Archive pour le Tag 'L’union'

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L’Arménie aussi vers l’Union européenne

L’Arménie aussi   vers  l’Union européenne

Le ministre arménien des Affaires étrangères Ararat Mirzoyan a déclaré que l’Arménie serait candidate pour entrer dans l’union européenne. Le problème est que le processus d’entrée dans l’union européenne est habituellement relativement long,  de l’ordre d’une dizaine d’années. C’est par exemple le temps qu’il faudra à la Géorgie pour accéder enfin à l’union européenne. Cependant le contexte géopolitique évoluant rapidement et les menaces impérialistes de la Russie se renforçant, il est possible que ces délais soient nettement raccourcis. Poutine aura au moins réussit l’exploit progressivement de rapprocher des anciens pays de l’empire soviétique vers l’Occident.

Menacé par l’Azerbaïdjan directement pris par la Russie ( son ancien partenaire)indirectement, l’Arménie choisit le camp de la démocratie et du progrès.

Ararat Mirzoyan a notamment souligné l’existence d’un «partenariat stratégique» avec les États-Unis et l’Union européenne. «L’Europe est très impliquée dans les affaires sécuritaires de notre pays, une mission de surveillance est déployée à la frontière avec l’Azerbaïdjan (annoncée le 23 janvier, NDLR). Depuis, la tension a diminué et nous pouvons entrevoir une stabilité», a-t-il expliqué.

 

À ce jour, neuf États ont le statut officiel de «candidat» : la Turquie, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Serbie, l’Albanie, l’Ukraine, la Moldavie, la Bosnie-Herzégovine et la Géorgie. L’Arménie pourrait-elle être un dixième ? Le processus est en tout cas long, déjà pour candidater, mais surtout, après, pour rejoindre formellement l’Union. Au total, plus de 10 ans peuvent s’écouler et, à l’image de la Turquie, le parcours peut se gripper, l’unanimité étant la règle au sein des 27.

Reste qu’il est difficile, en évoquant une candidature de l’Arménie, de ne pas penser au cas de son voisin géorgien. Naguère dominée par la Russie, la Géorgie s’est rapprochée de l’Occident après la brève guerre de 2008 relative aux provinces d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud.

« Il est de notre devoir d’aider l’Arménie à protéger ses populations civiles en cas d’agression »

Sébastien Lecornu

Parmi les pays européens, plus ou moins attentifs au sort de l’Arménie, la France fait figure de partenaire privilégié. Lors de la visite de Nikol Pashinyan à Paris pour la panthéonisation de Missak Manouchian, Emmanuel Macron a rappelé le lien qui unissait les deux pays. «Nous réaffirmons le soutien indéfectible de la France à l’indépendance de l’Arménie, son intégrité territoriale et son aspiration à la paix», avait-il déclaré.

Surtout, le 23 février dernier, à l’occasion de la visite en Arménie du ministre des Armées Sébastien Lecornu, la France a livré du matériel militaire à Erevan et a signé un nouveau contrat d’armement avec le pays du Caucase. «Il est de notre devoir d’aider l’Arménie à protéger ses populations civiles en cas d’agression», a alors souligné le ministre des Armées. Un soutien qui reste toutefois une exception parmi les membres de l’UE, comme le relève la députée européenne Nathalie Loiseau, membre de la délégation française lors de la visite à Erevan. «Il faudrait que l’Europe finance l’envoi d’équipements militaires à l’Arménie», espérait-elle.

À lire aussi«Arméniens, visez une voie rapide vers l’adhésion à l’Union européenne»

Une distance inédite avec la Russie

Ce basculement de l’Arménie vers l’Occident intervient dans un contexte de refroidissement des relations avec la Russie. Depuis le début de la guerre en Ukraine, la méfiance est de mise entre les deux partenaires historiques, Erevan doutant de la volonté et de la capacité de Moscou de remplir ses engagements à l’endroit de la protection du territoire arménien. L’inquiétude s’est confirmée quand le rempart russe s’est avéré inefficace face à l’offensive Azerbaïdjanaise dans le Haut-Karabagh, le 19 septembre dernier.

Les deux pays entretiennent depuis lors des rapports plus distants. Ainsi, le 7 mars dernier, lors d’une conférence de presse, Ararat Mirzoyan a confirmé avoir demandé le retrait des agents du FSB de l’aéroport de la capitale arménienne. L’Arménie a aussi rejoint le 8 février 2024 la Cour pénale internationale, qui, un an auparavant, a lancé un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine. Un acte fort, qui obligerait en théorie l’Arménie à arrêter le président russe en cas de visite sur son territoire. Même si une telle éventualité reste improbable, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait regretté «une décision erronée» et «regrettable» de ses homologues arméniens.

