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Après la guerre douanière, la guerre monétaire

Après la guerre douanière, la guerre monétaire

Pour résorber le déficit commercial américain et relancer l’industrie, Donald Trump ne compte pas s’arrêter aux droits de douane. La deuxième séquence de sa thérapie de choc devrait commencer bientôt : dévaluer le dollar, monnaie de référence mondiale. Un pari à très haut risque, selon de nombreux économistes.

par
Mathieu Viviani dans la Tribune

Donald Trump mercredi dernier, lors de sa grande conférence de presse où il a annoncé des droits de douane massif à l’ensemble des pays du monde.

Une petite « pancarte » sur laquelle figurent des droits de douane infligés à tous les pays du monde, des marchés qui dévissent en cascade… en seulement cinq jours, Donald Trump a instauré un climat d’incertitude économique majeure sur le globe. Et après ?

Le début de réponse se trouve dans cette phrase prononcée l’été dernier, dans une interview accordée à l’agence de presse financière Bloomberg : « Nous [Les États-Unis] avons un gros problème de taux change (…). Personne ne veut acheter nos produits parce qu’ils sont trop chers ! (…) C’est un fardeau énorme ».

Après le tsunami des droits de douane, la dévaluation du dollar serait donc la prochaine vague qui vient. Celle-ci fait même partie du plan élaboré par Donald Trump et inspiré par son jeune « économiste en chef », Stephen Miran, nouveau président du prestigieux conseil des conseillers économiques de la Maison-Blanche (CEA).
En quoi consiste la « doctrine Miran », en résumé ? Après une première salve massive de droit de douane assénée au monde, la suite du traitement est le suivant : mettre la pression sur les pays étrangers et les investisseurs privés afin qu’ils se délestent de leurs dollars. Ce qui mécaniquement ferait baisser sa valeur sur les marchés. Car encore aujourd’hui, le billet vert est surévalué à cause de son statut de monnaie de référence mondiale, et donc utilisé comme réserve et moyen de paiement majoritaire dans les échanges commerciaux.

Objectif visé par l’administration Trump avec cette méthode : n’étant plus surévalué, ce nouveau dollar faciliterait les exportations américaines, moins chères, et donc redonnerait des carnets de commandes aux industries du pays, plus à même de se mesurer à celles de la Chine. Autre ambition derrière cette doctrine : attirer davantage d’investissements d’entreprises étrangères aux États-Unis, car exporter des biens aux États-Unis, deviendra beaucoup plus cher, avec un dollar plus faible et des droits de douane élevés.

Mais dans le Financial Times, l’économiste américain Barry Eichengreen, professeur à l’université de Berkeley, ne croit pas à cette ambition : « L’incertitude politique et les doutes sur l’État de droit américain menacent de faire de l’Amérique un pays moins attractif pour investir. » Plus grave encore, cette thérapie de choc présente des risques massifs pour l’économie américaine. À commencer par l’inflation, qui pourrait bondir à 4,5 % cet été aux États-Unis, contre 2,8 % actuellement.

« D’autant plus que l’effet inflationniste de cette dépréciation et de ces droits de douane sur l’économie domestique va user l’opinion américaine autant que leur porte-monnaie. Trump pourrait se heurter à une forme d’épuisement social dès 2025 l’obligeant à infléchir ses positions », prévient dans le média The Conversation Jean-Marie Cardebat, professeur d’économie à l’Université de Bordeaux et l’Inseec.

De leurs côtés, les économistes d’Allianz Trade, sur le podium mondial des assureurs crédit aux entreprises, indique dans une analyse récente que les États-Unis ne pourront échapper à une récession, avec un recul de 0,5 % du produit intérieur brut (PIB) entre le premier et le troisième trimestre 2025. « Pire, juge Jean-Marie Cardebat. Ce n’est pas seulement la croissance américaine qui va ralentir, mais bien la croissance mondiale par effet de domino, affectant encore un peu plus les exportateurs européens. »

Un autre gros problème subsiste : la dette publique américaine, massive (environ 36 000 milliards de dollars, soit environ 100 % du PIB) est justement financée par les achats étrangers de bons du Trésor américain, en dollars, et donc gage de confiance. Si le billet vert est dévalué, que va devenir ce « privilège exorbitant », selon les mots Valéry Giscard d’Estaing, alors président de la République française ?

