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La montée de l’or : jusqu’où ?

La  montée de l’or : jusqu’où ?

 

L’évolution des cours de l’or et du CAC 40 met en lumière des dynamiques économiques complexes, où la géopolitique et les fondamentaux du marché influencent significativement les tendances. Face à des crises multiples et une inflation croissante, l’or s’affirme comme une valeur refuge incontournable.

Par Didier Julienne, Président de Commodities & Resources  dans » La Tribune ».

Les cours de l’or cotaient à 282,05 dollars le 4 janvier 2000  ; il y a 4 ans, la dernière fois que nous nous étions attardés sur ce marché, ils étaient à 2.000 dollars et le 4 octobre dernier ils s’élevaient à 2657,50 dollars. Dans le même temps, le CAC 40 passait de 6275,72 en 2000, lors de la bulle internet, à 7541,36 le 4 octobre dernier.

Comparaison n’est pas raison, mais en 24 ans l’or fait plus 840 % tandis que le CAC 40 à la progression beaucoup plus instable progressait de 20 % sur la même période.

La crise internet de 2001, celle des subprimes de 2007-2008, les politiques d’assouplissement quantitatif accompagnées de taux de désintérêt (les taux négatifs ou le prêteur paye au lieu d’être rémunéré) ainsi que les spectres des dettes nationales forment un ensemble qui a favorisé des taux d’intérêt réels (TIR) négatifs. Le TIR est le résultat d’une soustraction entre les taux d’intérêt et l’inflation. Négatif, il favorise la hausse de l’or, et inversement

Entre 2000 et 2019, le TIR a poussé graduellement les prix de l’or de 282,05 dollars l’once à 1.300 dollars. Puis à partir de 2019 ce taux, alourdi par l’inflation engendrée par la crise de la covid 19, accélérait la hausse et rejoignait les 1.895,45 dollars le 21 février 2022. Sur la période, la progression annuelle moyenne était de 73 dollars.

L’influence du TIR aura pendant cette période supplanté celle des fondamentaux du marché physique de l’or (production minière, consommation bijoutière, investissement, stocks).

Ce modèle pouvait continuer à un rythme plus modéré, puisque quelques jours avant la guerre russe en Ukraine nous écrivions voir un retour de l’inflation post-covid à 2,5%  ; niveau que nous connaissons bien à présent dans la zone euro.

Mais cette influence était détrônée par celle de la géopolitique du «  hors contrôle  » et du «  tout est permis  ». Depuis le 22 février 2022, la hausse de l’or s’est emballée avec une progression annuelle moyenne de 295 dollars. Proche de 2.700 dollars désormais, quelle direction prendra-t-il demain après 3.000 dollars  ?

Une première réponse est qu’il est fort probable que nous ne reverrons pas l’or proche de 250 dollars comme en 1999. Il nous faudrait dans le cas contraire une très forte détente résultant de l’avènement d’un événement encore inconnu.

Une deuxième indication est l’influence des fondamentaux du marché de l’or : production, consommation, stocks. Pour maintenir une hausse de prix modérée, son offre minière, dont les coûts moyens de production ont été multipliés par 4 depuis l’an 2000, devra continuer d’être coûte que coûte socialement et environnementalement acceptée au rythme actuel de 3. 600 tonnes par an. Cela n’est nullement garanti, bien que la production minière provienne parfois de région peu regardante des critères ESG. Un tiers provient d’Afrique, 18 % d’Asie, 16 % d’Asie centrale et de Russie, 15 % d’Amérique Centrale et du Sud, 13 % d’Amérique du Nord, 9 % d’Océanie et 1 % d’Europe. Ce risque est haussier pour les prix.

La consommation est de son côté baissière. La hausse des cours handicape sérieusement la bijouterie depuis 2015. Elle représente pourtant 44 % de la demande et est fabriquée pour moitié à partir de métal recyclé. Par ailleurs, seuls 6 % de l’or disponible sont utilisés dans l’industrie, dont l’électronique.

Enfin, les stocks d’or sont pléthoriques. Sur les 213. 000 tonnes d’or extraites depuis la nuit des temps, 45 % sont déjà sous forme de bijouterie. Recyclable à volonté, ce volume représente 44 ans de consommation bijoutière. Quelques utilisations industrielles représentent environ 15 % du stock mondial ; elles sont également recyclables. Enfin, 39 % des stocks d’or mondiaux sont le patrimoine de particuliers et de banques centrales.

En d’autres termes, si nous utilisions mieux le stock mondial d’or, nous n’aurions probablement plus besoin d’y ajouter chaque année 3 .600 tonnes d’or minier et les cours seraient stabilisés. Toutefois, cette vision théorique est largement combattue par l’influence d’événements géopolitiques.

La guerre russe en Ukraine, le massacre du 7 octobre et ses répercussions, le Soudan, la relation Taïwan-Pékin ont été et seront encore à divers titres tous inflationnistes pour les prix de l’or. Les guerres économiques qui en dérivent comptent tout autant, voire plus, car elles posent des questions très directes aux particuliers et aux banques centrales.