À lire aussiEn adhérant à la Cour pénale internationale, l’Arménie se détourne un peu plus de la Russie

Enfin, le 23 février dernier, le premier ministre arménien Nikol Pashinyan a pris la décision de suspendre la participation de son pays à l’OTSC, organisation politico-militaire pilotée par la Russie, réunissant plusieurs pays de l’ex-URSS. Et ce malgré la dépendance énergétique et militaire du petit pays enclavé vis-à-vis de la Russie. Plusieurs infrastructures énergétiques arméniennes particulièrement stratégiques sont possédées par le champion russe du nucléaire civil, Rosatom, tandis que 95% des armes arméniennes proviendraient de la Russie, rappelle le géopolitologue Tigran Yegavian.

Quatre villages revendiqués par l’Azerbaïdjan

L’appel du pied du chef de la diplomatie arménienne à l’Union européenne, s’il n’a encore rien d’officiel, intervient alors que la situation militaire entre Erevan et Bakou est loin d’être apaisée et pourrait au contraire se dégrader de nouveau. Le 7 mars, le vice-premier ministre azerbaïdjanais, Shahin Musatfayev, a réclamé la «restitution à l’Azerbaïdjan» de quatre villages frontaliers de la région de Tavush, dans le nord-est de l’Arménie. «Ces villages appartiennent incontestablement à l’Azerbaïdjan et devraient être restitués immédiatement», a-t-il affirmé.

«Un climat de paix règne depuis plusieurs mois à la frontière des deux pays», clamait pourtant le président Azerbaïdjanais Ilham Aliev, le 1er février dernier, dans une déclaration relayée par l’agence de presse Azerbaïdjanaise Azertac. Un retour sous giron azerbaïdjanais des villages de la région du Tavush pourrait engendrer la «perte de contrôle de l’axe commercial Erevan-Tbilissi-Mer Noire, ainsi que l’un des principaux gazoducs qui alimentent la capitale», met en garde le média francophone Le Courrier d’Erevan.

L’entrée de l’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN : le véritable clivage politique

L’entrée de l’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN : le véritable clivage politique

S’il y a des différences notoires en matière de soutien militaire et économique à l’Ukraine par contre il y a un gouffre entre ceux qui souhaitent l’entrée de l’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN et ceux qui s’y opposent. L’opposition est justifiée par le maintien actuel des zones d’influence d’un côté de la Russie, de l’autre de l’Occident.

Une position qui pourrait se comprendre si les deux camps internationaux respectaient les frontières et la paix  dans ces zones d’influence e. La Russie a délibérément attaqué un pays en remettant en cause ses frontières sans parler des autres avancées impérialistes dans plusieurs régions.

Du coup, l’appartenance à l’union européenne apparaît comme la seule perspective pour obtenir une paix durable. Ce que pensent  aussi des pays comme la Suède qui vient de rejoindre l’OTAN.

À noter que les deux principales forces françaises qui s’opposent à savoir, le RN et les Insoumis sont par ailleurs très en retrait par rapport à l’existence même de l’union européenne.

« Insoumis » et « RN » contre l’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN

 

« Insoumis » et « RN » contre l’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN

Toutes les forces politiques affirment leur soutien à l’Ukraine mais de manière relativement différente et avec une intensité très contrastée. Certains insistent sur la nécessité d’une négociation tout en sachant qu’elle n’est pas possible actuellement. Mais le principal clivage demeure la possibilité ou non de faire entrer l’Ukraine dans l’union européenne et dans l’OTAN. Pour des raisons presque identiques « insoumis »  et RN sont contre cette perspective.

Dans sa déclaration de cet après-midi, le chef du gouvernement a présenté l’accord de sécurité franco-ukrainien du 16 février. Conclu pour une durée de dix ans, il comprend un renforcement de la coopération militaire, en particulier dans les domaines de l’artillerie et de la défense aérienne. De plus, l’exécutif a promis de fournir, en 2024, « jusqu’à 3 milliards d’euros de soutien supplémentaire », un financement que pourraient interroger les oppositions alors que le gouvernement vient d’annoncer une série de coupes budgétaires. « Notre sécurité a un prix », répond le ministre des Armées Sébastien Lecornu dans Le Parisien.

Le groupe de Marine Le Pen s’est abstenu lors du vote, a annoncé son président Jordan Bardella, évoquant des « lignes rouges » parmi lesquelles l’envoi de troupes au sol et l’adhésion possible de l’Ukraine à l’Otan et à l’Union européenne.

