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L’euro fort victime de la la guerre des monnaies

L’euro fort victime de  la guerre des monnaies

Pour 2013 il faut surtout s’attendre à une guerre des monnaies ; d’abord de la part des Etats-Unis qui en fait vont continuer de s’endetter malgré quelques restrictions budgétaires. L’objectif est de faire baisser le dollar pour redonner de la compétitivité à la croissance. La Chine souhaite aussi une politique monétaire plus accommandante. Autrement dit la guerre des monnaies pour redonner de la compétitivité est bien déclarée même si l’Europe refuse de s’y engager. Le premier ministre chinois Wen Jiabao a appelé la banque centrale à soutenir l’activité dans la deuxième économie mondiale, qui a commencé à rebondir depuis l’automne après avoir enregistré en 2012 sa plus faible croissance en 13 ans. « Le secteur financier reste confronté à un environnement difficile au plan intérieur comme extérieur », a déclaré M. Wen selon un communiqué diffusé hier soir par le gouvernement chinois. « Nous devons utiliser pleinement les outils monétaires pour arriver à un développement sain et durable », a ajouté le chef du gouvernement. la banque centrale a annoncé des opérations à court terme sur le marché monétaire, une mesure qui lui permet d’augmenter la quantité de monnaie en circulation. Le japon veut lui aussi sortir de la crise grâce à une politique monétaire très accommandante. »Le gouvernement et la Banque du Japon se sont entendus pour mener conjointement une politique renforcée afin d’en finir rapidement avec la déflation et permettre au pays d’atteindre une croissance économique durable, la BoJ a consenti mardi non seulement à fixer un objectif d’inflation de 2%, mais aussi à amplifier son dispositif spécial d’achat d’actifs financiers divers, au premier rang desquels figurent des obligations d’Etat.  La BoJ va modifier le procédé et « acheter chaque mois pour un certain montant » des actifs financiers, de façon illimitée dans le temps, au lieu d’une enveloppe pour une période plurimensuelle donnée comme c’était le cas jusqu’à présent.  Le nouveau montant est fixé à 13.000 milliards de yens (110 milliards d’euros) par mois à partir de janvier 2014, dont 10.000 milliards pour les bons du Trésor et 2.000 milliards pour les obligations d’Etat, le reste étant réservé à des titres divers d’entreprises ou fonciers.  Grâce à ces dispositions et à un plan de relance de 20.200 milliards de yens (dont la moitié à la charge de l’Etat) décidé. En Europe, on suit la position allemande «Le taux de change est important pour la stabilité des prix, mais ce n’est pas un objectif de notre politique», a indiqué le patron de la BCE., Mario Draghi. Autrement dit la BCE n’entend pas s’engager dans la bagarre. Cette mise au point est d’autant plus significative qu’au même moment les Européens sont en train de se mettre d’accord sur la succession de Jean-Claude Juncker à la tête de l’Eurogroup. Le passage de relais au Néerlandais Jeroen Dissselbloem signifie qu’il n’y aura aucun changement dans la répartition des rôles dans la gestion du taux de change de l’euro. Contrairement aux États-Unis, à la Chine  et au Japon, qui confient la responsabilité des changes au gouvernement, l’Euroland a dès le départ laissé ce rôle au président de la BCE. «Monsieur Euro c’est moi!», avait déclaré d’emblée Wim Duisemberg, le premier président néerlandais de la BCE. Depuis lors, l’Eurogroup n’a jamais voulu reprendre ce pouvoir, contrairement aux souhaits exprimés en France, où le pouvoir politique n’a cessé de se plaindre de la surévaluation manifeste de l’euro. En tout cas du point de vue des exportateurs français. La prise de position de Mario Draghi, plus allemand que jamais, ne saurait pourtant être considérée comme une surprise. «La politique de change du Japon sera-t-elle sans réponse? Du côté européen, oui. Mais sans doute pas du côté de la Fed, car les Américains comptent sur leurs exportations pour soutenir leur croissance», analyse Eric Chaney, le chef économiste d’AXA Group. Pour résumer les Etats-Unis, le Japon, le chine vont s’engager (ou poursuivre pour les Etats-Unis) dans des politiques monétaires très accommandantes avec le but plus ou moins avoué de faire baisser le taux de change. Un moyen de redonner de la compétitivité à une croissance qui s’essouffle. L Europe risque d’être la grande perdante dans ce nouveau type d’affrontement. La zone euro est entrée en récession en 2012 et y demeurera en 2013. Du coup pourrait ressurgir aussi la question de l’éclatement de la bulle obligataire. En effet, l’endettement public va encore s’accroitre du fait du tassement des rentrées fiscales lesquelles dépendent bien entendu de la croissance. Avec un endettement accru, une croissance dans le rouge, l’emploi qui se replie, la question de la notation des pays les plus endettés pourraient se reposer (donc la question des taux d’intérêt).Les mesures budgétaires drastiques pour l’instant n’ont permis qu’une période d’accalmie sur les marchéss financiers. L’inquiétude porte désormais sur la capacité pour l’Europe à conjuguer à la fois d’avantage de rigueur en matière de dépenses publiques et davantage de soutien à la croissance. A cet égard le FMI est de plus en plus critique sur le calendrier de rétablissement des équilibres financiers publics en Europe. Il faut souhaiter qu’il soit entendu. Mais sans doute pas avant les élections en Allemagne !

