- DIF-Formation professionnelle :L a grande pagaille
- C’est la grande pagaille sur le site destiné à opérer le transfert des droits individuels à la formation vers le compte personnel de formation. Une opération d’abord très technocratique qui n’apporte pas grand-chose sur le plan des droits et en plus qui valorise en euros ce qui était compté précédemment en temps Ou une forme de marchandisation supplémentaire de la formation qui constitue déjà un énorme fromage pour nombre d’organismes et de boutiques.
Il y a déjà des jours et des jours que le site est complètement bloqué; Pour certain le site est complètement inaccessible et évidemment inadaptée à la nature de l’opération.La date limiteDe validation des droits est repoussée. Le transfert des droits individuels à la formation (DIF) vers le compte personnel de formation (CPF) a généré un afflux ces derniers jours sur le site dédié, empêchant de nombreuses personnes d’y accéder. Face à ce problème, le gouvernement s’est engagé, mercredi 30 juin, à faire preuve de « souplesse » et à ne pas clore les opérations à minuit comme initialement prévu.
- Jusqu’en 2014, les salariés à temps complet se voyaient crédités de 20 heures de formation par an via le DIF. En 2015, le CPF a pris le relais du DIF, et il est désormais alimenté à hauteur de 500 euros par an. Pour transférer ses heures de DIF non utilisées et ne pas les perdre, le salarié doit récupérer son solde d’heures sur son bulletin de salaire de décembre 2014 ou de janvier, ou demander une attestation à son employeur d’alors, et le rentrer dans son compte CPF. En cas d’absence de justificatif, il est possible de contacter la Caisse des dépôts, qui gère Mon compte formation.
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L a France championne du monde de la fiscalité des entreprises
Les chiffres parlent d’eux- même, en moyenne 40% de prélèvement obligatoires sur les entreprises au plan mondial, 49 % en Europe et près de 63 % pour la France. Il ne faut pas chercher ailleurs le manque de compétitivité de l’économie française. Un manque de compétitivité qui se traduit en particulier par un déséquilibre récurrent de la balance commerciale : un déficit d’environ 50 milliards par an quand l’Allemagne dégage 200 milliards de bénéfices. Bien sûr il y a d’autres facteurs explicatifs à prendre en compte mais ils ne sont pas non plus en faveur de la France en particulier pour tout ce qui touche à l’environnement réglementaire. D’après le rapport annuel « Paying Taxes » du cabinet de conseil PwC, réalisé en partenariat avec la Banque Mondiale, que nous sommes aussi champion d’Europe de la sous-catégorie « ponction sur les entreprises ». Les données compilées par le cabinet de conseil sont édifiantes. Si, au niveau mondial, les entreprises sont taxées en moyenne à hauteur de 40,5 % de leur chiffre d’affaires, en Europe continentale, le niveau est déjà un peu plus élevé : 48,9 % pour l’Allemagne, 48 %
Classement global 2017
Pays | Classement –facilité générale de payer les impôts et taxes | Nombre total de paiements | Temps consacré aux obligations fiscales (en heures) | Taux d’imposition total (%) | Indice post-déclaration |
Canada | 17 | 8 | 131 | 21,0 | 76,44 |
France | 63 | 8 | 139 | 62,8 | 92,42 |
Allemagne | 48 | 9 | 218 | 48,9 | 97,45 |
Italie | 126 | 14 | 240 | 62,0 | 48,39 |
Japon | 70 | 14 | 175 | 48,9 | 78,91 |
Royaume-Uni | 10 | 8 | 110 | 30,9 | 87,44 |
États-Unis | 36 | 11 | 175 | 44,0 | 93,12 |
A noter qu’.en un peu plus de dix ans, la numérisation des services a permis aux entreprises d’économiser plus de 80 heures de travail sur leurs déclarations fiscales. Elles y passent encore 240 heures par an en moyenne, contre seulement 139 heures en France.
La république en marche : un mouvement ou un parti ?
