Archive pour le Tag 'L’économie'

Trump: une vision impériale de l’économie

Trump: une vision impériale de l’économie


Ce dimanche, Ursula Von der Leyen et Donald Trump ont annoncé la signature d’un accord imposant 15 % de taxes sur la plupart des produits européens importés aux États-Unis. Cet accord, qui a suscité de vives protestations en France, correspond à la vision du monde du locataire de la Maison Blanche — une vision où l’idéologie semble, en l’occurrence, prendre le pas sur les considérations purement économiques. Nous vous invitions aujourd’hui à redécouvrir cette analyse rédigée après la première proclamation par Donald Trump d’une salve de tarifs douaniers visant de nombreux pays du monde…

par
Jérôme Viala-Gaudefroy
Spécialiste de la politique américaine, Sciences Po dans The Conversation

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a lancé une nouvelle salve de droits de douane sans précédent aussi bien par leur ampleur que par leurs cibles. Alliés traditionnels et rivaux stratégiques sont désormais logés à la même enseigne, dans ce qui constitue un tournant radical de la politique commerciale états-unienne. Ce durcissement n’est cependant pas une rupture totale : il prolonge les orientations de son premier mandat en les amplifiant et en affichant une volonté de toute-puissance sans limites.

Comme en 2017, quand il parlait du « carnage américain », Trump brosse un portrait apocalyptique des États-Unis, réduits selon lui à une nation « pillée, saccagée, violée et spoliée ». À ce récit dramatique s’oppose une double promesse : celle d’une « libération » et d’un « âge d’or » restauré.

Les droits de douane deviennent ainsi les armes d’une croisade nationaliste où chaque importation est une atteinte à la souveraineté, et chaque exportation un acte de reconquête.

Une vision autoritaire du commerce international

Cette doctrine commerciale de Trump s’inscrit dans une stratégie plus large caractérisée par la confrontation, la centralisation du pouvoir exécutif et une conception néo-impériale de l’économie mondiale. Loin de viser uniquement la protection de l’industrie nationale, ses mesures tarifaires cherchent à refaçonner l’ordre global selon sa propre grille de lecture des intérêts de son pays. Ce deuxième acte de la révolution trumpiste est moins une répétition qu’une accélération : celle d’un projet autoritaire fondé sur le rejet du multilatéralisme – comme en témoigne le mépris total de l’administration actuelle à l’égard de l’Organisation mondiale du commerce – et la glorification d’une souveraineté brute.

Les justifications chiffrées de ces politiques semblent à la fois fantaisistes et révélatrices. Les méthodes de calcul avancées – la division du déficit commercial bilatéral par le volume des importations – servent d’abord à frapper les pays avec lesquels les États-Unis ont un déficit commercial. Officiellement, trois objectifs sont visés : réduire ces déficits, relocaliser la production et accroître les recettes fédérales.

Mais cette trilogie économique masque une visée politique plus profonde : renforcer l’autorité présidentielle et imposer un ordre international fondé sur la domination plutôt que sur la coopération.

L’expérience du premier mandat de Trump a montré les limites de cette stratégie. La guerre commerciale contre la Chine, en particulier, a provoqué une hausse des prix pour les consommateurs, désorganisé les chaînes d’approvisionnement et lourdement pénalisé les exportateurs agricoles. Une étude a estimé que ce sont les consommateurs états-uniens qui ont absorbé la majorité de ces coûts, avec une augmentation moyenne de 1 % des prix des biens manufacturés.

Trump n’est pas un chef d’État dont l’action s’inscrit dans le cadre du multilatéralisme. Il agit en seigneur solitaire, distribuant récompenses et sanctions au gré de ses intérêts politiques, voire personnels. Les droits de douane deviennent alors autant des messages médiatiques que des outils économiques. Présentés comme des « tarifs réciproques », ils construisent une narration simplifiée et percutante : celle d’un justicier qui redresse les torts infligés à des citoyens trahis par le libre-échange.

Ce récit est particulièrement populaire chez les ouvriers du secteur industriel, comme l’automobile. Il permet de désigner des coupables comme la Chine, l’Europe, ainsi que les élites nationales qui ont soutenu le libre-échange. Il transforme de fait le commerce en affrontement moral. Il ne s’agit plus de négocier mais de punir. Dans cette logique, la hausse spectaculaire des tarifs douaniers ne relève plus de l’économie, mais devient une question de souveraineté voire de puissance symbolique.

D’une obsession personnelle à une doctrine d’État

Ce protectionnisme n’a rien d’improvisé : il s’inscrit dans une obsession de longue date chez Donald Trump. En 1987, il dénonçait déjà les excédents commerciaux avec le Japon et appelait à imposer des droits de douane significatifs à Tokyo. Il parlait d’escroquerie et exprimait une forme de paranoïa face à l’idée que les États-Unis puissent être humiliés ou lésés. Cette attitude révèle sa volonté tenace de reprendre l’avantage, de « gagner » dans un monde qu’il perçoit comme fondamentalement conflictuel et hostile. C’est l’une des rares constantes chez Trump, qui n’est pas un idéologue, et qui, sur bien d’autres sujets, n’hésite pas à opérer des revirements spectaculaires.

