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Les propositions du Medef pour l’emploi, la recherche et l’environnement

Les propositions du Medef pour l’emploi la recherche et l’environnement

« Incontestablement, la France se porte mieux » économiquement grâce aux réformes entreprises depuis 2017, estime Patrick Martin dans Une lettre de sept pages adressées au gouvernement dont rend compte la tribune. Mais, pour autant, il souligne aussi « l’inquiétude » des acteurs économiques sur le creusement du déficit public ou sur le déficit de la balance commerciale : « Le redressement du pays est engagé mais il est loin d’être abouti », résume-t-il. Pour y parvenir, le président du Medef liste et détaille, dans ce courrier de pas moins de sept pages, trois « objectifs structurants permettant d’exprimer pleinement le potentiel bien réel de la France d’ici 2030 ».

Le premier consiste à « augmenter le taux d’emploi de huit points pour atteindre le plein emploi » et rejoindre ainsi le niveau de l’Allemagne. Cela « assurerait à la France une hausse de son PIB de près de 10 points » et un gain de recettes fiscales et sociales « de plus de 100 milliards d’euros par an », assure Patrick Martin. Il observe notamment « le drame humain » des « 13% de jeunes de 15 à 29 ans qui ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation » - appelés Neet – . Il prône « d’amplifier les réformes » sur l’éducation, et de « faire entrer pleinement l’entreprise dans la « bataille pour l’orientation » décrétée par le Président de la République », avec la mise en place « d’un parcours de réussite » via les entreprises.

 

Deuxième objectif : « pourvoir un million d’emplois de chercheurs, d’ingénieurs et de scientifiques et porter la Recherche et le Développement (R&D) à 3% du PIB », alors que la France est actuellement à 2,2% du PIB pour ces dépenses, la moyenne de l’OCDE à 2,7% et l’Allemagne à 3,3%, selon les données que le président du Medef énonce dans sa lettre. Il faut selon lui « doter l’Europe d’une véritable agence de l’innovation », à l’instar de la Darpa, l’agence de R&D du département de la Défense américain, « démocratiser » - notamment en faveur des femmes et des personnes de milieux modestes – et « normaliser » l’accès aux formations et aux carrières « de la science, de l’innovation et de l’entrepreneuriat ».

Enfin, le troisième objectif décrit par Patrick Martin est de « baisser notre empreinte carbone deux fois plus rapidement, soit 100 millions de tonnes de CO2 de moins » par an. Il faut selon lui arriver à « une révolution climatique des politiques publiques » comprenant un « quoi qu’il en coûte de la simplification » et un « Pacte Vert des investissements ».

Politique agricole commune: En contradiction avec l’environnement

 Politique agricole commune: En contradiction avec l’environnement

 

D’après une récente étude, globalement la politique agricole commune serait contradictoire avec les objectifs environnementaux. Surtout concernant les aides à l’élevage.
« Nous avons mis en évidence que la Pac soutient de manière disproportionnée les produits carnés au détriment des productions végétales », indique son autrice principale de l’étude, Anniek Kortleve, de l’université néerlandaise de Leiden.
Dans le détail, les subventions directes aux éleveurs représentent la moitié des aides, qui se sont élevées à 57 milliards d’euros en 2013, selon les chercheurs. Le reste est en grande partie constitué de subventions en soutien à l’élevage, particulièrement à la production d’aliments, selon l’étude. En incluant l’aliment pour le bétail, les aides à l’élevage bovin passent ainsi de 71 centimes d’euro par kilo à 1,42 euro.

 Compte tenu de l’importance de la PAC dans le budget de l’UE, les auteurs de l’étude estiment qu’elle met donc à mal les objectifs du continent européen en matière d’atténuation et d’adaptation au réchauffement climatique. Selon Paul Behrens, professeur associé à l’université de Leiden, à l’échelle mondiale, « les émissions du système alimentaire suffisent à nous emmener au-delà de 1,5 degré »: la limite de hausse des températures fixée par l’accord de Paris sur le climat de 2015 par rapport à l’époque préindustrielle.

Selon le professeur, réserver des étendues de terres aux animaux d’élevage et à leurs aliments empêche également la reforestation et d’autres pratiques qui pourraient permettre le retour de davantage d’espèces végétales et animales et une meilleure absorption du carbone. Il appelle à « réinventer ».

L’Union européenne semble toutefois avoir pris plutôt la direction opposée. La semaine dernière, au grand dam des ONG écologistes, les 27 Etats-membres ont approuvé une révision de la PAC proposée par la Commission européenne,  assouplissant une partie des critères « verts » que la nouvelle Politique agricole commune impose depuis 2023 aux exploitations. Les agriculteurs en souhaiteraient encore davantage.

S’engager jusqu’où pour la cause de l’environnement ?

S’engager jusqu’où pour la cause de l’environnement ?

Êtes-vous frustré par le manque d’engagement de votre employeur en matière de développement durable ? Peut-être songez-vous à une « démission climatique » ou « climate quitting » en anglais : quitter votre emploi parce que vous vous inquiétez de l’impact de votre employeur sur l’environnement ou parce que vous voulez travailler directement sur les questions climatiques. Si tel est le cas, vous n’êtes pas seul : la moitié des employés de la génération Z (personnes nées entre la fin des années 1990 et le début des années 2010) au Royaume-Uni ont déjà démissionné en raison d’un conflit de valeurs. 48 % des personnes âgées de 18 à 41 ans se disent prêtes à accepter une baisse de salaire pour travailler dans une entreprise qui s’aligne sur leurs valeurs en matière de développement durable.

par
Grace Augustine
Associate Professor in Business & Society, University of Bath

Birthe Soppe
Associate Professor of Organisation Studies, University of Innsbruck
dans The Conversation

Une enquête menée l’an passé montre que les salariés français du secteur ne sont pas moins préoccupés. Les compagnies pétrolières et gazières, en particulier, peinent par ailleurs à attirer de nouveaux talents, en partie parce qu’elles ont perdu de leur superbe avec la montée des enjeux climatiques, accusées de nourrir la crise. Et ce malgré leurs efforts pour minimiser leur rôle perçu dans le réchauffement climatique : la responsabilité reposerait parfois selon leur rhétorique sur les consommateurs, les entreprises ne faisant que répondre à la demande.

