Archive pour le Tag 'l’avenir'

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Economie– Dette : danger ou pas pour l’avenir ?

Economie– Dette : danger ou pas pour l’avenir ?

 

Trois étudiants de Sciences Po Lille répondent dans le Monde à trois jeunes diplômés d’HEC et de Sciences Po Paris s’inquiétant de la dette publique dont ils hériteraient. Cette inquiétude relèverait d’une mauvaise compréhension du rôle et des implications macroéconomiques de la dette. La preuve en tout cas que l’analyse économique n’est pas une science exacte et qu’elle est  aussi sans doute soumise à certaines approches idéologiques et au vent des modes. Notons qu’en dépit de taux très bas la France doit rembourser 40 milliards par an pour environ 2500 milliards d’endettement ( 100% du PIB).

Tribune. C’est par une phrase démontrant une grande méconnaissance de l’Etat que débute la tribune de nos trois camarades (« La génération confinement paiera pour les boomers », par Emmanuel Blézès, Yama Darriet, Charles Mazé, Le Monde du 6 septembre) : « Imaginez qu’on vous demande, à partir de vos 20 ans, de rembourser l’emprunt qui a permis à vos grands-parents d’acheter leur appartement. »

Cette logique comptable, applicable à juste titre au cas du ménage ou de l’entreprise mais pas à l’Etat, fait de lui un agent économique comme un autre, un « bon père de famille » qui doit s’endetter le moins possible.

Or la logique économique de l’Etat est tout autre, il n’a pas la même nature – là où les revenus d’un ménage déterminent ce qu’il peut dépenser, le monopole fiscal de l’Etat lui permet d’anticiper ses revenus futurs, et ses dépenses contribuent indirectement à la constitution de ses propres revenus −, ni les mêmes finalités –, ses leviers macroéconomiques doivent lui permettre de servir l’intérêt commun −, ni le même horizon temporel.

Ce dernier, chez les entreprises et les ménages, est limité à celui des individus qui les composent : c’est un horizon temporel fini. Or, dans le cas de l’Etat, il est théoriquement infini, une dette publique arrivant à son terme peut être remboursée en en contractant une autre sans crainte que l’Etat disparaisse entre-temps et fasse défaut, diminuant ainsi son impératif de remboursement.

En réalité, l’idée reçue courante selon laquelle les générations futures paieront pour les précédentes est fausse, et ce pour au moins deux raisons.

D’abord, l’Etat s’endette sur les marchés financiers en faisant « courir » ses créances : le remboursement de celles-ci n’incombera pas aux « générations futures » qui – luxe de ce bijou macroéconomique qu’est l’Etat – ne feront que contracter de nouvelles dettes pour rembourser les précédentes. Les contribuables de demain, comme ceux d’aujourd’hui, ne paieront, par l’intermédiaire du budget de l’Etat, que les intérêts de ces créances. »

Dette : danger ou pas pour l’avenir

Dette : danger ou pas pour l’avenir

 

Trois étudiants de Sciences Po Lille répondent dans le Monde à trois jeunes diplômés d’HEC et de Sciences Po Paris s’inquiétant de la dette publique dont ils hériteraient. Cette inquiétude relève d’une mauvaise compréhension du rôle et des implications macroéconomiques de la dette. La preuve en tout cas que l’analyse économique n’est pas une science exacte et qu’elle est  aussi sans doute soumise à certaines approches idéologiques.

Tribune. C’est par une phrase démontrant une grande méconnaissance de l’Etat que débute la tribune de nos trois camarades (« La génération confinement paiera pour les boomers », par Emmanuel Blézès, Yama Darriet, Charles Mazé, Le Monde du 6 septembre) : « Imaginez qu’on vous demande, à partir de vos 20 ans, de rembourser l’emprunt qui a permis à vos grands-parents d’acheter leur appartement. »

Cette logique comptable, applicable à juste titre au cas du ménage ou de l’entreprise mais pas à l’Etat, fait de lui un agent économique comme un autre, un « bon père de famille » qui doit s’endetter le moins possible.

Or la logique économique de l’Etat est tout autre, il n’a pas la même nature – là où les revenus d’un ménage déterminent ce qu’il peut dépenser, le monopole fiscal de l’Etat lui permet d’anticiper ses revenus futurs, et ses dépenses contribuent indirectement à la constitution de ses propres revenus −, ni les mêmes finalités –, ses leviers macroéconomiques doivent lui permettre de servir l’intérêt commun −, ni le même horizon temporel.