Désormais, tout devient enjeu de souveraineté : terres rares, minerais stratégiques, données, routes maritimes. Cette vision rappelle le tournant impérialiste de la fin du XIXe siècle, notamment la présidence McKinley (1897-1901), que Trump a d’ailleurs célébrée lors de son discours d’investiture.

C’est dans cette logique qu’il faut comprendre certaines initiatives provocatrices : volonté d’acheter le Groenland, pressions sur le Canada pour accéder à ses ressources, ou encore intérêts miniers en Ukraine. Une idée implicite s’impose : les ressources sont limitées, et il faut s’assurer une part maximale du gâteau avant qu’il ne disparaisse. Dans cet univers concurrentiel perçu comme un jeu à somme nulle — quand il y a un gagnant, c’est qu’il y a forcément un perdant —, la domination remplace la coopération.

Vers un mercantilisme techno-nationaliste

Dans cette logique, la concurrence devient une menace à neutraliser plutôt qu’un moteur de progrès. L’objectif n’est pas d’élever la compétitivité des États-Unis, mais d’étouffer celle des rivaux. La vision qui préside à cette politique n’est plus celle d’un État démocratique jouant plus ou moins selon les règles du marché mondial, du moins dans le discours, mais celle d’une entreprise cherchant ostensiblement à imposer son monopole.

Ce virage autoritaire trouve un écho dans l’univers intellectuel trumpiste. Peter Thiel, mentor du vice-président J. D. Vance, affirme par exemple que « le capitalisme et la concurrence sont opposés », plaidant pour la suprématie des monopoles. Ainsi, les coupes drastiques dans l’appareil d’État fédéral et les dérégulations ne sont pas justifiées par une foi dans le libre marché, mais par un désir de contrôle et d’hégémonie.

L’objectif n’est plus d’intégrer les flux mondiaux, mais de les contourner. Il s’agit de construire une forme d’autarcie impériale, où l’Amérique dominerait une sphère d’influence fermée, protégée de la concurrence. Ce mercantilisme contemporain ne parle plus d’or ou d’argent, mais de données, d’infrastructures, de dollars et de cryptomonnaie. Il troque la coopération contre la coercition.

Vers un ordre international autoritaire ou un désastre politique ?

L’annonce du 2 avril 2025 ne peut être réduite à une mesure économique. Elle constitue un acte politique majeur, un jalon dans l’édification d’un nouvel ordre mondial fondé sur la force et la loyauté, au détriment du droit et de la coopération.

La continuité avec le premier mandat est claire. Mais l’ampleur, la radicalité et la centralisation du pouvoir marquent une rupture nette. D’ailleurs, Trump considère plus que jamais l’État comme sa propriété (ou son entreprise) personnelle, une forme de patrimonialisme. Le président impose un modèle autoritaire, où le commerce est une arme dans une guerre froide mondiale, nourrie par la peur du déclin et l’obsession du contrôle. Dans ce contexte, la prospérité cesse d’être un horizon collectif pour devenir un privilège réservé aux puissants.

Une telle dynamique pourrait se révéler politiquement explosive selon la résistance de Donald Trump à la chute des marchés financiers et à une probable inflation qui risquent de fragiliser le pouvoir exécutif.

Si, à l’issue de la période de 90 jours de suspension des droits de douane à laquelle il s’est résolue le 9 avril, il persiste dans son intransigeance malgré une baisse déjà sensible de sa popularité, les élus républicains au Congrès pourraient, sous la pression de leur base et de leurs donateurs, reprendre leur rôle de contre-pouvoir. Déjà, les premières critiques internes émergent, tandis que monte une colère populaire encore diffuse, mais palpable, contre le pouvoir.

Les taxes Trump sont mauvaises pour l’économie française

Les taxes Trump sont mauvaises pour l’économie française

Quel sera l’impact de la salve douanière de Donald Trump sur l’économie française ? Cyprien Batut, économiste à l’Institut de l’Avant-garde et ex-conseiller à la Direction générale du Trésor,assure qu’il y en aura dans La Tribune.

LA TRIBUNE. La France doit-elle craindre une récession économique à cause des droits de douane de Trump ?

CYPRIEN BATUT. Difficile de répondre à cette question directement par « oui » ou par « non ». À court terme, les droits de douane sont destructeurs. Ils créent beaucoup d’incertitudes pour les acteurs économiques du pays, qui réduisent, en quelque sorte, leurs estimations du futur. Par exemple, si je suis une entreprise exportatrice, je vais attendre que les choses se calment. Donc, potentiellement, je vais dire à tous mes clients que j’attends avant d’acheter. Ou que je dois changer de fournisseur car les produits américains sont devenus trop chers.