Au cours de nos recherches, nous avons interrogé plusieurs dizaines de personnes – dont beaucoup encore en début de carrière – qui ont quitté ce secteur en raison de leurs préoccupations environnementales. Quitter son emploi n’est jamais une décision facile, et les démissionnaires que nous avons interrogés ont révélé qu’ils avaient en fait apprécié de nombreux aspects de leur travail. Ils étaient bien payés, trouvaient leur travail intellectuellement gratifiant et avaient des possibilités d’évolution de carrière et de voyage. Quelles ont été leurs motivations pour passer à l’acte ?

D’après les résultats d’une enquête réalisée en Grande-Bretagne en 2022, les personnes âgées de 16 à 29 ans constituent le groupe d’âge le plus enclin à se sentir « très inquiet » au sujet du changement climatique. Nos entretiens menés dans le cadre de recherches en cours ont confirmé cette tendance. La plupart des personnes interrogées ont parlé de l’accélération du rythme du changement climatique et de l’urgence de la lutte contre la crise environnementale. Beaucoup ont mentionné le rapport 2021 de l’Agence internationale de l’énergie, qui affirme que les nouvelles explorations pétrolières et gazières doivent cesser immédiatement si nous voulons atteindre nos objectifs en matière de climat.

Les enquêtés ont également indiqué que les actions et les priorités de leurs employeurs ne correspondaient pas à cette urgence de la transition. Certains ont indiqué que leurs directions ne tenaient pas compte de ces avertissements et qu’ils revenaient même sur leurs engagements antérieurs en matière de climat. L’une des personnes interrogées témoigne ainsi :

« Je ne voulais vraiment pas avoir sur la conscience que j’aggravais la situation dans le monde, que j’utilisais les talents et les compétences que j’avais acquis pendant de nombreuses années d’études pour nous amener à la catastrophe climatique. »

L’étude que nous avons menée en 2021 a révélé que de nombreuses entreprises du secteur de l’énergie optent pour une rhétorique verte sans que les actes ne suivent et diluent leur responsabilité en matière d’action climatique. Les personnes que nous avons interrogées ont également constaté une forme d’hypocrisie, ou du moins une différence entre ce que leurs employeurs ont annoncé publiquement concernant la transition vers l’énergie propre et ce à quoi ils accordent la priorité en interne.

Certaines recherches ont montré que les employés du secteur pétrolier et gazier ont pu, il y a quelques années, s’accommoder de cette dissonance. Les personnes que nous avons interrogées néanmoins ont fait état d’un sentiment croissant de malaise et de conflit de valeurs au travail, qui les ont amenées à envisager de partir.

Chaque lundi, que vous soyez dirigeants en quête de stratégies ou salariés qui s’interrogent sur les choix de leur hiérarchie, recevez dans votre boîte mail les clés de la recherche pour la vie professionnelle et les conseils de nos experts dans notre newsletter thématique « Entreprise(s) ».

Déjà en 2012, une étude montrait que lorsque les employés de l’industrie pétrolière et gazière avaient l’impression que leur employeur n’entreprenait des actions ou des déclarations environnementales que pour présenter une image publique favorable au climat, ils perdaient confiance en lui et s’y identifiaient moins.

Nos travaux antérieurs montrent que les personnes rejoignent souvent des organisations dans le but spécifique d’amener leur employeur à mieux prendre en compte le changement climatique et le développement durable. Elles choisissent alors d’assumer de nouvelles fonctions telles que celles de responsable du développement durable.

Cependant, de nombreuses personnes interrogées dans le cadre de notre étude non publiée encore ont finalement décidé de démissionner à la suite de l’échec de leurs tentatives de changer les choses de l’intérieur. Certaines ont rejoint des groupes de travail sur le développement durable au travail, tandis que d’autres ont essayé d’occuper des postes axés sur la transition vers l’énergie propre. Mais, dans l’ensemble, ils n’ont pas eu l’impression d’avoir l’impact qu’ils souhaitaient.

Cela s’explique probablement par le fait que la plupart des compagnies pétrolières et gazières ne consacrent qu’une petite partie de leurs investissements et de leurs activités aux alternatives aux combustibles fossiles. Il existe peu d’opportunités internes pour les employés soucieux du climat.

Les recherches montrent qu’il est souvent plus facile pour les employés du secteur pétrolier et gazier préoccupés par le climat de surmonter leur sentiment de conflit de valeurs et de dissonance en changeant d’avis plutôt qu’en changeant d’emploi. Les nouvelles possibilités offertes par le secteur des énergies renouvelables où les experts en énergie ont de plus en plus leur place redessinent toutefois le paysage.

Les trajectoires professionnelles des personnes que nous avons interrogées sont conformes aux prédictions concernant les talents dans l’industrie des combustibles fossiles. Une enquête menée cette année auprès de 10 000 professionnels de l’énergie de plus de 160 pays a révélé que 85 % des personnes interrogées envisageraient de changer de poste : la moitié de ces personnes ont déclaré qu’elles espéraient se tourner vers les énergies renouvelables.

Il existe en parallèle une communauté croissante d’organisations dont la mission est de promouvoir le « climate quitting » – notamment Work on Climate, Terra.do et My Climate Journey. Ces organisations proposent des services de mentorat, des réseaux de soutien, des répertoires d’offres d’emploi et des formations pour aider les personnes à trouver un poste dans le domaine du climat. Il est peut-être également temps pour les entreprises pétrolières et gazières de reconsidérer enfin leurs décisions commerciales à la suite des préoccupations des employés concernant la crise climatique et en recherchant l’alignement des valeurs dans leur travail.

Choisir entre l’environnement et le pétrole ?

Choisir entre l’environnement et le pétrole ?

Une rencontre entre le climatologue Jean Jouzel et le PDG de Total, Patrick Pouyanné, a viré au dialogue de sourds. Entre l’urgence à agir et les intérêts des majors du pétrole, huit responsables du Parti socialiste, dont Olivier Faure, Johanna Rolland et Boris Vallaud, appellent, dans une tribune au « Monde », l’Etat à prendre parti en sortant de l’inaction.