Ce dernier, chez les entreprises et les ménages, est limité à celui des individus qui les composent : c’est un horizon temporel fini. Or, dans le cas de l’Etat, il est théoriquement infini, une dette publique arrivant à son terme peut être remboursée en en contractant une autre sans crainte que l’Etat disparaisse entre-temps et fasse défaut, diminuant ainsi son impératif de remboursement.

En réalité, l’idée reçue courante selon laquelle les générations futures paieront pour les précédentes est fausse, et ce pour au moins deux raisons.

D’abord, l’Etat s’endette sur les marchés financiers en faisant « courir » ses créances : le remboursement de celles-ci n’incombera pas aux « générations futures » qui – luxe de ce bijou macroéconomique qu’est l’Etat – ne feront que contracter de nouvelles dettes pour rembourser les précédentes. Les contribuables de demain, comme ceux d’aujourd’hui, ne paieront, par l’intermédiaire du budget de l’Etat, que les intérêts de ces créances.

Liban: l’avenir et le Hezbollah

Liban: l’avenir et le  Hezbollah

Rien ne pourra se faire sans le  Hezbollah estime dans l’Opinion Fadi Assaf est le fondateur de Middle East Strategic Perspectives (mesp.me), cabinet de conseil spécialisé dans les affaires du Moyen-Orient et basé à Beyrouth.

« Parti organiquement lié aux Gardiens de la révolution iranienne, le Hezbollah assume plus que jamais sa dimension régionale voire globale, le Liban devenant pour lui un simple « tremplin géopolitique ». Plus qu’une base arrière, le mouvement politico-religieux utilise les ressources nationales (géographique, financière, démographique, etc.) du Pays du Cèdre pour poursuivre ses objectifs régionaux et globaux pour le compte de l’Iran.

Vu la faiblesse de ses rivaux, il représente la partie la plus forte et la mieux organisée sur le plan intérieur, et donc celle qui impose son tempo aux autres partis/factions/confessions et aux partenaires internationaux et régionaux. Le Hezbollah, dans le cadre de son agenda régional, veut monopoliser les cartes gagnantes en vue de négocier le moment venu son statut d’interlocuteur et d’acteur qui compte.

Espère-t-il reprendre le rôle de « stabilisateur ​» qu’était celui de l’ex-président Hafez el-Assad au Liban et en Syrie ? On est loin aujourd’hui d’une pax iranica, mais sur la scène libanaise, le Hezbollah pense pouvoir négocier un rôle dominant avec les puissances extérieures et imposer de facto son agenda. Il sait que la France, malgré son engagement aux côtés du Liban (cent ans d’existence) et ses priorités géopolitiques du moment (comme contenir l’offensive turque en Méditerranée et au Levant), doit réengager à ses côtés les Etats-Unis et d’autres acteurs internationaux et régionaux qui comptent. Le Hezbollah sait que la France a besoin de lui au Liban. Il peut en abuser.

Aux prises avec les ambitions régionales du mouvement politico-religieux, le Liban vit simultanément une série de crises profondes qui menacent son existence en tant qu’Etat et en tant que nation. Si officiellement ses frontières ne bougent pas, les faits montrent le contraire avec d’une part, l’installation durable du Hezbollah « libanais » en Syrie, et d’autre part, le déplacement massif de populations syriennes vers le Liban.

 

La géopolitique du pays du Cèdre change profondément tout comme sa démographie, son rôle historique, sa vocation de point de rencontre entre Orient et Occident, sa fonction de refuge des minorités.

Le Liban devient une ligne de démarcation entre divers belligérants et une ligne de frictions entre divers acteurs régionaux et internationaux aux ambitions conflictuelles. Le poids du Hezbollah est devenu dominant en raison de la place qu’est la sienne sur l’axe iranien, allant de Téhéran à Beyrouth.

Le Hezbollah domine la scène politique sans chercher officiellement à monopoliser le pouvoir tant qu’il arrive à disposer des « ressources ​» du pays sans en assumer officiellement la responsabilité

Ses alliés politiques libanais, dont les Chrétiens du Courant Patriotique Libre et le parti chiite Amal, s’accommodent de leur rôle politique d’appoint et ne contestent pas de facto son agenda extérieur dès lors qu’il leur offre une « légitimité » nationale. Même la présence du leader sunnite Saad Hariri, patron du Courant du Futur, à la tête du gouvernement a longtemps servi ses ambitions. Le Hezbollah domine la scène politique sans chercher officiellement à monopoliser le pouvoir et sans chercher non plus à modifier la Constitution tant qu’il arrive à disposer des « ressources ​» du pays sans en assumer officiellement la responsabilité.

