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Hausse de l’euro ou baisse du dollar ?

Hausse de l’euro ou baisse du dollar ?

La monnaie européenne enregistre une hausse qui pourrait bien être que l’effet mécanique des problèmes de transmission de pouvoir au États-Unis. En effet,  l’économie européenne a été beaucoup plus affectée par la crise sanitaire qu’aux États-Unis ou la croissance pourrait diminuer seulement 3 à 4 % en 2020. En Europe,  la baisse devrait tourner autour de 7 %.

Par ailleurs les déficits européens n’ont rien à envier aux déficits américains eux aussi très importants. Le problème pourrait n’être que conjoncturel. En effet les américains espèrent vite effacer la difficile période de transition et la politique de terre brûlée de Trump. Depuis des semaines traîne dans les tiroirs un plan de relance nouveau que Trump avait refusé jusqu’à hier. Le handicap des États-Unis se situe cependant dans l’accélération des victimes du Coronavirus et l’insuffisance des mesures sanitaires. À noter aussi ces derniers jours, un léger tassement de l’emploi.

Une fois la transition politique réalisée aux États-Unis, le dollar devrait reprendre des couleurs par rapport à l’euro.

L’euro a franchi mercredi le seuil de 1,21 dollar pour la première fois depuis plus de deux ans et demi, profitant d’un nouvel accès de faiblesse de la monnaie américaine.

Vers 15h25 GMT, la monnaie unique européenne se traitait autour de 1,2095 dollar après être montée à 1,2108.

L’euro en hausse face au dollar

L’euro en hausse face au dollar

Les espoirs d’un nouveau plan de relance aux États-Unis mais aussi l’inquiétude concernant l’instabilité politique résultant des élections américaines profitent  à l’Euro. Il y a sans doute aussi la différence de posture des banques centrales. En effet la banque centrale américaine, la Fed, a réitéré son intention de soutenir sans condition la croissance et l’emploi en développant une politique encore beaucoup plus accommodante. Bref de faire tourner la machine à billets.

À l’inverse au sein de la BCE émerge désormais des critiques sur l’éventualité d’une nouvelle phase de politique, elle aussi, plus accommodante. L’Allemagne a fait savoir en particulier qu’elle n’était pas favorable à un nouveau plan de rachat d’actifs qui ferait s’engager les pays en situation financière dans la voie d’un plus grand endettement encore. Plus globalement,  il y a les incertitudes sur la réalité du redressement économique mondial qui ne semble pas aussi assuré que ce qui était prévu en août. Certes le redressement est là mais on est encore loin de retrouver le niveau de fin 2019. Il faudra encore deux ou trois ans. Du coup, les détenteurs d’actions qui s’interrogent tentent  pour certains de trouver des valeurs refuge comme actuellement l’euro mais aussi la livre sterling.

L’euro porté par l’économie allemande

L’euro porté par l’économie allemande

Une fois de plus l’Allemagne porte l’économie européenne à bout de bras. Les chiffres de la croissance allemande ont suscité une «réaction positive» de l’euro, a noté Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote Bank. Le PIB allemand s’affiche en recul de 9,7% par rapport au précédent trimestre sur la période d’avril à juin, a indiqué mardi l’Office de la statistique Destatis, qui évoquait jusqu’alors -10,1%. À comparer à la France qui a vu son activité générale diminuer de près de 14 %.

L’euro montait ce mardi face au dollar, aidé par des chiffres sur la croissance allemande au deuxième trimestre et un moindre intérêt des investisseurs pour le billet vert.

Vers 19H00 GMT (21H00 à Paris), l’euro gagnait 0,39% face au billet vert, à 1,1834 dollar. «Le dollar américain recule, pénalisé par des choix plus risqués de la part des investisseurs», a estimé Lee Hardman, analyste de MUFG, qui en veut pour preuve le record atteint lundi par le S&P 500, l’indice boursier élargi de Wall Street. Cet appétit pour le risque est également alimenté par la reprise des discussions entre les États-Unis et la Chine sur leur accord commercial, a-t-il ajouté.

 «Le marché s’attend plus ou moins à ce que M. Powell se montre plutôt en faveur d’un assouplissement de la politique dans son discours, mais plutôt en se focalisant sur le contrôle de l’inflation que sur une éventuelle baisse des taux en tant que telle», ont souligné les analystes de Scotiabank.

Baisse du dollar, hausse de l’euro

Baisse du dollar, hausse de l’euro

D’une certaine façon,  les taux de change évoluent en même temps que le taux de pénétration du Coronavirus. Au début de la crise sanitaire l’euro avait souffert aussi du dollar car les États-Unis étaient encore peu touchés par le virus. Depuis, la situation s’est nettement inversée. Maintenant les États-Unis ne parviennent pas à se dépêtrer d’une crise sanitaire de plus en plus dramatique et qui affecte les perspectives économiques. De son côté, l’union européenne à mieux maîtrisé la situation même si on constate aujourd’hui des possibilités de nouvelles détériorations virales. En outre, le plan de relance européen a surtout rassuré sur la cohésion européenne davantage que l’ampleur de l’enveloppe financière finalement de l’ordre de 400 milliards.

