Archive pour le Tag 'l’attentisme'

BCE: Sans doute l’attentisme

BCE:  Sans doute l’attentisme
Malgré la morosité de l’économie en Europe et en dépit de la baisse de l’inflation, il paraît peu vraisemblable que la BCE décide ce jeudi une baisse des taux d’intérêt. On va probablement attendre juin mais surtout les décisions de la Fed. Justement des décisions qui pourraient contrarier la baisse des taux car aux États-Unis l’inflation reprend de sa vigueur. 

L’inflation de la zone euro a reflué à 2,4 % sur un an au mois de mars, après 2,6 % en février et 2,8 % en janvier. Elle se rapproche ainsi de plus en plus de la cible de l’institution, de 2 % à moyen terme. La tendance s’observe aussi au niveau de l’inflation sous-jacente (hors éléments volatils comme l’énergie), indicateur particulièrement scruté par les banquiers centraux.

Le scénario d’un premier assouplissement dès la réunion de politique monétaire de jeudi reste toutefois peu probable, l’institution restant dépendante des données sur les salaires attendues en mai. Les marchés seront à l’affût de tout indice sur le rythme des futures baisses de taux.

Inflation Produits alimentaires : l’attentisme du gouvernement

Inflation Produits alimentaires : l’attentisme du gouvernement

Après être repassée en juin sous la barre symbolique des 5% pour la première fois depuis avril 2022, l’inflation a ralenti de nouveau en juillet, s’établissant à 4,3%, selon une première estimation de l’Insee. Par contre dans l’alimentaire les prix demeurent à un très haut niveau et explique en grande partie le tassement de la consommation.

En cause, des industriels notamment qui ne répercutent pas la baisse des matières premières et n’entendent pas renégocier avec les distributeurs.

De son côté le gouvernement se montre très attentiste et mettant simplement d’échouer mais ne citant nullement à cette reprise des négociations. Pourtant l’inflation globale se nourrit beaucoup de cet envol des prix alimentaires qui ont évalué de 10 à 15 % officiellement d’après l’INSEE. Mais concrètement nombre de produits ont vu leur prix progresser de près de 20 %.

certes , les prix alimentaires se tassent mais à un très haut niveau pour le quatrième mois consécutif, aussi bien du côté des produits frais (+10,4% sur un an après +11,2%) que des autres produits alimentaires (+13% après +14,1%). Les produits manufacturés ont également renchéri moins rapidement qu’en juin, notamment grâce aux soldes d’été. Leur coût a progressé de 3,4% sur un an contre 4,2% le mois précédent.

À l’inverse, les prix des services accélèrent légèrement (+3,1% sur un an après +3%) en cette période de vacances scolaires, tandis que ceux du tabac restent supérieurs de 9,8% à ceux pratiqués en juillet 2022, un pourcentage identique à celui de juin. «Sur un mois, les prix à la consommation seraient stables en juillet 2023, après +0,2% en juin», explique l’Insee.

La guerre des prix continue entre industriels de l’alimentaire et distributeurs. Le gouvernement doit « demander aux industriels de manière beaucoup plus forte » de renégocier « l’ensemble des prix » à la baisse à partir de la rentrée, a réclamé lundi Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du Commerce et de la Distribution (FCD).

« Pour qu’il y ait des baisses de prix significatives à la rentrée, il faut que les industriels acceptent enfin de renégocier », a-t-il lancé sur BFM Business. « Le sujet aujourd’hui, c’est de faire en sorte que les baisses de matières premières se traduisent dans les baisses de prix : pour cela, il faut que le gouvernement demande aux industriels de manière beaucoup plus forte qu’aujourd’hui, de renégocier l’ensemble des prix à partir de la rentrée », a-t-il poursuivi.

Livret A : Forte hausse dans l’attentisme ambiant

 Livret A : Forte hausse dans l’attentisme ambiant 

 

Ce n’est certainement pas l’ insignifiant relèvement des taux du livret A  ( à 2%) qui a permis à ce dernier d’enregistrer de nouveaux records avec un encours cumulé livré à et LDDS après de 500 milliards. Pour trouver les facteurs explicatifs il faut se tourner du côté des inquiétudes des Français relatives  en particulier à l’envolée de l’inflation, à la crise de l’énergie mais aussi aux dangers géostratégiques.

Depuis le début de l’année 2022, l’encours du Livret A a progressé de 23,6 milliards d’euros, soit presque les 24,5 milliards d’euros enregistrés entre janvier et août 2020, lorsque le début de la pandémie avait dopé l’attrait des Français pour le Livret A.

L’encours cumulé des deux livrets frôle désormais la barre des 500 milliards d’euros, à environ 497 milliards d’euros (contre 1.850 milliards pour l’assurance-vie). Ces chiffres n’intègrent pas ceux du Livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux ménages pas ou peu imposables, dont la rémunération est passée à 4,6% au 1er août, et en fait l’un des produits d’épargne le plus rentable du moment.

