Archive pour le Tag 'l’ économie'

Crise Immobilier : une menace pour toute l’ économie

Crise Immobilier : une menace pour toute l’ économie

Pour l’instant , la crise immobilière ne semble pas alarmer les pouvoirs publics. Pourtant cette crise risque d’entraîner toute l’économie. Pour deux raisons principales à savoir le poids que représente le bâtiment dans le PIB et la part que les ménages consacrent au logement

la crise est en effet conjoncturel mais aussi structurelle. Il y a bien sûr la partie très visible celle de l’envolée des taux d’intérêt qui découle évidemment de la lutte contre l’inflation menée par les banques centrales. En relevant les taux d’intérêt, mécaniquement les taux d’emprunt s’envolent également à des niveaux rarement atteints, on va sans doute assez durablement vers des taux de prêt de l’ordre de 5 % tout compris.

Ceci étant, la crise est aussi structurelle, ce qui est plus grave. En effet la crise se caractérise par la disparition des acheteurs potentiels. Les jeunes en particulier ne peuvent plus envisager l’acquisition d’un logement à des montants de 300 000 à 400 000 € compte tenu de leurs capacités financières. Même étalés sur la durée du prêt, les mensualités ne sont plus supportables et de toute manière les établissements financiers ne veulent plus prêter faute de garanties suffisantes. Une crise qui va surtout concerner en particulier les jeunes et les couches moyennes; ce qui va poser un problème économique mais aussi démocratique.

Faute d’acheteurs, le système va éclater d’ici quelques mois. Le marché va se réduire à pas grand-chose ( la baisse des prêts va atteindre 50 % d’ici la fin d’année ! ). Les vendeurs qui n’acceptent pas de vendre aujourd’hui avec une baisse des prix de l’ordre de 10 % seront le moment venu contraints de brader leurs biens faute de candidats potentiels à l’achat.

C’est toute l’économie qui risque d’être concernée puisque l’activité et du bâtiment général représente au moins 20 % du produit intérieur brut. En outre la crise va encore encourager un peu plus l’étalement urbain. Enfin, la crise immobilière menace les actifs des banques et leur stabilité. C’est tout le système économique et financier qui risque d’être menacé.

Immobilier : une crise qui menace toute l’économie

Immobilier : une crise qui menace toute l’ économie

Pour l’instant , la crise immobilière ne semble pas alarmer les pouvoirs publics. Pourtant cette crise risque d’entraîner toute l’économie. Pour deux raisons principales à savoir le poids que représente le bâtiment dans le PIB et la part que les ménages consacrent au logement

la crise est en effet conjoncturel mais aussi structurelle. Il y a bien sûr la partie très visible celle de l’envolée des taux d’intérêt qui découle évidemment de la lutte contre l’inflation menée par les banques centrales. En relevant les taux d’intérêt, mécaniquement les taux d’emprunt s’envolent également à des niveaux rarement atteints, on va sans doute assez durablement vers des taux de prêt de l’ordre de 5 % tout compris.

Ceci étant, la crise est aussi structurelle, ce qui est plus grave. En effet la crise se caractérise par la disparition des acheteurs potentiels. Les jeunes en particulier ne peuvent plus envisager l’acquisition d’un logement à des montants de 300 000 à 400 000 € compte tenu de leurs capacités financières. Même étalés sur la durée du prêt, les mensualités ne sont plus supportables et de toute manière les établissements financiers ne veulent plus prêter faute de garanties suffisantes. Une crise qui va surtout concerner en particulier les jeunes et les couches moyennes; ce qui va poser un problème économique mais aussi démocratique.

Faute d’acheteurs, le système va éclater d’ici quelques mois. Le marché va se réduire à pas grand-chose ( la baisse des prêts va atteindre 50 % d’ici la fin d’année ! ). Les vendeurs qui n’acceptent pas de vendre aujourd’hui avec une baisse des prix de l’ordre de 10 % seront le moment venu contraints de brader leurs biens faute de candidats potentiels à l’achat.