Alors que la plupart des grandes économies sont désormais sorties du confinement, l’Amérique semble à la traîne. « Les flux de capitaux qui s’étaient portés sur le dollar en tant qu’actif sûr lors de la crise du Covid pourraient commencer à se retourner, alors que le reste du monde semble plus attrayant », constate Barclays.

Face à ces perspectives peu encourageantes, les marchés estiment que la Réserve fédérale américaine – qui réunit mardi et mercredi son Comité de politique monétaire – pourrait peut-être décider de baisser à nouveau ses taux directeurs. Réduisant ainsi un peu plus l’appétit des investisseurs pour les placements en dollars.

« Nous nous attendons à ce que le dollar américain réduise progressivement sa domination sur le long terme », envisagent les stratégistes de Nomura. Un mouvement de fond qui s’explique en grande partie par l’essor de l’Union européenne. Pour la banque japonaise, les Etats européens devraient - sous la pression des pays du Nord – chercher à réduire plus rapidement les déficits exceptionnels liés à la crise du Coronavirus.

. L’annonce du plan de relance européen a propulsé l’euro à son plus haut niveau en deux ans . « C’est une avancée significative qui réduit les craintes d’une désintégration de la zone euro, et qui va permettre à l’Europe de bénéficier simultanément d’une relance monétaire et budgétaire, analyse Nomura. Nos économistes prévoient un rebond en 2021 plus fort en zone euro, qu’aux Etats-Unis. »

L’euro poursuit, pour sa part, sa progression face au billet vert. Il a dépassé 1,178 dollar pour la première fois depuis septembre 2018.

 

Hausse de l’euro

Hausse de l’euro

 

 

On ne sait pas si la hausse de l’euro constatée des dernières séances découle de perspective plus optimiste pour la région européenne notamment à travers son plan de relance qui pourrait être arrêté d’ici quelques jours ou bien si cela est à imputer à la catastrophe sanitaire des États-Unis qui va aussi tirer vers le bas l’économie américaine.

 L’euro progressait, ce mercredi 15 juillet, face au dollar, atteignant en cours de séance un niveau plus vu depuis quatre mois, à deux jours d’un sommet européen qui s’annonce tendu et divise les analystes. Vers 19H20 GMT (21H20 à Paris), l’euro prenait 0,04% face au billet vert, à 1,1405 dollar. La monnaie unique européenne est montée vers 13H30 GMT jusqu’à 1,1452 dollar, un niveau plus vu depuis la mi-mars.

Cette hausse de l’euro est alimentée par «les espoirs que le plan de relance (européen) sera accepté après que la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez se sont engagés à aller de l’avant» sur ce projet, explique Fiona Cincotta, analyste pour City Index. Sceptique au début, Antje Praefcke de Commerzbank, indique dans une note ne pas exclure que Mme Merkel «sorte le lapin du chapeau samedi en présentant au marché un compromis». Au contraire pour Derek Halpenny, analyste chez MUFG, une approbation dès le sommet européen de cette semaine, qui aura lieu vendredi et samedi, reste «peu probable», au vu des informations de presse.

En début de semaine, la chancelière allemande s’était dite incertaine que les dirigeants des 27 pays de l’UE parviennent à un accord sur ce plan de 750 milliards d’euros proposé par la Commission. Selon M. Halpenny, le regain de vitalité de l’euro s’explique aussi par de «meilleures attentes concernant la croissance, comparé aux États-Unis», confrontés à la flambée des cas de coronavirus.

Le pays est le plus touché par la pandémie, aussi bien en nombre de décès que de cas (respectivement 136.000 pour 3,43 millions), avec une forte progression en particulier dans les États du Sud et de l’Ouest. Les dernières actualisations de modèles épidémiologiques prévoient une augmentation du nombre journalier de morts avec un bilan qui devrait augmenter de 15.000 morts d’ici le 1er août, selon la moyenne de modèles de 23 groupes de recherche publiée mardi par une équipe de l’université du Massachusetts.

L’Europe est encore loin d’avoir surmonté la crise sanitaire et la crise économique. Toutefois après il est vrai qu’après beaucoup d’hésitations les Etats qui la composent ont pour la plupart (Grande-Bretagne exclue ) ont pris des mesures pour limiter la mortalité et adapter le système sanitaire. À l’inverse, aux États-Unis,( aussi ailleurs comme au Brésil), on en est encore à la contestation du danger que peut représenter le Coronavirus. Pire, par cette contestation on favorise l’expansion du virus et la situation devient catastrophique dans nombre de zones. Finalement la hausse de l’euro et peut-être davantage à imputer à l’incurie de TRump qu’aux perspectives de rétablissement de l’Europe

L’euro en hausse grâce à la BCE

L’euro en hausse grâce à la BCE

 

 

D’une certaine manière la BCE a prit le pouvoir en Europe; en tout cas elle anticipe les décisions prises tant par l’union européenne que par les Etats eux-mêmes. ( Il faudra cependant être attentif aux réactions généralement négatives de la Bundesbank) L’euro grimpe à un plus haut de trois mois après les annonces de la Banque centrale européenne (BCE) sur une nouvelle augmentation de son soutien à l’économie de la zone euro face au choc provoqué par la pandémie de coronavirus. Les marchés ont pris en compte la décision de la BCE d’augmenter de 600 milliards d’euros, pour le porter à 1.350 milliards, le montant du “Programme d’achats d’urgence pandémique” (PEPP), un plan d’achats de dettes sur les marchés visant à faire baisser les coûts de financement des Etats, des entreprises et des ménages.