De son côté, LFI a d’ores et déjà annoncé que ses députés voteront contre ce mardi. Le groupe affirme ainsi voter « contre la guerre » et « contre l’élargissement de l’Otan et de l’Union européenne » à l’Ukraine, revendiquant leurs divergences avec les socialistes, qui soutiendront de leur côté l’accord de sécurité scellé entre Paris et Kiev.

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Politique-Pacte de stabilité : Un accord ambigu de l’Union européenne.

Politique-Pacte de stabilité : Un accord ambigu de l’union européenne.

Il faut rappeler au préalable que le précédente accord concernant la stabilité financière fixait un déficit maximal de 3 % du PIB et la dette à un maximal de 60 %. En fait, un objectif qui n’était pas respecté par nombre de pays dépensiers comme la France. Du coup on sera moins exigeant sur l’ampleur annuelle en retirant une partie des investissements. Par contre ,on va durcir les conditions nécessaires pour réduire la dette. Par parenthèse voit mal comment on peut à la fois autoriser davantage de déficits et en même temps exiger davantage d’efforts pour réduire la dette !

De toute manière ce pacte ne sera pas mieux respecté que précédemment car tout dépend de la réelle volonté des états mais aussi de l’environnement économique notamment de la croissance côté recettes

Les contraintes porteraient donc désormais surtout sur l’évolution des dépenses, un indicateur jugé plus pertinent que les déficits qui peuvent fluctuer selon le niveau de croissance. Mais l’Allemagne et ses alliés « frugaux » ont obtenu de durcir ce cadre budgétaire en imposant un effort minimum chiffré de réduction de la dette et des déficits pour tous les pays de l’UE, malgré les réticences de la France et de l’Italie. Ces modifications ont en partie dénaturé le projet et ont grandement complexifié le texte.

Climat et agriculture: recul de l’Union européenne

Climat et agriculture: recul de l’Union européenne

Pour tenter de mettre à la colère des agriculteurs, l’union européenne vient donc de décider de retirer sa loi concernant de nouvelles restrictions quant à l’usage des pesticides. De toute manière ce texte était surtout constitué de pieuses intentions. Et pendant l’année 2024 , l’Europe mettra la pédale douce sur les contraintes imposées à l’agriculture.

Bruxelles propose une réduction de 90 % des émissions de CO2 à l’horizon 2040, par rapport au niveau de 1990. Cela vise pour arriver à la neutralité climatique à l’horizon 2050, après l’objectif de 2030 préconisant une réduction de 55 % des émissions. Cet objectif général de 90 % ne sera pas assorti d’un texte législatif, contraignant, avant fin 2024.

Brexit: Le maire de Londres veut se rapprocher de l’union européenne

Brexit: Le maire de Londres veut se rapprocher de l’union européenne

Selon une étude commandée à Cambridge Econometrics par la mairie de Londres, le Brexit a déjà coûté 140 milliards de livres (162 milliards d’euros) à l’économie britannique, dont 30 milliards de livres (35 milliards d’euros) pour la capitale. Cambridge Econometrics estime également que le Brexit a causé une perte de deux millions d’emplois dans le pays dont 300.000 dans la capitale. Selon ces mêmes données, les pertes économiques pour le Royaume-Uni s’élèveront à 300 milliards de livres (350 milliards d’euros) d’ici à 2035 si rien n’est fait, dont 60 milliards de livres pour Londres.

Pour cette raison le maire travailliste de Londres souhaite que soit rediscutés les accords entre l’union européenne et les Britanniques considérant que les pertes principales vont concerner Londres

Selon un sondage réalisé en décembre par l’institut Opinium pour le journal dominical Observer, seuls 22% des Britanniques pensent que le Brexit a eu un effet positif sur le pays en général, une proportion qui tombe à 12% concernant spécifiquement l’économie.

Politique: L’Ukraine et l’union européenne : un symbole davantage politique qu’économique

Politique:L’Ukraine et l’union européenne : un symbole davantage politique qu’économique

L’ouverture du processus d’adhésion de l’Ukraine à l’union européenne a davantage une signification politique pour l’instant qu’une conséquence économique. En réalité , c’est parce que les États-Unis refusent que l’Ukraine entre dans l’OTAN que l’union européenne précipite le processus d’entrée dans l’union européenne de l’Ukraine. Il faudra en effet de nombreuses années de l’ordre de 10 à 15 ans pour que Ukraine se conforme aux normes dans tous les domaines économiques, politiques, sociétaux. Mais c’est évidemment un signe d’espoir et de soutien qu’il faudra quand même concrétiser car pour l’instant le soutien militaire est essentiellement assuré par l’OTAN et les États-Unis tandis que l’Europe s’est débarrassée à bon compte mais de manière irresponsable du risque de conflit.