Première interrogation. Pourquoi l’homme de rue qui peut préférer des pièces ou des lingots au dollar, à l’euro ou au yen a-t-il souvent été considéré comme un naïf illettré par la science économique. Certes il ne lui rapporte ni intérêt ni dividendes, mais la tranquillité de la valeur refuge qui flatte la partie reptilienne de son cerveau en lui répétant ces vers de Lucrèce :

«  Il est doux, quand sur la vaste mer les vents soulèvent les flots, d’assister de la terre aux rudes épreuves d’autrui  ; non que la souffrance de personne nous soit un plaisir si grand, mais voir à quels maux on échappe soi-même est une douce chose ».

Sans surprise en 2024, l’Asie est très sensible à Lucrèce, tandis que le Moyen-Orient, l’Europe et les États-Unis prennent leurs bénéfices.

Deuxième question. Un pays sous sanction thésaurisera-t-il longtemps la monnaie de celui qui le sanctionne ?

Alan Greenspan apportait une réponse en 1999 :

« l’or représente toujours l’ultime forme de paiement mondial ».

En effet, et autre élément important : l’or n’est pas une dette. Sa valeur n’étant attachée à aucun émetteur, il n’est la dette de personne (relire lentement et y penser longuement). Si cela n’était pas un oxymore, il serait être noté « AAA+++ ». En conséquence, des pays exportateurs pourront demander d’être réglés en or, s’ils ont besoin d’un paiement ne souffrant aucune sanction économique, juridique ou géopolitique ?

La banque centrale russe répond également à la question avec un objectif : éloigner ses réserves des sanctions occidentales. Elle avait 343 tonnes en réserves au printemps 2000. Sans réelle évolution jusqu’à début 2007, son stock qui était de 400 tonnes n’a cessé de croître depuis. Elle a acheté aux marchés internationaux et aux mineurs de son marché domestique 1936 tonnes pour le porter à 2. 336 tonnes en septembre 2024. Encore inférieur à celui de la France, il ne représente que 31 % de ses réserves..

De son côté, comment Pékin, qui cumule le handicap de sanctions occidentales et d’une rivalité économique avec les États-Unis fait-elle évoluer ses réserves d’or ?

Si la Chine a comme idée de rétablir une sorte d’étalon or du renminbi pour rivaliser avec le dollar, il est logique qu’elle porte attention à ses réserves métalliques. Son stock était de 395 tonnes au début du siècle. Dès 2001 elle a acheté aux marchés et aux mineurs pour le porter à 2. 264 tonnes fin 2023. Mais il ne représentait qu’un peu plus de 5 % des réserves de sa banque centrale alors que les États-Unis sont à 73,7 %, l’Allemagne à 73,1 %, l’Italie à 69,9 % et la France à 71,5 %, pour ne citer que les quatre premiers.

Le stock d’or de la banque centrale chinoise sera probablement supérieur à celui de la France fin 2024 et s’il devait se rapprocher, voire dépasser celui de son concurrent états-unien, il devrait être multiplié par 3,5 en volume. C’est-à-dire combler un trou équivalent à 19 mois de production minière.

C’est peu et beaucoup à la fois, car cette production minière prenant la direction de Pékin priverait d’autres acheteurs. Les plus récents sont : l’Arabie Saoudite, l’Azerbaïdjan, la Corée, la Biélorussie, le Brésil, l’Égypte, le Kazakhstan, le Qatar, l’Ouzbékistan, la Pologne, la Thaïlande, la Turquie, Singapour. L’Inde, après avoir acheté 491 tonnes depuis 2002, possède près de 3 fois moins d’or que la Chine. Au total, les achats des banques centrales ont triplé depuis l’invasion russe en Ukraine.

Quoi qu’il en soit, une telle opération à sens unique vers Pékin pendant 19 mois verrait le prix de l’or devenir prohibitif. D’aucuns envisageraient une valeur de l’once entre 10.000 et 25. 000 dollars, 4 et 8 fois plus qu’aujourd’hui. Le spectre est large, mais ce n’est certainement pas assez, tant cette hypothèse est éloignée de la réalité d’un tel monde, et une solution pour minorer cet effet délétère consisterait à adapter les règles et retrouver des réserves bimétalliques. Bien qu’à une époque la banque centrale russe stockait du palladium, il serait plus sérieux de retrouver un rôle pour l’argent métal, dont le marché n’a ni l’étroitesse ni l’instabilité ni la viscosité des platinoïdes.

De nos jours, la qualité essentielle de l’or c’est donc son indépendance géopolitique. Et puisque son marché reste profond, stable et liquide, c’est au fil de l’eau que les acheteurs constituent cette autonomie, en achetant auprès de leurs sociétés minières domestiques, mais également auprès d’autres banques centrales vendeuses. Toutefois, ces dernières sont souvent vendeuses d’or pour de mauvaises raisons.