Hier sur BFM, Astrid Panosyan de la direction de la république en marche a éprouvé les pires difficultés pour expliquer le fonctionnement de son parti. Pas vraiment un parti a-t-elle même concédé mais plutôt un mouvement. Un concept assez vague qui témoigne que la république en marche est davantage un club de supporters de Macon qu’un parti organisé et démocratique. Elle a largement pataugé dans la semoule quand il s’est agi de justifier le choix du futur responsable de ce parti à savoir Castaner. « Un chois effectué de manière collective » a-t-elle affirmé. . Le problème c’est que la dimension collective ce limite à quelques responsables nationaux autoproclamés qui n’ont aucun compte à rendre à la base. Une base qui par ailleurs ne dispose d’aucune responsabilité, et sous la tutelle d’un commissaire politique appelé référent désigné par le niveau national. La vérité c’est que Macron qui voulait bouleverser la vie démocratique recourt aux vieilles méthodes du PS qui consistent à s’entourer de fidèles oligarques. Pas étonnant, Astrid Panosyan est une ancienne socialiste. Pour l’instant la république en marche constitue une sorte de club de fans dirigés par des responsables nationaux auto proclamés. Les adhérents ne seront présentes à hauteur de 25 % dans l’organe de direction est encore tirés au sort, comme loto. Il faudra pourtant bien que le parti en marche existe réellement sur le terrain s’il veut avoir quelque chance de succès aux sélections locales. Encore faudra-t-il autoriser la démocratie dans ce rassemblement de supporters Candidat pour diriger LREM et fortement pressenti pour l’obtenir, Christophe Castaner a passé plus de trente ans au PS, un pur parti d’élus locaux. Le profil pour professionnaliser LREM donc. «C’est un élu de terrain, c’est un homme expérimenté», a vanté Benjamin Griveaux dont le nom était aussi évoqué pour prendre la direction du mouvement. Son profil trop parisien l’aura perdu. «L’enjeu, c’est de faire de ce parti quelque chose, inventer un truc, faire un mouvement et pas un parti traditionnel», expliquait récemment Christophe Castaner selon des propos rapportés par Libération. Il évoquait la nécessité de «réinvestir aussi certains quartiers», et déroulait l’idée de recréer une «démocratie horizontale», où «le militant de base aurait son influence». Bref, traduire sur le terrain ce que pourrait être cet «Epinay à l’envers» décrit par Emmanuel Macron.
Modiano fatal à Fleur Pellerin
Incapable de citer le titre d’un livre de Modiano prix Nobel de littérature fleur Pellerin a été virée du ministère de la culture. Il faut dire qu’elle s’était excusée de manière très malhabile en prétextant un manque de temps pour lire. « Mais je lis les notes de mon cabinet » avait-elle ajouté encore plus maladroitement. On notera aussi sa proposition de taxer les boxs et les ordinateurs ; bref la brillante énarque n’a pas convaincu « J’aurai à cœur de travailler sur les défis qui se posent à notre modèle culturel… de moderniser l’exception culturelle française », déclarait Fleur Pellerin lors de son arrivée au ministère de la Culture et de la Communication en août 2014. Un an et demi plus tard, elle quitte le gouvernement, remplacée par Audrey Azoulay, et laisse un bilan mitigé mais surtout une image écornée. En effet, elle n’aura pas réussi à modifier une réputation de technocrate héritée de son passage par le Commerce extérieur et l’Economie numérique, renforcée par des déclarations maladroites. Pourtant, la diplômée de Sciences Po, l’ENA et l’Essec aura stoppé l’hémorragie du budget de la Culture, avec même une hausse des crédits de son ministère, permis de faire revenir les tournages de films en France grâce au crédit d’impôt, obtenu un accord pour une juste répartition des revenus issus du numérique au sein de la filière musicale, sans oublier son grand projet relatif à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine, dont l’examen prévu jeudi au Sénat a été en conséquence interrompu.
(‘Avec Reuters)