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Lagarde et ses contradictions dans l’affaire Tapie

Lagarde et ses contradictions dans l’affaire Tapie

Il s’agit de la troisième visite de Christine Lagarde à la Cour de justice de la République  (CJR)  habilitée à enquêter et à juger les faits commis par des ministres dans l’exercice de leur fonction. Elle l’avait placée sous le statut de témoin assisté en mai. Elle avait alors évité une mise en examen qui l’aurait sans doute contrainte à quitter ses fonctions au FMI. Depuis, l’institution internationale a toujours assuré Christine Lagarde de son soutien. Une « différence de traitement » que, selon son entourage, « n’a jamais compris » le patron d’Orange Stéphane Richard, qui fait partie des cinq mis en examen pour escroquerie en bande organisée dans le volet non ministériel du dossier. La commission d’instruction de la CJR entend comprendre le rôle qu’a pu jouer Christine Lagarde dans le choix pris à l’automne 2007 de préférer à la justice de droit commun, l’arbitrage, c’est-à-dire une justice privée, pour clore le long litige entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais sur la revente d’Adidas. Ce tribunal composé de trois arbitres avait octroyé quelque 400 millions d’euros à Bernard Tapie, dont 45 millions d’euros au titre du préjudice moral. Les juges cherchent à déterminer si cette sentence est le fruit d’un « simulacre » d’arbitrage organisé avec l’aval du pouvoir. Autre interrogation : la décision en 2008 de Christine Lagarde de ne pas intenter de recours contre cette décision. Au cœur de la confrontation de mercredi, l’usage de la « griffe », cette signature pré-imprimée utilisée en l’absence de la ministre. Elle semble avoir été utilisée sur une lettre du 23 octobre 2007 que les enquêteurs pensent cruciale dans la décision d’aller à l’arbitrage. Un courrier qui est l’une des seules instructions écrites de la ministre figurant au dossier. Christine Lagarde a confirmé aux juges qu’il avait été signé en son absence et assuré qu’elle n’avait pas eu connaissance de son contenu. Mais en 2008, devant les parlementaires, elle avait confirmé « avoir donné des instructions » pour soutenir « la décision » d’aller à l’arbitrage et avait assumé « la responsabilité des instructions écrites » en ce sens. « C’est la première fois depuis sa mise en examen que Stéphane Richard va pouvoir mettre Christine Lagarde face à ses contradictions », relève-t-on dans l’entourage du patron d’Orange, qui se dit « très serein » avant le face-à-face. Si l’enjeu est important pour la présidente du FMI, il l’est tout autant pour son ancien directeur de cabinet : mercredi prochain, le conseil d’administration d’Orange se réunira pour renouveler ou non Stéphane Richard pour cinq ans.

 

« Non à l’ingérence permanente de Bruxelles » (Cameron)

« Non à l’ingérence permanente  de Bruxelles » (Cameron)