Une note récente des économistes de la banque américaine Goldman Sachs tente d’y répondre : « Les tendances négatives de la gouvernance et des institutions américaines érodent le privilège exorbitant dont bénéficient depuis longtemps les actifs américains, ce qui pèse sur les rendements des actifs américains et sur le dollar, et pourrait continuer à le faire à l’avenir. » En d’autres mots, une perte de confiance envers la solidité du dollar, pourrait empêcher les États-Unis de continuer à financer le train de vie de son économie.

Las, Thomas Piketty, économiste français auteur de l’ouvrage à succès « Le capital au XXIe siècle », a donné ce mardi matin son analyse de la situation à l’AFP : cette politique commerciale et monétaire « ne va pas marcher : le cocktail trumpiste va simplement engendrer plus d’inflation et plus d’inégalités ».

Représentativité syndicale : la CFDT reste la première organisation

Représentativité syndicale : la CFDT reste la première organisation

La CFDT conforte sa position de leader dans le secteur privé avec 26,58 %.

Elle est suivie par la CGT qui enregistre 22,21 % (contre 22,96 % précédemment). Force ouvrière arrive en troisième position, et obtient 14,91 % (contre 15,24 % en 2021).

Les scores restent relativement stables, mais les trois grandes centrales historiques présentent toutefois des chiffres en baisse contrairement aux plus petites organisations syndicales qui, elles progressent.

Du côté des organisations patronales, pas de grand changement non plus. Le Medef reste largement en tête, avec une audience de 63,42 % , suivi de la CPME avec 32,05 % et l’U2P, qui enregistre 4,53 %.

Droits de douane:La Chine gagnante

Taxes Trump: La Chine gagnante ?

Après la décision du président américain d’appliquer des taxes de 104 % aux importations chinoises, la guerre économique est bien déclarée entre les deux pays. mais Déjà préparé à l’offensive d’ampleur de Donald Trump et ayant bien intégré la brutale mutation de l’Oncle Sam, l’empire du Milieu va pouvoir montrer son vrai poids industriel, économique et géopolitique

Par David Baverez dans l’Opinion

La date du 2 avril 2025 restera dans l’histoire, au même titre que les accords de Bretton Woods de 1944 ou l’abandon de l’étalon-or en 1971. La réaction immédiate des marchés financiers a été de sanctionner plus fortement les indices américains et de pénaliser le dollar, pourtant censé jouer le rôle de monnaie-refuge dans les grandes crises. La Chine, de manière contre-intuitive, pourrait se révéler gagnante de l’offensive du Président Trump, à laquelle elle s’est déjà préparée.

D’abord, sur le plan économique : certes, Pékin va souffrir du ralentissement mécanique de ses exportations vers les Etats-Unis, mais elle va également pouvoir tester son rapport de force dans les chaînes de production mondiales, notamment par sa maîtrise croissante des produits semi-finis. Il est illusoire de la part des Etats-Unis de penser facturer 600 milliards de dollars de « tarifs » au reste du monde sans réaction de sa part. La stagflation qui nous attend en Occident, miroir de celle de la décennie 1970, va permettre à la Chine de continuer à exporter efficacement sa déflation meurtrière, quitte à en prolonger le coût pour sa propre population.

Ensuite, sur le plan géopolitique, le président Trump offre sur un plateau à Pékin le leadership mondial du « libre échange ». Loin d’isoler la rivalité systémique du capitalisme d’Etat chinois, Washington allie l’ensemble de la planète contre elle. Elle invite même le Japon, la Corée du Sud et la Chine à se rapprocher pour commercer librement !

