Airbus mise sur l’ A 220
A la fois plus économiques, moins polluants et plus confortables que les Airbus A318 et A319 qu’ils vont progressivement remplacer, les Airbus A220 doivent permettre d’occuper une place fondamentale dans les moyens courriers.
Une sorte de revirement de l’histoire puisque l’A 220 a failli couler quand il a été lancé en 2008 par le canadien bombardier aujourd’hui absorbé par Airbus.
L’A220, qui fait son entrée dans la flotte d’Air France, est un rescapé de la grande saga de l’aéronautique. C’est l’histoire d’un avion en échec commercial, malgré ses qualités, qui a dû changer de nom pour s’imposer auprès des compagnies aériennes. Lancé en 2008 au salon de Farnborough par le canadien Bombardier, alors coleader mondial des jets régionaux, ce petit appareil développé en deux versions – 100 et 150 sièges – fut, jusqu’à son entrée dans la gamme Airbus, boudé par les compagnies aériennes.
L’A220 est un très gros enjeu . Il doit non seulement permettre d’assurer l’avenir du réseau moyen-courrier, mais aussi d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2. Avec ses 148 sièges et une consommation réduite à 2,6 litres de kérosène par passager pour 100 km, l’A220, conçu par le canadien Bombardier et racheté par Airbus , présente en effet le triple avantage d’être à la fois plus économique, moins polluant et plus confortable que les Airbus A318 et A319 qu’il va progressivement remplacer. En outre, c’est sur ce modèle que vont être modernisés les 320 et 321.