La BCE n’a ainsi pas déçu les fortes attentes des investisseurs, au contraire. “Les marchés s’attendaient à une augmentation de 500 milliards”, a déclaré à Reuters Valentin Bissat, économiste senior chez Mirabaud. “On vit une situation extraordinaire (…) qui appelle une réponse exceptionnelle à la fois de la BCE et des gouvernements européens et c’est ce à quoi s’attelle la banque centrale actuellement. Les marchés d’actions sont bien soutenus, même s’ils marquent un peu le pas aujourd’hui, mais ce programme de rachats d’actifs va dans la bonne direction.”

De son côté, le gouvernement allemand a annoncé que les partis membres de la coalition avaient conclu un accord sur un plan de relance de 130 milliards d’euros, qui prévoit entre autres une baisse temporaire de la TVA sur de nombreux produits.

France : le massacre de l’industrie notamment par l’euro et la fiscalité

France : le massacre de l’industrie notamment par l’euro et la fiscalité

 

 

La France a été doublement victime d’une sorte de crime contre son industrie d’une part de la part de l’euro d’autre part fait de la fiscalité. À cela s’est ajouté le manque d’offre technique. La première responsabilité en incombe sans doute à la surestimation de l’euro plus proche des préoccupations allemandes que des réalités françaises. Comme si cela n’était pas suffisant,  en interne on a poursuivi une politique fiscale assommant le reste de compétitivité. Ne parlons pas des 35 heures qui ont fait plonger la productivité surtout des entreprises à fort pourcentage de main-d’œuvre et ont surtout porté une atteinte mortifère à la valeur travail. En fait, la France a connu un véritable massacre de son industrie confirme   une note de la Fabrique de l’industrie publiée en  novembre. En même temps, cet écroulement de l’industrie a vidé nombre de territoires de leur substance économique. Une sorte de processus irréversible de désaménagement du territoire. Le résultat d’un manque général de compétitivité, d’une insuffisance de l’offre technique aussi des visions illusoires de certains experts qui pensaient que la France se transformerait complètement dans des activités de services commercialisant des productions fabriquées à l’étranger. Le problème, c’est que ces productions ont bien été délocalisées mais que les pays de production se sont réappropriés la commercialisation et la valeur ajoutée tout en progressant en technicité. Dans le même temps, la France perdait certaines compétences techniques et certaines qualifications. 4/5 des zones d’emploi que compte la France ont subi des destructions d’emploi dans le secteur industriel entre 2009 et 2015. Le déclin industriel français ne date pas d’hier.

Au niveau national, la part de l’industrie dans la valeur ajoutée entre 1980 et 2018  a clairement chuté pour passer de 29% à 16% selon de récentes données de la Banque mondiale. En parallèle, l’industrie a détruit près de 2,2 million d’emplois, réduisant ces effectifs de 43% sur la même période, selon de récents chiffres cités par l’Observatoire français des conjonctures économiques dans l’ouvrage consacrée à  »L’économie française en 2020″. En outre, le poids de l’emploi industriel dans l’emploi marchand est passé de 29,2% en 1980 à 14,6% en 2018.

Résultat, en 2017, le niveau de production de l’industrie manufacturière française est inférieur de 13% à son pic de la fin 2000. Pire, il est inférieur de 12% à celui du début des années 90, il y près de 30 ans ! Il a fallu tout ce temps pour que l’on prenne conscience de l’exigence d’une politique de l’offre.

 

L’appareil industriel a ainsi connu « sa pire chute d’activité depuis la Seconde Guerre mondiale, perdant près de 10% de sa valeur ajoutée au cours des années 2008-2009″, ajoutent les économistes de l’observatoire rattaché à Sciences-Po Paris. Outre les délocalisations massives vers des pays à bas coût, de nombreux industriels ont  externalisé une partie de leurs services chez des sous-traitants implantés dans le tertiaire. La branche des services aux entreprises a connu une expansion majeure depuis le début des années 1980.

 

« Les activités scientifiques, et techniques, services administratifs et de soutiens ont crée de plus de 2,8 millions d’emplois, soit une hausse de 181%, sous l’effet notamment du recentrage des activités industrielles sur leur coeur de métier », soulignent les auteurs de l’ouvrage précité.