Géré conjointement par la Caisse des dépôts (CDC) et les réseaux bancaires, le Livret A sert essentiellement à financer le logement social, tandis que le LDDS est dédié à l’économie sociale et solidaire ainsi qu’aux économies d’énergie dans les logements. La Cour des comptes vient d’ailleurs de rappeler la Caisse des dépôts à la prudence quant à la gestion des fonds d’épargne.

 

 

Livret A : encore un record qui manifeste l’attentisme des Français

Livret A : encore un record qui manifeste l’attentisme des Français

 

Encore un record en février avec près de 3 milliards de collecte. Au total,  les montants sur les différents livrets d’épargne représentent près de 500 milliards soit une hausse de 10 % sur un an. Pourtant ces livrets  ne rapportent  pratiquement rien puisque la rémunération est seulement de 0,5 % par an soit très en-dessous de l’inflation réelle.

 

Notons par parenthèse que l’indicateur de mesure des prix à la consommation de l’INSEE est devenu complètement obsolète compte tenu de la modification de la structure de consommation. L’inflation réelle et plus proche des 2 à 3 % au liue de 1 % constaté sur un an. De toute manière, l’épargne placée sur les livrets traditionnels ne rapporte pas. En tout cas guère plus que l’épargne llaissée  sur les comptes courants bancaires qui représentent eux aussi autour de 500 milliards. La preuve que la  troisième vague sanitaire va porter un sérieux au moral et à l’économie.

Le précédent record de collecte pour le deuxième mois de l’année correspondait à 2,4 milliards récoltés en février 2009, année durant laquelle la commercialisation du Livret A avait été ouverte à l’ensemble des établissements bancaires. Avant 2009, seules La Banque Postale et le réseau des Caisses d’épargnes distribuaient ce produit.

L’an passé, le Livret A avait par ailleurs connu une collecte nette de près de 1,2 milliard d’euros. Ce livret affiche ainsi une collecte nette cumulée de plus de neuf milliards d’euros déjà sur les deux premiers mois de l’année, contre environ cinq milliards sur la même période en 2020.

Considéré comme un placement refuge, le Livret A, qui garantit pourtant un taux d’intérêt historiquement faible de 0,5% par an, a connu en 2020 un succès historique, avec une collecte près de deux fois supérieure à la normale, à plus de 26 milliards d’euros, dans le contexte d’incertitudes économiques et sanitaires liées au Covid-19.

De son côté, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) a également connu un mois de février dynamique, avec 910 millions d’euros collectés, soit presque trois fois plus que lors du même mois en 2020. Le Livret A finance essentiellement le logement social, tandis que le LDDS est dédié à l’économie sociale et solidaire ainsi qu’aux économies d’énergie dans les logements.

Ainsi, la collecte enregistrée par le Livret A et le LDDS réunis s’est montée en février à presque 3,8 milliards d’euros, là aussi un niveau record pour ce mois. Et sur la période janvier-février, cette collecte se monte à près de 11 milliards. À fin janvier, près de 460 milliards d’euros étaient placés au total sur les deux, soit une hausse d’environ 10% sur un an.

Livret A : nouvelle hausse en raison de l’attentisme des ménages

Livret A : nouvelle hausse en raison de l’attentisme des ménages

Mauvais signe évidemment pour l’économie avec cette hausse des dépôts sur les livrets d’épargne. La confirmation que les ménages choisissent l’attentisme et retardent voire annulent leurs projets de dépenses notamment d’investissement.

En août, la collecte du livret A et livret de développement durable et solidaire est de nouveau repartie à la hausse, après plusieurs mois de baisse progressive. Ces deux produits ont récolté 2,85 milliards d’euros, contre 2,49 milliards d’euros le mois précédent. Dans le détail, le livret A a reçu 2,25 milliards d’euros, contre 600 millions d’euros pour le LDDS.

Depuis  début 2020, les dépôts nets sur les livrets A ont atteint 24,5 milliards d’euros, contre un peu moins de 7 milliards d’euros sur les LDDS, soit un total de plus de 31 milliards d’euros mis de côté en huit mois.  L’encours total des différents livrets d’épargne tourne autour de 450 milliards et il y aurait à peu près la même somme qui dort sur les comptes courants. Une épargne d’autant plus contradictoire en apparence qu’elle ne rapporte pas grand-chose sur les livrets d’épargne et rien du tout sur les comptes courants.

La ministre Élisabeth Borne constate que les Français ont épargné et elle espère qu’ils vont maintenant dépenser. Il faudrait d’abord faire observer que tous les Français n’épargnent pas, ensuite qu’aucune incitation à l’achat n’a été mise en œuvre dans le cadre du plan de relance. La crainte évidemment c’est que cette éventuelle incitation profite surtout aux importations compte tenu du manque de productivité de la production de biens en France.




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