L’Union européenne a donc décidé l’ouverture de négociations d’adhésion avec l’Ukraine ainsi que la Moldavie. La Géorgie obtient elle le statut de candidat.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué une « victoire pour l’Ukraine » et « toute l’Europe ».

Concernant la Bosnie-Herzégovine, l’UE ouvrira les négociations « dès que le degré nécessaire de conformité aux critères d’adhésion sera atteint et a invité la Commission à présenter un rapport d’ici mars en vue de prendre une telle décision ».

Kiev attendait un feu vert des dirigeants européens, qui semblait hors d’atteinte à cause du refus obstiné de la Hongrie de Viktor Orban.

Mais le Premier ministre hongrois a annoncé s’être abstenu jeudi lors du vote des dirigeants de l’Union européenne, fustigeant « une mauvaise décision » dans une vidéo sur Facebook. « L’Ukraine n’est pas prête », a répété le responsable nationaliste, qui n’a toutefois pas opposé de veto.

La classe politique ukrainienne s’est félicitée de l’accord de l’UE, le chef de la diplomatie Dmytro Kouleba, évoquant « un jour historique ». « Une émotion domine: tout cela n’a pas été vain », a-t-il ajouté, se réjouissant de ce nouveau départ.

Le Premier ministre Denis Chmygal y a vu une « reconnaissance des réformes » engagées ces dernières années, prévenant toutefois que le chemin jusqu’à l’adhésion serait « difficile ».

L’Ukraine dans l’union européenne : un symbole davantage politique qu’économique

L’Ukraine dans l’union européenne : un symbole davantage politique qu’économique

L’ouverture du processus d’adhésion de l’Ukraine à l’union européenne a davantage une signification politique pour l’instant qu’une conséquence économique. Il faudra en effet de nombreuses années de l’ordre de 10 à 15 ans pour que Ukraine se conforme aux normes dans tous les domaines économiques, politiques, sociétaux. Mais c’est évidemment un signe d’espoir et de soutien qu’il faudra quand même concrétiser car pour l’instant le soutien militaire est essentiellement assuré par l’OTAN et les États-Unis tandis que l’Europe s’est débarrassée à bon compte mais de manière irresponsable du risque de conflit.

L’Union européenne a donc décidé l’ouverture de négociations d’adhésion avec l’Ukraine ainsi que la Moldavie. La Géorgie obtient elle le statut de candidat.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué une « victoire pour l’Ukraine » et « toute l’Europe ».

Concernant la Bosnie-Herzégovine, l’UE ouvrira les négociations « dès que le degré nécessaire de conformité aux critères d’adhésion sera atteint et a invité la Commission à présenter un rapport d’ici mars en vue de prendre une telle décision ».

Kiev attendait un feu vert des dirigeants européens, qui semblait hors d’atteinte à cause du refus obstiné de la Hongrie de Viktor Orban.

Mais le Premier ministre hongrois a annoncé s’être abstenu jeudi lors du vote des dirigeants de l’Union européenne, fustigeant « une mauvaise décision » dans une vidéo sur Facebook. « L’Ukraine n’est pas prête », a répété le responsable nationaliste, qui n’a toutefois pas opposé de veto.

La classe politique ukrainienne s’est félicitée de l’accord de l’UE, le chef de la diplomatie Dmytro Kouleba, évoquant « un jour historique ». « Une émotion domine: tout cela n’a pas été vain », a-t-il ajouté, se réjouissant de ce nouveau départ.

Le Premier ministre Denis Chmygal y a vu une « reconnaissance des réformes » engagées ces dernières années, prévenant toutefois que le chemin jusqu’à l’adhésion serait « difficile ».

Politique–L’Ukraine dans l’union européenne : Macron soutient mais…

Politique–L’Ukraine dans l’union européenne : Macron soutient mais…

Macron soutient l’engagement de négociations pour l’entrée de l’Ukraine dans l’union européenne mais le processus sera forcément long et difficile. Il y a un effet pour l’instant trop de différence entre l’Ukraine et les pays de l’union dans le domaine économique, social et même sociétal.

En outre si l’Ukraine devait entrer immédiatement dans l’union européenne elle elle absorberait la totalité des crédits européens notamment dans l’agriculture au détriment notamment de pays comme la Pologne ou encore la France.