 

L’un des enseignements important de cette étude est que la variation de l’emploi industriel est d’abord déterminée par des conditions macroéconomiques favorables. La composante nationale explique environ 52% des variations locales de l’emploi dans l’industrie. Les chercheurs citent entre autres la productivité dans l’industrie, la concurrence internationale ou les structures de dépenses des consommateurs.

En outre, les conditions locales peuvent également être des facteurs déterminants pour la santé de l’emploi dans des territoires fortement industrialisés. La qualité des infrastructures de transport, le prix du foncier, la disponibilité de la main d’oeuvre, le climat, la géographie, la présence d’établissements d’enseignement supérieur ou de centres de recherche sont cités par les économistes. L’effet local comme la forte spécialisation sectorielle explique des variations d’emploi dans 122 zones d’emploi (environ 40% de l’échantillon ).  »Les zones à effet local positif se retrouvent le plus souvent à l’ouest, dans le sud et en Rhône-Alpes, tandis que celles qui présentent un effet local négatif sont majoritairement localisées dans le nord et le centre de la France » expliquent les auteurs de la note.

Le gouvernement a lancé en novembre 2018 le dispositif des 144 territoires d’industrie bénéficiant d’un appui spécifique de l’Etat et des collectivités locales. Sous la coupole du Grand Palais, le Premier ministre Edouard Philippe, accompagné de plusieurs ministres, avait lancé en grande pompe cette initiative au moment du salon de l’industrie du futur devant un parterre de chefs d’entreprise et de décideurs. Un an après, la conjoncture s’est fortement dégradée. La plupart des grandes économies de la zone euro frôlent les récessions techniques dans le secteur industriel. Et si la France tente de résister en raison justement d’un poids plus faible de l’industrie et d’une moindre exposition au ralentissement du commerce mondial, les dernières enquêtes de conjoncture n’annoncent pas de perspectives vraiment optimistes. La plupart des instituts de statistiques ont revu à la baisse leurs prévisions de croissance de l’économie française pour 2020.

 

Le discours macronien: une diarrhée verbale

Dans un article récent, nous nous  interrogions sur la consistance idéologique du macronisme. Un courant politique dont on peine à saisir la philosophie exacte et dont l’incarnation se résume à un seul homme. Le macronisme  n’a pas d’autre porte-parole que Macron lui-même et ne réussit pas à pénétrer la culture et le système politique français. En outre, eu  égard à ses nombreuses contradictions Macron peine à donner une lecture accessible de son projet politique. Pour schématiser, on  pourrait convenir que le en même temps permet de penser et de dire tout et son contraire. On pourrait multiplier les exemples. Le plus récent concerne la laïcité. Macron a d’abord défendu  une conception assez humaniste pour maintenant hystériser le débat et se rapprocher des thèses de Le Pen. Certains supporters de Macron pourraient le contester en ressortant quelques phrases récentes prouvant le  contraire. En fait souvent des banalités, des évidences pour rééquilibrer une orientation un peu trop droitière. On pourrait prendre un autre exemple celui des retraites. Cette question devait être traitée en 2019; les décisions à ce sujet ont été habilement reportées après l’échéance des municipales. Le réformisme de Macron s’est d’abord heurté à des difficultés  méthodologiques qu’il a complètement estimées car la question est plus complexe qu’il n’y paraît. Le régime universel cherche un contenu opérationnel. Pour l’instant, il se résume à  des slogans : un euro versé aura la même valeur ou encore la retraite à points. Une retraite à points n’a guère de sens si on ne connaît pas précisément la valeur de ce point et la date à laquelle pourra prétendre à bénéficier de la pension. Pour tenter de la justifier, la majorité a d’abord considéré que c’était l’occasion de supprimer les régimes spéciaux. Or très rapidement ,on s’est aperçu que dans certaines professions ce serait impossible en regard des spécificités ( armées, police, enseignants, certains services publics) qu’en outre,  il conviendrait de tenir compte de la pénibilité dans certaines professions. Évidemment, on a aussi intégré les réticences corporatistes et le Premier ministre a pratiquement déclaré qu’il abandonnait le concept d’universalité laissant le temps nécessaire aux régimes spéciaux rejoindre le régime général. Macon lui-même, il y a quelques jours, en contradiction avec Jean-Paul Delevoye,  ministre des retraites, a déclaré qu’il adhérait au principe du droit grand-père. En clair, la réforme ne s’appliquerait qu’aux nouveaux entrants pour les régimes spéciaux. Du coup, on reporte de 45 ans les effets de cette réforme. Initialement, la réforme devait être mise en application en 2035 mais pour des considérations financières Macron voulait anticiper la mise en œuvre en 2025. Désormais, il la reporte de 45 ans. Évidemment son contenu dépendra surtout du mécontentement social et des formes que cela prend. On peut dire que dans ce domaine comme dans bien d’autres le macronisme se  réduit à un opportunisme politique de nature très électorale. Autre contradiction, celle de l’environnement où le chef de l’État veut apparaître comme l’un des grands leaders mondiaux sur ce terrain de la nouvelle modernité mais à côté des grands discours prononcés dans les cercles internationaux, la pratique ne change guère et la France est toujours accusée par l’Europe de ne pas respecter ses propres objectifs. On pourrait multiplier les exemples. Dès lors,  on peut se demander comment Macron parvient quand même à donner une apparence de cohérence à son projet politique. Tout simplement par le déversement continu d’un verbiage véhiculé par les grands médias.