« A la fin, j’en ai marre », a lâché le climatologue Jean Jouzel, de retour de l’université d’été du Medef où il dit avoir reçu un accueil glacial, le 29 août. Son crime ? Avoir rappelé, devant un parterre de chefs d’entreprise et face à Patrick Pouyanné, président de TotalEnergies que, « pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, nous n’avons plus que cinq ans d’émissions au rythme actuel » et qu’il fallait, en conséquence, arrêter d’investir dès maintenant dans les énergies fossiles, comme le martèlent le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et l’Agence internationale de l’énergie. « J’ai décrit les choses telles qu’elles sont », a déclaré le célèbre climatologue.

Pourtant, il s’est vu fermement congédié par Patrick Pouyanné, qui lui a rétorqué : « Cette transition, je suis désolée Jean, mais elle prendra du temps. J’assume de poursuivre mes investissements pétro-gaziers car la demande croît. Je respecte l’avis des scientifiques mais il y a la vie réelle. »

« La vie réelle. » Jean Jouzel n’a pas manqué de pointer que la vie réelle, c’était aussi les canicules, les inondations, le manque d’eau qui prend des tournures tragiques à Mayotte, les mégafeux. Celui qui a ravagé le Canada cet été a brûlé l’équivalent du quart de la surface de la France et émis 1 milliard de tonnes de CO2.

Il n’empêche que Patrick Pouyanné n’a pas entièrement tort : la vie réelle, c’est aussi un monde où le train coûte souvent plus cher que l’avion, où toute une partie de la population dépend de la voiture, où la rénovation thermique des bâtiments est beaucoup trop lente, où les banques françaises figurent parmi les leaders mondiaux du financement des énergies fossiles, où la publicité nous incite à l’achat de SUV (sport utility vehicle)… un monde aussi où l’on importe de l’autre bout de la planète, grâce au pétrole, tout un tas de biens souvent produits au charbon.

Cette vie réelle là, Patrick Pouyanné s’en accommode parfaitement. Et, disons-le clairement, ça n’est pas parce qu’il est climatosceptique : lui et le Medef comprennent la science du GIEC, savent lire les chiffres. Total a même délibérément dissimulé les résultats de ses propres études qui prévoyaient un réchauffement climatique dès les années 1970. Ils ne veulent tout simplement pas modifier leur modèle économique si cela est contraire à leurs intérêts, essentiellement déterminés à court terme. Ils s’accrochent donc au statu quo, même s’il sera défavorable à une grande majorité de l’humanité. En réalité, Jean Jouzel et Patrick Pouyanné parlent de la même vie réelle. Sauf que l’un la déplore, et l’autre s’en contente.

Politiques -écolos bobos : les pires ennemis de l’environnement

Politiques -écolos bobos : les pires ennemis de l’environnement

Les écolos bobos croient servir la cause environnementale avec leur intégrisme radical. En fait, dans la plupart des cas ils n’obtiennent que le contraire de ce qui est recherché. Pour certains d’ailleurs, la lutte pour le cadre de vie est secondaire, l’objectif est surtout politique : imposer un autre type de société de philosophie néo marxiste même si les organisations en cause regroupent aussi des anarchistes, des humanistes naïfs et nombre de marginaux.

Ainsi la vague verte enregistrée lors des municipales est-elle largement teintée de rouge recyclé. Les organisations politiques officielles de gauche ont été éjectées du jeu politique et nombre de militants se sont reconvertis dans l’idéologie verte révolutionnaire. Le pouvoir est bien contraint d’intégrer les aspirations environnementales d’ une partie de l’électorat et sacrifie sur l’autel écolo quelques victimes expiatoires mais évidemment sans changer la ligne générale de développement. Ainsi en est-il du nucléaire avec par exemple le renoncement très politicien de Mitterrand au projet de central Tricastin et dernièrement la fermeture de Fessenheim par Macron.

Dans le même temps, ce dernier prévoit assez rapidement la construction de 6 EPR qui compenseront est bien davantage les quelques fermetures de réacteurs anciens ( une trentaine d’EPR d’ ici 2050). L’objectif de ramener la part du nucléaire à 50 % au lieu de 70 à 75 % relève de cette illusion verte. Pour donner le change, on construit aussi de très coûteuse éoliennes qui permettent à certains propriétaires terriens de s’enrichir mais constituent un contresens économique et énergétique. Bien d’autres sources d’énergie méritent d’être soutenues comme la biomasse, la géothermie, l’hydroélectrique, le voltaïque ou encore l’hydrogène.

Après la pseudo convention citoyenne, la plupart des sujets stratégiques ont été enterrés. On retient surtout le gadget des terrasses chauffées ( et les pelouse des terrains de foot ?). Bref, le radicalisme des écolos verts rouges contraint à slalomer pour atteindre les objectifs stratégiques, à perdre du temps de l’argent et finalement à nuire à l’environnement. Des évolutions sont indispensables pour améliorer la qualité de vie, le climat et la biodiversité mais elles ne peuvent être que structurelles, c’est-à-dire s’inscrire dans le temps en tenant compte des réalités. Sinon on se résout à accepter une politique environnementale de gribouille qui affiche surtout des gadgets voire des contradictions avec l’objectif recherché. Exemples ridicules : la proposition des écolos de supprimer l’arbre de Noël ou encore les jours fériés à connotation religieuse !

Les écolos bobos dingos : les pires ennemis de l’environnement

Les écolos bobos dingos : les pires ennemis de l’environnement

Les écolos bobos croient servir la cause environnementale avec leur intégrisme radical. En fait, dans la plupart des cas ils n’obtiennent que le contraire de ce qui est recherché. Pour certains d’ailleurs, la lutte pour le cadre de vie est secondaire, l’objectif est surtout politique : imposer un autre type de société de philosophie néo marxiste même si les organisations en cause regroupent aussi des anarchistes, des humanistes naïfs et nombre de marginaux.

Ainsi la vague verte enregistrée lors des municipales est-elle largement teintée de rouge recyclé. Les organisations politiques officielles de gauche ont été éjectées du jeu politique et nombre de militants se sont reconvertis dans l’idéologie verte révolutionnaire. Le pouvoir est bien contraint d’intégrer les aspirations environnementales d’ une partie de l’électorat et sacrifie sur l’autel écolo quelques victimes expiatoires mais évidemment sans changer la ligne générale de développement. Ainsi en est-il du nucléaire avec par exemple le renoncement très politicien de Mitterrand au projet de central Tricastin et dernièrement la fermeture de Fessenheim par Macron.