 

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Espagne: l’inflation se tasse

Espagne: l’inflation se tasse  

En dépit de la hausse de fiscalité, l’inflation se tasse en Espagne ; Un effet de l’atonie de la demande. Le rythme de l’inflation en Espagne s’est légèrement ralenti en janvier, à 2,8% sur un an, contre 3% en décembre, selon les chiffres provisoires publiés jeudi par l’Institut national de la statistique (Ine). L’Ine ne détaille pas ces statistiques, calculées en données harmonisées avec celles de l’Union européenne. L’inflation du pays avait atteint ces derniers mois ses niveaux les plus élevés depuis octobre 2011, après l’entrée en vigueur en septembre d’une hausse généralisée de la TVA.

 

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L’Etat en « faillite financière » pour 63% des Français

L’Etat en « faillite financière » pour 63% des Français

 

 

Dans le débat quasi théologique sur la faillite ou pas de l’Etat, les français ont tranché ; 63% des français estiment en effet que l’Etat est bien en situation de faillite. Finalemenet une bonne évaluation de la situation même si juridiquement l’Etat n’est pas en cessation de paiement tant qu’il peu emprunter pour fiancer ses dépenses. Près de deux Français sur trois (63%) sont d’accord avec l’idée qu’ »en France, l’Etat est en faillite », selon un sondage de l’institut CSA pour BFMTV publié jeudi. Interrogés sur le fait de savoir s’il est « justifié de dire que l’Etat est en faillite », 45% des sondés ont estimé « plutôt justifiée » une telle affirmation, tandis que 17% l’ont jugée « tout à fait justifiée », soit un total de 63%.  A l’inverse, 33% des personnes interrogées se sont dites en désaccord avec cette idée. Pour 25%, elle n’est « pas vraiment justifiée », et elle ne l’est « pas du tout » pour 8%. 5% ne se sont pas prononcés.  Pour décrire, selon ses dires, la situation prévalant en 2007, et non la situation actuelle, le ministre du Travail Michel Sapin avait approuvé dimanche la formule de François Fillon utilisée cette année-là et parlant d’un Etat « en faillite ».

 

 

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L’Argentine refuse d’être évaluée par le FMI

L’Argentine refuse d’être évaluée par le FMI

L’Argentine qui ne veut certainement se voir imposer une nouvelle cure d’austérité et  faiat de la résistance depuis 5 ans auprès du FMI. L’Argentine refuse en effet depuis 62 mois  les évaluations économiques que le FMI mène chaque année sur ses 188 Etats-membres, a indiqué le Fonds aujourd’hui, trois jours avant une réunion de l’institution cruciale pour le pays. Vendredi, le FMI doit décider d’éventuelles sanctions contre Buenos Aires, accusée depuis plusieurs mois de tronquer ses statistiques sur la croissance et l’inflation. Le FMI a annoncé avoir eu aujourd’hui un « briefing informel » de ses équipes sur la situation économique en Argentine et précisé que l’évaluation en bonne et due forme du pays accusait « 62 mois de retard ». L’Argentine, qui tient le FMI pour partie responsable de la faillite du pays en 2001, refuse depuis plusieurs années que des équipes du Fonds évaluent sa politique économique.

 

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Electricité: l’Allemagne allège la facture des industriels

Electricité: l’Allemagne allège la facture des industriels

Les prix de l’énergie au cœur d’une nouvelle bataille franco- allemande. En effet, les industriels français estiment qu’ils perdent en compétitivité face aux Allemands car Berlin a largement allégé la facture pour soutenir l’activité de ses plus grands industriels. Le constat peut paraitre étonnant et pourtant… Malgré la décision allemande d’arrêter la production nucléaire, les industriels outre Rhin ont gagné en compétitivité. En fait, le gouvernement allemand a pris une série de mesures pour limiter l’impact de la sortie du nucléaire sur les plus gros consommateurs d’énergie du pays. Exemple: en Allemagne, les gros industriels ne paient pas pour l’acheminement de l’électricité. En France, oui. En Allemagne, une entreprise bénéficie d’une rémunération supplémentaire quand elle accepte des coupures de courant. En France non.Tout cela mis bout à bout fait que les industriels allemands paient en moyenne leur électricité 20 à 25% moins cher qu’en France. Un décalage qui ne concerne pas les consommateurs français qui, eux, bénéficient d’un prix de l’électricité parmi les plus bas d’Europe.

 

 

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