Macron est le seul à pouvoir s’expliquer sur sa philosophie et son projet, il multiplie donc les déplacements, les interventions et les interviews. Mais le fleuve du verbe présidentiel ressemble surtout à une sorte de diarrhée verbale. Des propos souvent contradictoires, des mots, des phrases, des périphrases en forme de torrent qui inonde et saoule l’auditoire. Des exemples, le premier concernant le fameux débat avec les intellectuels qui avaient fini par user les intéressés vers une heure du matin au point que certains dormaient et que d’autres ont  rejoint leur lit avant la fin du monologue. Dernier exemple, l’interview fleuve dans le très droitier magazine valeurs actuelles où finalement Macon ne dit rien clairement ou plus exactement dit tout, son contraire aussi, cela noyé dans des propos d’une grande banalité et des évidences. La vérité, c’est que Macron n’a pas vraiment de philosophie ni de projet politique autre que celui de son maintien pouvoir. Il n’y a pas non plus de mouvement ni même de personnel politique susceptible d’expliquer le macronisme et encore moins de l’incarner. La seule personnalité qui lui ressemble c’est sans doute la responsable la porte parole du gouvernement Sibeth Ndiaye; elle aussi  verse dans une diarrhée verbale impossible à supporter , un flot inarrêtable de mots pour masquer le vide total de la pensée. Macron, lui a au moins l’avantage de donner une enveloppe pseudo intellectuelle à ses discours verbeux.

L’euro : en baisse vis-à-vis du dollar

L’euro : en baisse vis-à-vis du dollar 

 

 

 

La baisse de l’euro constitue à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Une bonne nouvelle car elle permet de redonner un peu de compétitivité à une économie dont le dynamisme patine actuellement. Pour l’année en cours, il faut espérer seulement une croissance du PIB autour de 1 % quand on peut espérer le double pour les États-Unis. Par contre, c’est une mauvaise nouvelle dans la mesure où cela va renchérir les importations. Or certains pays notamment la France compte beaucoup sur la consommation pour soutenir une croissance défaillante. Du fait du différentiel de taux de change, les importations pourraient subir des hausses (par exemple sur le pétrole et autre matières premières payés en dollars). Un renchérissement qui pourrait alors affecter un peu le pouvoir d’achat des consommateurs. L’euro a en effet chuté lundi 30 septembre face au dollar, tombant à des niveaux plus vus depuis mai 2017. Vers 19H00 GMT (21H00 à Paris), la monnaie unique européenne s’échangeait à 1,0905 dollar après être descendue jusqu’à 1,0885 dollar aux alentours de 12H15 GMT.

L’inflation en Allemagne a ralenti à 1,2% en septembre sur un an contre 1,4% en août, s’éloignant de l’objectif de la Banque centrale européenne (proche de 2%), selon des chiffres provisoires de l’office fédéral des statistiques Destatis.

«Ces chiffres révèlent une inflation faible en Allemagne alors que l’économie européenne est frappée de plein fouet par les tensions commerciales. En tant que moteur de l’économie européenne et grand pays exportateur, l’Allemagne a été particulièrement affectée, ce qui pèse bien entendu sur la croissance de l’ensemble de la zone euro», note Shaun Osborne de Scotiabank.

Selon l’expert, la décision récente par la BCE de relancer son programme de rachat de dette («QE»), qui consiste à injecter de nouvelles liquidités sur le marché, plombe également la devise européenne. Mais une baisse voulue de la part de la BCE qui tente de soutenir une activité un peu défaillante en attendant le relais des politiques budgétaires notamment de la part de l’Allemagne.

L’Italie menace l’euro

L’Italie menace l’euro

 

 

L’Italie est loin d’être un pays marginal de la zone euro c’est la troisième économie. Du coup, ses dérives financières pourraient déstabiliser la monnaie unique. En cause, le fait que l’Italie laisse dériver son budget avec un déficit prévu de 2,4 % pour financer sa politique démagogique. Certes pour la France c’est pire en matière de déficit budgétaire,  ce déficit devrait frôler les 3 % en 2018, loin aussi des prévisions. La différence avec l’Italie c’est que la dette française est proportionnellement moins importante. Elle frôle les 100 % du PIB en France mais atteint plus de 130 % en Italie. Du coup,  l’Italie sera encore contrainte de davantage emprunter pour financer ses équilibres. Des emprunts qui compte tenu des incertitudes vont faire monter les taux d’intérêt en Italie mais sans doute aussi en France car les propres dérives françaises ne vont pas conforter le sérieux de la politique financière européenne Depuis l’annonce du déficit à 2,4% jeudi, le taux d’intérêt auquel Rome emprunte sur les marchés a de nouveau bondi. Problème: plus emprunter coûte cher, moins le gouvernement pourra financer ses mesures. Si Rome se lance dans un bras de fer dur avec Bruxelles, la situation risque d’empirer. Dans un récent rapport, la Banque des règlements internationaux (BRI) s’était penchée sur la chute des valeurs bancaires européennes après les élections en Italie et sur l’exposition des banques européennes à l’Italie (dette souveraine et privée), et partant, sur le risque de contagion. Ce sont les banques italiennes, suivie des espagnoles, qui sont les plus exposées, juste avant les françaises. « Le canal direct de transmission pourrait passer par d’importantes pertes à la valeur de marché sur les avoirs en obligations d’État et autres actifs, ce qui affaiblirait le capital de base des banques. Parmi les canaux indirects potentiels, figurent des conditions de financement plus strictes, si les spreads de crédit augmentent pour les banques italiennes et les autres grandes banques de la zone euro », analysaient deux économistes de la BRI.