Dans un deuxième temps, d’autres conséquences peuvent s’enchaîner pour les entreprises. Cela peut créer un problème de trésorerie, puis potentiellement un gel des salaires, des embauches, voire des licenciements. Enfin, dans un troisième temps, le pouvoir d’achat des consommateurs peut être impacté, et in fine, la consommation globale et la croissance du pays. Sur le long terme, les choses sont plus incertaines. Les droits de douane seuls ne peuvent pas entraîner une récession, cela ne s’est jamais vu. Il faut donc observer les effets à court terme, et voir si ceux-ci se pérennisent.

Est-ce que la salve des taxes douanières américaines peut impacter l’inflation ?

Encore une fois, il faudra attendre pour mesurer l’effet. Il y a plusieurs scénarios possibles. Si en réponse aux droits de douane américains, l’Union européenne prend des mesures de rétorsions fortes et diversifiés sur de nombreuses marchandises, on peut s’attendre à une accélération de l’inflation. Mais celle-ci restera modérée, car l’UE exporte beaucoup plus qu’elle importe de biens des États-Unis. Si ce scénario se produit, a minima, nous le verrons se matérialiser dans six mois. Mais, en général, on voit plutôt cet effet à horizon de trois ou quatre ans.

Autre scénario possible, étant donné que les droits de douane américains sur la Chine sont importants : le géant asiatique va peut-être rediriger ses flux de marchandises vers l’Europe, son deuxième marché d’exportation derrière les États-Unis. Si c’est le cas, cela pourrait faire baisser les prix du Vieux Continent, et donc en France. Car la Chine va vouloir écouler ses stocks de biens manufacturés. Une autre option, moins probable, est que l’UE se retrouve en récession. Un scénario qui fera également baisser les prix.

Enfin, dernière possibilité : que la Chine redirige ses flux vers sa consommation intérieure. Ce qui est peu probable, car elle n’a jamais fait ce choix dans le cadre de sa guerre commerciale avec les États-Unis. Dans ce cas, l’impact sur l’inflation dans l’Union européenne, donc en France, sera très très modéré.

Samedi dernier, le Premier ministre François Bayrou a estimé que la politique de Trump pourrait coûter 0,5 point de PIB à la France. Qu’en pensez-vous ?

Oui, c’est une prévision plausible, mais encore une fois, si cela arrive, ce sera plutôt à long terme, d’ici cinq ans environ. Ceci étant dit, la politique commerciale de Trump pourrait coûter à la France un dixième de points de croissance.

Cet effet pourrait pénaliser nos dirigeants, afin notamment de rester dans le cadre budgétaire fixé par Bruxelles. Notamment pour respecter la règle consistant à ne pas avoir un déficit public au-delà de 3 % PIB [la France est 5,8 % en 2024, NDLR]. Avec un taux de croissance moindre, la France devra sûrement renégocier un délai avec la Commission.

Justement, au vu de sa situation budgétaire compliquée, la France est-elle plus fragile face à Trump ?

La France n’a pas un modèle économique fondé sur l’export. C’est un problème pour son déficit commercial, mais dans cette séquence, cela la protège mieux. Et ce, comparativement à l’Allemagne par exemple, très puissante dans les exportations.

Droits douaniers américains. Ils vont assommer l’économie mondiale

Droits douaniers américains. Ils vont assommer l’économie mondiale

Trump vient sans doute de lancer un processus qui risque de tuer la croissance mondiale avec une hausse généralisée des taxes douanières. Des droits de douane d’au moins 10% sur tous les produits importés mais qui peuvent aller jusqu’à 49 % pour certains pays.

La conséquence immédiate est évidemment la réaction des bourses mondiales qui risquent de plonger durablement non seulement en raison du renchérissement du coût des échanges mais tout autant des incertitudes que cela créent chez les acteurs économiques. Tout n’est pas en effet totalement joué car nombre de pays vont réagir et Trump peut encore évoluer. Il restera aussi à persuader le parlement américain car les oppositions à cette politique de matraquage douanier rencontrent de plus en plus d’adeptes mêmes chez les républicains.

Le président républicain a annoncé que les biens en provenance de Chine seraient désormais assortis de droits de douane fixés à 34%, contre 20% pour ceux en provenance des pays de l’Union européenne. Les taux ont été fixés à 24% pour le Japon, 26% pour l’Inde, 31% pour la Suisse ou encore 46% pour le Vietman. « Depuis des décennies, notre pays a été pillé, saccagé, violé et dévasté par des nations proches et lointaines, des alliés comme des ennemis », a asséné Donald Trump, vantant un « âge d’or » à venir pour l’économie américaine.

Politique-Les États-Unis proposent d’annexer l’économie de l’Ukraine !

Politique-Les États-Unis proposent d’annexer l’économie de l’Ukraine !