Le 7 mai 1999, Londres criait sur tous les toits que la Banque d’Angleterre allait vendre la moitié de son stock d’or. Dans la patrie de Keynes, le métal était une relique barbare dont il était pertinent de se séparer parce qu’il ne rapportait ni intérêt ni dividende.

À cette époque, au cours d’échanges approfondis avec les banques new-yorkaises, nous avions convenu que Londres faisait fausse route. Son objectif de rentabilité s’affichait comme celui d’une banque commerciale. Gordon Brown avait perdu de vue le rôle, la raison d’être de sa banque et la perspective du temps long qui régit son action : la gestion de crise, notamment monétaire. Il y existait sans doute également une grande confusion à propos du temps long qui guide le marché de l’or.

De fait, cette histoire longue a donné tort à Londres et assombri sa réputation. Après « l’annonce Urbi et orbi » de la vente de 395 tonnes en mai 1999, les prix se sont naturellement comblés et les enchères londoniennes récoltèrent les prix les plus bas, avec une moyenne de 276 dollars. Londres encaissa 3,5 milliards de dollars, alors que cette position en vaut dix fois plus aujourd’hui. Cette opération est restée un désastre financier dont la métaphore politique est l’effet du Brexit sur la société et l’économie anglaise.

La France disposait de 4 .700 tonnes d’or en 1967. Les événements de Mai 68 en évaporèrent 1. 000 tonnes, pour défendre le franc. Puis, pour dévaluer ce dernier, la présidence Pompidou vendit près de 700 tonnes, la France abordait le siècle avec 3 024 tonnes. Entre 2004 et 2009, dans le cadre du deuxième accord de Washington, sous les présidences Chirac puis Sarkozy, au milieu de cette époque hébétée des dividendes de la paix ou de l’ère de la grande modération financière, Paris céda l’équivalent de 589 tonnes contre 9,2 milliards d’euros.

L’objectif ? Engendrer un revenu annuel supérieur à 200 millions d’euros, pour réduire les déficits publics ; un résultat que l’on aimerait visible de nos jours… Le produit de ce négoce fut, en effet, placé sur le dollar australien et la livre sterling. La gestion de cette dernière position spéculative engendra une perte de change évaluée à 1,6 milliard d’euros, selon la Cour des comptes en 2012. S’ajoutant au bilan contrasté de ce négoce, l’épilogue patrimonial est comme pour Londres, une perte importante. Non seulement, compte tenu de l’appréciation des prix de l’or qui était anticipée dès 2006, les ventes auraient dû être stoppées comme le firent la Belgique, le Portugal, l’Autriche et l’Espagne.

En outre les 3.024 tonnes de 2000 dont la valeur était évaluée à 27 milliards de dollars auraient, sans la vente de 589 tonnes, une valeur actuelle de 262 milliards de dollars. Les 51 milliards de dollars volatilisés sont équivalents au paiement d’une année de dette française actuelle. Depuis 2009, le stock français est stable à son niveau actuel de 2.435,4 tonnes et valorisé au cours actuel à 211 milliards de dollars.

Mais, revenons à la question de départ : quelle direction après que l’or frappe les 3.000 dollars en 2025  ? Deux réponses viennent naturellement.

  • Après avoir baissé la proportion de leurs stocks d’or contenus dans leurs réserves de 14 % en 2000 à 9 % en 2015, les banques centrales de la planète ont remonté ce ratio à 17 % en 2024. Ce mouvement continuera si la neutralité financière de l’or « dette de personne » reste importante ; et si son indépendance fiduciaire vis-à-vis du dollar « monnaie de sanctions » ainsi que son sanctuaire géopolitique « valeur refuge » anticrises restent d’actualité.
  • Par ailleurs, les dettes, insubstantielles  d’entendement et de compréhension qui menacent certains pays, sont considérées comme marginales sous les cieux moins endettés et orientés vers une continuation de la croissance, qui s’accompagne d’une configuration taux d’intérêt — inflation (TIR) favorable à l’or.

En conséquence après une progression de 15 % pour atteindre 3.000 dollars en 2025, sans d’autres cataclysmes (une espérance statistiquement le plus souvent inexacte), le temps long de la transmission du patrimoine véhiculé par de l’or peut à moyen terme et toute chose égale par ailleurs s’appuyer sur une progression des prix comprise dans un delta de 4 à 7 %.

Les délestages d’or à la suite des quatre accords de Washington de 1999 à 2018 interrogent. Les banques centrales de la France, d’Allemagne, d’Autriche, de Belgique, des Pays-Bas, du Portugal, de l’Espagne, de la Suède, de la Suisse, de la BCE et du Royaume-Uni auront vendu environ 4.110 tonnes d’or. Dans le même temps, les États-Unis ne vendirent qu’environ 5 tonnes… tandis que la Russie, la Chine et l’Inde en achetèrent environ 4.295 tonnes.

Le monde est toujours dangereux quelque part, et l’avenir est incertain partout.

« La naïveté a comme visage la vérité » écrivait Hugo, une vérité qui indique qu’entre post-guerre froide et pré-guerres plus chaudes les démocraties européennes otaniennes et la Suisse cédèrent un or acheté notamment par la Russie et la Chine.