Les crises qui se succèdent sont le résultat d’un système politique hybride, ou plutôt bâtard, où il domine manu militari la scène nationale sans en assumer la responsabilité vis-à-vis des autres parties libanaises et de la communauté internationale.

. Le Liban a besoin de se réformer en profondeur. Mais cela ne sera pas possible tant que les donneurs d’ordre n’y voient pas d’intérêt immédiat. Au contraire, les réformes accomplies sous pression extérieure risquent de mettre en péril le rôle de « back-office » que le Hezbollah et les Pasdarans attribuent au Liban dans le cadre de leur agenda régional et global.

En attendant la tenue de l’élection présidentielle américaine et d’éventuels arrangements politiques sur la Syrie et d’autres conflits du Moyen-Orient, le Liban continuera de vivre une succession de crises. Celles-ci témoignent de la déliquescence de l’Etat et de l’absence de projet national alternatif.

La rue est excédée mais sa marge de manœuvre est réduite. L’opposition est déterminée mais elle manque de vision claire et d’unité. Les soutiens extérieurs répondent à des urgences pour éviter un effondrement chaotique dont on s’approche inéluctablement. Un véritable plan de relance économique, sur le modèle du plan Cèdre avec l’encadrement du FMI, ne peut se concrétiser ou porter ses fruits en l’absence de réformes profondes et donc en l’absence de volonté politique des décideurs…

Le pouvoir politique, discrédité, refuse de céder car il y va de sa survie

Le Président Emmanuel Macron s’est fixé jusqu’au 1er septembre pour décider de la suite à donner à son initiative qui comprend deux volets : un nouveau pacte politique entre Libanais et un plan de relance économique global. Mais le pouvoir politique, discrédité, refuse de céder car il y va de sa survie. Il y va surtout de l’unité du camp gravitant dans l’orbite de l’Iran et qui fait encore monter les enchères avant, éventuellement, de passer à la table des négociations.

Sursis. Entre-temps, Macron tente de convaincre ses alliés arabes (Abu Dhabi, Riyad et Le Caire notamment) de revenir sur la scène libanaise et ses partenaires internationaux (Trump, Merkel, Johnson etc.) de se mobiliser. Les négociations les plus difficiles se feront avec l’Iran et peut-être aussi avec la Russie.

La bonne allocation des aides d’urgence, après la catastrophe de l’explosion au port de Beyrouth, constitue une première étape sur la voie d’un plan de consolidation et de relance plus global. Encore faut-il que la classe politique libanaise, déstabilisée par la rue, prenne conscience de la menace qui pèse désormais sur la stabilité du pays et sur la pérennité de l’Etat. Encore faut-il aussi que les aides fournies en urgence ne finissent pas par offrir un sursis au pouvoir actuel…

Les dirigeants doivent impérativement faire preuve de responsabilité et de modestie, et le Hezbollah qui se tient derrière ce gouvernement et ce pouvoir doit impérativement lâcher du lest pour permettre une normalisation progressive de la vie politique nationale et ouvrir la voir à une coopération constructive entre le Liban et la communauté internationale. Le timing est délicat, et le Hezbollah pense pouvoir encore manœuvrer au détriment des priorités des Libanais. »

Fadi Assaf est le fondateur de Middle East Strategic Perspectives (mesp.me), cabinet de conseil spécialisé dans les affaires du Moyen-Orient et basé à Beyrouth.​

Une ferme hors sol à Paris : l’avenir de l’agriculture ?

Une ferme hors sol à Paris : l’avenir de l’agriculture ?