Les chefs d’État et de gouvernement de l’UE doivent se prononcer jeudi et vendredi sur le lancement des négociations d’adhésion de l’Ukraine.

Le président français Emmanuel Macron a réaffirmé dimanche à son homologue Volodymyr Zelensky le «soutien de la France» à l’ouverture de négociation d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, actuellement bloquée par la Hongrie.

Emmanuel Macron a salué l’adoption par le parlement ukrainien les 8 et 9 décembre «de plusieurs textes de loi décisifs, portant notamment sur les droits des minorités nationales, la réforme de la justice et la lutte anti-corruption», selon l’Élysée. «L’Ukraine manifeste ainsi sa détermination à répondre dès maintenant aux recommandations qui lui ont été faites par la Commission européenne», a ajouté la présidence française.

À noter qu’à juste titre, le premier ministre hongrois Viktor Orban considère que «L’Ukraine est connue pour être l’un des pays les plus corrompus du monde. C’est une plaisanterie ! Nous ne pouvons pas prendre la décision d’entamer un processus de négociation d’adhésion», a-t-il affirmé après avoir rencontré Emmanuel Macron jeudi dernier à Paris.

L’ampleur des réformes concernant l’Ukraine est-elle qu’une entrée dans l’union européenne ne pourrait pas se faire effectivement avant 10 ou 15 ans. Mais cette entrée dans l’union européenne n’a pas qu’un objectif économique, c’est aussi et peut-être surtout une occasion de montrer le resserrement des liens de l’union avec des pays menacés par la Russie.

Ainsi le premier champ de solidarité européenne vis-à-vis de l’Ukraine pourrait être celui de l’armement qui n’est pas spécifiquement une priorité des 27. Malheureusement car l’OTAN pourrait bien modifier l’étendue de son champ géographique et ses missions avec l’éventuel élection de Trump à la tête des États-Unis.

Le paradoxe vis-à-vis de l’Ukraine sait que la priorité stratégique devrait être de favoriser son entrée dans l’OTAN mais compte tenu de l’opposition des États-Unis c’est l’union économique européenne qui pourrait être prête à engager son processus d’adhésion de l’Ukraine

Entrée de l’Ukraine dans l’union européenne : seulement 30 % des Français favorables

Entrée de l’Ukraine dans l’union européenne : seulement 30 % des Français favorables

À ce jour, huit pays sont officiellement candidats à une adhésion au sein de l’UE : la Turquie, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Serbie, l’Albanie, l’Ukraine, la Moldavie et la Bosnie-Herzégovine. En moyenne, seulement 37% des sondés des six pays sont favorables à une intégration de l’Ukraine au sein de l’UE, contre 33% qui s’y opposent. 30% ne savent pas ou sont indifférents. En France, le doute est plus marqué : 29% y sont favorables et 35% défavorables. L’Hexagone n’est pas non plus le pays le plus hostile : en Autriche, le soutien est de seulement 28% et l’opposition monte à 52% (le seul des six pays où cette valeur dépasse les 50%). Inversement, le Danemark et la Pologne sont les plus favorables à cette candidature (respectivement 50% et 47%).

Concernant un éventuel élargissement de l’UE , Les repères sont assez peu enthousiastes. En moyenne, le rejet le plus fort concerne les candidatures de l’Albanie (35%), du Kosovo (37%) et de la Turquie (51%). Ces chiffres sont encore supérieurs en France (respectivement 41%, 42% et 58%).

Pour les Français interrogés, le constat est relativement similaire. Pour respectivement 45% et 38% d’entre eux, l’impact de l’adhésion de l’Ukraine serait «négatif» pour la sécurité et l’économie de l’UE. Les réponses «positives» ne s’élèvent qu’à 18% et 24%.

De tels résultats aussi peu positif se nourrisse sans doute des insatisfactions des Européens et des Français en particulier concernant la dynamique de l’union européenne tant sur le plan économique que sécuritaire.

Le problème est politique mais aussi méthodologique. En effet les sondés ne disposent pas d’une situation de référence sans l’union européenne et ne peuvent donc imaginer quelle serait la situation de leur pays en l’absence de l’Europe économique. Exemple : sans l’union économique le franc aurait sans doute déjà été dévalué d’au moins 50 % car ce sont surtout les exportations allemandes et la situation financière outre-Rhin qui assure l’équilibre de l’euro

International–L’Ukraine dans l’union européenne : Macron soutient mais…

International–L’Ukraine dans l’union européenne : Macron soutient mais…

Macron soutient l’engagement de négociations pour l’entrée de l’Ukraine dans l’union européenne mais le processus sera forcément long et difficile. Il y a un effet pour l’instant trop de différence entre l’Ukraine et les pays de l’union dans le domaine économique, social et même sociétal.