Des propositions totalement invraisemblables de la part des États-Unis et qui visent en fait à annexer quasi totalement l’économie ukrainienne. En effet, il ne s’agit plus de se partager l’exploitation des ressources ukrainiennes mais de les attribuer totalement aux américains. Motif invoqué la nécessité pour les États-Unis de se rembourser des frais engagés pendant la guerre contre Poutine !

Un contrat évidemment totalement léonin que ne pourra accepter l’Ukraine et qui retarde d’autant plus l’éventuelle perspective d’un cessez-le-feu.

Donald Trump exige notamment de contrôler toutes les exploitations futures des ressources minières et d’hydrocarbures ukrainiens, ainsi que les infrastructures qui y sont liées.

Les Américains durcissent ainsi leur position dans les négociations au sujet d’un possible accord sur les minerais avec Kiev.

Il est vraisemblable que les ukrainiens vont opposer un refus à cette sorte de dictature économique que veut imposer Trump.

Les États-Unis proposent d’annexer l’économie de l’Ukraine !

Les États-Unis proposent d’annexer l’économie de l’Ukraine !

Des propositions totalement invraisemblables de la part des États-Unis et qui visent en fait à annexer quasi totalement l’économie ukrainienne. En effet, il ne s’agit plus de se partager l’exploitation des ressources ukrainiennes mais de les attribuer totalement aux américains. Motif invoqué la nécessité pour les États-Unis de se rembourser des frais engagés pendant la guerre contre Poutine !

Un contrat évidemment totalement léonin que ne pourra accepter l’Ukraine et qui retarde d’autant plus l’éventuelle perspective d’un cessez-le-feu.

Donald Trump exige notamment de contrôler toutes les exploitations futures des ressources minières et d’hydrocarbures ukrainiens, ainsi que les infrastructures qui y sont liées.

Les Américains durcissent ainsi leur position dans les négociations au sujet d’un possible accord sur les minerais avec Kiev.

Il est vraisemblable que les ukrainiens vont opposer un refus à cette sorte de dictature économique que veut imposer Trump.

Trump ou l’économie « has been »

Trump ou l’économie « has been »

Donald Trump applique des politiques économiques obsolètes, comme les droits de douane et la dévaluation du dollar, ignorant les réalités d’une économie mondialisée. Résultat : tout le monde perd.

Par Lucie Robequain dans La Tribune

Donald Trump a décroché un diplôme d’économie à l’université de Wharton à la fin des années 1960. Le monde a radicalement changé depuis. Lui en est resté là. Il garde l’image d’un monde simple et cloisonné tel qu’il a existé jusqu’aux années 1990.

À l’époque, une voiture Renault était française de la carcasse jusqu’au plus petit boulon : le volant, les sièges, les pots d’échappement étaient construits non loin de l’usine d’assemblage. Idem aux États-Unis et en Asie. Quand l’Amérique décida de taxer les voitures japonaises dans les années 1980, l’effet fut donc immédiat : les constructeurs nippons bâtirent des usines aux États-Unis, contribuant à la réindustrialisation de l’Amérique. Les constructeurs américains, eux, ne subirent aucun dommage : leurs Jeep et Chrysler étaient 100 % « made in Detroit ». Pari gagné, donc, pour Ronald Reagan.

En voulant taxer dès cette semaine les voitures et composants importés aux États-Unis, Donald Trump tente de rejouer le même scénario : dans son esprit, les constructeurs étrangers peuvent faire le choix de s’installer en Amérique pour échapper aux droits de douane. À défaut, ils devront verser des fortunes à l’État – de l’ordre de 100 milliards de dollars par an, selon la Maison-Blanche – pour maintenir leurs positions. Hélas, il n’y a personne pour dire au président que l’économie a changé.

Les constructeurs américains intègrent autant d’équipements étrangers à leurs véhicules que la concurrence. Conséquence : les Chrysler, GM et autres vont régler une grosse partie de la facture.

L’essentiel est de faire croire que ce sont les autres qui paient.
Un seul, peut-être, s’en sortira mieux que les autres : c’est Tesla, qui a beaucoup plus d’usines américaines que ses adversaires. Les modèles électriques de GM et de Ford, par exemple, sont assemblés au Mexique. De là à soupçonner un conflit d’intérêts pour Elon Musk, à la fois PDG de Tesla et conseiller de Donald Trump…

Les Américains, en tout cas, seront clairement perdants : l’achat d’une voiture leur coûtera 6 000 dollars de plus en moyenne, selon les experts de Morgan Stanley ! Mais qu’importe pour Donald Trump : l’essentiel est de faire croire que ce sont les autres qui paient. Le président américain brandit une autre recette des années 1980 dont il attend des miracles : celle de la dévaluation.