C’est toute l’économie qui risque d’être concernée puisque l’activité et du bâtiment général représente au moins 20 % du produit intérieur brut. En outre la crise va encore encourager un peu plus l’étalement urbain. Enfin, la crise immobilière menace les actifs des banques et leur stabilité. C’est tout le système économique et financier qui risque d’être menacé

La sobriété , nouveau moteur de l’ économie ?

La  sobriété , nouveau moteur de l’ économie ?

  Pour en finir avec certains préjugés et évoquer de nouvelles perspectives. Par Alain Grandjean, Associé Carbone 4.  ( la Tribune)

Les tensions énergétiques liées à la guerre en Ukraine et aux dysfonctionnements du parc nucléaire français ont placé la sobriété au centre du débat public. Incontournable pour lutter contre le changement climatique, elle semble peu à peu assimilée par les ménages et certaines entreprises : entre début octobre et mi-novembre, la consommation d’électricité a baissé de l’ordre de 5 à 7% par rapport au minimum des années avant-Covid (entre 2014 et 2019). C’est déjà le portefeuille des Français et l’économie qui en bénéficient.

Plus généralement, parvenir à la neutralité carbone en 2050 ne se traduira pas nécessairement par un recul de l’activité économique, comme le montre les quatre scénarios construits par l’Ademe - y compris le plus sobre. Cela s’explique en particulier par le renforcement programmé des emplois et de la production locale. Oui, la sobriété peut être un atout pour l’économie !

Sur le plan micro-économique, la sobriété évite les dépenses superflues. Elle représente un gain net de pouvoir d’achat comme le souligne une récente étude qui l’évalue à 1.300 euros pour les ménages respectant le plan de sobriété énergétique présenté par le Gouvernement. Un bénéfice non négligeable à l’heure où les prix de l’énergie explosent. En 2020 avant la crise énergétique, un ménage français dépensait en moyenne 2.700 euros pour son énergie (logement et carburant). Cette facture avoisinerait les 3.400 euros en 2023 (*).

Consommer moins, quand c’est possible, c’est dépenser moins et libérer un pouvoir d’achat qui peut être mis au service d’investissements, rentables à moyen terme, d’efficacité énergétique ou de passage aux énergies bas-carbone. La sobriété permet aussi de se protéger contre les fluctuations subies des prix de l’énergie et des matières premières. Il s’agit d’un gain de « résilience » qui pourrait être enrichi par un système de crédit et de financement orienté vers les entreprises et les ménages « économes ».

Pourquoi ne pas imaginer l’octroi de prêts à un taux bonifié pour les ménages les plus vertueux en matière de réduction de leur consommation d’énergie ? Le bénéfice serait ainsi écologique… et financier. Dans un autre registre, l’initiative Don de chaleur grâce à l’engagement de ses partenaires, permet de concilier sobriété et solidarité en permettant aux citoyens, de soutenir des projets associatifs avec les gains réalisés par l’ensemble des acteurs,

Sur le plan macro-économique, la sobriété énergétique permet de réduire le déficit commercial de la France. Ce dernier s’élevait à 44 milliards d’euros en 2021 et avoisinerait les 100 milliards d’euros en 2022. La logique est simple : nous importons quasiment toutes les énergies fossiles utilisées en France (soit 65% de notre consommation d’énergie finale) et cette importation représentait déjà plus de 50% du  déficit commercial en 2021. Réduire ce déficit permettrait de se dégager des marges  de manœuvre pour investir dans la transition énergétique et ainsi créer des emplois,  par exemple dans l’isolation des bâtiments ou dans les énergies bas-carbone.

Ce raisonnement est généralisable à la sobriété dans toutes ses dimensions et certaines entreprises l’ont bien compris. Dans le secteur de l’automobile, le passage aux moteurs électriques moins énergivores constitue une opportunité pour développer des usines de batteries en France et réduire notre dépendance vis-à-vis des fournisseurs internationaux. La nécessaire réduction du poids des véhicules pourrait permettre de réduire nos importations de matières premières. Si nous consommons moins de textiles « fast fashion » et acceptons de payer un peu plus cher pour une meilleure qualité, il est possible à des industriels de relocaliser des emplois en France. Des circuits de distribution plus courts permettent aussi de valoriser l’économie et l’agriculture locale et de réduire les dépenses de transport. Manger mieux et plus équilibré est bon pour la santé et le porte-monnaie, y compris en dépenses de soin. Au total, le recul de la consommation de biens manufacturés massivement importés est compensé par les achats de biens et services locaux.

