauche au pouvoir promet la rigueur

Grande-Bretagne : la gauche au  pouvoir promet la rigueur

Il y a en Europe deux types de gauche. La gauche démagogique comme en France qui promet la lune avant des élections ( voir par exemple le tournant économique de Mitterrand puis de Hollande). La gauche en Grande-Bretagne a également fait de grosses bêtises avant de se ressaisir et de devenir un nouveau un parti sérieux de gouvernement. Ainsi les travaillistes désormais au pouvoir promettent-t-il seulement la rigueur et notamment une hausse de fiscalité mais aussi et surtout une réduction des dépenses publiques.

Le  premier ministre a averti les Britanniques que les temps à venir seront douloureux, tant le pays a été « cassé » par les conservateurs. Depuis les jardins de Downing Street, il a averti que « la situation allait empirer  avant de s’améliorer ». Et tracé le cap pour les prochaines années.

Keir Starmer a repris le thème martelé depuis juillet, celui du lourd passif dont son gouvernement hérite. Il a dénoncé le « trou noir économique » laissé, selon lui, par les conservateurs. La chancelière de l’Échiquier, Rachel Reeves, l’a estimé à 22 milliards de livres« La situation est pire que ce que nous avions imaginé », a dit Starmer. Un constat les nouveaux arrivants pouvoirs font souvent mais sans forcément en tirer les conséquences en terme notamment de réduction des dépenses publiques. Exemples en France où la gauche envisagée une dépense d’environ 150 milliards sur 10 ans quand il faudrait au contraire un économiser autant pour réduire le déficit budgétaire et diminuer la dette.

 

Écolo : Sandrine Rousseau toujours en pointe de l’extrémisme pour la destitution de Macron

Écolo : Sandrine Rousseau toujours en pointe de l’extrémisme pour la destitution de Macron

 

Toujours en pointe de l’extrémisme et de plus en plus proche des insoumis, Sandrine Rousseau rejoint finalement Macon et son parti pour demander la destitution du président de la république. Et de s’associer aussi aux manifestations « massives » réclamées par LFI et des organisations gauchistes. Bref, pour Sandrine Rousseau la révolution est aussi en marche en tout cas celle du bavardage, de l’excès et de l’exhibitionnisme.

Sandrine Rousseau estime que la gauche doit «adopter une motion de censure contre tout gouvernement non issu du NFP.» Et «appeler à des manifestations massives». Manière de rejoindre la mobilisation organisée par LFI et plusieurs organisations syndicales lycéennes et étudiantes à Paris le 7 septembre prochain.

«Le NFP a été élu sur un mandat et un programme. Peut-être que certains responsables de gauche ou écologistes sont tentés de s’allier au centre ou à la droite, mais ce serait trahir les électeurs que de céder à cette demande d’Emmanuel Macron», prévient-elle. Avant d’être catégorique : «Le président ne peut pas casser le NFP.»

Crise : la France surtout victime du centralisme démocratique

Crise   : la France  surtout victime du centralisme démocratique
Peu d’experts auront sans doute observé que depuis des années la France se caractérise surtout par une gestion très pyramidale proche du centralisme démocratique chère aux marxistes mais aussi aux technocrates. La plupart des grands sujets sont bloqués au niveau central précisément parce qu’ils n’ont pas fait l’objet d’un débat décentralisé par les acteurs socio-économiques. Cette quasi absence de débat démocratique en profondeur est sans doute au cœur de notre crise politique

Le phénomène n’est pas nouveau mais Macron s’est fait une religion de torpiller les organes intermédiaires qui permettaient d’une part de procéder à des analyses partagées et à des compromis équilibrés entre les différents intérêts. C’est ainsi par exemple que on parle aujourd’hui essentiellement de la question des salaires, de la retraite, du chômage et des conditions de travail du service public essentiellement au plan national entre responsables politiques.

Faute de discussions préalables voir même de compréhension du réel, les positions sur nombre de sujets socio-économiques se figent et souvent s’affrontent pour conduire à la paralysie. Le Conseil économique et social par exemple a souvent dénoncé l’espace de plus en plus réduit du débat social et économique en France. Du coup tout est politisé, déformé voire ridiculisé.