Le grand philosophe populaire du 20e siècle, Coluche, était moins naïf lorsqu’il déclarait :

« C’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison. »

Cette époque démontre que la relique barbare keynésienne d’un monde et d’une économie civilisés, est redevenue au XXIe siècle la relique civilisée d’un monde et d’une économie devenus barbares. Il est donc intéressant d’étudier le bien-fondé de la production d’or mondiale, celle de l’Afrique des Grands-Lacs comme celles des frontières du Sahara si chères aux mercenaires, le comportement des sociétés aurifères qui minent en dehors de leurs frontières nationales, les marchés de l’or du Golfe, les ETF, les mouvements d’or vénézuélien, philippin ou libanais, et la psychologie du Politburo de quelques banques centrales.

 

Cours de l’or: Encore un nouveau record, mauvais présage

Cours de l’or:   Encore un nouveau record, mauvais présage 

Le métal jaune vient d’enregistrer un nouveau  à 2 512,63 dollar l’once le 24 Août 2024.  Nouveau record historique pour l’or qui traduit d’une certaine manière les incertitudes économiques et géopolitiques. Sur le plan économique, les perspectives de hausse de la croissance pourraient être remises en cause y compris aux États-Unis en raison notamment de l’affaiblissement de l’activité en Chine. S’y ajoutent évidemment les risques d’embrasement général au Proche-Orient avec les conflits entre Israël, la Palestine, le Liban et l’Iran.

Les bourses sont d’ailleurs agitées de mouvements de yo-yo qui actent les incertitudes évoquées. Du coup , l’or  devient encore davantage la valeur refuge. Cela d’autant plus qu’une baisse des taux d’intérêt viendra peser sur les rendements obligataires.
L’or a atteint de nouveaux  hauts historiques ; en cause, les investisseurs qui se reportent sur cette valeur refuge face aux perspectives de baisse de taux américains et aux risques géopolitiques.

ECONOMIE-Cours de l’or: Encore un nouveau record, mauvais présage

ECONOMIE-Cours de l’or:   Encore un nouveau record, mauvais présage 

Le métal jaune vient d’enregistrer un nouveau record  à 2.508 dollars. Nouveau record historique pour l’or qui traduit d’une certaine manière les incertitudes économiques et géopolitiques. Sur le plan économique, les perspectives de hausse de la croissance pourraient être remises en cause y compris aux États-Unis en raison notamment de l’affaiblissement de l’activité en Chine. S’y ajoutent évidemment les risques d’embrasement général au Proche-Orient avec les conflits entre Israël, la Palestine, le Liban et l’Iran.

Les bourses sont d’ailleurs agitées de mouvements de yo-yo qui actent les incertitudes évoquées. Du coup , l’or  devient encore davantage la valeur refuge. Cela d’autant plus qu’une baisse des taux d’intérêt viendra peser sur les rendements obligataires.
L’or a atteint un nouveau plus haut historique vendredi, battant à  2.508 dollars  dollars l’once , en cause les investisseurs qui se reportent sur cette valeur refuge face aux perspectives de baisse de taux américains et aux risques géopolitiques.

Cours de l’or: Encore un record

Cours de l’or:  Encore un record

Nouveau record historique pour l’or qui traduit d’une certaine manière les incertitudes économiques et géopolitiques. Sur le plan économique, les perspectives de hausse de la croissance pourraient être remises en cause y compris aux États-Unis en raison notamment de l’affaiblissement de l’activité en Chine. S’y ajoutent évidemment les risques d’embrasement général au Proche-Orient avec les conflits entre Israël, la Palestine, le Liban et l’Iran.

Les bourses sont d’ailleurs agitées de mouvements de yo-yo qui actent les incertitudes évoquées. Du coup , l’or  devient encore davantage la valeur refuge. Cela d’autant plus qu’une baisse des taux d’intérêt viendra peser sur les rendements obligataires.
L’or a atteint un nouveau plus haut historique vendredi, battant à 2.492,55 dollars l’once son précédent record de mi-juillet, les investisseurs se reportant sur cette valeur refuge face aux perspectives de baisse de taux américains et aux risques géopolitiques.

JO-Marchand : de l’or, de l’or, de l’or, de l’or

JO-Marchand : de l’or, de l’or, de l’or, de l’or

 

Il n’y a vraiment pas de bouder le plaisir que répand Léon Marchand avec jusqu’àlors 4 médailles d’or et ce n’est sans doute pas encore terminé. Un exploit exceptionnel évidemment avec un athlète lui aussi hors normes et qui permet également d’oublier des résultats globaux plutôt modestes en natation et plus tard sans doute en athlétisme. La France a besoin de tels champions pour se rassurer vis-à-vis de son sentiment de déclassement surtout dans une période marquée par de grands risques de chaos politique, économique et financier.