Ce qui est en jeu est bien la redéfinition d’un « Nouvel ordre mondial », qui va passer par une période de fort chaos, à laquelle la Chine, et plus largement l’Asie, sont par tradition mieux préparées que l’Occident

Rupture. Une rupture historique s’opère en Asie du Sud-Est, où Washington troque l’apport d’une « sécurité hégémonique » pour une « insécurité hégémonique », qui va favoriser la dédollarisation accélérée des échanges intra-asiatiques. Pékin va pouvoir fédérer à son avantage l’ensemble du Sud Global, en commençant dans les instances multinationales.

Enfin, ce qui est en jeu est bien la redéfinition d’un « Nouvel ordre mondial », qui va passer par une période de fort chaos, à laquelle la Chine, et plus largement l’Asie, sont par tradition mieux préparées que l’Occident. « Le concept de traité appartient désormais à l’ancien monde », confiait récemment au Financial Times le ministre des Affaires étrangères indien Jaishankar.

En ce sens, Robert Habeck, le ministre allemand de l’Economie, a raison de déclarer que ce « Jour de la Libération » est pour l’Europe un choc comparable à celui de la guerre d’Ukraine. Le vrai sujet est celui de la guerre monétaire : celui du financement du déficit budgétaire américain de 6 % du PNB, intenable dans la durée. Les Etats-Unis sont bien décidés à imputer sa réduction au reste de la planète, y compris l’Europe, enterrant ainsi la relation atlantique. La dévaluation attendue du dollar vise à anéantir par l’inflation les quelques restes de compétitivité industrielle européenne, que la déflation chinoise achèvera par derrière.

Fin du libre-échange, fin de l’Etat de droit, fin de la relation atlantique : la Chine a déjà bien intégré la brutale mutation de l’Oncle Sam, alors que les élites européennes veulent encore croire au monde d’hier. Pourtant, la réaction initiale des marchés semble vouloir indiquer que Donald Trump, si l’Europe se ressaisissait enfin en fédérant le reste de la planète, pourrait bien finir en arroseur arrosé.

David Baverez est investisseur, installé à Hong Kong depuis 2011. Son nouvel essai, Bienvenue en économie de guerre !, est paru en mai 2024 chez Novice.

Vers la fin rapide de Bayrou ?

Vers la fin rapide de Bayrou ?

Près de quatre mois après sa nomination à Matignon, le premier ministre inquiète à force de pratiquer le refus d’obstacle. Revenu de tout et ne se faisant d’illusions sur personne, il dispose cependant de quelques cartes pour trouver un chemin, estime dans sa chronique Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde ».

Mal-aimé, mal compris, de moins en moins respecté. Cette accumulation de « mal » et de « moins » à propos de François Bayrou, qui a une haute conscience de sa valeur et réfléchit depuis des années au destin du pays, interpelle. Les Français, de plus en plus critiques, ne comprennent pas ce que le premier ministre a en tête ni où il veut les conduire. Son parti, le MoDem, a du mal à le suivre, notamment quand, à rebours de la réserve attendue, il émet, en tant que citoyen, des doutes sur l’inéligibilité immédiate qui a frappé Marine Le Pen dans le cadre du procès en première instance des assistants du Front national (devenu Rassemblement national) au Parlement européen.

Au sein du couple exécutif, l’Elysée a repris l’ascendant et exerce une pression visible sur celui qui est soupçonné de procrastiner, alors que la foudre trumpiste s’est abattue sur la France et l’Europe. Financement des dépenses militaires, consolidation du modèle social, reconstruction de la souveraineté…, tout est à repenser, alors que le pays, surendetté, doit honorer des remboursements de plus en plus lourds qui obèrent ses marges de manœuvre. Or, rien de substantiel n’est encore sorti des cartons de Matignon ni de l’ordre du jour du Parlement.