 

L’euro au plus haut niveau

L’euro au  plus haut niveau

 

Pas de croissance, du chômage, des déficits mais pourtant l’euro est au plus haut ; le résultat de l’inaction de la BCE alors que d’autres banques centrales ont choisi des politiques plus accommodantes pour relancer la croissance (en Grande Bretagne par exemple).  Vers 22H00 GMT (23H00 à Paris), l’euro valait 1,3859 dollar, après avoir atteint plus tôt 1,3873 dollar, son niveau le plus fort depuis fin décembre? contre 1,3734 dollar mercredi vers 22H00 GMT.  La monnaie unique européenne progressait également face à la devise nipponne, à 142,85 yens contre 140,47 yens mercredi. L’euro est monté jeudi plus tôt à 142,92 yens, son niveau le plus élevé en sept semaines.  Le dollar aussi montait face à la monnaie japonaise, à 103,07 yens ?grimpant même plus tôt à 103,17 yens, au plus haut en cinq semaines? contre 102,28 yens la veille.  L’euro est reparti à la hausse jeudi dès l’annonce d’une progression plus forte qu’attendu des commandes à l’industrie allemande en janvier.  Sa hausse s’est nettement accentuée après l’annonce du maintien, comme attendu, du taux directeur de la BCE à 0,25%, et des propos de M. Draghi, tenus lors d’une conférence de presse, dans lesquels il s’est montré un peu plus optimiste sur la croissance en zone euro.  Le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro devrait ainsi croître de 1,2% cette année, selon la BCE, contre une précédente estimation de 1,1%.  M. Draghi a estimé que la reprise se poursuivait, même à un rythme lent, et que la BCE se tenait prête à agir, « mais juste pas aujourd’hui », a noté Kathleen Brooks, analyste chez Forex.com.  L’euro profitait ainsi du statu quo de la BCE, de l’absence de mesures de nature à affaiblir la devise comme une baisse du taux directeur.   »Certains opérateurs s’attendaient à ce que la BCE laisse entendre qu’elle pourrait mettre en place un forme de stimulus monétaire dans les mois à venir » et l’avaient déjà intégré dans les cours, mais « cela n’a pas été le cas et ne le sera pas de sitôt », a commenté Craig Erlam, analyste chez Alpari UK.  M. Draghi a par ailleurs réitéré que le taux de change de la monnaie unique n’était pas un objectif de politique monétaire de la BCE, et « n’a donc pas cherché à affaiblir l’euro », a relevé Mme Brooks.  Le billet vert était de son côté sous pression après la publication jeudi d’indicateurs mitigés aux États-Unis.  Les commandes industrielles ont reculé plus qu’attendu en janvier, mais les nouvelles inscriptions au chômage ont chuté bien plus fortement que prévu la semaine dernière.  Ce dernier chiffre est de bon augure pour le rapport officiel mensuel sur l’emploi et le chômage aux États-Unis, dont la publication est prévue vendredi et qui est un indicateur majeur pour évaluer la vigueur de la reprise de la première économie mondiale.  Ces données seront particulièrement scrutées car la Réserve Fédérale américaine (Fed) fait d’une amélioration marquée et pérenne du marché du travail la condition d’un éventuel resserrement monétaire.  Les cambistes restaient par ailleurs attentifs à la situation en Ukraine alors que la Crimée, une péninsule russophone dans le sud-est du pays, a franchi jeudi une étape supplémentaire vers la partition en demandant à Vladimir Poutine son rattachement à la Russie. Les Occidentaux annonçaient quant à eux de nouvelles séries de sanctions économiques et diplomatiques contre Moscou.