 

JO-Marchand : de l’or, de l’or, de l’or

JO-Marchand : de l’or, de l’or, de l’or

 

Il n’y a vraiment pas de bouder le plaisir que répand Léon Marchand avec jusqu’àlors trois médailles d’or et ce n’est sans doute pas encore terminé. Un exploit exceptionnel évidemment avec un athlète lui aussi hors normes et qui permet également d’oublier des résultats globaux plutôt modestes en natation et plus tard sans doute en athlétisme. La France a besoin de tels champions pour se rassurer vis-à-vis de son sentiment de déclassement surtout dans une période marquée par de grands risques de chaos politique, économique et financier.

Deux médailles d’or olympiques dans une même soirée. Mercredi 31 juillet, du côté de la Paris La Défense Arena (Nanterre), Léon Marchand a défoncé les portes de l’impossible. Deux heures après son incroyable finish victorieux sur le 200 m papillon, le nageur français a réalisé une nouvelle prestation d’exception en finale du 200 m brasse. Soit pour l’instant trois médailles d’or.

 

Grandissime favori de la finale du 400 mètres 4 nages, Léon Marchand (22 ans) avait  surclassé ses adversaires pour s’offrir sa première médaille olympique à Paris, devant son public, ce dimanche 28 juillet.

Le prix de l’or: Nouveau record

Le prix de l’or: Nouveau record  

Bruits de bottes, tassement de la croissance et incertitude politique font encore monter le prix de l’or: Un nouveau sommet à 2 452,30 dollars l’once (2 669 euros). La demande en or des clients institutionnels, qui cherchent à diversifier leurs placements dans un contexte géopolitique incertain, contribue à tirer le cours de l’or vers le haut. 

« C’est un actif qui, dans sa version physique, ne peut pas faire faillite. Il joue à plein son rôle de valeur refuge », précise François de Lassus, consultant pour Or en cash, un réseau de boutiques. Ces dernières semaines, la demande des particuliers chinois, inquiets des difficultés du système bancaire et gros acheteurs d’or, a aussi joué un rôle inflationniste. « L’immobilier s’est cassé la figure en Chine, la Bourse est à la peine, ajoute Philippe Crevel. L’or fait figure d’alternative pour les particuliers, et cela joue désormais sur le cours. »

Flambée de l’or: un mauvais signe pour l’économie et pour la paix

Flambée de l’or: un mauvais signe pour l’économie et pour la paix

L’or continue d’être une valeur refuge en cas d’instabilité économique voire de troubles ou de guerre. Il est clair que globalement la croissance économique de 2024 s’oriente vers une sorte de stagnation et la situation est particulièrement inquiétante dans certains pays notamment en Chine menacée aussi par une crise financière. La question de la gestion des taux n’a pas encore obtenu de réponse durable. Certes l’inflation se réduit mais elle continue d’exister à des niveaux plus bas s’ajoutant aux inflations précédentes et contribuant donc toujours à des prix records des produits et services.

La politique restrictive des banques centrales a cependant contribué à rafraîchir nettement l’ambiance de l’activité économique au point que la demande notamment en matière de consommation des ménages stagne ou régresse. Le moral des chefs d’entreprise confirme la perspective d’une conjoncture assez morose en 2024.

S’ajoute à cela les inquiétudes aux événements liés à l’environnement géo stratégique actuellement particulièrement instable notamment du fait d’une guerre entre la Russie et l’Ukraine qui se révèle assez longue. Aussi la guerre entre le hamas et Israël, les attaques des Houthis en mer Rouge et les conflits en mer de Chine. sans parler du retour éventuel de Trump.

Du coup, on a beau encourager les investisseurs à réinvestir la bourse, certains préfère la prudence avec les placements en or.

L’or qui remonte à plus de 2000 $ : un mauvais signe pour l’économie et pour la paix

L’or qui remonte à plus de 2000 $ : un mauvais signe pour l’économie et pour la paix

L’or continue d’être une valeur refuge en cas d’instabilité économique voire de troubles ou de guerre. Il est clair que globalement la croissance économique de 2024 s’oriente vers une sorte de stagnation et la situation est particulièrement inquiétante dans certains pays notamment en Chine menacée aussi par une crise financière. La question de la gestion des taux n’a pas encore obtenu de réponse durable. Certes l’inflation se réduit mais elle continue d’exister à des niveaux plus bas s’ajoutant aux inflations précédentes et contribuant donc toujours à des prix records des produits et services.

La politique restrictive des banques centrales a cependant contribué à rafraîchir nettement l’ambiance de l’activité économique au point que la demande notamment en matière de consommation des ménages stagne ou régresse. Le moral des chefs d’entreprise confirme la perspective d’une conjoncture assez morose en 2024.

S’ajoute à cela les inquiétudes aux événements liés à l’environnement géo stratégique actuellement particulièrement instable notamment du fait d’une guerre entre la Russie et l’Ukraine qui se révèle assez longue. Aussi la guerre entre le hamas et Israël, les attaques des Houthis en mer Rouge et les conflits en mer de Chine. sans parler du retour éventuel de Trump.

Du coup, on a beau encourager les investisseurs à réinvestir la bourse, certains préfère la prudence avec les placements en or.