Non aux Etats-Unis d’Europe a  écrit Cameron dans le Sunday Telegraph (proche des Conservateurs).  Énumérant en sept points les changements qu’il réclame, le Premier ministre a exprimé sa volonté de ne plus voir le Royaume-Uni soumis au principe d’ »une union sans cesse plus étroite » (entre les peuples européens) contenu dans le traité de Rome.  Il a de nouveau appelé à donner la capacité aux parlements nationaux de bloquer des propositions de lois européennes, et veut voir la police et la justice britannique « débarrassées de l’ingérence inutile des institutions européennes comme la Cour européenne des droits de l’Homme ».  Le dirigeant conservateur s’est dit en faveur d’une libre circulation des personnes « pour travailler, pas pour toucher gratuitement des allocations sociales » et exigé de « nouveaux mécanismes pour empêcher des grands mouvements de migration à travers le continent » quand de nouveaux pays entrent dans l’UE.   »Oui au marché unique. Oui pour mettre le turbo sur le libre-échange », a-t-il lancé. Mais « non à une union sans cesse plus étroite. Non à un flux constant de compétences vers Bruxelles. Non à l’ingérence inutile. Et non, cela va sans dire, à l’euro, à la participation aux plans de sauvetage de la zone euro, ou à des notions telles qu’une armée européenne », énonce-t-il.  Le chef du gouvernement britannique, qui est sous la pression des eurosceptiques de son camp ainsi que du succès attendu aux élections européennes du parti anti-UE Ukip, a toutefois averti qu’obtenir ces changements allait requérir du « temps et de la patience ».   »Cela va requérir une négociation avec nos partenaires européens », a-t-il dit, affirmant que certaines réformes allaient devoir entraîner « un changement dans les traités mais que d’autres pouvaient se faire par d’autres moyens ».  Lors d’une visite fin février à Londres, la chancelière allemande Angela Merkel avait plaidé en faveur du maintien « d’un Royaume-Uni fort au sein de l’UE » mais en évitant de trop s’engager sur les réformes envisagées par David Cameron.  Le président français François Hollande avait quant à lui estimé fin janvier que la révision des traités voulue par le Premier ministre britannique n’était « pas la priorité ».

France 2 supprime l’émission de Ruquier

France 2 supprime l’émission de Ruquier

Il fallait s’y attendre l‘émission quotidienne de Ruquier est supprimée. Un échec économique et un échec de production en dépit de tout le talent de Ruquier. Une émission fourre-tout, sans thématique précise, un peu cucul et surtout très déstructurée. Nouvel échec pour France 2 en access prime-time qui aurait mieux fait de conserver «  on ne demande qu’à en rire ». La chaîne a donc décidé, de déprogrammer, le 15 mars, l’émission de Laurent Ruquier « L’émission pour tous », qui n’a pas réussi à faire remonter les audiences après l’échec de Sophia Aram. La part d’audience a stagné entre 6 et 8%, alors que la chaine visait 10%. Cette case est un cauchemar pour France 2, et donc pour le groupe France Télévisions. Or, ce créneau est primordial pour France 2, surtout depuis l’arrêt de la publicité après 20h. A elle seule, cette case représente 20 à 25% du chiffre d’affaires total de la chaîne, selon la régie publicitaire du groupe.  Mais France 2 enchaîne les ratés et l’argent peine à rentrer. L’échec de l’émission de Sophia Aram a fait perdre 10.000 à 20.000 euros par jour à France 2 en manque à gagner publicitaire. A cause de la baisse des audiences, à l’époque, la régie publicitaire avait été obligée de faire baisser les tarifs des spots. Elle comptait beaucoup sur l’arrivée de Laurent Ruquier. En janvier, un des responsables de France télévisions assurait qu’il serait capable de tenir son objectif 2014 : 320 millions d’euros de recettes publicitaires. Avant la suppression de la publicité après 20h, ces recettes avoisinaient les 800 millions d’euros.

Allemagne : baisse de l’excédent commercial

Allemagne : baisse de l’excédent commercial

Ces sont des chiffres désormais âprement suivis par Bruxelles. Ce mardi 11 mars, l’office des statistiques allemand Destatis a publié les chiffres du commerce extérieur pour le mois de janvier. Il en ressort une baisse de l’excédent commercial allemand qui a atteint 17,2 milliards d’euros contre 18,3 milliards en décembre. Cette diminution est à chercher du côté de la demande intérieure. En effet, les importations ont progressé de 4,1% au mois de janvier à 77,3 milliards d’euros, soit plus que les exportations (+2,2%) qui ont, elles, atteint 94,5 milliards d’euros.  Cette diminution de l’excédent allemand survient quelques semaines après un léger avertissement donné par la Commission européenne. Le 5 mars dernier, Bruxelles a, en effet, demandé au pays de prendre des mesures pour soutenir la demande intérieure. La balance commerciale allemande « reflète une compétitivité forte mais est aussi un signe montrant que la croissance intérieure reste contenue et que les ressources économiques pourraient ne pas avoir été allouées de manière efficace », écrivait-elle. En novembre 2013, elle avait lancé une enquête approfondie sur les excédents commerciaux du pays.