Tous ceux qui, dans le bloc central, rêvent d’un destin présidentiel le soulignent en moquant l’enlisement qui menace Matignon. Tous actionnent, par contraste, la figure du sauveur bonapartiste qui, le moment venu, n’aura pas la main qui tremble. Ainsi d’Edouard Philippe, qui, lors d’un congrès de son parti Horizons, a annoncé, le 16 mars, que s’il remportait l’élection présidentielle, il organiserait dans la foulée deux référendums, pour modifier le système des retraites et réorganiser administrativement le pays, et utiliserait les ordonnances pour réformer la justice, l’éducation et la santé.

Indifférent à la pression, François Bayrou fait du François Bayrou. Il ne parle que pour s’acheter du temps, comme il l’a encore fait, le 6 avril, dans Le Parisien Dimanche : trois longues pages d’explications et de justifications, dans lesquelles il met notamment en avant le choc économique induit par le relèvement des droits de douane, alerte sur l’effet récessif que le coup de force de Donald Trump risque de produire, mais sans les assortir d’annonce particulière. A l’entendre, les Français ont à peine pris conscience de l’effort qu’ils vont devoir consentir face à l’ampleur de la catastrophe mondiale en train de se produire.

Bourses: Le yo-yo à la baisse va continuer

Le yo-yo à la baisse va continuer

La guerre des droits de douane va continuer en étant caractérisée sans doute pendant des jours et des semaines par un yo-yo à la baisse. Ainsi après le petit rebond de mardi c’est de nouveau la chute. Ansila Bourse de Tokyo rechute de plus de 3% mercredi à l’ouverture, dans le sillage des fortes baisses à Wall Street, sur des marchés paniqués par l’escalade de la guerre commerciale engagée par le président américain Donald Trump.

Vers 00h15 GMT, l’indice vedette Nikkei s’enfonce de 3,4% à 31.903,43 points, tandis que l’indice élargi Topix lâche 3,02% à 2.358 points. À la Bourse de Séoul, l’indice Kospi recule de 0,8%. La Bourse de Sydney baisse de 1,91%.

Taxes Trump: La Chine gagnante ?

Taxes Trump: La Chine gagnante ?

Déjà préparé à l’offensive d’ampleur de Donald Trump et ayant bien intégré la brutale mutation de l’Oncle Sam, l’empire du Milieu va pouvoir montrer son vrai poids industriel, économique et géopolitique

Par David Baverez dans l’Opinion

La date du 2 avril 2025 restera dans l’histoire, au même titre que les accords de Bretton Woods de 1944 ou l’abandon de l’étalon-or en 1971. La réaction immédiate des marchés financiers a été de sanctionner plus fortement les indices américains et de pénaliser le dollar, pourtant censé jouer le rôle de monnaie-refuge dans les grandes crises. La Chine, de manière contre-intuitive, pourrait se révéler gagnante de l’offensive du Président Trump, à laquelle elle s’est déjà préparée.

D’abord, sur le plan économique : certes, Pékin va souffrir du ralentissement mécanique de ses exportations vers les Etats-Unis, mais elle va également pouvoir tester son rapport de force dans les chaînes de production mondiales, notamment par sa maîtrise croissante des produits semi-finis. Il est illusoire de la part des Etats-Unis de penser facturer 600 milliards de dollars de « tarifs » au reste du monde sans réaction de sa part. La stagflation qui nous attend en Occident, miroir de celle de la décennie 1970, va permettre à la Chine de continuer à exporter efficacement sa déflation meurtrière, quitte à en prolonger le coût pour sa propre population.

Ensuite, sur le plan géopolitique, le président Trump offre sur un plateau à Pékin le leadership mondial du « libre échange ». Loin d’isoler la rivalité systémique du capitalisme d’Etat chinois, Washington allie l’ensemble de la planète contre elle. Elle invite même le Japon, la Corée du Sud et la Chine à se rapprocher pour commercer librement !