La France souffre de son insuffisance chronique à associer les partenaires sociaux intermédiaires pourtant indispensables pour permettre la compréhension de problématiques souvent complexes et qu’on ne peut résoudre de façon simpliste, irresponsable et démagogique.

Le problème, c’est que cette culture de centralisme démocratique domine les partis politiques de droite comme de gauche. À droite on se sert de la raison technocratique pour imposer des solutions bâclées et rapidement obsolètes. ( Ne parlons pas de l’extrême droite qui conteste le concept de syndicalisme).  À gauche,  en tout cas dans la gauche de coloration marxiste du NFP, c’est l’idéologie marxiste qui commande l’adhésion au centralisme démocratique.

Un seul exemple la question des salaires qui ne peut se résumer qu’au seul relèvement du SMIC qui va encore écraser les grilles de salaires. Ce débat relativement technique doit évidemment être d’abord pris en compte par les acteurs sociaux et les organisations représentatives en tenant compte bien sûr des réalités de chaque branche. Il en est de même concernant le chômage qui doit intégrer les situations particulières des branches et des régions. Toute mesure d’autorité prise sans concertation d’abord n’est pas comprise voire est rejetée et se révèle rapidement inopérante. En outre la question- réelle – du pouvoir d’achat ne peut se réduire au seul problème de l’augmentation des salaires.

Social- Déjà la perspective d’une mobilisation fourre-tout pour la CGT

Social- Déjà la perspective d’une mobilisation fourre-tout pour la CGT

De manière presque rituelle la CGT propose encore cette année une mobilisation en septembre octobre assez confuse qui reprend autant de revendications syndicales que politiques comme à propos du budget. La situation n’est pas nouvelle d’ailleurs la CGT avait appelé à des rassemblements devant l’Assemblée nationale. Par avance, la CGT se persuade du refus de certaines organisations à participer à ces mobilisations trop globales et trop politisées. Avec sans doute en point d’orgue un jour de grève et de protestation surtout suivie par des fonctionnaires ou équivalents qui a  plutôt tendance à éteindre la mobilisation qu’à l’alimenter de façon cohérente.

 

La CGT prévoit de construire une «mobilisation» sociale pour «fin septembre, début octobre», a déclaré sa secrétaire générale, Sophie Binet, dimanche, évoquant notamment l’abrogation de la réforme des retraites et le budget de l’État pour 2025. «La CGT construira une mobilisation à la rentrée avec toutes celles et ceux qui le souhaitent fin septembre début octobre. Je ne suis pas sûre que tous les syndicats y soient, mais ce n’est pas un drame», a affirmé la numéro un de la CGT dans un entretien accordé à La Vie Ouvrière, le magazine des militants de la centrale syndicale.

La preuve aussi sans doute que le gauchisme des insoumis pénètre de plus en plus la CGT. Peu d’autres syndicats seront sans doute prêt à sacrifier leur crédibilité sur l’autel de la politisation gauchiste.

La fusée Boeing pour ramener les astronautes…. en panne !

La fusée Boeing pour ramener les astronautes???? en panne

 

Nouvelle déconvenue pour Boeing qui additionne les problèmes avec ses avions cette fois il s’agit de la capsule Boeing qui a transporté deux astronautes à bord de la station internationale mais qui ne peut les ramener. Les deux astronautes américains « bloqués » vont finalement être intégrés à la rotation d’équipage et ne rentreront qu’en 2025, à bord d’une capsule Dragon de SpaceX, après huit mois passés à bord, au lieu des huit jours prévus initialement !

Cet épilogue est un énorme revers pour Boeing, déjà empêtré depuis des mois dans une série noire avec ses avions de ligne. En dépit de tous leurs efforts, les ingénieurs de l’entreprise n’ont pas réussi à dissiper les doutes de la Nasa concernant la fiabilité du système de propulsion de leur capsule Starliner.