Croissance : Baisse de 0,3% de l’intérim en janvier

Croissance : Baisse de 0,3% de l’intérim en janvier

L’emploi intérimaire, considéré comme un indicateur avancé la croissance et de l’emploi, a reculé de 0,3% en janvier en France par rapport à décembre, selon les chiffres publiés mardi par Pôle emploi. Le nombre d’intérimaires s’établissait à 608.000 fin janvier, en valeur corrigée des variations saisonnières, soit une baisse de 2.100 par rapport à fin décembre. En un an, le nombre d’intérimaire a augmenté de 43.500 (+7,7%). En janvier, les effectifs intérimaires dans l’industrie ont augmenté de 3,8%, tandis qu’ils ont baissé dans la construction (-3,6%) et les services (-3,6%). Sur un an, toutes les catégories socioprofessionnelles voient leurs effectifs augmenter : de 8,3% pour les cadres et professions intermédiaires, 7,9% pour les ouvriers non qualifiés, 7,4% pour les employés et 7,3% pour les ouvriers qualifiés.

 

Pacte de responsabilité : moitie pour l emploi et moitié pour la compétitivité

Pacte de responsabilité : moitie  pour l emploi et moitié pour la compétitivité

 

Finalement pour ne mécontenter personne, la baisse des charges aura deux objectifs ( qui en fait se rejoingnent). . Les petites entreprises préfèrent les baisses sur les bas salaires car elles en comptent davantage, tandis que les plus grandes veulent doper leur compétitivité en touchant les hauts. Le Medef a proposé de conserver le CICE et les allègements « Fillon » et de diviser par deux les cotisations famille d’ici 2017, pour baisser le coût du travail sur toute l’échelle des salaires.   »Nous préconisons une mesure simple qui consisterait à affecter les 10 milliards d’allègements supplémentaires à une baisse uniforme des cotisations famille, applicable à tous les salaires », plaident mardi Jean-François Dehecq, vice-président du Conseil national de l’industrie, Frédéric Saint-Geours, président du Groupe des fédérations industrielles et Philippe Varin, président du Cercle de l’industrie dans une tribune dans le quotidien Les Echos.  François Hollande a demandé mardi dans un discours sur l’emploi des jeunes une mise en oeuvre rapide du « pacte de responsabilité », appelé à être présenté au Parlement fin avril. « L’Etat va faire connaître très rapidement les allègements du coût du travail et ensuite il aura à faire en sorte les employeurs puissent avoir la visibilité indispensable sur leurs prélèvements et les conditions de leur activité », a-t-il dit. « Il faut que ce soit cristallisé à la fin du mois, maintenant il faut qu’on aille vite », insiste son entourage.

 

Buisson voulait « se ménager l’avenir »

Buisson voulait « se ménager l’avenir »

 

Pour Georges Buisson, le fils de Patrick Buisson, l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy qui enregistrait des conversations privées à l’Elysée, les motivations de son père ne font guère de doute. Il voulait « se ménager l’avenir », a-t-il affirmé lundi soir au Grand Journal de Canal Plus. Georges Buisson affirme avoir été au courant des enregistrements depuis fin 2007-début 2008, date où son père lui a demandé de copier des fichiers contenus dans son dictaphone. « Je lui ai posé la question. Il m’a d’abord dit qu’il comptait écrire un livre sur la période, ce qui est assez étrange parce qu’à ma connaissance il n’avait pas été engagé pour être mémorialiste des années Sarkozy. Et puis il a ajouté ‘cela peut toujours servir’, ce qui est plus clair et plausible », a ajouté le fils de l’ancien conseiller officieux de Nicolas Sarkozy. Et le fils de Patrick Buisson ne serait pas étonné que d’autres que Nicolas Sarkozy aient été victimes d’enregistrements à leur insu. « S’il a enregistré Nicolas Sarkozy, il a dû enregistrer d’autres personnes », a-t-il affirmé. Se disant « choqué » par ces enregistrements car Patrick Buisson « a trahi la confiance de quelqu’un », Georges Buisson a ajouté n’être « plus étonné » et avoir « mis du temps à ouvrir les yeux sur (s)on père ». « Patrick Buisson a fait beaucoup de mal à beaucoup de gens » et « tout se finit mal » avec lui, a aussi dit son fils, faisant état de rapports « inexistants » actuellement avec son père, avec lequel il avait travaillé par le passé sur la chaîne Histoire. « On ne se parle plus depuis un an et demi et on est fâchés depuis plus de deux ans », a dit Georges Buisson.