En outre si l’Ukraine devait entrer immédiatement dans l’union européenne elle elle absorberait la totalité des crédits européens notamment dans l’agriculture au détriment notamment de pays comme la Pologne ou encore la France.

Les chefs d’État et de gouvernement de l’UE doivent se prononcer jeudi et vendredi sur le lancement des négociations d’adhésion de l’Ukraine.

Le président français Emmanuel Macron a réaffirmé dimanche à son homologue Volodymyr Zelensky le «soutien de la France» à l’ouverture de négociation d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, actuellement bloquée par la Hongrie.

Emmanuel Macron a salué l’adoption par le parlement ukrainien les 8 et 9 décembre «de plusieurs textes de loi décisifs, portant notamment sur les droits des minorités nationales, la réforme de la justice et la lutte anti-corruption», selon l’Élysée. «L’Ukraine manifeste ainsi sa détermination à répondre dès maintenant aux recommandations qui lui ont été faites par la Commission européenne», a ajouté la présidence française.

À noter qu’à juste titre, le premier ministre hongrois Viktor Orban considère que «L’Ukraine est connue pour être l’un des pays les plus corrompus du monde. C’est une plaisanterie ! Nous ne pouvons pas prendre la décision d’entamer un processus de négociation d’adhésion», a-t-il affirmé après avoir rencontré Emmanuel Macron jeudi dernier à Paris.

L’ampleur des réformes concernant l’Ukraine est-elle qu’une entrée dans l’union européenne ne pourrait pas se faire effectivement avant 10 ou 15 ans. Mais cette entrée dans l’union européenne n’a pas qu’un objectif économique, c’est aussi et peut-être surtout une occasion de montrer le resserrement des liens de l’union avec des pays menacés par la Russie.

Ainsi le premier champ de solidarité européenne vis-à-vis de l’Ukraine pourrait être celui de l’armement qui n’est pas spécifiquement une priorité des 27. Malheureusement car l’OTAN pourrait bien modifier l’étendue de son champ géographique et ses missions avec l’éventuel élection de Trump à la tête des États-Unis.

Le paradoxe vis-à-vis de l’Ukraine sait que la priorité stratégique devrait être de favoriser son entrée dans l’OTAN mais compte tenu de l’opposition des États-Unis c’est l’union économique européenne qui pourrait être prête à engager son processus d’adhésion de l’Ukraine

L’Ukraine dans l’union européenne : Macron soutient mais…

L’Ukraine dans l’union européenne : Macon soutient mais…

Macron soutient l’engagement de négociations pour l’entrée de l’Ukraine dans l’union européenne mais le processus sera forcément long et difficile. Il y a un effet pour l’instant trop de différence entre l’Ukraine et les pays de l’union dans le domaine économique, social et même sociétal.

En outre si l’Ukraine devait entrer immédiatement dans l’union européenne elle elle absorberait la totalité des crédits européens notamment dans l’agriculture au détriment notamment de pays comme la Pologne ou encore la France.

Les chefs d’État et de gouvernement de l’UE doivent se prononcer jeudi et vendredi sur le lancement des négociations d’adhésion de l’Ukraine.

Le président français Emmanuel Macron a réaffirmé dimanche à son homologue Volodymyr Zelensky le «soutien de la France» à l’ouverture de négociation d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, actuellement bloquée par la Hongrie.

Emmanuel Macron a salué l’adoption par le parlement ukrainien les 8 et 9 décembre «de plusieurs textes de loi décisifs, portant notamment sur les droits des minorités nationales, la réforme de la justice et la lutte anti-corruption», selon l’Élysée. «L’Ukraine manifeste ainsi sa détermination à répondre dès maintenant aux recommandations qui lui ont été faites par la Commission européenne», a ajouté la présidence française.

À noter qu’à juste titre, le premier ministre hongrois Viktor Orban considère que «L’Ukraine est connue pour être l’un des pays les plus corrompus du monde. C’est une plaisanterie ! Nous ne pouvons pas prendre la décision d’entamer un processus de négociation d’adhésion», a-t-il affirmé après avoir rencontré Emmanuel Macron jeudi dernier à Paris.

L’ampleur des réformes concernant l’Ukraine est-elle qu’une entrée dans l’union européenne ne pourrait pas se faire effectivement avant 10 ou 15 ans. Mais cette entrée dans l’union européenne n’a pas qu’un objectif économique, c’est aussi et peut-être surtout une occasion de montrer le resserrement des liens de l’union avec des pays menacés par la Russie.