 

L’inaction de la BCE fait monter l’euro

L’inaction de la BCE fait monter l’euro

 

 

Pas d’inflation mais pour autant la BCE ne bouge pas ; du coup mécaniquement l’euro grimpe : une mauvaise nouvelle pour l’économie européenne surtout pour les pays les plus fragiles comme la France. Arnaud Montebourg risque de grimacer. Le ministre du Redressement productif, qui a fait de l’euro fort l’un de ses grands chevaux de bataille, ne devrait guère apprécier la flambée de la monnaie unique, ce jeudi 6 mars. Vers 17h, l’euro cotait à 1,385 dollar, soit une hausse de plus de 0,80% par rapport à la veille, ce qui sur le marché des changes est une augmentation significative. La devise européenne n’avait plus atteint cette parité depuis de nombreux mois. Une fois de plus, l’explication est à chercher du côté de Francfort et de la Banque centrale européenne, car ce sont bien les mots de son président, Mario Draghi, qui ont fait grimper l’euro. Pendant son discours, la monnaie unique a connu une hausse brutale, passant de 1,374 dollar à 1,384 dollar.  « La non action de la Banque centrale européenne est plutôt une bonne nouvelle pour les Etats-Unis » car elle « contribue à la faiblesse du dollar », a jugé Gregori Volokhine, de Meeschaert Capital sur Intégrale Bourse. Durant sa conférence, Mario Draghi a indiqué que l’euro fort a pesé sur l’inflation à hauteur de 0,4% depuis la mi-2012. Il ne s’est toutefois pas alarmé de l’actuel faible niveau de la hausse des prix, argumentant que celle-ci va se prolonger avant de revenir vers une inflation proche de 2%. Il a ainsi révélé que la BCE table sur 1% d’inflation en 2014, 1,3% en 2015 et 1,5% en 2016. Tous ces chiffres sont toutefois nettement inférieurs à l’objectif de la BCE qui est d’arriver à une inflation proche de 2% mais en restant inférieure à ce chiffre.  Ces prévisions ont surpris les investisseurs, pouvant ainsi expliquer l’appréciation de la monnaie unique. Gilles Moec, co-directeur des études économiques chez Deutsche Bank, interviewé sur Intégrale Bourse, explique que « la BCE prend un risque ». « Je suis surpris par la juxtaposition de l’inaction de la BCE avec une prévision d’inflation qui est basse pour 2016″, a-t-il d’abord avancé. De fait, la BCE assume de rater son objectif de 2% pendant quatre années consécutives. « Je comprends que la BCE ne puisse pas faire grand-chose à court terme, mais, fondamentalement, elle prend le risque de vivre avec un régime d’inflation qui a changé. Ce qui est surprenant c’est d’accepter cela sans tenter quelque chose en termes de politique monétaire », analyse en ce sens Gilles Moec. Avant de poursuivre: « le message est extrêmement important. On a mis vingt ans à recrédibiliser l’actions des politiques monétaires pour que les acteurs admettent que les meilleures prévisions d’inflation sont celles des banques centrales. Le risque est que cela créé de la volatilité », a-t-il conclu.

Noyer: « l’euro fort, ce sont les forces du marché, c’est qui les forces du marché ?

Noyer: « l’euro fort, ce sont les forces du marché, c’est qui les forces du marché ?

Il est rigolo Noyer, le gouverneur de la Banque de France, il affirme qu’il n’ya pas de bon niveau de l’euro et que de toute façon ce sont les forces du marché qui décident. C’est qui les forces du marché ? L’état des grands équilibres et en particulier la balance des échanges bien sûr mais aussi les spéculateurs de devises et notamment les banques. Or précisément Noyer ne veut pas de la réforme des banques de Bruxelles qui limite plus que la mini réforme française les capacités de spéculation des banques. En outre dans les forces du marché il  y a aussi les banques centrales. Or la BCE (qu’il ne veut surtout pas attaquer) refuse de faire baisser l’euro (à la différence des autres banques centrales vis-à-vis de leur propre monnaie : la Chine, les Etats-Unis, la Grande Bretagne, le Japon etc.). Enfin Noyer résume le rôle de la banque centrale à la définition de taux d’intérêt, un peu court pour expliquer le redressement des Etats Unis ou de la Grande Bretagne par exemple. Bref, Noyer est aussi compétent en matière monétaire qu’hollande en économie. On se demande même pourquoi on conserve encore une Banque de France avec une monnaie unique. Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France et invité de BFM Business ce mercredi 12 février, comprend parfaitement les discussions actuelles autour de l’euro fort. Mais il explique que « nous vivons dans un régime de change flexible depuis les années 70. Le taux de change entre les différentes monnaies est fixé par le marché ». Et surtout, il précise qu’il n’y a pas de bon niveau. « Le bon niveau pour une entreprise est différent de celui de l’entreprise d’à côté ».  Pour lui, le vrai débat est la compétitivité. « Si nous sommes dans une situation où la compétitivité dans un pays est beaucoup plus faible que dans le pays voisin et les deux pays appartiennent à la même zone monétaire, nous avons un problème dans celui le moins compétitif ». C’est pour cela que l’euro fort est plus problématique en France qu’en Allemagne. Par ailleurs, il rappelle que ce n’est pas un problème de politique monétaire puisque toutes les banques centrales ont des taux d’intérêts proche de 0. « Ce sont les forces du marché qui créent cela ».

Montebourg attaque l’euro, on a peur !

Montebourg attaque l’euro, on a peur !