Bien pensée, en conciliant le temps court et le temps long, l’économie de la sobriété représente un horizon désirable nécessaire pour enclencher une transformation systémique alliant les intérêts de tous – citoyens, entreprises, politiques – pour une  écologie constructive.

_______

(*) Logement : augmentation de 5-15% des prix de l’énergie jusqu’en 2022, et augmentation prévue par le  gouvernement sur les Tarifs Régulés de Vente de 15% en 2023. Carburant : augmentation de 20% entre 2020 et 2022. Raisonnement à iso-consommation.

S-P : optimiste pour l’économie des Etats-Unis

S-P : optimiste pour l’économie des Etats-Unis

En août 2011, SP avait provoqué une déflagration en retirant aux Etats-Unis son « AAA », qui leur permettait en principe d’emprunter sur les marchés au coût minimum. L’agence sanctionnait ainsi de longs mois de blocage politique sur le relèvement du plafond de la dette qui menaçaient de provoquer un défaut de paiement du pays.  Près de deux ans après, les coûts d’emprunt des Etats-Unis sont restés extrêmement bas, mais la situation demeure complexe: faute d’accord politique, des coupes budgétaires massives sont entrées en vigueur en mars et le plafond de la dette doit de nouveau être relevé afin d’éviter un défaut de paiement.  Dans son communiqué, SP note toutefois des « améliorations fragiles » qui ont fait reculer les « risques de dégradation » qui pesaient la note de la dette. Républicains et Démocrates sont ainsi parvenus à un compromis temporaire pour permettre à l’Etat de faire face à ses obligations jusqu’en septembre.  Un nouvel accord bi-partisan devra alors être trouvé mais SP estime que ces débats devraient se régler « sans provoquer d’interruptions brutales dans les dépenses actuelles et le service de la dette ».  L’agence note également que le déficit public américain devrait fondre cette année, sous l’effet des coupes budgétaires et de hausses d’impôts en janvier, et creuser moins que prévu la dette abyssale du pays qui atteint aujourd’hui quelque 16.700 milliards de dollars.   »Nous estimons désormais que le ratio entre dette et PIB devrait rester stable dans les prochaines années, autour de 84%, ce qui devrait donner davantage de temps aux élus de prendre des mesures pour régler les pressions liés au vieillissement de la population », se félicite SP.  Selon l’agence de notation, le système de prise de décision politique en matière budgétaire continue toutefois d’être une des « faiblesses » des Etats-Unis, par rapport à des pays notés « AAA ».   »La capacité des élus de s’attaquer aux défis budgétaires du pays à moyen terme a reculé au cours de la décennie passée en raison de ce que nous voyons comme des attitudes de plus en plus partisanes et des visions diamétralement opposées sur la taille idéale de l’Etat » chez les Démocrates et les Républicains, commente Standard and Poor’s.  Malgré des blocages politiques à répétition, les Etats-Unis continuent par ailleurs de s’appuyer sur « une économie résistante, leur crédibilité monétaire et le statut du dollar en tant que monnaie de réserve internationale », souligne l’agence.  L’agence note également que la contribution du secteur privé à la croissance a été « plus forte que prévu » et souligne que l’économie américaine reste « extrêmement diversifiée », contribuant à la très forte solvabilité du pays.  La croissance du PIB américain au premier trimestre s’est établie à 2,4% en rythme annualisé, en nette accélération par rapport au quatrième trimestre 2012.  Alors que la politique extrêmement accommodante de la Banque centrale américaine (Fed) soulève des doutes sur la stabilité financière du pays, Standard and Poor’s assure, enfin, ne pas voir de « risque matériel » affaiblissant l’efficacité de ces mesures.

 




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