Ainsi le premier champ de solidarité européenne vis-à-vis de l’Ukraine pourrait être celui de l’armement qui n’est pas spécifiquement une priorité des 27. Malheureusement car l’OTAN pourrait bien modifier l’étendue de son champ géographique et ses missions avec l’éventuel élection de Trump à la tête des États-Unis.

Le paradoxe vis-à-vis de l’Ukraine sait que la priorité stratégique devrait être de favoriser son entrée dans l’OTAN mais compte tenu de l’opposition des États-Unis c’est l’union économique européenne qui pourrait être prête à engager son processus d’adhésion de l’Ukraine

Pour une réforme de l’union européenne

Pour une réforme de l’union européenne

La donne ayant profondément changé depuis le traité de Lisbonne, en 2007, il devient vital pour l’Union de s’adapter à une nouvelle réalité démocratique, géopolitique, climatique et technologique, soulignent, dans une tribune au « Monde », trois experts des questions européennes.

Guillaume Klossa

Président du think tank EuropaNova

Maria-Joao Rodrigues

Présidente de la Fondation européenne des études progressistes

Daniela Schwarzer

Membre du directoire de la fondation Bertelsmann

L’élargissement est une raison fondamentale de réforme de l’Union européenne, c’est loin d’être la seule. Le moment est venu d’adapter le traité de Lisbonne (2007) à une nouvelle réalité démocratique, géopolitique, climatique et technologique. C’est tout l’enjeu du rapport que nous avons signé avec onze autres personnalités européennes, intitulé « Réforme de l’Union européenne : pourquoi des amendements ciblés des traités sont nécessaires ». Ce rapport s’inscrit en complément du rapport d’experts franco-allemands « Naviguer en haute mer : réforme et élargissement de l’UE au XXIe siècle », rendu public mi-septembre. Ce dernier a eu le mérite de lancer le débat sur la réforme des institutions européennes.

Longtemps, nous avons fait partie de ceux qui pensaient qu’une réforme des traités n’était pas nécessaire. Les potentialités insuffisamment exploitées du traité de Lisbonne devaient, à notre sens, être mieux utilisées. La donne a profondément changé. Des transformations radicales sont en cours, si bien que le monde qui a donné naissance au traité de Lisbonne n’a plus rien à voir avec celui dans lequel nous vivons. Il est essentiel d’adapter rapidement l’Union européenne à cette nouvelle réalité, pour permettre à l’Europe de rester pertinente et efficace.

L’Union européenne doit ainsi faire face à de nouveaux impératifs. Un impératif démocratique, d’abord. L’expérience de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, en 2022, comme la consultation WeEuropeans menée en amont des élections européennes de 2019, a mis en évidence une puissante volonté des citoyens européens de contribuer directement à l’avenir du projet européen. Les Européens, qui, pendant des siècles, ont été à l’avant-garde de l’innovation démocratique, doivent intégrer cette dimension participative au sein de leurs institutions tant locales, nationales qu’européennes, faute de quoi les dissonances démocratiques continueront de s’accentuer.

Le second impératif, c’est la nécessité de produire des biens communs essentiels qu’aucun Etat membre n’est aujourd’hui en mesure de produire individuellement. Les unes après les autres, les études nous enseignent que les citoyens de l’Union souhaitent une Europe qui ne se limite pas à produire des règles mais qui soit en mesure d’agir en matière de sécurité et de défense, de développement durable, de transformation numérique, de lutte contre les pandémies et, plus généralement, de santé …

COP28 : Nouvelle promesse financière de l’Union européenne aux pays vulnérables

COP28 : Nouvelle promesse financière de l’Union européenne aux pays vulnérables

Une nouvelle promesse financière de l’Union européenne aux pays pauvres vulnérables aux conséquences climatiques. Ceci étant, aucun montant n’a été décidé. De la même manière, cette contribution dite « substantielle » devrait sans doute être gérée par la Banque mondiale et non par une organisation spécifique supplémentaire. L’enjeu effectivement est d’éviter que cette contribution, comme celle du développement économique, ne finissent dans la poche de certains responsables du gouvernement.

Cette contribution ne devrait pas non plus être obligatoire mais volontaire pour convaincre de grands pays d’y participer.

« La COP28 est une occasion déterminante de faire preuve d’unité et de restaurer la foi dans le multilatéralisme dans un monde polarisé », affirme une déclaration commune, publiée par le commissaire européen chargé du Climat, Wopke Hoekstra, et le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber.