Dans le même temps, ce dernier prévoit assez rapidement la construction de 6 EPR qui compenseront est bien davantage les quelques fermetures de réacteurs anciens ( une trentaine d’EPR d’ ici 2050). L’objectif de ramener la part du nucléaire à 50 % au lieu de 70 à 75 % relève de cette illusion verte. Pour donner le change, on construit aussi de très coûteuse éoliennes qui permettent à certains propriétaires terriens de s’enrichir mais constituent un contresens économique et énergétique. Bien d’autres sources d’énergie méritent d’être soutenues comme la biomasse, la géothermie, l’hydroélectrique, le voltaïque ou encore l’hydrogène.

Après la pseudo convention citoyenne, la plupart des sujets stratégiques ont été enterrés. On retient surtout le gadget des terrasses chauffées ( et les pelouse des terrains de foot ?). Bref, le radicalisme des écolos verts rouges contraint à slalomer pour atteindre les objectifs stratégiques, à perdre du temps de l’argent et finalement à nuire à l’environnement. Des évolutions sont indispensables pour améliorer la qualité de vie, le climat et la biodiversité mais elles ne peuvent être que structurelles, c’est-à-dire s’inscrire dans le temps en tenant compte des réalités. Sinon on se résout à accepter une politique environnementale de gribouille qui affiche surtout des gadgets voire des contradictions avec l’objectif recherché. Exemples ridicules : la proposition des écolos de supprimer l’arbre de Noël ou encore les jours fériés à connotation religieuse !

Protection de l’environnement par les grandes entreprises : surtout de l’affichage

Protection de l’environnement par les grandes entreprises : surtout de l’affichage

par
Anaïs Cassagnes

Membre de l’équipe ESG de la société de gestion d’investissements Amplegest

Stéphane Cuau

Membre de l’équipe ESG de la société de gestion d’investissements Amplegest

Les gestionnaires de fonds Anaïs Cassagnes et Stéphane Cuau mettent en garde, dans une tribune au « Monde », les investisseurs contre les pratiques de « greenwashing » des entreprises et appellent à une plus
De nombreuses entreprises, profitant de l’attrait grandissant pour la finance durable et d’une réglementation encore floue, exercent toujours des pratiques de communication trompeuses. Car entre l’affichage des bonnes intentions et la réalité, il y a parfois un gouffre.

La chasse au greenwashing est ainsi devenue un enjeu crucial pour tous les investisseurs désireux de sélectionner des émetteurs vraiment respectueux des critères ESG (environnement, social, gouvernance).

L’Agence de la transition écologique (Ademe) a déjà attiré l’attention des investisseurs sur l’utilisation de mots vagues, de visuels confus, de données reposant sur des preuves inexistantes ou d’autocertifications contestables alors même que les actions contredisent les belles promesses prononcées. Par ailleurs, le manque d’informations ou la mise en avant de points hors sujet doivent alerter l’investisseur scrupuleux.

Les Etats et les entreprises sont aujourd’hui engagés dans une course de fond : atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 pour respecter les engagements pris lors de l’accord de Paris, en 2015. Cette neutralité signifie qu’une entreprise ne doit pas émettre davantage de gaz à effet de serre que ce qu’elle absorbe. Or, le calcul des émissions de carbone reste sujet à contestation.

Pour permettre aux investisseurs de les évaluer précisément, les émissions de carbone sont répertoriées en trois catégories (« scope ») : les émissions directes de gaz à effet de serre (scope 1) ; les émissions indirectes, liées à la consommation d’énergie nécessaire à la fabrication d’un produit ou service (scope 2) ; les émissions directes et indirectes dans leur intégralité, pour chaque étape de la chaîne de valeur (scope 3). Cela suppose de disposer des données nécessaires pour calculer les émissions en amont (upstream) et en aval (downstream). Car le montant du scope 3 peut s’avérer largement supérieur à celui des scopes 1 et 2.

En outre, l’utilisation abusive de mesures de « compensation » permet de détourner le concept de neutralité carbone et de tromper le public.

Ainsi, telle major pétrolière affiche des objectifs de neutralité carbone en plantant des arbres en Asie tout en continuant de développer de nouveaux projets pétroliers et gaziers en Afrique.

Société- L’environnement en otage entre les écolos bobos et les technocrates

Société- L’environnement en otage entre les écolos bobos et les technocrates


Si la dégradation de l’environnement en général- et du climat en particulier- ne suscite guère de contestation dans la société par contre, les facteurs explicatifs et encore davantage les orientations rencontrent de graves contradictions.

Pour schématiser à outrance les écolos bobos imputent la responsabilité à la croissance et propose des mesures de sobriété brutale en faisant fi des conséquences économiques mais aussi sociales. Rien d’étonnant à cela car pour la plupart les écolos sont des gauchistes recasés dans la lutte environnementale et dont le combat vise surtout à détruire le système. Beaucoup sont d’ailleurs d’obédience communiste. Les préoccupations sont d’ailleurs bien davantage politiques qu’écologistes. Cette radicalité est totalement contre-productive car au lieu de persuader de la nécessaire appropriation de l’enjeu environnemental, elle inquiète et même provoque le rejet de la cause écologique.

En face en quelque sorte, il y a les technocrates finalement assez peu persuadés de la nécessité de la transition écologique mais qui par effet de mode adhèrent à condition de perpétuer le système économique, financier et social. Ainsi la problématique écologique est internalisée dans le marché notamment via des taxes avec le totem du signal prix qui en réalité n’affecte que les plus défavorisés. Dernier exemple en date , les zones urbaines interdites aux véhicules anciens; en gros, aux pauvres ! Aussi des mesures de nature très bureaucratique concernant par exemple le logement et en particulier le chauffage. Mais là encore la facture est pour les plus défavorisés qui n’ont pas les moyens financiers d’opérer les mutations imposées.

La problématique environnementale est donc prise en otage des deux côtés : par ceux qui détiennent le pouvoir politique d’une part et par ceux qui proposent de remplacer finalement la démocratie par la révolution. De quoi nourrir malheureusement les doutes sur l’urgence de la transition écologique.