Un peu plus d’un hectare d’une terrasse du parc des expositions de la porte de Versailles à Paris va être transformé en ferme urbaine. Une ferme du futur paraît-il ! En fait,  une ferme où  les légumes seront cultivés comme les fruits, hors-sol et gavés de produits chimiques, d’engrais et d’eau. L’avenir de l’agriculture écologique urbaine d’après certains médias. Pour gagner du temps, on pourrait conseiller à ceux qui initient cet agriculture chimique de se passer de la phase de plantation et de croissance des plantes. On pourrait directement passer à la phase de fabrication des produits de synthèse comme  les tomates, les fraises, ces fruits et légumes sans saveur, déjà sans valeur nutritive. Il y a sans doute des, progrès à faire encore en matière de réflexion sur les conditions de développement de l’agriculture surtout biologique et sur le caractère ésotérique d’une agriculture urbaine non seulement illusoire mais en plus dangereuse. Gérée par l’entreprise d’agriculture urbaine Agripolis, via sa filiale ad hoc Nature urbaine, la ferme, qui aujourd’hui occupe 4.000 mètres carrés, est destinée à couvrir quasiment toute la terrasse et ainsi à devenir l’une des plus grandes d’Europe. Tomates, fraises, blettes, sauge, menthe, coriandre… une quinzaine de fruits et légumes vont y pousser hors sol. Nature urbaine espère atteindre une production, en période de pointe, de quelques centaines de kilos par jour. Pour sa taille, le projet a donc une importante valeur de démonstrateur, explique Pascal Hardy, fondateur d’Agripolis.

Vivendi : danger pour l’avenir de Lagardère?

Vivendi : danger pour l’avenir de Lagardère?

 

Il est clair que l’entrée assez massive de Vivendi a permis à Vincent Bolloré de sauver son groupe. Reste maintenant interrogation car ce sauvetage pourrait aussi constituer un danger si Vivendi décidait  de se montrer davantage présent chez Bolloré. Pour l’instant en tout cas Lagardère a réussi à s’arracher des griffes du fonds spéculatif Ambert qui envisageait de prendre le pouvoir . Restent de nombreuses incertitudes qui pèsent sur l’avenir du groupe quant à l’orientation de ses activités. La question centrale est de savoir si Arnaud Lagardère pourra conserver le pouvoir avec seulement 7 % du capital alors que Vivendi en possède 10,6 %.

Or Vincent Bolloré se contente rarement d’un strapontin de sage minoritaire. Sous sa coupe, Vivendi a notamment tenté de mettre la main sur le champion des jeux vidéo Ubisoft, avant d’en sortir. Il a aussi pris le contrôle de l’opérateur historique Telecom Italia, avant de perdre les rênes du conseil au profit du fonds activiste américain Elliott au terme d’un féroce bras de fer.

L’avenir d’UBER menacé par la Cour de cassation

L’avenir  d’UBER menacé par la Cour de cassation

En requalifiant en contrat de travail la relation entre un chauffeur et la société Uber, la Cour de cassation met une lourde hypothèque sur l’entreprise qui justement avait fait de la pseudo autonomie des chauffeurs sa philosophie et sa dynamique économique.-

La spécificité et la réussite du modèle économique d’UBER  repose en effet sur un transfert des coûts sociaux et des investissements sur le chauffeur. La marque se recentre uniquement sur le commercial et met en  dépendance économique totale  le chauffeur. Un modèle économique quia été  condamné depuis longtemps dans le transport routier de marchandises quand il y a 30 à 40 ans, certains opérateurs de transport avaient tenté d’imposer ce modèle. Certes il demeure encore dans le secteur de marchandises des artisans indépendants mais la domination économique totale vis-à-vis du donneur d’ordre s’est nettement affaiblie sous le poids de la régulation.

À l’inverse dans le modèle Uber, le chauffeur est condamné à travailler dans des conditions économiques qui permettent à peine de couvrir les charges sociales, fiscales et financières. Une incitation évidemment à une très forte productivité puisque pour s’en sortir , un chauffeur doit nécessairement travailler autour de 12 heures. Ce qui serait interdit bien sûr à un chauffeur salarié. Du coup avec cette condamnation de la Cour de cassation et la requalification en contrat de travail de l’ancienne relation, le modèle Uber perd complètement de son intérêt et pourrait menacer l’entreprise. Cela d’autant plus que d’autres actions juridiques sont menées dans plusieurs pays Dans un communiqué, la cour estime qu’il existe un lien de subordination entre le chauffeur et la plateforme de mise en relation entre clients et chauffeurs de VTC et que le statut de travailleur indépendant du chauffeur est “fictif”.

Elle explique que les critères définissant un travail indépendant “tiennent notamment à la possibilité de se constituer sa propre clientèle, la liberté de fixer ses tarifs et la liberté de définir les conditions d’exécution de sa prestation de service”.