Les syndicats gauchistes appellent à la grève contre l’évaluation des élèves

Les syndicats gauchistes appellent  à la grève contre l’évaluation des élèves

D’après les syndicats gauchistes qui appellent à la grève dans les maternelles et les cours élémentaires , l’évaluation prévue des élèves à la rentrée serait traumatisante ! Ils appellent donc à la grève de 10 septembre. On comprend que certains soient opposés à tout concept d’évaluation quand on sait que le niveau scolaire français est au plus bas des pays développés voire d’autres. On est évidemment désarmé devant l’argumentation des syndicats gauchistes qui participent largement au délabrement du niveau scolaire en France.

«On n’a pas besoin de ces évaluations pour connaître le niveau de nos élèves, les enseignants sont en capacité eux-mêmes de travailler ces évaluations», a expliqué Guislaine David, secrétaire générale de la FSU-Snuipp, premier syndicat du primaire (maternelle et élémentaire), lors d’une conférence de presse. Ces évaluations «n’ont pas d’effet sur la réussite des élèves et elles ne concernent pas tous les champs de l’éducation, car elles sont très centrées sur le français, les maths, et en lecture, on évalue la fluence et pas la compréhension», a ajouté Guislaine David, regrettant qu’«on retire la liberté pédagogique aux enseignants».

Les syndicats FSU-Snuipp, CGT éducation et Sud éducation appellent donc  les professeurs des écoles à ne pas faire passer ces évaluations qui démarrent une semaine après la rentrée «pour faire blocage».

Crise politique : la France surtout victime du centralisme démocratique

Crise politique  : la France  surtout victime du centralisme démocratique
Peu d’experts auront sans doute observé que depuis des années la France se caractérise surtout par une gestion très pyramidale proche du centralisme démocratique chère aux marxistes mais aussi aux technocrates. La plupart des grands sujets sont bloqués au niveau central précisément parce qu’ils n’ont pas fait l’objet d’un débat décentralisé par les acteurs socio-économiques. Cette quasi absence de débat démocratique en profondeur est sans doute au cœur de notre crise politique

Le phénomène n’est pas nouveau mais Macron s’est fait une religion de torpiller les organes intermédiaires qui permettaient d’une part de procéder à des analyses partagées et à des compromis équilibrés entre les différents intérêts. C’est ainsi par exemple que on parle aujourd’hui essentiellement de la question des salaires, de la retraite, du chômage et des conditions de travail du service public essentiellement au plan national entre responsables politiques.

Faute de discussions préalables voir même de compréhension du réel, les positions sur nombre de sujets socio-économiques se figent et souvent s’affrontent pour conduire à la paralysie. Le Conseil économique et social par exemple a souvent dénoncé l’espace de plus en plus réduit du débat social et économique en France. Du coup tout est politisé, déformé voire ridiculisé.

La France souffre de son insuffisance chronique à associer les partenaires sociaux intermédiaires pourtant indispensables pour permettre la compréhension de problématiques souvent complexes et qu’on ne peut résoudre de façon simpliste, irresponsable et démagogique.

Le problème, c’est que cette culture de centralisme démocratique domine les partis politiques de droite comme de gauche. À droite on se sert de la raison technocratique pour imposer des solutions bâclées et rapidement obsolètes. ( Ne parlons pas de l’extrême droite qui conteste le concept de syndicalisme).  À gauche,  en tout cas dans la gauche de coloration marxiste du NFP, c’est l’idéologie marxiste qui commande l’adhésion au centralisme démocratique.

Un seul exemple la question des salaires qui ne peut se résumer qu’au seul relèvement du SMIC qui va encore écraser les grilles de salaires. Ce débat relativement technique doit évidemment être d’abord pris en compte par les acteurs sociaux et les organisations représentatives en tenant compte bien sûr des réalités de chaque branche. Il en est de même concernant le chômage qui doit intégrer les situations particulières des branches et des régions. Toute mesure d’autorité prise sans concertation d’abord n’est pas comprise voire est rejetée et se révèle rapidement inopérante. En outre la question- réelle – du pouvoir d’achat ne peut se réduire au seul problème de l’augmentation des salaires.

Déjà la perspective d’une mobilisation fourre-tout pour la CGT

Déjà la perspective d’une mobilisation fourre-tout pour la CGT

De manière presque rituelle la CGT propose encore cette année une mobilisation en septembre octobre assez confuse qui reprend autant de revendications syndicales que politiques comme à propos du budget. La situation n’est pas nouvelle d’ailleurs la CGT avait appelé à des rassemblements devant l’Assemblée nationale. Par avance, la CGT se persuade du refus de certaines organisations à participer à ces mobilisations trop globales et trop politisées. Avec sans doute en point d’orgue un jour de grève et de protestation surtout suivie par des fonctionnaires ou équivalents qui a  plutôt tendance à éteindre la mobilisation qu’à l’alimenter de façon cohérente.

 

La CGT prévoit de construire une «mobilisation» sociale pour «fin septembre, début octobre», a déclaré sa secrétaire générale, Sophie Binet, dimanche, évoquant notamment l’abrogation de la réforme des retraites et le budget de l’État pour 2025. «La CGT construira une mobilisation à la rentrée avec toutes celles et ceux qui le souhaitent fin septembre début octobre. Je ne suis pas sûre que tous les syndicats y soient, mais ce n’est pas un drame», a affirmé la numéro un de la CGT dans un entretien accordé à La Vie Ouvrière, le magazine des militants de la centrale syndicale.

La preuve aussi sans doute que le gauchisme des insoumis pénètre de plus en plus la CGT. Peu d’autres syndicats seront sans doute prêt à sacrifier leur crédibilité sur l’autel de la politisation gauchiste.

Politique-Borne à la tête du parti Renaissance ou le circuit court de la politique !

Politique-Borne  à la tête du parti Renaissance ou le circuit court de la politique !

 

Finalement Macron fait des émules. En effet Élisabeth Borne, la technocrate qui n’a jamais milité mais seulement fréquenté les cabinets ministériels  se positionne pour prendre la tête du parti « Renaissance ».

De quoi plomber encore un peu plus un parti qui n’a jamais existé réellement faute de volonté de Macron lui-même mais aussi compte tenu de sa composition  d’incompétents, d’inconnus et d’arrivistes. Au moins 95 % des membres de Renaissance vont disparaître du paysage politique français. Un bon tiers a déjà été expédiés lors des élections législatives. Le processus va continuer car ce parti n’a aucune réalité sociale, politique et même idéologique. Borne prend ainsi elle aussi le circuit court de la politique en passant du statut de technocrate puis à celui de conseiller de cabinet avant de se présenter enfin dans une circonscription en or.

Le problème pour prendre la direction de ce qui reste de « Renaissance » que Gabriel Attal est aussi candidat et que ce dernier a laissé une relative bonne image comme Premier ministre. Contrairement à Élisabeth Borne qui n’a pas laissé un grand souvenir et qui manque pour le moins de charisme.

 

La débilité de certains réseaux sociaux

La débilité certains de réseaux sociaux

Les challenges lancés sur les réseaux sociaux peuvent être bizarres, hilarants ou carrément dangereux – apparemment il n’y a pas de limite à ce que les gens sont prêts à faire pour obtenir des likes.

 

par 

Professor and Director of the Clinical Anatomy Learning Centre, Lancaster University dans The Conversation 

Prenons par exemple le « défi du gallon ». Des influenceurs encouragent leurs followers à consommer un gallon (soit 3,78 litres) de lait en 60 minutes sans vomir. Cela n’a peut-être pas l’air trop effrayant, sauf quand on pense que la capacité de l’estomac humain moyen est de 1,5 litre. Des recherches ont montré qu’il faut un peu plus d’une heure pour que 250 ml de lait quittent l’estomac.

Ainsi, il y a fort à parier que le challenge du gallon se termine de l’une des deux façons suivantes. Soit le challenger sera pris de nausée, douleurs, ballonnements et diarrhée, le corps essayant d’aider l’estomac à supporter le trop-plein. Ou alors la personne vomit, le corps essayant de vider l’estomac de ce qu’il contient pour réduire les risques de dégât (dommage, lésion). Un estomac trop rempli peut entraîner un gastrorrhexis : la paroi de l’estomac est tellement étirée qu’elle se déchire – et c’est généralement mortel.