 

Banque suisse : L’argent français ça marche toujours fort

Banque suisse : L’argent français ça marche toujours fort

Sil y a bien eu de repentis français qui se sont mis en situation de régularisation avec le fisc français par contre l’afflux de capitaux en Suisse continue mais sous des formes fiscalement aseptisées (comprendre plus sophistiquées), ce que font depuis longtemps les grandes fortunes. L’association des banquiers privés suisse a expliqué ce 16 janvier que les capitaux français « conformes fiscalement » font toujours le bonheur des banques helvétiques. Elle estime que cette tendance est une preuve du savoir-faire bancaire du pays.  L’affaire Cahuzac ne semble pas avoir fait trop de mauvaise publicité à la Finance helvétique. Ainsi, selon l’Association des banquiers privés suisses, qui tenait ce jeudi 16 janvier une conférence de presse à Berne, l’argent français « légal » continue d’être logé dans les banques du pays.Nicolas Pictet, vice-président de cette association et un des dirigeants de la banque éponyme, a ainsi déclaré que « l’afflux dans les banques suisses de capitaux nouveaux, parfaitement conformes sur le plan fiscal », dont des capitaux français, « montre que le savoir-faire suisse en matière bancaire est reconnu ». Il n’a toutefois pas donné d’indications chiffrées. Le banquier a cependant admis que l’expression « compte en Suisse » est actuellement « un handicap en France », par rapport à ce qu’elle représentait il y a 50 ans.  Contrairement aux grandes banques suisses comme UBS et Credit Suisse, les banques privées, spécialisées dans la gestion de fortune, n’ont pas envoyé de courrier ultimatum à leurs clients français non-déclarés au fisc en France pour qu’ils se régularisent. « C’est chaque banque qui décide de sa stratégie », a indiqué Christophe Gloor, président de cette association, qui regroupe 11 banques suisses entièrement privées, et non cotées en Bourse. « La disposition des clients français à se régulariser a beaucoup augmenté, du fait de l’affaire Cahuzac », a-t-il néanmoins ajouté. « Certains clients sont cependant plus réticents, et c’est à nous de les convaincre », a-t-il poursuivi.  Mercredi 15 janvier, le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, a indiqué que, depuis le mois de juin, 11.000 personnes avaient déposé des demandes de régularisation auprès de l’administration fiscale. Il précisait que ce chiffre représentait « une recette potentielle de plus d’un milliards d’euros ». Quant à la Suisse, une enquête menée par l’agence ATS, révélée mercredi 15 janvier, montre que le nombre d’auto-dénonciations pour fraude fiscale a explosé l’année dernière. 2013 a ainsi été un record pour le canton de Genève, avec 498 auto-dénonciations, contre 265 en 2012.