 

Quand on a Montebourg dans un gouvernement il n’est nul besoin d’une opposition. Hollande parle à droite et Montebourg à gauche, de quoi satisfaire toute le monde ou presque car personne n’est dupe Montebourg n’a strictement aucun pouvoir sinon celui du ministère de la parole ;  quand Montebourg parle, Hollande fait le contraire. Et quand il faut sauver les entreprise, Montebourg es aussi absent que Hollande. (Voir à cet égard la fameuse loi Florange promise par Hollande et qui est en train de finir en eau de boudin).  Le grand pourfendeur de l’euro fort a de nouveau frappé. Ce mercredi 5 février, Arnaud Montebourg s’en est encore pris au cours élevé de la monnaie unique. Lors d’une rencontre avec l’Association des journalistes parlementaires (AJP), le ministre a ainsi déclaré que « la réforme de l’euro doit être l’un des grands thèmes des élections européennes ». « La grande explication aura lieu lors des prochaines élections européennes », a-t-il souligné, prévenant que les échéances électorales européennes risquent de se traduire par un vote sanction contre la politique de la Commission européenne. Favorable à « un programme de baisse de l’euro » et à « un retour à une parité raisonnable », le ministre a fait valoir qu’un euro « 10% moins cher, de 13 à 15 centimes de moins (…) aurait entre autres avantages de diminuer les déficits commerciaux et publics, « une arme dont nous ne devons pas nous priver ».  A la question de savoir s’il exprimait sa position personnelle ou celle du gouvernement, Arnaud Montebourg a rétorqué: «la position du gouvernement ». Imputant les difficultés de la zone euro à la conjugaison d’ »une politique budgétaire dure et d’une politique monétaire dure », il a vigoureusement plaidé pour un assouplissement de la politique monétaire européenne à l’image de la pratique de l’Angleterre, des Etats-Unis ou du Japon. Le ministre, qui s’en prend régulièrement à Bruxelles, a même désigné comme adversaire « l’idéologie autoritaire qui régente les cerveaux de la Commission européenne et d’un certain nombre d’Etats membres ». Mario Draghi à la tête de la Banque centrale européenne. « L’euro n’est pas une propriété allemande  ni française, c’est une copropriété », a-t-il martelé.

 

Chypre: Moscou menace l’euro

Chypre: Moscou menace l’euro

Moscou veut protéger ses avoirs à Chypre et ceux de ses nouveaux riches (anciens dirigeants du PC) y compris ceux de la mafia russe. Le Premier ministre russe Dimitri Medvedev a menacé de revoir la part de l’euro dans les réserves russes si le règlement de la crise financière à Chypre lèse les intérêts russes.  La perspective d’une taxe exceptionnelle imposée par l’UE sur les dépôts bancaires à Chypre, la plupart  sont des fonds russes, « est une raison pour réfléchir » sur l’euro, a déclaré le Premier ministre russe dans une interview à des médias européens publiée jeudi sur le site du gouvernement.   »Si cela est possible à Chypre, pourquoi ne serait-ce pas possible en Espagne, en Italie ou dans d’autres pays qui souffrent de problèmes financiers? Demain c’est là-bas qu’on va confisquer les économies », a-t-il lancé.   »Entre 41% et 42% de nos réserves sont en euros et la proposition (européenne à Chypre) était non seulement imprévisible, mais elle est inadéquate », a poursuivi M. Medvedev. « Je vais dire tout cela à mon vieil ami José Manuel Barroso », a conclu M. Medvedev qui doit rencontre jeudi matin le chef de la commission européenne à Moscou.

 

Draghi (BCE) l’euro fort est un risque ; conclusion : on ne fait rien !

Draghi (BCE) l’euro fort est un risque ; conclusion : on ne fait rien !

 

L’expert en économie, Draghi, qui a contribué à truquer les comptes de la Grèce pour faire entre ce pays dans la zone euro (Il était président de Goldman Sachs Europe qui était alors l’expert désigné !) change d’analyse mais pas de stratégie. En gros il ne bouge pas. Il se trompe même car avec un euro fort, l’inflation est moins risquée.  L’ex-président de la Banque centrale italienne change donc légèrement de ton. Le 7 février dernier, lors de la conférence mensuelle de la BCE, il semblait un peu moins préoccupé par l’euro fort. Il déclarait ainsi que la hausse de la monnaie unique était « un signe du retour de la confiance » dans l’euro. Il a également indiqué aux eurodéputés que « les projections à venir » permettront de mesurer l’impact des taux de change sur l’inflation et la croissance. L’euro a récemment connu une importante hausse, touchant, début février, un plus haut de 15 mois face au dollar. Mario Draghi infléchit quelque peu son discours. Ce lundi 18 février, le président de la Banque centrale européenne (BCE) a affirmé devant les eurodéputés à Bruxelles que « l’appréciation de l’euro est un risque négatif », rappelant que « le taux de change ne fait pas partie des objectifs de politique (monétaire) mais est important pour la croissance et la stabilité des prix ».

 

 

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