L’Union européenne ne veut pas être accusée de laisser tomber les pays en développement face au changement climatique. Dans cette optique, le commissaire européen chargé du Climat, Wopke Hoekstra, et le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, ont annoncé la préparation d’une « contribution financière substantielle » au fonds « pertes et dommages » climatiques des pays vulnérables.

La crédibilité du démarrage de ce nouveau fonds, revendication essentielle des pays en développement, aura une influence majeure sur le reste des négociations, destinées à accélérer la réduction des gaz à effet de serre de l’humanité, responsables du réchauffement climatique.

La COP 28 se déroule du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï. Après un an de bras de fer, pays du Nord et du Sud sont parvenus le 4 novembre à Abou Dhabi à un fragile compromis sur les contours du futur fonds, malgré les réserves des Etats-Unis.

Le texte propose donc d’établir le fonds, pendant une durée de quatre ans, au sein de la Banque mondiale, ce que refusaient initialement avec force les pays en développement, qui accusent l’institution d’être aux mains des Occidentaux et inadaptée à leurs besoins. Les pays riches, États-Unis en tête, refusent que leurs contributions soient obligatoires plutôt que volontaires, et veulent voir de riches pays émergents, comme l’Arabie Saoudite, rejoindre les pays donateurs.

Emploi : tassement aussi dans l’union européenne

Emploi : tassement aussi dans l’union européenne

Comme en France, suite au tassement économique on observe également une inversion des tendances en matière d’emploi. La conséquence sans doute d’un tour de vis particulièrement sévère en matière de politique monétaire qui certes a permis de réduire l’inflation mais qui a eu tendance à tuer l’activité. La question est pour combien de temps?

Au troisième trimestre, l’économie de la zone euro s’est en effet contractée, à cause notamment des difficultés de l’Allemagne et de la remontée des taux d’intérêts. Même si l’inflation continue de s’essouffler, le spectre d’une récession plane au-dessus des pays de la zone. Et pour cause, le Produit intérieur brut (PIB) des 20 pays partageant la monnaie unique a reculé de 0,1% de juillet à septembre en glissement trimestriel, d’après la première estimation d’Eurostat publiée ce mardi. Désormais, les analystes estiment possible une récession technique au deuxième semestre, ce qui arrivera si le PIB recule à nouveau au quatrième trimestre.

Le taux d’inflation annuel de la zone euro a spectaculairement chuté à 2,9% sur un an en octobre, après s’être établi à 5,2% en août et à 4,3% en septembre, a annoncé ce mardi Eurostat.

Revers de la médaille L’emploi a tendance à se dégrader.

Le taux de chômage dans la zone euro a remonté de 0,1 point en septembre sur un mois, à 6,5% de la population active, après un plus bas historique le mois précédent, selon des données d’Eurostat, publiées ce vendredi 3 novembre.

Le chômage a nettement baissé en Europe depuis la mi-2021, grâce à la forte reprise économique post-Covid qui a succédé à une récession historique due à la pandémie. Malgré une stagnation de l’activité économique dans la zone euro à partir de fin 2022, alimentée par les conséquences de la guerre en Ukraine et la flambée de l’inflation, le chômage a poursuivi son recul avant de se stabiliser depuis le printemps à un niveau inédit en un quart de siècle.

Malgré tout, le Portugal voit son taux de chômage augmenter à 6,5% en septembre, contre 6,2% le mois précédent. Même son de cloche en Italie (7,4% en septembre). Le taux de chômage a atteint 7,3% en France, inchangé par rapport à août. Il s’est établi à 3% en Allemagne, comme durant les quatre mois précédents. Les taux les plus faibles de l’UE ont été enregistrés en République tchèque (2,7%), à Malte (2,8%) et en Pologne (2,8%). Les plus élevés ont été relevés en Espagne (12%, en hausse de 0,1 point sur un mois) et en Grèce (10%, en recul de 0,6 point).

Certes le taux d’inflation annuel de la zone euro a spectaculairement chuté à 2,9% sur un an en octobre, après s’être établi à 5,2% en août et à 4,3% en septembre, a annoncé ce mardi Eurostat mais Cette diminution de l’inflation s’accompagne d’une activité en berne comme l’emploi; avec des perspectives négatives pour la croissance et le chômage

L’institution a également prévenu que les risques de reprise de l’inflation, accentués par la guerre au Proche-Orient, restaient trop élevés pour envisager la moindre baisse des taux dans l’immédiat. La Banque centrale européenne ne doit pas « fermer la porte à une nouvelle hausse » des taux d’intérêt, a même estimé Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE.

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