 

L’inaction de la BCE fait monter l’euro

L’inaction de la BCE fait monter l’euro

 

 

Pas d’inflation mais pour autant la BCE ne bouge pas ; du coup mécaniquement l’euro grimpe : une mauvaise nouvelle pour l’économie européenne surtout pour les pays les plus fragiles comme la France. Arnaud Montebourg risque de grimacer. Le ministre du Redressement productif, qui a fait de l’euro fort l’un de ses grands chevaux de bataille, ne devrait guère apprécier la flambée de la monnaie unique, ce jeudi 6 mars. Vers 17h, l’euro cotait à 1,385 dollar, soit une hausse de plus de 0,80% par rapport à la veille, ce qui sur le marché des changes est une augmentation significative. La devise européenne n’avait plus atteint cette parité depuis de nombreux mois. Une fois de plus, l’explication est à chercher du côté de Francfort et de la Banque centrale européenne, car ce sont bien les mots de son président, Mario Draghi, qui ont fait grimper l’euro. Pendant son discours, la monnaie unique a connu une hausse brutale, passant de 1,374 dollar à 1,384 dollar.  « La non action de la Banque centrale européenne est plutôt une bonne nouvelle pour les Etats-Unis » car elle « contribue à la faiblesse du dollar », a jugé Gregori Volokhine, de Meeschaert Capital sur Intégrale Bourse. Durant sa conférence, Mario Draghi a indiqué que l’euro fort a pesé sur l’inflation à hauteur de 0,4% depuis la mi-2012. Il ne s’est toutefois pas alarmé de l’actuel faible niveau de la hausse des prix, argumentant que celle-ci va se prolonger avant de revenir vers une inflation proche de 2%. Il a ainsi révélé que la BCE table sur 1% d’inflation en 2014, 1,3% en 2015 et 1,5% en 2016. Tous ces chiffres sont toutefois nettement inférieurs à l’objectif de la BCE qui est d’arriver à une inflation proche de 2% mais en restant inférieure à ce chiffre.  Ces prévisions ont surpris les investisseurs, pouvant ainsi expliquer l’appréciation de la monnaie unique. Gilles Moec, co-directeur des études économiques chez Deutsche Bank, interviewé sur Intégrale Bourse, explique que « la BCE prend un risque ». « Je suis surpris par la juxtaposition de l’inaction de la BCE avec une prévision d’inflation qui est basse pour 2016″, a-t-il d’abord avancé. De fait, la BCE assume de rater son objectif de 2% pendant quatre années consécutives. « Je comprends que la BCE ne puisse pas faire grand-chose à court terme, mais, fondamentalement, elle prend le risque de vivre avec un régime d’inflation qui a changé. Ce qui est surprenant c’est d’accepter cela sans tenter quelque chose en termes de politique monétaire », analyse en ce sens Gilles Moec. Avant de poursuivre: « le message est extrêmement important. On a mis vingt ans à recrédibiliser l’actions des politiques monétaires pour que les acteurs admettent que les meilleures prévisions d’inflation sont celles des banques centrales. Le risque est que cela créé de la volatilité », a-t-il conclu.

Etats-Unis : coup de froid sur l’économie

Etats-Unis : coup de froid sur l’économie

Le secteur privé aux Etats-Unis a créé moins d’emplois qu’attendu en février et le chiffre de janvier a été révisé en nette baisse, selon la dernière enquête du cabinet spécialisé ADP qui entretient les incertitudes sur l’impact de l’hiver rigoureux sur l’activité économique en début d’année. ADP a fait état mercredi de 139.000 créations de postes dans le privé le mois dernier alors que les économistes et analystes interrogés par Reuters en attendaient en moyenne 160.000. Le chiffre de janvier a été parallèlement révisé à 127.000 contre 175.000 annoncé initialement. Les vagues de froid successives qu’ont connues les Etats-Unis cet hiver brouillent les indicateurs et les économistes comme les investisseurs peinent à se faire une idée précise de l’état de l’économie. « Il faut croire que l’effet météo va encore se prolonger un mois », constate Scott Brown, économiste chez Raymond James à St. Petersburg en Floride. « L’impression générale reste celle d’une amélioration mais il est difficile d’évaluer la vigueur réelle du marché du travail. On espère qu’il y aura moins de distorsions en mars-avril, et au printemps on pourra dire que ça passe ou ça casse. » La publication des chiffres de l’ADP a fait refluer le dollar et les futures sur indices actions à Wall Street. Comme à l’habitude, l’enquête ADP, réalisée avec Moody’s Analytics, est publiée deux jours avant les statistiques mensuelles de l’emploi américain, qui englobent le secteur public en plus du privé. Le consensus Reuters pour les créations de postes non-agricoles ressort à 150.000 pour février, et à 154.000 pour le seul secteur privé. Les économistes ajustent en général leurs estimations au vu de l’enquête ADP, bien que les résultats de celle-ci ne soient pas toujours corroborés par les statistiques du département du Travail.