Vente directe aux consommateurs: l’avenir ?

Vente directe aux consommateurs:  l’avenir ?

La vente directe peut être une solution pour en même temps améliorer le retour financier et préserver pouvoir d’achat des consommateurs. Un mode de distribution qui semble nettement progresser et qui peut concerner nombre de secteurs et en particulier l’agriculture. Reste qu’il ne faut pas confondre vente directe et produit bio. Certains circuits de distribution agricoles concernant le bio privilégient la vente directe. Mais ce procédé est utilisé aussi par des productions très critiquables sur le plan environnemental.

Reste que c’est un moyen d’améliorer le revenu des agriculteurs. D’après la fédération de vente directe , la Vente Directe en général est la 3ème voie de la distribution à côté de la vente en magasin et de la Vente par correspondance et à distance. Elle est très présente dans notre économie, mais sa définition justifie des précisions : pour qu’il y ait Vente Directe, il faut mettre en présence un vendeur et un acheteur en dehors d’un lieu destiné à la commercialisation. C’est la démarche personnalisée, la possibilité de démonstration en situation réelle et le service offert par un vendeur compétent qui font le succès de ce mode de distribution.  Il ne faut pas confondre la Vente Directe avec la vente par correspondance et à distance, (Internet, télé-achats, ventes directes sur les lieux de production, ventes sur les routes, sur les marchés et foires, etc.)

 

La présentation du produit par le vendeur est un service préalable à la décision d’achat du consommateur qui se justifie par la technicité du produit ou son caractère novateur. Dans le cadre de la Vente Directe, le vendeur travaille généralement à proximité de son domicile. Son emploi peut être à temps complet, à temps partiel ou simplement apporter un complément de revenu obtenu parallèlement à une activité principale.

 

Ainsi, suivant son choix, le vendeur peut évoluer d’une ressource d’appoint vers un revenu principal suivant le temps consacré. C’est une activité de service qui intègre progressivement les technologies de l’information et de la communication.

En 2018, la Vente Directe représente en France un C.A. de 4,584 milliards d’€, et emploie environ 698. 378  distributeurs. En 2018, en France, la profession a progressé de 6 915 emplois nets (commerciaux salariés ou indépendants, administratifs, ouvriers, techniciens, cadres…). Ce qui concerne l’agriculture proprement dite il y aurait de l’ordre  de 70 000 agriculteurs qui écouleraient directement auprès des consommateurs tout ou partie de leur production. Certains utilisent cependant la médiation de leurs magasins coopératifs ( autour de 400 France). Encore une fois vente directe ne signifie pas forcément bios, encore moins végans, comme certains le laissent entendre. La production bio doit obéir à des règles environnementales et sanitaires strictes. Le problème est évidemment notamment celui des labels, une véritable forêt difficile à décrypter pour le consommateur moyen.

 

Ainsi pour les œufs par exemple la plupart des emballages contiennent  en très gros la mention bio alors qu’en vérité ils sont nourris en bonne partie par des farines animales à la composition douteuse provenant par exemple d’Ukraine avec des OGM et des cocktails chimiques pour accélérer la production. Ne pas confondre en l’occurrence production bio et élevages en plein air. On pourrait multiplier les exemples. Il faut donc distinguer la problématique du producteur qui vise le plus souvent à améliorer son revenu de celle du consommateur qui recherche en général un produit de qualité.

 

Le dénominateur commun est la proximité géographique dans l’intérêt économique des deux parties. Pour la qualité, il reste, comme pour les circuits de distribution classiques à mettre de l’ordre dans la forêt des labels et ne pas tout confondre écologie, Vegan, sans gluten, proximité, santé, petits producteurs et circuits courts. Économiquement et écologiquement, les circuits lourds sont à encourager puisqu’ils représentent seulement 10 % de la consommation alimentaire et qu’ils permettent d’éviter les gaspillages de transport et de logistique. Sanitairement  et gustativement, ils sont le plus souvent notoirement plus intéressants en terme de qualité . Il reste cependant à assurer une régulation pour éviter les mélanges douteux de concepts.