Société-L’environnement pris en otage entre les écolos bobos et les technocrates

Société-L’environnement pris en otage entre les écolos bobos et les technocrates


Si la dégradation de l’environnement en général- et du climat en particulier- ne suscite guère de contestation dans la société par contre, les facteurs explicatifs et encore davantage les orientations rencontrent de graves contradictions.

Pour schématiser à outrance les écolos bobos imputent la responsabilité à la croissance et propose des mesures de sobriété brutale en faisant fi des conséquences économiques mais aussi sociales. Rien d’étonnant à cela car pour la plupart les écolos sont des gauchistes recasés dans la lutte environnementale et dont le combat vise surtout à détruire le système. Beaucoup sont d’ailleurs d’obédience communiste. Les préoccupations sont d’ailleurs bien davantage politiques qu’écologistes. Cette radicalité est totalement contre-productive car au lieu de persuader de la nécessaire appropriation de l’enjeu environnemental, elle inquiète et même provoque le rejet de la cause écologique.

En face en quelque sorte, il y a les technocrates finalement assez peu persuadés de la nécessité de la transition écologique mais qui par effet de mode adhèrent à condition de perpétuer le système économique, financier et social. Ainsi la problématique écologique est internalisée dans le marché notamment via des taxes avec le totem du signal prix qui en réalité n’affecte que les plus défavorisés. Dernier exemple en date , les zones urbaines interdites aux véhicules anciens; en gros, aux pauvres ! Aussi des mesures de nature très bureaucratique concernant par exemple le logement et en particulier le chauffage. Mais là encore la facture est pour les plus défavorisés qui n’ont pas les moyens financiers d’opérer les mutations imposées.

La problématique environnementale est donc prise en otage des deux côtés : par ceux qui détiennent le pouvoir politique d’une part et par ceux qui proposent de remplacer finalement la démocratie par la révolution. De quoi nourrir malheureusement les doutes sur l’urgence de la transition écologique.

L’environnement pris en otage entre les écolos bobos et les technocrates

L’environnement pris en otage entre les écolos bobos et les technocrates


Si la dégradation de l’environnement en général- et du climat en particulier- ne suscite guère de contestation dans la société par contre, les facteurs explicatifs et encore davantage les orientations rencontrent de graves contradictions.

Pour schématiser à outrance les écolos bobos imputent la responsabilité à la croissance et propose des mesures de sobriété brutale en faisant fi des conséquences économiques mais aussi sociales. Rien d’étonnant à cela car pour la plupart les écolos sont des gauchistes recasés dans la lutte environnementale et dont le combat vise surtout à détruire le système. Beaucoup sont d’ailleurs d’obédience communiste. Les préoccupations sont d’ailleurs bien davantage politiques qu’écologistes. Cette radicalité est totalement contre-productive car au lieu de persuader de la nécessaire appropriation de l’enjeu environnemental, elle inquiète et même provoque le rejet de la cause écologique.

En face en quelque sorte, il y a les technocrates finalement assez peu persuadés de la nécessité de la transition écologique mais qui par effet de mode adhèrent à condition de perpétuer le système économique, financier et social. Ainsi la problématique écologique est internalisée dans le marché notamment via des taxes avec le totem du signal prix qui en réalité n’affecte que les plus défavorisés. Dernier exemple en date , les zones urbaines interdites aux véhicules anciens; en gros, aux pauvres ! Aussi des mesures de nature très bureaucratique concernant par exemple le logement et en particulier le chauffage. Mais là encore la facture est pour les plus défavorisés qui n’ont pas les moyens financiers d’opérer les mutations imposées.

La problématique environnementale est donc prise en otage des deux côtés : par ceux qui détiennent le pouvoir politique d’une part et par ceux qui proposent de remplacer finalement la démocratie par la révolution. De quoi nourrir malheureusement les doutes sur l’urgence de la transition écologique.

Enseignement : Intégrer davantage la problématique de l’environnement

Enseignement : Intégrer davantage la problématique de l’environnement

Par
Alessia Lefébure
Sociologue, membre de l’UMR Arènes (CNRS, EHESP), École des hautes études en santé publique (EHESP)


Les jeunes souhaitent contribuer à un monde meilleur, ils s’en sentent responsables, et attendent de leur école ou de leur université de les préparer à un métier en accord avec leurs convictions. Il s’agit d’un sérieux défi pour les établissements d’enseignement supérieur qui doivent répondre à ces attentes s’ils souhaitent rester attractifs et continuer à former les talents de chaque nouvelle génération. Les ambitions et les aspirations des jeunes convergent mondialement. Quel que soit le pays, leur implication dans la question écologique est croissante. Dans l’enquête menée en 2019 par WISE, Ipsos et JobTeaser dans cinq pays, la responsabilité sociale des entreprises (RSE) faisait son entrée parmi les cinq critères intervenant dans le choix d’un emploi les plus cités.

Les enquêtes sur la situation en France donnent des résultats similaires. Selon la 5e édition du baromètre de Boston Consulting Group–Conférence des Grandes Écoles–Ipsos, publiée en mai 2023, et dans la continuité des résultats des éditions précédentes, étudiants et diplômés des grandes écoles françaises expriment une déception massive par rapport à l’engagement RSE des grandes entreprises, des PME et de l’État.

Même s’ils reconnaissent à plus de 70 % que les employeurs s’impliquent davantage qu’il y a dix ans, ils considèrent que cela reste motivé par la nécessité d’améliorer leur image, pas par la conviction. Cela ne les empêche pourtant pas de vouloir rejoindre les entreprises pour leur carrière ou « pour les faire changer de l’intérieur » (48 %), notamment dans les deux secteurs les plus recherchés pour leur premier emploi : l’environnement (76 %) et l’énergie (68 %).

C’est précisément cette exigence qui est exprimée publiquement depuis quelques années par des discours prononcés lors des cérémonies de remise des diplômes, par la signature de manifestes et de tribunes dans la presse ainsi que par des mobilisations collectives pour éveiller la conscience écologique des grandes entreprises ou contester leur présence sur les campus.

Quelles leçons tirer de ces tendances ? Ces chiffres et ces mobilisations peuvent paraître épisodiques mais c’est la convergence des aspirations qui est notable. Depuis plus de cinq ans, chaque cohorte de jeunes issue des meilleures formations s’interroge sur les valeurs et l’engagement sociétal et environnemental de ceux qui les embaucheront.