Faisons baisser le dollar, les exportations s’envoleront, clame-t-il. En oubliant qu’un dollar dévalué renchérit les produits importés et hypothèque sa promesse de faire baisser les prix. Et que Washington aura du mal à convaincre les investisseurs étrangers de continuer à financer sa montagne de dette si les dollars qu’ils possèdent valent beaucoup moins demain…

Qu’il s’agisse des droits de douane ou du dollar, la politique économique de Trump est fondée sur une conviction : le reste du monde nous arnaque, il est temps de faire payer les autres. Dans le monde de Trump, l’économie est un jeu à somme nulle : ce que je gagne, tu le perds. Dans le monde réel, il arrive aussi que tout le monde perde : nous y sommes.

En Russie, l’économie fragilisée

En Russie, l’économie fragilisée

La guerre qu’a déclenchée la Russie va lui coûter très cher d’abord la Russie a perdu à peu près la moitié de ses ressources provenant du pétrole( un demi milliard de recettes par jour au lieu d’un milliard);  par ailleurs l’inflation tue le pouvoir d’achat des ménages avec des prix qui augmentent jusqu’à 10 %.Les perspectives économiques pour la Russie ne sont  donc pas reluisantes. Ce vendredi, la Banque centrale russe a indiqué dans un communiqué que les prix à la consommation devraient augmenter de 7 % à 8 % en 2025, soit bien plus que les prévisions antérieures qui tablaient sur une hausse de 4,5 % à 5 %.

La  banque centrale du pays a maintenu son taux directeur à 21 %, soit son plus haut niveau en vingt ans, malgré les plaintes croissantes des entreprises qui peinent à emprunter.

Dans le pays, l’inflation est notamment alimentée par l’explosion des dépenses militaires pour mener l’assaut en Ukraine, les effets des sanctions, et des salaires en hausse, conséquences des pénuries de main-d’œuvre sur le marché du travail, les entreprises étant obligées de proposer des rémunérations attractives pour recruter.

En décembre, Vladimir Poutine avait décrit la hausse des prix comme « un signal préoccupant », un rare aveu de la part du chef du Kremlin qui vante la résistance de l’économie nationale face aux lourdes sanctions occidentales.

Pour la Russie, les risques croissants de faillites des entreprises et une décélération de l’activité attendue en 2025, ainsi que des prêts bancaires exorbitants, constituent autant de vifs sujets d’inquiétudes.

 

Avec les droits de douane en hausse Trump va plomber l’économie américaine

Avec les droits de douane en hausse Trump va plomber l’économie américaine

 
Florence Pisani, cheffe économiste du gestionnaire d’actifs Candriam, analyse pour La Tribune comment les promesses de Donald Trump pourraient être rattrapées par la réalité économique aux États-Unis.

 

 

LA TRIBUNE – Fitch s’attend à voir la croissance américaine ralentir à cause de la politique de Trump en matière de droits de douane. Quelles conséquences cette dernière pourrait-elle avoir sur l’économie américaine selon vous ?

FLORENCE PISANI – Pour l’instant, Donald Trump a décidé une hausse des droits de douane de 10 % sur la Chine et de 25 % sur l’acier et l’aluminium. Cela reste relativement modeste. Les droits moyens étaient de l’ordre de 3 % et vont approcher 4,5 %. La vraie question, c’est : jusqu’où va-t-il aller ? Pour le Mexique et le Canada, qui sont des partenaires historiques, il a menacé de mettre en place 25 % de droits de douane, mais il les a suspendus pendant un mois.

S’il appliquait ces droits de douane sur ces deux pays, le choc serait important. S’il fait ce qu’il a promis durant la campagne (60 % sur la Chine et 10 à 20 % sur le reste du monde), le choc sera plus violent encore : l’inflation montera de deux points et pèsera fortement sur le pouvoir d’achat des ménages américains.

Trump président : une menace pour l’économie mondiale

Trump président : une menace pour l’économie mondiale

 

Il n’est pas certain que Trump applique même la moitié de son programme. Cela sera cependant suffisant pour déstabiliser une économie mondiale déjà très fragile. Les déclarations tonitruantes et contradictoires de Trump répandent en effet un climat d’incertitude dans le monde économique. Or le principal danger pour l’économie c’est l’instabilité.

En matière économique, le président américain prévoit essentiellement d’augmenter de façon significative les droits de douane. Par représailles les pays touchés nécessairement vont également répondre par une augmentation des taxes sur les importations. Au total les ménages et les entreprises vont subir une forte inflation car en dernier ressort ce sont eux qui paieront la facture. Les États-Unis pourraient même être les premières victimes de l’envolée des taxes douanières de Trump puisque de l’ordre de 70 % des produits consommés viennent de l’étranger.

Après la crise de l’énergie de ces dernières années il a fallu faire d’importants efforts de lutte contre cette inflation qui mine le pouvoir d’achat des entreprises et les ménages. Il suffirait de quelques mois d’incertitude pour réduire à néant ses efforts.