Envolée du prix de l’or : un signe de crise

Envolée du prix de l’or : un signe de crise

Comme traditionnellement l’envolée du prix de l’or annonce une crise économique en tout cas un sérieux ralentissement de l’activité.

La hausse de l’or s’alimente de la tendance baissière de l’activité mondiale qui se confirme en cette fin d’année et va se prolonger en 2024. Beaucoup de pays pourraient tutoyer la stagnation voire la régression notamment en Europe. L’OCDE se veut optimiste en prévoyant un atterrissage en douceur mais, prudente, elle indique aussi que cette perspective n’est pas garantie. On ne peut non plus exclure une récession prévient-elle. Les questions de niveau d’intérêt, d’inflation, d’endettement, d’énergie voire d’environnement géopolitique risquent de peser sur l’inévitable tendance au ralentissement économique.

L’économie mondiale va marquer un léger ralentissement l’an prochain, d’après les dernières prévisions économiques de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publiées mercredi 29 novembre. L’organisation internationale prévoit que le produit intérieur brut (PIB) mondial progresse de 2,7 % en 2024 après une hausse anticipée à 2,9 % cette année. L’économie mondiale marquera ensuite un rebond en 2025, avec une prévision de croissance de 3,0 %.

« Nous prévoyons un atterrissage en douceur pour les économies avancées, mais cette issue est loin d’être garantie », écrit Clare Lombardelli, cheffe économiste de l’OCDE, sur le site de l’organisation. « La relation entre l’inflation, l’activité et les marchés du travail a changé, si bien qu’il est difficile d’évaluer pleinement l’impact du resserrement des politiques monétaires », poursuit-elle. L’OCDE note que le risque d’une récession n’est pas écarté, citant la faiblesse des marchés immobiliers, les prix élevés du pétrole et des emprunts atones.

L’économie américaine est plus solide qu’anticipé ( Notons quand même qu’elle a ralenti ces dernières semaines NDLR). Précédemment attendue à 2,2 % cette année, la croissance des Etats-Unis a été revue à la hausse, à 2,4 %, avant un ralentissement en 2024 moins important qu’anticipé auparavant (croissance de 1,5 % contre une précédente prévision de 1,3 %).

L’économie chinoise devrait elle aussi marquer un ralentissement, alors qu’elle fait face à une crise du secteur immobilier et que les consommateurs se montrent plus prudents dans un contexte d’incertitude croissante pour l’avenir. Dans ses prévisions, l’OCDE voit la deuxième économie mondiale croître de 4,7 % l’an prochain après 5,2 % cette année – des pourcentages légèrement supérieurs à ceux communiqués en septembre – et ralentir davantage en 2025, avec une croissance de 4,2 %.

Pour la zone euro, l’économie devrait rebondir en 2024, avec une croissance attendue à 0,9 % contre une prévision de 0,6 % cette année, et continuer d’accélérer en 2025 avec une croissance de 1,1 %, dans le sillage de l’Allemagne, qui se relève d’une récession. Toutefois, l’OCDE a prévenu que, du fait du niveau élevé des financements bancaires, le plein impact de la hausse des coûts d’emprunts restait incertain et pourrait peser davantage qu’anticipé sur la croissance.

C’est l’interprétation en creux de propos du patron de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, vendredi, qui a propulsé l’or vers ce sommet. Cela a également dopé le bitcoin, dont le cours a dépassé lundi les 42.000 dollars pour la première fois depuis avril 2022. Lorsqu’il a dit qu’«il serait prématuré de spéculer sur le moment» où les taux d’intérêt vont baisser. En réalité rien et sur et il est vraisemblable que les taux d’intérêt vont se maintenir assez longtemps à ce niveau.

Finances: nouvelle ruée sur l’or ?

Finances: nouvelle ruée sur l’or ?

Encore de nouveaux records pour leur comme à chaque grande crise Une Hausse du cours de l’or de plus de 20 % début février, pour atteindre près de 1 950 dollars l’once ( 1811 dollars le 24 février 2023)

Les experts expliquent que financièrement la ruée vers l’or constatée ces derniers temps n’a guère de sens économique. Pourtant nombre de Banques centrales et autres établissements financiers font aussi leur marché en or. Ce serait contre-productif car la hausse des taux d’intérêt permettrait de faire rémunérer de manière satisfaisante les capitaux d’après ces mêmes experts. Le seul problème qu’on oublie , est l’effet de l’inflation. En effet, cette inflation officiellement par exemple en France de 7 % en 2022- et sans doute autant en 2023- constitue une dévaluation de fait de la monnaie européenne. D’une façon générale , on va assister à un réajustement monétaire global en raison notamment de la hausse des prix.

La hausse s’est enclenchée fin septembre. Les cours du métal jaune ont fait un bond de plus de 20 %, pour culminer à près de 1950 dollars l’once début février. À ce rythme, le record historique, atteint le 8 mars dernier, à un peu plus de 2070 dollars l’once, pourrait être rapidement battu.