Ce qui est en jeu est bien la redéfinition d’un « Nouvel ordre mondial », qui va passer par une période de fort chaos, à laquelle la Chine, et plus largement l’Asie, sont par tradition mieux préparées que l’Occident

Rupture. Une rupture historique s’opère en Asie du Sud-Est, où Washington troque l’apport d’une « sécurité hégémonique » pour une « insécurité hégémonique », qui va favoriser la dédollarisation accélérée des échanges intra-asiatiques. Pékin va pouvoir fédérer à son avantage l’ensemble du Sud Global, en commençant dans les instances multinationales.

Enfin, ce qui est en jeu est bien la redéfinition d’un « Nouvel ordre mondial », qui va passer par une période de fort chaos, à laquelle la Chine, et plus largement l’Asie, sont par tradition mieux préparées que l’Occident. « Le concept de traité appartient désormais à l’ancien monde », confiait récemment au Financial Times le ministre des Affaires étrangères indien Jaishankar.

En ce sens, Robert Habeck, le ministre allemand de l’Economie, a raison de déclarer que ce « Jour de la Libération » est pour l’Europe un choc comparable à celui de la guerre d’Ukraine. Le vrai sujet est celui de la guerre monétaire : celui du financement du déficit budgétaire américain de 6 % du PNB, intenable dans la durée. Les Etats-Unis sont bien décidés à imputer sa réduction au reste de la planète, y compris l’Europe, enterrant ainsi la relation atlantique. La dévaluation attendue du dollar vise à anéantir par l’inflation les quelques restes de compétitivité industrielle européenne, que la déflation chinoise achèvera par derrière.

Fin du libre-échange, fin de l’Etat de droit, fin de la relation atlantique : la Chine a déjà bien intégré la brutale mutation de l’Oncle Sam, alors que les élites européennes veulent encore croire au monde d’hier. Pourtant, la réaction initiale des marchés semble vouloir indiquer que Donald Trump, si l’Europe se ressaisissait enfin en fédérant le reste de la planète, pourrait bien finir en arroseur arrosé.

David Baverez est investisseur, installé à Hong Kong depuis 2011. Son nouvel essai, Bienvenue en économie de guerre !, est paru en mai 2024 chez Novice.

Finances: Le Bitcoin aussi dans la tourmente

Finances: Le Bitcoin aussi dans la tourmente

Le bitcoin est retombé brièvement sous la barre des 75.000 dollars lundi, emporté, comme d’autres actifs financiers, par le vent mauvais qui souffle sur les marchés. Risqués et volatils, le bitcoin et d’autres cryptomonnaies ont été boudés lundi par les investisseurs.

Si le bitcoin a décroché de plus de 8 . D’autres cryptomonnaies ont également plongé, l’ethereum baissait dévissait de 14 %, à 1560 dollars.

La fusion de « Renaissance » et du MoDem

La fusion de « Renaissance » et du MoDem


Dans le « Parisien », François Bayrou s’est dit favorable à une fusion de son parti, le MoDem, avec Renaissance, la formation fondée par Emmanuel Macron, issue de La République en marche et dirigée depuis décembre par Gabriel Attal.

« Pendant toute ma vie politique, j’ai toujours défendu l’unité du centre. La division, c’est la faiblesse. En plus, ces divisions sont de simples divisions d’appareil. Je suis pour l’unité et je crois que l’unité se fera », explique le Premier ministre. « Chacun doit être assuré que ses valeurs, son histoire, ses convictions, sa sensibilité, ses intérêts matériels et moraux seront garantis quand nous aurons construit la nouvelle et si nécessaire organisation », ajoute-t-il.