Parmi les autres défis d’ingestion, citons le « défi de la cannelle », qui consiste à essayer d’avaler une cuillère à soupe de cannelle en poudre en 60 secondes. Ce qui est une très mauvaise idée.

Pour commencer, la cannelle est une source riche en coumarine, un composé qui peut être toxique pour le foie. Il n’est donc pas conseillé de consommer de la cannelle moulue en si grande quantité.

Par ailleurs, ingérer de la cannelle ou de toute autre poudre de plantes ou d’épices peut abîmer la paroi de l’œsophage ou de la trachée, voire des poumons.
Pour protéger ces organes, le corps fait en sorte que leurs parois restent humides. Quand on ingère de la poudre, elle se colle instantanément à ces parois et les dessèche, ce qui peut causer des ruptures dans les couches protectrices et provoquer de graves infections.

Avaler des dosettes de lessive pour obtenir des likes
Vous vous souvenez peut-être du « Tide pod challenge » devenu viral en 2018. Des utilisateurs des réseaux sociaux avalaient des dosettes de lessive pour avoir des likes. Or les intoxications accidentelles liées à ces produits, en particulier chez les enfants, sont en soi un enjeu. Allez comprendre pourquoi certains choisissent de prendre de tels risques pour en amuser d’autres.

Les symptômes suite à l’ingestion de pastille de lessive comprennent des vomissements, des nausées, de la somnolence et des éruptions cutanées. Le détergent étant corrosif, avaler de la lessive peut causer des brûlures de l’œsophage et de la paroi de l’estomac et provoquer une détresse respiratoire et une altération de l’état mental. Il peut arriver qu’une assistance respiratoire soit nécessaire.

Des produits chimiques contenus dans la lessive visent à éliminer les tâches de fluides corporels, alors si une partie de votre corps – des yeux à la gorge en passant par l’estomac – entre en contact avec du détergent, celui-ci va essayer de les détruire.

Ces défis ne sont pas encore assez bizarres pour vous ? Alors voici le « Dragon’s breath » (nom d’un des piments les plus forts au monde). Pour ce challenge, les utilisateurs des réseaux mangent des bonbons enrobés d’azote liquide. L’azote liquide a un point d’ébullition à environ 196 °C, ce qui signifie que dans des conditions normales, il s’évapore. Mais tout contact avec une partie du corps peut provoquer de profondes brûlures.

Une fois consommé, le froid de l’azote liquide brûle les surfaces de l’œsophage et de l’estomac. Si l’azote liquide entre en contact avec des températures plus chaudes à l’intérieur du corps, cela augmentera la production de gaz qui peut s’expanser rapidement et déchirer l’œsophage ou l’estomac.

L’azote liquide n’est pas dangereux seulement pour les utilisateurs des réseaux qui tentent des challenges pour avoir des likes. Certains bars et restaurants servent des cocktails et des desserts à l’azote liquide. La fumée produite par ce produit chimique est spectaculaire visuellement, mais elle ne devrait jamais être ingérée.

En 2012, Gaby Scanlon fêtait son 18e anniversaire dans un bar de Lancaster, au Royaume-Uni, et on lui a servi un cocktail « Nitro-Jägermeister » à base d’azote liquide. La boisson lui a perforé l’estomac. Elle a dû subir une ablation de l’estomac, et son œsophage a été relié directement à son intestin grêle.
Pour le « Benadryl challenge », des utilisateurs se filment en train de consommer des quantités excessives d’antihistaminique. La Benardyl contient le principe actif diphénhydramine, qui a un effet sédatif – et que l’on retrouve également dans un certain nombre de somnifères en vente libre.

Une consommation excessive de ce médicament peut entraîner des problèmes cardiaques, des crises d’épilepsie et même des comas. Cela se soigne difficilement parce que les traitements peuvent aggraver les symptômes. Une surdose de diphénhydramine peut être fatale.