Baisse ou hausse du chômage ? L’arnaque

Baisse ou hausse du chômage ? L’arnaque

 

Hausse à Pôle emploi mais légère baisse (0.1%) pour l’INSEE au quatrième trimestre 2013. En réalité les chiffres sont tous très approximatifs car nombre de chômeurs ne sont pas comptabilisés. Contrairement à ce qu’affirme le gouvernement on ne peut tirer aucune conclusion dune réduction de 0.1% sur des chiffres aussi imprécis.  Le taux de chômage a baissé de 0,1 point au 4e trimestre 2013, à 9,8% de la population active en métropole (10,2% avec les Dom), a annoncé jeudi l’Institut de la statistique, qui mesure le chômage selon les normes du Bureau international du travail (BIT). Alors que le nombre des inscrits à Pôle emploi a continué de grimper fin 2013, contredisant l’engagement présidentiel d’ »inverser la courbe du chômage », le ministère du Travail a estimé auprès de l’AFP que les chiffres de l’Insee montraient « une amélioration nette », résultant « d’une politique volontariste » en matière d’emploi (en fait les emplois aidés).  

 

« Ianoukovitch et Timochenko deux problèmes de l’Ukraine »

« Ianoukovitch et Timochenko deux problèmes de l’Ukraine »

L’ancien président ukrainien Viktor Iouchtchenko  était l’invité d’Europe 1 et il en a profité pour partager ses impressions sur la situation politique dans son pays et vis-à-vis de la Russie. Pour lui, l’objectif de Vladimir Poutine est clair « il veut faire renaître une sorte de nouvel empire, une nouvelle URSS mais qui porterait le nom de la Russie. C’est un plan obsessionnel ». « Il a récemment déclaré que sa plus grande tragédie était la chute de l’URSS », a-t-il précisé. Viktor Iouchtchenko estime que les déclarations du président russe ce mardi, qui dit se réserver le droit de recourir à « tous les moyens » pour protéger ses citoyens en Ukraine – le prouvent.  L’ancien président de 2005 à 2010, et leader de la révolution orange en 2004, en profite aussi pour assure qu’il « ne sera pas candidat  à l’élection présidentielle anticipée » en Ukraine qui doit se tenir le 25 mai prochain. « Je pense plutôt qu’il faut soutenir la nouvelle génération, les nouveaux hommes politiques ukrainiens », a-t-il estimé. Toujours sur Europe 1, Viktor Iouchtchenko adresse un tacle à l’opposante Ioulia Timochenko (largement impliquée dans crains enrichissements personnels grâce au gaz russe). Il estime que « Viktor Ianoukovicth et Ioulia Timochenko [qui a été le Premier ministre de Iouchtchenko, ndlr] sont les deux problèmes de l’Ukraine ». Une critique en bonne et due et forme alors même que celle-ci devrait, elle, être candidate à l’élection présidentielle. Viktor Iouchtchenko a par ailleurs estimé que l’ancien boxeur et figure de l’opposition, Vitaly Klitschko « a de très bonnes chances pour cette élection présidentielle s’il prépare une politique qui consoliderait la nation ukrainienne ». L’ancien président s’est même dit « prêt à le soutenir ». Viktor Iouchtchenko a aussi balayé l’idée que la Crimée puisse être cédée à la Russie. « L’Ukraine est une entité, un pays qui ne fait qu’un et on ne peut pas se poser la question de savoir à qui est la Crimée. La Crimée est ukrainienne », a martelé l’ancien président ukrainien. Face à la détermination du président russe, il faut donc trouver des moyens de pressions. Selon lui, « Poutine a peur de deux choses : la réaction internationale et la réaction de son propre peuple ». Enfin, l’ancien dirigeant a été interrogé sur la manière dont la France et François Hollande gère la crise en Ukraine. Viktor Iouchtchenko confie qu’il souhaiterait « à terme que l’Ukraine devienne un membre à part entière de l’Union européenne ».  C’est pourquoi, il demande au président français de garder cette idée en tête, « que cela fasse partie de son programme politique ».

Copé l’arnaqueur

Copé l’arnaqueur

 

Copé, comme beaucoup d’hommes politiques a les dents qui trainent sur le parquet. Mais lui en fait un peu trop. Il na jamais été populaire, environ 75% des français ont une mauvaise image de lui. Surtout depuis le tripatouillage des élections pour la direction de l’UMP.  Il faut dire qu’il manque singulièrement de charisme et de sincérité (il n’est pas le seul !). Face aux accusations de détournement des fonds de l’UMP il s’est un peu plus enfoncé avec ses propositions contradictoires. Il veut une loi mais cette loi existe déjà ; il veut la transparence mais il met les scellés sur les comptes de l’UMP ; il attaque la presse mais ce n’est pas le sujet (même s’il n’a pas totalement tort) ; En bref, il coule. Dans sa réplique aux accusations du Point, Jean-François Copé a en effet annoncé lundi qu’il allait déposer deux propositions de loi sur la transparence. En avril 2013, à la suite des aveux de Jérôme Cahuzac sur son compte en Suisse, le président de l’UMP n’avait pourtant pas eu de mots assez durs sur « l’opération transparence » lancée par François Hollande. Le président avait alors proposé un projet de loi sur la moralisation de la vie politique et demandé la publication des déclarations de patrimoine de tous les membres du gouvernement. Jean-François Copé s’était montré très critique sur ces mesures, dénonçant la « démagogie » de François Hollande et de son gouvernement. Contrairement à François Fillon, son ancien rival pour la direction du parti, le président de l’UMP avait déclaré qu’il attendrait une loi pour dévoiler son patrimoine. Prié sur France 2 de dire pourquoi il ne voulait pas le faire dès à présent, il avait répondu : « Parce que je ne concours pas à ce numéro de voyeurisme, d’hypocrisie. » Jean-François Copé avait aussi sermonné Laurent Wauquiez, le premier à droite à avoir publié dans le JDD sa déclaration de patrimoine, l’accusant d’être « infantile » et d’avoir « donné un coup de main à Hollande ». Par ailleurs, quand Jean-François Copé met en scène la mise à disposition de « l’intégralité de la comptabilité » de l’UMP, il omet de dire que les comptes des partis sont déjà publics. La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), qui existe depuis 1990, étudie ainsi chaque année les finances de tous les partis politiques, et publie un compte-rendu détaillé de ses travaux. Jean-François Copé a annoncé ensuite vouloir soumettre les médias subventionnés par l’État « aux mêmes contrôles que ceux imposés aux parlementaires », laissant entendre que ces subventions ne seraient pas publiées. Or, le montant de ces aides est déjà consultable sur le portail du gouvernement consacré aux données publiques, data.gouv.fr.

 

L’Etat veut diminuer les salaires des patrons du public

L’Etat veut diminuer  les salaires des patrons du public

Le ministère de l’Economie confirme, ce mardi 4 mars, qu’un effort sera demandé aux patrons des entreprises dont l’Etat est actionnaire. Après avoir imposé un plafond de 450.000 euros annuels pour les dirigeants d’entreprises publiques, le gouvernement attend de ceux-ci une baisse de leur rémunération globale de 30% par rapport à 2013. Pour la première fois cette année, le salaire des mandataires sociaux sera voté en assemblée générale. A cette occasion, « une baisse de leur rémunération fixe et variable de l’ordre de 30% serait bienvenue et nous encouragerait à voter favorablement », a précisé Bercy, évoquant « une politique générale en faveur de la modération salariale » plutôt que le ciblage de certaines entreprises.  L’Etat est notamment actionnaire d’Air France, d’EADS, de GDF Suez, d’Orange, de Renault ou de Safran. A Bercy, on ne doute pas que les autres actionnaires voteront comme l’Etat. En ce qui concerne les entreprises privées, l’exécutif compte sur la révision du code Afep et Medef. Plutôt que de légiférer, le gouvernement avait décidé de laisser l’Association française des entreprises privées et l’organisation patronale y introduire la pratique du « say on pay« . Ce dispositif donne un avis consultatif à l’assemblée générale des actionnaires sur les rémunérations des principaux dirigeants.

 

Grandes surfaces: Leclerc , l’enseigne la moins chère

Grandes surfaces: Leclerc ,  l’enseigne la moins chère

L’étude annuelle de l’UFC-Que Choisir, publiée ce 25 février, met en lumière de grandes disparités des prix pratiqués selon les enseignes de grande distribution mais aussi selon les régions.  Pour établir un palmarès, les prix de 78 articles alimentaires, constituant un panier type, ont été relevés en septembre dernier dans plus de 3.000 magasins, hors hard discount. C’est Leclerc, par ailleurs plus gros distributeur en France, qui décroche le titre de l’enseigne alimentaire la moins chère, avec une facture moyenne de 295 euros. Si l’on a la possibilité d’aller faire ses achats dans son magasin de Lanester, près de Lorient, la facture tombera même à 273 euros, le record national ! Globalement, l’ouest de la France profite de prix plus doux qu’ailleurs. Et cela n’est pas corrélé aux revenus des foyers, note l’association de consommateurs. Mais plutôt à la concurrence que se livrent Leclerc et Système U dans ces régions.  A l’opposé du classement, Monoprix se distingue par ses prix très élevés. Il faut compter 362 euros pour le panier type. Et si l’on se rend dans l’enseigne de Sceaux, ville aisée des Hauts-de-Seine, la note grimpe alors à 394 euros, soit 121 euros de plus qu’à Lancester. Pourtant l’enseigne de centre-ville appartient au groupe Géant Casino qui, lui, affiche des prix attractifs. Grâce à « un changement radical de politique » note l’UFC-Que Choisir, elle a gagné neuf places cette année dans le palmarès, au point de talonner désormais Leclerc. Mais le groupe invoque le coût des loyers urbains et des frais de personnel plus élevés. « Les salariés sont effectivement plus nombreux chez Monoprix rapporté au mètre linéaire », reconnaît l’UFC-Que Choisir. Mais il y a aussi tout simplement des choix stratégiques différents au sein des enseignes du groupe Casino. L’association relève en effet que la marge opérationnelle de Monoprix est plus élevée : 6,1% en 2012 contre 2% dans la grande distribution en général. L’enseigne entend ainsi tirer parti de sa situation de quasi-monopole en centre-ville.  Une attitude qu’il ne faut pourtant pas généraliser. Car au terme de son étude, l’UFC-Que choisir souligne les efforts effectués par la grande distribution pour surveiller les étiquettes qui n’ont augmenté que de 0,2% par rapport aux relevés effectués en 2012. Quand les clients désertent, les enseignes se montrent réactives, en serrant les prix mais aussi en offrant de nouveaux services, comme les drive. Mais au final, c’est le hard discount qui fait triste mine. Sa part de marché est recul, avec 12% en 2013 contre 14% trois ans plus tôt.

 

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