L’idée d’une fusion entre le MoDem, créé en 2007 par François Bayrou pour transformer l’UDF, et Renaissance, créé en 2016 par Emmanuel Macron dans son ascension vers le pouvoir, avait été évoquée avant d’être abandonnée, avant la réélection du chef de l’État en 2022. Alliés depuis le soutien apporté par François Bayrou à Emmanuel Macron lors de la présidentielle de 2017, les deux partis sont liés au sein d’Ensemble, mouvement découlant de l’accord pour les élections législatives, auquel ne participe plus Horizons, le parti d’Edouard Philippe, depuis la dissolution de l’Assemblée.

Des manifestations concurrentes dimanche à la participation très moyenne

Des manifestations concurrentes dimanche à la participation très moyenne

Trois manifestations concurrentes auront lieu dimanche celle du rassemblement national pour protester contre les décisions de justice qui visent pratiquement à interdire à Marine Le Pen de se présenter aux élections présidentielles de 2027. L’autre en réplique en quelque sorte, celle de l’extrême gauche notamment des Insoumis et des Ecolos précisément contre l’extrême droite. Il y aura aussi le rassemblement de » Renaissance » prévue depuis longtemps et qui va se retrouve marginalisée entre les deux extrêmes

Si ces manifestations entrent dans le cadre normal de la démocratie, leur ampleur n’a pas à la hauteur de ce qu’espèrent leurs organisateurs. On pourrait même sans doute admettre que les participations ont été relativement faibles au regard des troupes que la rue rassemble assez régulièrement en France .

Si le trouble est certain du côté de militants du rassemblement national après la décision de justice négative concernant Marine Le Pen, il en va différemment de l’opinion qui ne s’est pas trop offusquée de la décision judiciaire brutale en première instance.

De la même manière et presque par résonance, il n’est pas certain que l’opinion publique se passionne pour manifester son opposition à l’extrême droite dans la rue.

D’autres sujets viennent sans doute en priorité chez les Français comme la question du pouvoir d’achat, de la sécurité, de l’Ukraine et des retraites.

La manifestation place de la République de l’extrême gauche se veut une réplique au «meeting de soutien à Marine Le Pen» organisé par le RN à partir de 15H00 de l’autre côté de la Seine, place Vauban, derrière les Invalides.

Enfin la manifestation de  » Renaissance » vise à relancer ce parti et en particulier la candidature de Gabriel Attal aux présidentielles

Effet Trump : la baisse se poursuit sur les marchés financiers

Effet Trump : la baisse se poursuit sur les marchés financiers


La panique caractérise les marchés financiers avec des baisses importants depuis trois jours. Ce matin même à l’ouverture lundi 7 avril la bourse de Tokyo affichait une baisse de 7 % et Séoul une baisse de près de 5 %.C’est la conséquence directe des augmentations de tarifs douaniers par le président américain. Des tarifs exorbitants dont certains vont être sans doute renégociés mais cela va demander des semaines voire des mois et un attendant les vrais niveaux des taxes douanières l’inquiétude va gagner encore davantage les acteurs économiques.

Les contrats à terme sur les principaux indices de la Bourse de New York s’affichaient en nette baisse, dimanche, laissant présager d’une nouvelle chute, lundi, de Wall Street, toujours secouée par la vague de droits de douane annoncée par Donald Trump. Les cours du pétrole s’enfonçaient, eux aussi, sensiblement dans le rouge. Vers 23H05 GMT, peu après la reprise de cotation de ces contrats, à 22H00 GMT, celui portant sur le Dow Jones reculait de 3,89%, tandis que celui de l’indice élargi S&P 500 flanchait de 4,39%.

. Quant au baril de pétrole West Texas Intermediate (WTI), principale variété américaine, pour livraison en mai, échéance de référence, il lâchait 3,31% à 59,94 dollars. Il est descendu dimanche sous 60 dollars, pour la première fois depuis avril 2021.

L’or noir américain a perdu plus de 16% depuis mercredi.

Des manifestations concurrentes dimanche à la participation indécise

Des manifestations concurrentes dimanche à la participation indécise

Deux manifestations concurrentes auront lieu dimanche celle du rassemblement national pour protester contre les décisions de justice qui visent pratiquement à interdire à Marine Le Pen de se présenter aux élections présidentielles de 2027. L’autre en réplique en quelque sorte, celle de l’extrême gauche notamment des Insoumis et des Ecolos précisément contre l’extrême droite.Il y aura aussi le rassemblement de » Renaissance » prévue depuis longtemps et qui va se retrouver marginalisée entre les deux extrêmes

Si ces manifestations entrent dans le cadre normal de la démocratie- à condition d’éviter- la violence- par contre il n’est pas certain que leur ampleur soit à la hauteur de ce qu’espèrent leurs organisateurs. On pourrait même sans doute enregistrer des participations relativement faibles au regard des troupes que la rue rassemble assez régulièrement en France .

Si le trouble est certain du côté de militants du rassemblement national après la décision de justice négative concernant Marine Le Pen, il en va différemment de l’opinion qui ne s’est pas trop offusquée de la décision judiciaire brutale en première instance.

De la même manière et presque par résonance, il n’est pas certain que l’opinion publique se passionne pour manifester son opposition à l’extrême droite dans la rue.

D’autres sujets viennent sans doute en priorité chez les Français comme la question du pouvoir d’achat, de la sécurité, de l’Ukraine et des retraites.

L’échec de ces manifestations pourrait être bien plus négatif qu’espéré par les organisations qui les ont inspiré.

La manifestation place de la République de l’extrême gauche se veut une réplique au «meeting de soutien à Marine Le Pen» organisé par le RN à partir de 15H00 de l’autre côté de la Seine, place Vauban, derrière les Invalides.

Politique- Trump : vers la crise économique et la guerre

Politique- Trump : vers la crise économique et la guerre

Trump et sa bande de tarés conduisent directement le monde vers une crise économique mondiale qui pourrait apparaître dès le second semestre de cette année. En cause le ralentissement des échanges internationaux qui s’alimentent surtout les inquiétudes des acteurs économiques sur la compétitivité et l’accessibilité des produits.

La conséquence directe de l’augmentation massive des taxes douanières se traduira inévitablement par une baisse de pouvoir d’achat se répercutant sur le niveau de croissance et l’emploi. La bande de tarés du président américain semble ignorer les mécanismes complexes des processus de production aujourd’hui à dimension souvent internationale. Pour preuve l’écroulement de Tesla dans les voitures sont fabriqués en totalité ou en partie en Chine. Le consommateur américain sera la première victime de cette politique aventureuse.

Il y a aussi le danger de la reprise des logiques impérialistes avec ses folles perspectives de rattacher des territoires de force aux États-Unis. Tout cela ne pourra pas se faire dans la douceur et il y aura des conflits y compris armés dans plusieurs régions du monde visées d’autant que chinois et russes trouvent là un encouragement à leur politique d’expansion géographique et politique.

Enfin le pire danger c’est sans doute celui qui vise à détruire les fondements de la démocratie pour lui substituer des régimes autocratiques et illibéraux fondés sur des valeurs réactionnaires voire dictatoriales. De quoi encore encourager tous les dictateurs en place comme en Russie ou en Chine et ceux qu’il souhaite le devenir comme en Turquie pour piller les richesses de leur pays d’une part et réguler leur population par la terreur. Il y a des soubassements idéologiques et religieux à toutes ces folies d’une véritable bande de tarés qui par ailleurs n’oublient pas de s’en mettre plein les poches ( voir à cet égard les centaines de contrats passés par Musk) avec l’État fédéral.

Wokisme : la Belgique propose des cartes d’identité… sans mention de sexe

Wokisme : la Belgique propose des cartes d’identité… sans mention de sexe

La Belgique a décidé de permettre aux personnes se définissant comme « non-binaires » de faire disparaître la mention de leur sexe sur leur carte d’identité !