Les marchés financiers ont déjà réagi négativement face aux déclarations tonitruantes de Trump et son équipe de marchands de tapis. Cette réaction négative va générer une fébrilité pendant la période du marchandage qui va forcément durer compte tenu de la complexité des échanges internationaux. En clair, les entreprises fautent de vision claire de l’avenir vont au moins geler  une partie de leurs investissements et les ménages vont préférer épargner (ceux qui le peuvent) plutôt que de consommer.

On pourrait aussi déboucher sur une crise financière avec la folie en plus des d’imposer les cryptomonnaies, modèles par excellence de l’instabilité.

Trump: une menace pour l’économie mondiale

Trump: une menace pour l’économie mondiale

 

Il n’est pas certain que Trump applique même la moitié de son programme. Cela sera cependant suffisant pour déstabiliser une économie mondiale déjà très fragile. Les déclarations tonitruantes et contradictoires de Trump répandent en effet un climat d’incertitude dans le monde économique. Or le principal danger pour l’économie c’est l’instabilité.

En matière économique, le président américain prévoit essentiellement d’augmenter de façon significative les droits de douane. Par représailles les pays touchés nécessairement vont également répondre par une augmentation des taxes sur les importations. Au total les ménages et les entreprises vont subir une forte inflation car en dernier ressort ce sont eux qui paieront la facture. Les États-Unis pourraient même être les premières victimes de l’envolée des taxes douanières de Trump puisque de l’ordre de 70 % des produits consommés viennent de l’étranger.

Après la crise de l’énergie de ces dernières années il a fallu faire d’importants efforts de lutte contre cette inflation qui mine le pouvoir d’achat des entreprises et les ménages. Il suffirait de quelques mois d’incertitude pour réduire à néant ses efforts.

Les marchés financiers ont déjà réagi négativement face aux déclarations tonitruantes de Trump et son équipe de marchands de tapis. Cette réaction négative va générer une fébrilité pendant la période du marchandage qui va forcément durer compte tenu de la complexité des échanges internationaux. En clair, les entreprises fautent de vision claire de l’avenir vont au moins geler  une partie de leurs investissements et les ménages vont préférer épargner (ceux qui le peuvent) plutôt que de consommer.

On pourrait aussi déboucher sur une crise financière avec la folie en plus des d’imposer les cryptomonnaies, modèles par excellence de l’instabilité.

Trump menace l’économie mondiale

Trump menace l’économie mondiale

 

Il n’est pas certain que Trump applique même la moitié de son programme. Cela sera cependant suffisant pour déstabiliser une économie mondiale déjà très fragile. Les déclarations tonitruantes et contradictoires de Trump répandent en effet un climat d’incertitude dans le monde économique. Or le principal danger pour l’économie c’est l’instabilité.

En matière économique, le président américain prévoit essentiellement d’augmenter de façon significative les droits de douane. Par représailles les pays touchés nécessairement vont également répondre par une augmentation des taxes sur les importations. Au total les ménages et les entreprises vont subir une forte inflation car en dernier ressort ce sont eux qui paieront la facture. Les États-Unis pourraient même être les premières victimes de l’envolée des taxes douanières de Trump puisque de l’ordre de 70 % des produits consommés viennent de l’étranger.

Après la crise de l’énergie de ces dernières années il a fallu faire d’importants efforts de lutte contre cette inflation qui mine le pouvoir d’achat des entreprises et les ménages. Il suffirait de quelques mois d’incertitude pour réduire à néant ses efforts.

Les marchés financiers ont déjà réagi négativement face aux déclarations tonitruantes de Trump et son équipe de marchands de tapis. Cette réaction négative va générer une fébrilité pendant la période du marchandage qui va forcément durer compte tenu de la complexité des échanges internationaux. En clair, les entreprises fautent de vision claire de l’avenir vont au moins geler  une partie de leurs investissements et les ménages vont préférer épargner (ceux qui le peuvent) plutôt que de consommer.

On pourrait aussi déboucher sur une crise financière avec la folie en plus des d’imposer les cryptomonnaies, modèles par excellence de l’instabilité.

Un nouveau concept : l’économie immergente

Un nouveau concept : l’économie immergente

 

Le concept d’« économie émergente » est trop connoté, réducteur, presque vexant, et finalement un peu daté. Mais il continue d’être utilisé, par commodité, ou manque d’imagination, pour classer les pays dans une catégorie ou l’autre. Une économie sera dite émergente si son PIB par habitant est plus faible que celui des économies dites développées, et si sa croissance du PIB est plus rapide que celle de ces mêmes économies. Comme pour exprimer l’idée d’un appel d’air du moins vers le plus. Inévitablement, une telle définition obligera l’économiste à qualifier la Chine d’économie émergente qui n’a pas fini sa mue, alors qu’elle fait d’ores et déjà figure de mastodonte de l’économie mondiale.