Qu’est-ce qui pourrait tourner mal ?
Pour finir, le « corn on the cob challenge » – le défi du maïs sur un épi. Il s’agit de manger un épi de maïs le plus vite possible, en le montant sur une perceuse électrique en pleine rotation. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?

Eh bien, pour commencer, on peut y laisser ses dents. Un morceau de nourriture qui tourne très vite contre vos dents peut tout simplement les arracher de l’os alvéolaire et déchirer le ligament parondogtal. L’extraction d’une dent est assez commune chez les enfants. Moins chez les adultes. Des recherches ont montré que le fait de placer la dent dans du lait augmente ses chances de se rattacher à l’alvéole.

La morale de l’histoire est donc la suivante : si vous tenez aux parois de votre œsophage, de votre trachée, de vos poumons et de votre estomac, vous feriez bien d’éviter tous les défis bizarres ou risqués sur les médias sociaux. Bien trop souvent, ce qui est censé être amusant et divertissant pour les spectateurs a fini en terrible tragédie.

Ce qu’il faut retenir de la consultation de Macron: Rien !

Ce qu’il faut retenir  de la consultation de Macron: Rien !

 

 

Chacun reste bien campé sur ses positions;  en gros théoriquement , on affirme être partisan d’un élargissement des alliances mais sans les autres. En plus si on a surtout parlé de cuisine politique on a cette fois encore oubliée les deux problématiques essentielles à savoir la question économique et notamment la relance de la croissance mais aussi le risque de débâcle financière à terme.

Comme des perroquets les partis répètent inlassablement leur discours obsolète et refusent clairement une véritable union nationale républicaine.
Le pays est tout simplement renvoyé aux divisions récurrentes de la IVe République, à son immobilisme et à ses contradictions. Le président qui pense encore avoir du pouvoir organise des réunions qui ne servent à rien d’autant plus qu’il est complètement discrédité

Nouveau gouvernement : Macron et les partis touchés aussi par la fièvre ovine ?

Il y a quelque chose de surréaliste dans les postures depuis maintenant plusieurs semaines tout autant du président de la république que des partis. Pour résumer les uns et les autres s’agitent mais en faisant du surplace. Ainsi répètent -t-il sans arrêt qu’ils  sont prêts à élargir leur champ d’influence mais sans les autres. !

Pour la gauche,  c’est une évidence il n’y a aucune réserve de négociation avec d’autres formations politiques compte tenu du caractère ésotérique et irresponsable du programme qu’ont imposé les »Insoumis » . Les « Républicain » revendiquent leur superbe isolement et ne veulent surtout pas trop  se mouiller avec les macronistes . Des macronistes qui cherchent donc désespérément des alliés ou  à défaut des débauchages individuels. Bref au total du bricolage car chaque grand bloc politique campe sur ses positions mêmess’il affirme parfois le contraire. Et le Rassemblement national attend et observe mais se tient évidemment à l’écart aussi d’une éventuelle union nationale ou même de la recherche d’une majorité.

De son côté le président grandement coupable du chaos politique avec sa dissolution irresponsable ressemble à un canard dont on a la coupé la tête. Il s’agite toujours pour donner l’impression qu’il maîtrise une situation qui en réalité est ingérable.
La vérité c’est qu’aucun gouvernement ne pourra tenir longtemps. À chaque fois il sera balayés par une motion de censure et la France devra se satisfaire pendant de longues périodes d’un gouvernement provisoire. La fin de l’histoire se terminera avec une crise institutionnelle et la mise en cause de Macron. Lequel s’accrochera au pouvoir jusqu’au dernier moment quitte à enfoncer le pays  dans le chaos le plus total.

L’absence de gouvernement en tant que tel n’est pas pour l’instant une catastrophe mortelle. Le problème c’est qu’à terme elle va créer un peu plus d’incertitude politique bien sûr mais aussi économique et sociale. Or la France se contente aujourd’hui d’une petite croissance inférieure. à 11 %. Le tassement économique concerne le monde entier y compris et surtout la Chine. Les soubresauts politiques en France malheureusement risquent de contribuer à un plus grand affaiblissement de la croissance donc de la richesse nationale.

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