, devenant ainsi le premier pays à proposer deux sortes de document officiel. Mais cette mesure ne satisfait toujours pas les associations LGBT.

il va donc être possible de faire disparaître la mention du sexe sur les cartes d’identité des Belges qui le demandent. Le ministre précise qu’il faudra formuler une « demande expresse et formelle » pour ne pas le voir apparaître sur sa carte d’identité.

La Belgique devient ainsi le premier pays du monde à mettre en place une telle mesure !

Politique- Trump : vers la crise économique et la guerre

Politique- Trump : vers la crise économique et la guerre

Trump et sa bande de tarés conduisent directement le monde vers une crise économique mondiale qui pourrait apparaître dès le second semestre de cette année. En cause le ralentissement des échanges internationaux qui s’alimentent surtout les inquiétudes des acteurs économiques sur la compétitivité et l’accessibilité des produits.

La conséquence directe de l’augmentation massive des taxes douanières se traduira inévitablement par une baisse de pouvoir d’achat se répercutant sur le niveau de croissance et l’emploi. La bande de tarés du président américain semble ignorer les mécanismes complexes des processus de production aujourd’hui à dimension souvent internationale. Pour preuve l’écroulement de Tesla dans les voitures sont fabriqués en totalité ou en partie en Chine. Le consommateur américain sera la première victime de cette politique aventureuse.

Il y a aussi le danger de la reprise des logiques impérialistes avec ses folles perspectives de rattacher des territoires de force aux États-Unis. Tout cela ne pourra pas se faire dans la douceur et il y aura des conflits y compris armés dans plusieurs régions du monde visées d’autant que chinois et russes trouvent là un encouragement à leur politique d’expansion géographique et politique.

Enfin le pire danger c’est sans doute celui qui vise à détruire les fondements de la démocratie pour lui substituer des régimes autocratiques et illibéraux fondés sur des valeurs réactionnaires voire dictatoriales. De quoi encore encourager tous les dictateurs en place comme en Russie ou en Chine et ceux qu’il souhaite le devenir comme en Turquie pour piller les richesses de leur pays d’une part et réguler leur population par la terreur. Il y a des soubassements idéologiques et religieux à toutes ces folies d’une véritable bande de tarés qui par ailleurs n’oublient pas de s’en mettre plein les poches ( voir à cet égard les centaines de contrats passés par Musk) avec l’État fédéral.

Politique énergétique : un débat au Parlement mais après la décision du gouvernement

Politique énergétique : un débat au Parlement mais après la décision du gouvernement


Le premier ministre pratique une curieuse conception de la démocratie en particulier à propos de la politique énergétique. Ainsi le gouvernement vient-il de rendre public par décret la planification de l’énergie dans les PPE. Toutefois devant les réactions hostiles de parlementaires et notamment de ceux du rassemblement national, le premier ministre se résout à prévoir un débat au Parlement.

«Il est normal que le Parlement s’exprime sur un sujet aussi important», considère le premier ministre, qui souhaite également que l’Assemblée nationale examine une proposition de loi du Sénat sur le sujet.Tout cela alors que la programmation a été décidée et publiée dans les PPE !

Ce mercredi, François Bayrou annonce au Figaro que le gouvernement va inscrire à l’ordre du jour des assemblées un débat sur le sujet, une possibilité prévue par l’article 50-1 de la Constitution.

«Je considère qu’il est normal que le Parlement s’exprime sur un sujet aussi important», explique le chef du gouvernement. Il n’y aura en revanche pas de vote à l’issue du débat, dont la date n’est pas encore fixée.

Ce qui est en cause dans la critique, c’est la place exorbitante et surtout le coût des énergies dites alternatives alors que les moyens financiers manquent cruellement pour développer l’énergie nucléaire principal atout de l’économie française.

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