 

Démagogie: Une convention citoyenne sur l’avenir de la police…… ou la manipulation démocratique permanente

Démagogie: Une convention citoyenne sur l’avenir de la police…… ou la manipulation démocratique permanente

 

 

Christophe Castaner qui dans sa jeunesse a fréquenté de près la mafia, continue avec des méthodes plus que douteuses dans son activité politique. On a vu avec quel manque de professionnalisme et quelle provocation, il avait géré l’ordre à l’occasion du mouvement des gilets jaunes. Une politique qui continue avec le mouvement social en cours ; Castaner  met surtout en scène les violences pour discréditer  des manifestations pourtant assez bien encadrées par les syndicats.

Du coup , Castaner  qui veut sans doute plaire au monarque après de grosses bavures copie le modèle démocratique de Macron. Comme pour l’environnement, il propose une convention citoyenne sur l’avenir de la police. Une initiative particulièrement démagogique qui démontre d’une part que ce gouvernement s’oriente de plus en plus vers un régime théocratique éliminant tous corps intermédiaires y compris et peut-être surtout le parlement. Cette forme de fausse  consultation constitue une arnaque démocratique intolérable surtout quand il s’agit de sujets particulièrement techniques. Sur la lancée, on pourrait aussi imaginer la création  de conventions citoyennes  dans tous les ministères par exemple dans la santé sur les traitements thérapeutiques, dans les sciences sur l’avenir de l’ordinateur quantique ou dans l’économie sur la croissance exogène ou les nouvelles technologies.

Il est  évident  que l’avis des experts être discuté voire contesté mais les remplacer par des discussions de bistrot relève de l’escroquerie démocratique d’un régime de plus en plus théocratique

 

Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner ouvrira  donc place Beauvau la conférence citoyenne dans le cadre du livre blanc de la sécurité intérieure. Un panel représentatif de 100 Français âgés de 18 à 77 ans, sélectionnés par l’institut de sondage Ifop, doit en effet, à l’issue d’une séance de présentation et d’ateliers de réflexions, faire ses propositions le 25 janvier prochain notamment sur les relations police – population ou sur la place du numérique. « Les Français savent ce qu’ils doivent au quotidien aux policiers et gendarmes. Le but de cette conférence est de dépasser les alternatives simplistes », indique le ministre qui « souhaite que cette parole ait autant de valeur que celle des experts ».…Plus démago tu meurs !

Une convention citoyenne sur l’avenir de la police…… ou la manipulation démocratique permanente

Une convention citoyenne sur l’avenir de la police…… ou la manipulation démocratique permanente

 

 

Christophe Castaner qui dans sa jeunesse a fréquenté de près la mafia, il  continue avec des méthodes plus que douteuses dans son activité politique. On a vu avec quel manque de professionnalisme et quelle provocation il avait géré l’ordre à l’occasion du mouvement des gilets jaunes. Une politique qui continue avec le mouvement social en cours ; Castaner  surtout en scène les violences pour discréditer  des manifestations pourtant très bien encadrées par les syndicats.

Du coup , Castaner  qui veut sans doute plaire au monarque après de grosses bavures copie le modèle démocratique de Macron. Comme pour l’environnement, il propose une convention citoyenne sur l’avenir de la police. Une initiative particulièrement démagogique qui démontre d’une part que ce gouvernement s’oriente de plus en plus vers un régime théocratique éliminant tous corps intermédiaires y compris et peut-être surtout le parlement. Cette forme de fausse  consultation constitue une arnaque démocratique intolérable surtout quand il s’agit de sujets particulièrement techniques. Sur la lancée on pourrait aussi imaginer le lancement de convention citoyenne dans tous les ministères par exemple dans la santé sur les traitements thérapeutiques, dans les sciences sur l’avenir de l’ordinateur quantique ou dans l’économie sur la croissance exogène.

Il est  Évident  que l’avis des experts être discuté voire contester mais les remplacer par des discussions de bistrot relève de l’escroquerie démocratique d’un régime de plus en plus théocratique

 

Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner ouvrira  donc lundi matin place Beauvau la conférence citoyenne dans le cadre du livre blanc de la sécurité intérieure. Un panel représentatif de 100 Français âgés de 18 à 77 ans, sélectionnés par l’institut de sondage Ifop, doit en effet, à l’issue d’une séance de présentation et d’ateliers de réflexions, faire ses propositions le 25 janvier prochain notamment sur les relations police – population ou sur la place du numérique. « Les Français savent ce qu’ils doivent au quotidien aux policiers et gendarmes. Le but de cette conférence est de dépasser les alternatives simplistes », indique le ministre qui « souhaite que cette parole ait autant de valeur que celle des experts ».…

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