Si les jeunes générations ont des aspirations claires, elles ne se sentent pas toujours préparées à les réaliser, au regard des connaissances et compétences requises. Une enquête conduite en France auprès des 18-35 ans en 2021 par la Fondation de France avait montré que beaucoup de jeunes, bien que préoccupés par les questions environnementales, avouaient ne pas bien connaître la signification d’expressions telles que « gaz à effet de serre » (46 % des répondants) ou « empreinte écologique » (55 % des répondants).

En effet, toutes les écoles et universités ne sont pas encore en mesure de bien cibler les compétences à mobiliser pour devenir acteurs de la transition écologique, car les cursus de formation sont souvent organisés selon des logiques disciplinaires. Et quand les compétences sont identifiées, elles le sont par métier ou alors elles relèvent des compétences transversales ou « soft skills », ce qui ne correspond pas aux attentes des étudiants pour se positionner sur des métiers à fort impact.

Dans certains cas, ce sentiment d’impréparation s’appuie sur ce que les médecins définissent comme « éco-anxiété » ou « solastalgie », une détresse mentale que de nombreux adolescents et étudiants développent à mesure qu’ils deviennent plus conscients de l’état de l’environnement.

Paradoxalement, plus les étudiants sont formés, plus ils acquièrent les clefs de compréhension des mécanismes du vivant et des limites planétaires, plus leur revendication est forte. Ce sont avant tout les étudiants et diplômés des grandes écoles d’ingénieur qui ont exprimé le besoin d’une formation plus ambitieuse. Si savoir, c’est comprendre les interdépendances entre l’action humaine et les crises écologiques, cette prise de conscience de sa propre responsabilité génère un devoir d’action. Se rendre compte que leur mode de vie est une partie de la cause, met les étudiants face à un impératif éthique d’agir pour changer le cours des choses.

Dans ce contexte, beaucoup de responsables d’établissements d’enseignement supérieur ont pris des mesures pour retenir les étudiants et prouver leur pertinence aux employeurs. Dans un premier temps, ces mesures ont principalement été des déclarations publiques.

Au lendemain de la COP21 de Paris, sous la houlette de Columbia University, 115 écoles de santé publique et de médecine de tous les continents ont décidé de lancer une initiative commune, visant à former les futurs professionnels médicaux aux effets du changement climatique sur la santé. En 2017, un consortium mondial sur l’éducation au climat et à la santé (GCCHE) a été créé, au nom d’un « impératif pour une action rapide ». Les présidents de ces établissements reconnaissaient ainsi que le climat était sous-représenté dans les programmes de santé et s’accordaient sur la nécessité de poursuivre le renforcement des compétences par la formation.

Des initiatives similaires ont vu le jour dans différentes régions du monde au cours des cinq dernières années. Au Royaume-Uni, par exemple, les 24 universités qui composent le Russell Group ont déclaré publiquement en décembre 2019 leur engagement à « lutter contre le changement climatique par la recherche, l’enseignement et des pratiques plus durables ». Le Russell Group a donc à son tour créé un Environmental Sustainability Network afin « d’apprendre les uns des autres, de renforcer les efforts pour réduire les déchets, augmenter le recyclage » et réduire les émissions de CO2 sur le campus.

En France aussi, les responsables de l’enseignement supérieur on fait entendre leur volonté d’introduire davantage d’enseignements liés au climat et à l’environnement. L’année 2019 a été ponctuée de déclarations appelant le gouvernement à consacrer des ressources financières supplémentaires dans le but de pouvoir former tous les étudiants aux questions climatiques et écologiques.

Se rendre compte que leur mode de vie est une partie de la cause, met les étudiants face à un impératif éthique d’agir pour changer le cours des choses. Shutterstock
Suivant l’exemple de nombreuses universités européennes et américaines, la majorité des présidents et directeurs d’établissements d’enseignement supérieur français, rejoints par les conférences nationales (CPU, CGE, CDEFI), ont annoncé vouloir faire du climat une « urgence », engageant ainsi leurs communautés dans une transformation efficace et rapide à travers l’évolution des cursus, la formation du personnel, l’introduction de pratiques responsables dans la gestion du campus et de la vie étudiante.

Au fil des tribunes et des rapports, la réflexion sur un cadre commun de référence, par-delà les métiers, les statuts et les secteurs, s’est imposée progressivement dans le débat public. Un consensus s’est établi sur le fait que répondre au double défi climat-biodiversité nécessite des formations renouvelées pour tous les métiers du privé et de la fonction publique, ainsi que l’introduction de la préoccupation climatique et écologique dans toutes les politiques publiques et dans les stratégies d’entreprise.

D’une formation pour spécialistes de l’environnement à une formation à l’environnement pour tous
Une enquête de 2023 menée par l’Association internationale des universités (IAU) donne un aperçu de l’engagement des établissements du monde entier sur les objectifs du développement durable (ODD). En comparaison avec les résultats des enquêtes précédentes (2016 et 2019), le nombre d’universités qui inscrit les ODD dans le plan stratégique reste stable (38 %). Près de la moitié des établissements déclarent allouer un budget spécifique et croissant aux initiatives en lien avec le développement durable.

Néanmoins, l’enquête pointe un certain nombre de difficultés qui entravent une transformation plus profonde et transversale : le manque de financement, le manque de personnel formé, le manque de mécanismes de gratification pour les cours. Si la majorité des universités (65 %) offrent des cours dédiés, ces cours sont généralement spécialisés, concentrés dans un nombre restreint de départements – appartenant le plus souvent aux STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques)- et largement inconnus sur le campus. Les approches trans et interdisciplinaires sont rares et les perspectives systémiques difficiles à mettre en œuvre.

En France, la situation est très contrastée. Jusqu’à une époque très récente, peu de cursus proposaient des cours obligatoires liés aux enjeux énergétiques et climatiques, comme le montrait un rapport publié par le Shift Project en mars 2019 sur l’enseignement supérieur et le climat. Les écoles d’ingénieurs offrent traditionnellement plus de cours que les écoles de management et, même dans les universités, les étudiants inscrits dans des programmes de science, technologie, ingénierie et mathématiques ont plus de cours liés à l’environnement que les autres. Enfin, ces cours sont généralement réservés aux cycles supérieurs, presque jamais au premier cycle, produisant ainsi de fortes inégalités d’accès.

L’enjeu a été donc de passer d’une formation pour spécialistes de l’environnement à une formation à l’environnement pour tous. C’est le rapport remis en 2020 par le paléoclimatologue Jean Jouzel et par l’écologue Luc Abbadie à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche qui a fait bouger les lignes sur ces aspects. En recommandant de généraliser l’approche environnementale à toutes les formations, le rapport fait de la transition écologique une partie intégrante des parcours de formation de premier cycle, de façon à ce que tous les étudiants de niveau bac+2, toutes filières confondues, disposent des quelques compétences communes.

La dimension pluridisciplinaire de la transition écologique – mobilisant des savoirs allant de la géographie à la biologie, de la philosophie à l’économie en passant par les sciences de la terre – ajoute un obstacle supplémentaire à la nécessaire adaptation des formations et génère des formes de résistance à tous les niveaux. En effet, un cours commun à tous les programmes d’enseignement et disciplines est beaucoup plus difficile à réaliser que n’importe quel enseignement spécialisé. Pourtant, ce que l’on attend de l’enseignement supérieur, sous peine de désaffection chronique, est la promesse de former tous les futurs professionnels, pas seulement ceux qui travailleront dans le domaine de l’énergie et de l’environnement, pour qu’ils sachent naviguer dans la complexité.

Inflation : une menace pour l’environnement

Inflation : une menace pour l’environnement

La crise de l’énergie, l’inflation exacerbée par la guerre en Ukraine et de la réouverture post-Covid de l’économie, constituent le risque planétaire numéro un pour les deux ans à venir, d’après une enquête du Forum économique mondial. Sur le plus long terme, c’est l’incapacité des États à gérer et s’adapter au changement climatique qui pèse le plus sur le monde. Une action collaborative et rapide est plus que nécessaire pour inverser la tendance, selon le Forum.

L’inflation conduit par exemple nombre de pays à recourir davantage à des énergies moins chères mais plus polluantes. 

Linflation : voilà ce qui pèse le plus sur l’économie mondiale d’ici les deux prochaines années. C’est ce qu’il ressort du rapport sur les risques mondiaux 2023 du Forum économique mondial, une enquête auprès de 1.200 experts et décideurs publiée ce mercredi 11 janvier. Car la crise du coût de la vie crée de fortes tensions en faisant basculer des millions de personnes dans la grande pauvreté tout en attisant les tensions sociétales. Elle pourrait ainsi générer une instabilité bien plus grande que celle des désastres naturels et événements climatiques extrêmes, toutefois identifiés comme le plus fort risque sur les 10 prochaines années.

La crise du coût de la vie n’est néanmoins pas la seule à planer sur le monde. « Les conflits et tensions géo-économiques ont déclenché une série de risques planétaires profondément interconnectés », peut-on lire dans le communiqué de lancement du rapport. Ces risques comprennent aussi « des pressions sur l’approvisionnement en énergie et alimentation, qui devraient durer pour les deux prochaines années, et de fortes augmentations dans le coût de la dette » à cause d’une flambée des prix de l’énergie et des taux d’intérêt, poursuit le communiqué.

Outre l’ombre qu’ils font planer, ces risques nuisent en plus « aux efforts pour lutter contre d’autres menaces de long terme, principalement le changement climatique » et l’effondrement de la biodiversité, poursuit le texte. Ce rapport sort cinq jours avant le début de la grande réunion annuelle du Forum économique mondial, qui se tient à Davos du 16 au 20 janvier prochains.

 

Le rapport, produit en partenariat avec le cabinet d’assurances et de conseil en gestion du risque Marsh McLennan ainsi qu’avec l’assureur Zurich Insurance Group, appelle à une action collaborative mondiale rapide au regard de fenêtres d’action « qui se réduisent rapidement ».

« La pandémie mondiale et la guerre en Europe ont ramené au premier plan les crises de l’énergie, de l’inflation, de l’alimentation et de la sécurité », développe le communiqué. Sont aussi évoqués les risques de « sociétés polarisées par la désinformation et la mauvaise information »ou encore « de guerres géo-économiques ».

 

Inflation: danger pour l’environnement

Inflation: danger pour l’environnement

 

 

 

 La crise de l’énergie, l’inflation exacerbée par la guerre en Ukraine et de la réouverture post-Covid de l’économie, constituent le risque planétaire numéro un pour les deux ans à venir, d’après une enquête du Forum économique mondial. Sur le plus long terme, c’est l’incapacité des États à gérer et s’adapter au changement climatique qui pèse le plus sur le monde. Une action collaborative et rapide est plus que nécessaire pour inverser la tendance, selon le Forum.

L’inflation conduit par exemple nombre de pays à recourir davantage à des énergies moins chères mais plus polluantes. 

Linflation : voilà ce qui pèse le plus sur l’économie mondiale d’ici les deux prochaines années. C’est ce qu’il ressort du rapport sur les risques mondiaux 2023 du Forum économique mondial, une enquête auprès de 1.200 experts et décideurs publiée ce mercredi 11 janvier. Car la crise du coût de la vie crée de fortes tensions en faisant basculer des millions de personnes dans la grande pauvreté tout en attisant les tensions sociétales. Elle pourrait ainsi générer une instabilité bien plus grande que celle des désastres naturels et événements climatiques extrêmes, toutefois identifiés comme le plus fort risque sur les 10 prochaines années.

La crise du coût de la vie n’est néanmoins pas la seule à planer sur le monde. « Les conflits et tensions géo-économiques ont déclenché une série de risques planétaires profondément interconnectés », peut-on lire dans le communiqué de lancement du rapport. Ces risques comprennent aussi « des pressions sur l’approvisionnement en énergie et alimentation, qui devraient durer pour les deux prochaines années, et de fortes augmentations dans le coût de la dette » à cause d’une flambée des prix de l’énergie et des taux d’intérêt, poursuit le communiqué.

Outre l’ombre qu’ils font planer, ces risques nuisent en plus « aux efforts pour lutter contre d’autres menaces de long terme, principalement le changement climatique » et l’effondrement de la biodiversité, poursuit le texte. Ce rapport sort cinq jours avant le début de la grande réunion annuelle du Forum économique mondial, qui se tient à Davos du 16 au 20 janvier prochains.