 

« par  Par Karl Eychenne, chercheur chez Oblomov & Bartleby dans La Tribune »

 

Or pour une raison qui échappe au bon sens, ce concept d’économie émergente n’a été envisagé que dans un sens. Et pas l’autre : l’immergence. Pourtant, rien ne l’interdit techniquement. On pourrait très bien imaginer un pays connaissant une baisse structurelle de son PIB par habitant, entretenue par une récession insistante de son économie. Certes, en pratique on imagine mal les autorités ou institutions internationales peigner la girafe en attendant que les choses se passent. Le seul réel cas pratique encore dans les mémoires pourrait être celui de la Grèce, durant la crise des dettes souveraines en 2011. Son PIB par habitant avait alors chuté de près de -30%, et n’a jamais récupéré depuis.

En vérité, il est difficile d’imaginer le concept d’économie immergente comme l’exact symétrique d’économie émergente. Par contre, il est tout à fait possible d’envisager une version modérée d’immergence, qui se résumerait à une forme de stabilité du PIB par habitant, et une croissance quasi nulle de son PIB potentiel. Cela peut suffire pour exprimer l’idée d’immergence. Car en économie si on avance plus, c’est que l’on recule. Surtout si pendant ce temps les autres avancent. D’ailleurs, nous avons tous fait cette expérience. Vous êtes à bord d’un train à l’arrêt, le train voisin démarre, mais votre cerveau produit l’illusion que c’est votre train qui recule. Finalement, le concept d’économie immergente exprimerait alors une forme de déclinisme. Quelque chose de plus mou que la stagnation séculaire évoquée par Larry Summers durant la dernière décennie. Ne tournons plus autour du pot. Nous parlons des économies européennes.
Nous ne nous sommes jamais remis vraiment de la crise Covid. En effet, depuis 5 ans le PIB par habitant européen est sur un faux plat, augmentant de seulement 0,5 % par an, quand le PIB par habitant américain augmente de 1,5 % par an. Pour dire les choses autrement, la part de gâteau du consommateur américain augmente 3 fois plus vite que celle du consommateur européen. En fait, le mal dure depuis plus longtemps que la crise Covid. Depuis 2008 date de la crise des Subprimes, le PIB par habitant européen augmente à peine plus à 0,6 % par an, alors que son homologue américain augmente deux fois plus vite à 1,2 %. Il n’en a pas toujours été ainsi. Jadis, les PIB par habitant européen et américain augmentaient de près de 2,5 % par an. Mais ce temps est révolu, et Draghi a déjà tout dit.

Aujourd’hui, l’économie européenne est à l’arrêt. Et cela n’a rien voir avec un simple trou d’air. Plutôt les prémisses d’une phtisie. Car nous sommes à l’arrêt, mais les autres avancent. Si bien que nous nous éloignons, de la frontière technologique notamment, au lien d’en faire partie. Déjà cette frontière ressemble à un mur, tant la dépendance européenne est manifeste. Mais plus inquiétant encore, l’économie européenne décline, et nos rois Soliveau baillent en regardant le spectacle. Il n’y a pas l’ombre d’une mesure, plan, ou accord manifestant une forme de panache européen. Rien. C’est une stratégie comme une autre après tout. Mais terriblement risquée.

« Celui qui n’a pas d’objectifs ne risque pas de les atteindre », Sun Tzu.
A leur décharge, nos dirigeants européens ont plusieurs déclinismes à gérer : économique et technologique donc, mais aussi géopolitique, social, et idéologique peut – être aussi. Ce dernier terme peut faire tiquer, à juste titre. Mais le souci vient lorsque l’une des parties (Etats – Unis) en fait sa feuille de route, déroulant son idée logique jusqu’au bout, quitte à tirer la nappe dressée au sortir de la seconde guerre mondiale. Alors que l’autre partie (l’Europe) se perd dans des pétitions de principe, ne réalisant pas alors « qu’en se poliçant, les nations perdent insensiblement leur courage, la vertu, et même leur amour pour la liberté ». Helvétius.

Le ministre de l’économie : » pour des augmentations d’impôts limitées »

Le ministre de l’économie : » pour des augmentations d’impôts limitées »
Le ministre de l’Economie Eric Lombard estime qu’il « peut y avoir des discussions sur des hausses d’impôts, qui devront être très limitées », dans une interview à la Tribune Dimanche, tandis qu’il faudra « des économies supplémentaires » et que le déficit sera prévu « un peu au-dessus de 5% » du PIB pour « protéger la croissance ».

 

 

Dans cette interview, le ministre a fait savoir qu’il souhaitait inviter tous les partis politiques représentés au Parlement à venir dialoguer à Bercy dans les prochains jours, pour favoriser l’adoption d’un budget, a-t-il annoncé samedi.

« À la demande du Premier ministre, je vais appeler les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale et au Sénat, ainsi que les groupes parlementaires, à venir dialoguer au ministère avec Amélie de Montchalin, la ministre des Comptes publics, et moi-même », assure le ministre dans une interview à la Tribune Dimanche.