Les cours de cette traditionnelle valeur refuge s’étaient littéralement emballés après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, il y a tout juste un an. Ils avaient ensuite rapidement reflué en direction des 1600 dollars, un plancher atteint fin septembre. Selon une mécanique bien rodée, la flambée des taux d’intérêt et la hausse du dollar ont détourné les acheteurs.

La ruée vers l’or ?

La ruée vers l’or ?

Hausse du cours de l’or de plus de 20 % début février, pour atteindre près de 1 950 dollars l’once.

Les experts expliquent que financièrement la ruée vers l’or constatée ces derniers temps n’a guère de sens économique. Pourtant nombre de Banques centrales et autres établissements financiers font aussi leur marché en or. Ce serait contre-productif car la hausse des taux d’intérêt permettrait de faire rémunérer de manière satisfaisante les capitaux d’après ces mêmes experts. Le seul problème qu’on oublie , est l’effet de l’inflation. En effet, cette inflation officiellement par exemple en France de 7 % en 2022- et sans doute autant en 2023- constitue une dévaluation de fait de la monnaie européenne. D’une façon générale , on va assister à un réajustement monétaire global en raison notamment de la hausse des prix.

La hausse s’est enclenchée fin septembre. Les cours du métal jaune ont fait un bond de plus de 20 %, pour culminer à près de 1950 dollars l’once début février. À ce rythme, le record historique, atteint le 8 mars dernier, à un peu plus de 2070 dollars l’once, pourrait être rapidement battu.

Les cours de cette traditionnelle valeur refuge s’étaient littéralement emballés après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, il y a tout juste un an. Ils avaient ensuite rapidement reflué en direction des 1600 dollars, un plancher atteint fin septembre. Selon une mécanique bien rodée, la flambée des taux d’intérêt et la hausse du dollar ont détourné les acheteurs.

Finance : la ruée vers l’or ?

Finance : la ruée vers l’or ?

Hausse du cours de l’or de plus de 20 % début février, pour atteindre près de 1 950 dollars l’once.

Les experts explique que financièrement la ruée vers l’heure constatée ces derniers temps n’a guère de sens économique. Pourtant nombre de Banques centrales et autres établissements financiers font leur marché en or. Ce serait contre-productif car la hausse des taux d’intérêt permettrait de faire rémunérer de manière satisfaisante les capitaux d’après ces mêmes experts. Le seul problème qu’on oublie l’effet de l’inflation. En effet, cette inflation officiellement par exemple en France de 7 % en 2022- et sans doute autant en 2023- constitue une dévaluation de fait de la monnaie européenne. D’une façon générale ,on va assister à un réajustement monétaire global en raison notamment de la hausse des prix.

La hausse s’est enclenchée fin septembre. Les cours du métal jaune ont fait un bond de plus de 20 %, pour culminer à près de 1950 dollars l’once début février. À ce rythme, le record historique, atteint le 8 mars dernier, à un peu plus de 2070 dollars l’once, pourrait être rapidement battu.

Les cours de cette traditionnelle valeur refuge s’étaient littéralement emballés après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, il y a tout juste un an. Ils avaient ensuite rapidement reflué en direction des 1600 dollars, un plancher atteint fin septembre. Selon une mécanique bien rodée, la flambée des taux d’intérêt et la hausse du dollar ont détourné les acheteurs.

L’or à nouveau valeur refuge ?

L’or  à  nouveau valeur refuge ? 

 

La situation en Ukraine, les bruits de bottes à Taïwan, plus globalement la situation géopolitique tendue, la crise économique pourrait contribuer à redonner à leur son rôle de valeur refuge considère Laurent Schwartz, président-directeur général du Comptoir National de l’Or. ( dans la Tribune)

 

LAURENT SCHWARTZ.- Dans ce contexte d’inflation galopante, de hausse des taux d’intérêts et de craintes de récession économique, l’or surperforme tout de même, notamment les actions françaises et le bitcoin. Les actions du CAC 40 affichent, en effet, une très forte correction et la chute est encore plus impressionnante pour les cryptoactifs, à l’image du bitcoin qui dévisse depuis plusieurs semaines.

D’ailleurs, même les obligations, traditionnellement défensives, reculent et avec la multiplication des interrogations sur le marché immobilier, l’or reste l’un des rares actifs dans le vert. Depuis le début de l’année, il est en hausse de près de 8% en euros. L’acheteur français va d’ailleurs être plus particulièrement attentif au cours en euro qu’en dollar.

Et même si l’inflation et le cours de l’or sont étroitement liés, considérer que cette relation est systématique et linéaire est réducteur. En réalité, ce lien or/inflation est indirect : si l’inflation augmente, toutes choses égales par ailleurs, les taux d’intérêt réels vont baisser, et il est statistiquement probable que le cours de l’or progresse. Le hic, c’est que les économistes et les commentateurs oublient souvent de préciser ce « toutes choses égales par ailleurs ». Une donnée économique ne varie jamais toute seule. Tout varie en permanence. Et typiquement, lorsque l’inflation augmente, les taux d’intérêts nominaux ont tendance à augmenter ce qui maintient peu ou prou le niveau des taux réels. Sauf si on entre en stagflation.

En prenant un peu de recul, l’or est un très bon candidat pour se diversifier et se protéger sur le long terme contre le risque d’une inflation durable et élevée génératrice de problèmes économiques. D’ailleurs, la demande ne cesse d’augmenter depuis plus de 10 ans. Comme les mauvaises nouvelles s’accumulent (Covid, conflit ukrainien…), entraînant la chute des marchés boursiers, la demande s’accélère. Le contexte économique alimente donc un peu plus chaque mois la volonté des investisseurs d’ajouter de l’or à leur portefeuille.

Le conflit en Ukraine a montré que la Russie avait constitué ces dernières années un important stock d’or. Les banques centrales ne vont-elles pas elles aussi intensifier leurs achats de métal jaune en raison du risque géopolitique et d’une trop grande dépendance au dollar ?

Effectivement, depuis 2019, de nombreuses banques centrales, dont celles de la Chine, de la Russie, de la Turquie, du Brésil ou de l’Égypte ont augmenté leurs réserves en or, sur fonds de tensions ou de crises géopolitiques (rivalité Etats-Unis-Chine, Covid, guerre en Ukraine, conflit Chine-Taïwan etc.). La raison principale de cet engouement est simple: l’or est le seul actif géopolitiquement neutre. Pour certains pays, comme la Hongrie, la Pologne, voire la Turquie, c’est également une façon de s’affirmer sur la scène internationale.

L’or n’est en effet rattaché à aucun État, à la différence d’une monnaie comme le dollar qui peut facilement être manipulée ou utilisée par le pays émetteur comme arme de sanctions économiques. L’or n’est le passif de personne, il n’a donc pas de risque de contrepartie, il ne peut pas faire faillite comme un bon du trésor. Et il peut être détenu dans des coffres sur le territoire national sans risque de saisie.

Autant d’atouts remis sur le devant de la scène suite au gel des avoirs en dollar de la banque centrale de Russie. Cet événement a beaucoup interrogé la communauté des banques centrales désireuses de sécuriser leurs réserves de change, et l’or est de plus en plus perçu comme l’instrument d’une politique d’indépendance économique et financière.

Il est toujours difficile de faire des prédictions mais il est très probable que les banques continuent à se tourner vers l’or, toujours dans un souci d’indépendance financière. La Chine, par exemple, est probablement en train d’en acheter, même si nous n’avons aucun chiffre officiel à disposition.

La demande joaillère, notamment dans les pays émergents, Chine et Inde, est-elle repartie à la hausse depuis la pandémie ?

Globalement, elle se rapproche des niveaux pré-covid de 2019. En Chine, elle est autour de 10% en deçà des valeurs de 2019, si l’on compare le premier semestre 2022 à celui du premier semestre 2019.

Concernant l’Inde, le niveau se situerait plutôt à près de 20% en dessous du premier  semestre 2019. Mais le cas de l’Inde est atypique car il y a eu récemment d’importantes modifications de la fiscalité et de la réglementation, ce qui rend les comparaisons assez difficiles.

Ukraine : les bourses en baisse l’or en hausse

Ukraine : les bourses en baisse l’or en hausse

 

La  dernière déclaration de Poutine affirmant qu’il obtiendrait par tous les moyens y compris  l’écrasement de l’Ukraine sur toutes les revendications a fortement inquiété les acteurs économiques. Personne ne sait en effet jusqu’où pourra aller cette guerre compte tenu du fol entêtement du dictateur russe. Ainsi  lvedette Nikkei chutait de 3,03% à 25.197,50 points peu après 01H00 GMT (2 heures, heure française), tandis que l’indice élargi Topix lâchait 2,91% à 1.791,25 points.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord a ainsi frôlé les 140 dollars dimanche vers 23H00 GMT (minuit, heure française), proche de son record absolu de 147,50 dollars atteint en juillet 2008,.p arallèlement toutes les matières premières s’envolent également y compris des denrées alimentaires.

 

Outre le prix de l’énergie, celui du blé et du maïs explosent. Vendredi, le premier a augmenté de 7,92% à 412 euros la tonne, le second 6,33% à 403 euros la tonne, battant eux aussi des records sur le marché européen. L’Ukraine étant un pays central dans l’approvisionnement de matières premières agricoles. Du côté des métaux, le nickel a dépassé la barre des 30.000 dollars la tonne, une première depuis 2008.

Seng cédait 3,59% à 21.118,16 points, à l’unisson des marchés financiers mondiaux. La place hongkongaise avait déjà cédé 2,54% vendredi à la suite du bombardement de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d’Europe. L’indice Hang Seng a perdu 3,8% sur l’ensemble de la semaine dernière.

Comme souvent, Les investisseurs se réfugient sur l’or . Le métal précieux a atteint un pic de 2.000,86 dollars l’once, son plus haut niveau depuis septembre 2020.

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