 

Le rapport, produit en partenariat avec le cabinet d’assurances et de conseil en gestion du risque Marsh McLennan ainsi qu’avec l’assureur Zurich Insurance Group, appelle à une action collaborative mondiale rapide au regard de fenêtres d’action « qui se réduisent rapidement ».

« La pandémie mondiale et la guerre en Europe ont ramené au premier plan les crises de l’énergie, de l’inflation, de l’alimentation et de la sécurité », développe le communiqué. Sont aussi évoqués les risques de « sociétés polarisées par la désinformation et la mauvaise information »ou encore « de guerres géo-économiques ».

 

 

L’inflation menace l’environnement

L’inflation menace l’environnement

 

 

 

 La crise de l’énergie, l’inflation exacerbée par la guerre en Ukraine et de la réouverture post-Covid de l’économie, constituent le risque planétaire numéro un pour les deux ans à venir, d’après une enquête du Forum économique mondial. Sur le plus long terme, c’est l’incapacité des États à gérer et s’adapter au changement climatique qui pèse le plus sur le monde. Une action collaborative et rapide est plus que nécessaire pour inverser la tendance, selon le Forum.

L’inflation conduit par exemple nombre de pays à recourir davantage à des énergies moins chères mais plus polluantes. 

Linflation : voilà ce qui pèse le plus sur l’économie mondiale d’ici les deux prochaines années. C’est ce qu’il ressort du rapport sur les risques mondiaux 2023 du Forum économique mondial, une enquête auprès de 1.200 experts et décideurs publiée ce mercredi 11 janvier. Car la crise du coût de la vie crée de fortes tensions en faisant basculer des millions de personnes dans la grande pauvreté tout en attisant les tensions sociétales. Elle pourrait ainsi générer une instabilité bien plus grande que celle des désastres naturels et événements climatiques extrêmes, toutefois identifiés comme le plus fort risque sur les 10 prochaines années.

La crise du coût de la vie n’est néanmoins pas la seule à planer sur le monde. « Les conflits et tensions géo-économiques ont déclenché une série de risques planétaires profondément interconnectés », peut-on lire dans le communiqué de lancement du rapport. Ces risques comprennent aussi « des pressions sur l’approvisionnement en énergie et alimentation, qui devraient durer pour les deux prochaines années, et de fortes augmentations dans le coût de la dette » à cause d’une flambée des prix de l’énergie et des taux d’intérêt, poursuit le communiqué.

Outre l’ombre qu’ils font planer, ces risques nuisent en plus « aux efforts pour lutter contre d’autres menaces de long terme, principalement le changement climatique » et l’effondrement de la biodiversité, poursuit le texte. Ce rapport sort cinq jours avant le début de la grande réunion annuelle du Forum économique mondial, qui se tient à Davos du 16 au 20 janvier prochains.

 

Le rapport, produit en partenariat avec le cabinet d’assurances et de conseil en gestion du risque Marsh McLennan ainsi qu’avec l’assureur Zurich Insurance Group, appelle à une action collaborative mondiale rapide au regard de fenêtres d’action « qui se réduisent rapidement ».

« La pandémie mondiale et la guerre en Europe ont ramené au premier plan les crises de l’énergie, de l’inflation, de l’alimentation et de la sécurité », développe le communiqué. Sont aussi évoqués les risques de « sociétés polarisées par la désinformation et la mauvaise information »ou encore « de guerres géo-économiques ».

 

 

L’inflation plus grave pour l’environnement que les catastrophes climatiques

L’inflation plus grave pour l’environnement que les catastrophes climatiques 

 

 La crise de l’énergie, l’inflation exacerbée par la guerre en Ukraine et de la réouverture post-Covid de l’économie, cnstituent le risque planétaire numéro un pour les deux ans à venir, d’après une enquête du Forum économique mondial. Sur le plus long terme, c’est l’incapacité des États à gérer et s’adapter au changement climatique qui pèse le plus sur le monde. Une action collaborative et rapide est plus que nécessaire pour inverser la tendance, selon le Forum.

Linflation : voilà ce qui pèse le plus sur l’économie mondiale d’ici les deux prochaines années. C’est ce qu’il ressort du rapport sur les risques mondiaux 2023 du Forum économique mondial, une enquête auprès de 1.200 experts et décideurs publiée ce mercredi 11 janvier. Car la crise du coût de la vie crée de fortes tensions en faisant basculer des millions de personnes dans la grande pauvreté tout en attisant les tensions sociétales. Elle pourrait ainsi générer une instabilité bien plus grande que celle des désastres naturels et événements climatiques extrêmes, toutefois identifiés comme le plus fort risque sur les 10 prochaines années.

La crise du coût de la vie n’est néanmoins pas la seule à planer sur le monde. « Les conflits et tensions géo-économiques ont déclenché une série de risques planétaires profondément interconnectés », peut-on lire dans le communiqué de lancement du rapport. Ces risques comprennent aussi « des pressions sur l’approvisionnement en énergie et alimentation, qui devraient durer pour les deux prochaines années, et de fortes augmentations dans le coût de la dette » à cause d’une flambée des prix de l’énergie et des taux d’intérêt, poursuit le communiqué.

Outre l’ombre qu’ils font planer, ces risques nuisent en plus « aux efforts pour lutter contre d’autres menaces de long terme, principalement le changement climatique » et l’effondrement de la biodiversité, poursuit le texte. Ce rapport sort cinq jours avant le début de la grande réunion annuelle du Forum économique mondial, qui se tient à Davos du 16 au 20 janvier prochains.

 

Le rapport, produit en partenariat avec le cabinet d’assurances et de conseil en gestion du risque Marsh McLennan ainsi qu’avec l’assureur Zurich Insurance Group, appelle à une action collaborative mondiale rapide au regard de fenêtres d’action « qui se réduisent rapidement ».

« La pandémie mondiale et la guerre en Europe ont ramené au premier plan les crises de l’énergie, de l’inflation, de l’alimentation et de la sécurité », développe le communiqué. Sont aussi évoqués les risques de « sociétés polarisées par la désinformation et la mauvaise information »ou encore « de guerres géo-économiques ».

 

 

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