« Je les contacterai (…) à partir de demain matin. En partageant les informations sur la réalité de la situation, je ferai tout mon possible pour qu’un budget soit adopté », assure-t-il.

Le souhait de se concerter avec les partis politiques est louable. Reste que les extrêmes et même le parti socialiste pourraient bien être tentés de préférer le chaos plutôt que de rétablir une certaine « stabilité » financière. Et de toute manière, les marges de manœuvre sont particulièrement étroites pour le nouveau ministre de l’économie. Sans doute encore plus étroites que celle de Barnier. Il y a d’abord  la croissance qui sera encore davantage en retrait donc les recettes fiscales aussi ( à taux de prélèvements obligatoires égal). Concernant les impôts, le nouveau ministre de l’économie ne pourra pas plomber davantage les entreprises et la consommation. Les entreprises devraient au contraire être relativement épargnées  pour ne pas affecter davantage la compétitivité et l’emploi . Et de la même manière la consommation déjà très morose et qui soutient la croissance ne peut pas non plus être plombée par de nouveaux prélèvements. Reste alors le déficit dont on va annoncer qu’il ne dépassera pas 5 % mais qui attendra sans doute les 6 %, comme en 2024. Et on fera des promesses d’économie sur le train de vie de l’État et des collectivités locales qui ne seront pas toutes tenues loin s’en faut !

La dette : priorité du nouveau ministre de l’économie

 

La dette : priorité du nouveau ministre de l’économie

Le discours est à usage interne quand le premier ministre- comme le nouveau ministre de l’économie- considère que la question de l’endettement est centrale. Un message aussi à usage externe aussi pour  rassurer les institutions extérieures notamment financières. Le nouveau ministre de l’économie a au moins le mérite comme technicien de bien connaître la problématique financière et de manière plus large économique. Le problème évidemment pour lui sera de savoir de quels espaces de manœuvre il dispose pour opérer un redressement en même temps qu’un travail de réindustrialisation. Le temps risque de lui manquer compte tenu de la faible assise sur laquelle repose au Parlement le nouveau gouvernement Bayrou.

« Plus nous sommes endettés, plus la dette coûte, plus elle étouffe le pays. Nous devons réduire le déficit sans tuer la croissance. C’est cet équilibre que nous devons rechercher et c’est le sens du projet de budget pour 2025 que nous allons poursuivre », a développé le nouveau ministre de l’économie, Eric Lombard, au cours de la cérémonie de passation de pouvoirs avec Antoine Armand au ministère de l’économie et des finances, ce lundi soir.

Un peu plus tôt dans la journée, le premier ministre, François Bayrou, a plaidé pour un retour de l’objectif de déficit public « autour » de 5 % ou « un peu plus » en 2025, là où son prédécesseur Michel Barnier avait mis la barre à 5 %. Egalement chargé de la souveraineté industrielle et numérique, Eric Lombard sera épaulé de deux ministres et trois ministres délégués, dont Amélie de Montchalin au ministère du budget, qui sera chargée de bâtir un budget.

«

Chine: Des milliards déversés pour relancer l’économie

Chine: Des milliards déversés pour relancer l’économie

Pour faire face à l’enlisement économique et à l’endettement de nombre de secteurs, la banque centrale chinoise ouvre des lignes de crédit pour aider les entreprises à rétablir la situation financière et à relancer la croissance. Pas sûr cependant que cette mesure soit suffisante pour dynamiser une activité assez atone. En outre la ligne de crédit offerte par la banque centrale chinoise consiste surtout à opérer des changements d’actifs et pour un montant qui n’est pas à la hauteur des besoins du pays.

La Chine souffre d’une crise financière généralisée et d’une demande interne peu dynamique qui s’ajoute au net ralentissement des exportations. En cause dans ce domaine les mesures protectionnistes prises par certaines pays vis-à-vis de la Chine notamment concernant les automobiles

La banque centrale chinoise a annoncé jeudi 10 octobre la mise en place d’un mécanisme de «swap» qui offrira aux entreprises l’accès à 500 milliards de yuans (70,6 milliards de dollars) de liquidités. Ce programme permettra aux «entreprises qualifiées» d’échanger des obligations, des ETF (paniers d’actifs conçus pour suivre un indice boursier particulier) ou encore des actions cotées à Shanghai ou Shenzhen contre des «actifs liquides de haute qualité» tels que des bons du Trésor ou des CBB (obligations à court terme émises par la banque centrale), a indiqué la Banque populaire de Chine.

«L’ampleur de la première phase de l’opération est de 500 milliards de yuans et peut être élargie en fonction de la situation», a-t-elle ajouté, précisant que l’opération démarrait dès jeudi. Entreprises cotées et compagnies d’assurances pourront puiser dans cette enveloppe pour acheter des actions sur les marchés, avec l’objectif de renforcer les investissements et donc de revigorer l’économie.
«

12345...14



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol