Archive pour le Tag 'Kurdes'

Syrie : un accord durable avec les kurdes ?

Syrie : un accord durable avec les kurdes ?

 

Dans une Syrie  très divisée et des forces souvent qui se sont affrontés militairement, l’ordre du jour semble à l’apaisement et à l’unité. Ainsi les partisans du nouveau régime syrien auraient trouvé un accord avec les forces kurdex syriennes. La question est de savoir si cet accord sera durable qui est évidemment souhaitable. En effet la Turquie veut récupérer ces territoires et en particulier empêcher la création d’une zone plus ou moins autonome des kurdes.

 

Le chef des forces kurdes syriennes qui ont établi une administration autonome dans le nord-est du pays a déclaré à l’AFP mercredi s’être mis d’accord avec le nouveau pouvoir pour rejeter toute «division» territoriale de la Syrie.
«Nous sommes d’accord sur l’importance de l’unité et de l’intégrité territoriale de la Syrie, et nous rejetons tout projet de division qui menacerait l’unité du pays», a déclaré le chef des Forces démocratiques syriennes (FDS), Mazloum Abdi, dans une déclaration transmise à l’AFP commentant une rencontre en décembre entre ses forces et les autorités islamistes qui ont renversé Bachar al-Assad à Damas.

Sa déclaration intervient après des semaines d’affrontement dans le nord du pays entre ses forces soutenues par Washington et les combattants appuyés par la Turquie, qui les accuse d’avoir des liens avec les séparatistes armés kurdes sur son sol. Dans la région de Manbij (nord), ces affrontements ont fait plus de cent morts en deux jours, jusqu’à dimanche, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, malgré la déclaration d’une trêve sous médiation américaine.

Mercredi, cinq civils ont été tués et quinze autres blessés dans un raid aérien turc visant des convois civils se rendant au barrage de Tichrine près de Manbij, a indiqué l’administration autonome. Dans les régions contrôlées par les FDS se trouvent de vastes zones agricoles mais aussi la plupart des précieux puits pétroliers du pays, cruciaux pour les revenus de la Syrie. Lors d’une interview à la chaîne Al-Arabiya diffusée fin décembre, Ahmad al-Chareh a affirmé que les FDS devraient être intégrées à la future armée syrienne.

Erdogan veut interdire les manifestations kurdes en Suède !

Erdogan veut interdire les manifestations kurdes en Suède !


Il est clair que l’autocrate Erdogan, président de la Turquie, se fait une curieuse idée de la démocratie. Il souhaite en effet que la Suède interdise les manifestations kurdes. Pour cela il utilise une forme de chantage auprès de l’OTAN. La Suède est en effet candidate pour entrer dans l’organisation internationale de défense. Erdogan n’y serait favorable que si la Suède fait des gestes significatifs pour punir les kurdes refugiés qui sont sur son territoire.

La Suède doit interdire les manifestations sur son territoire des partisans du PKK, le mouvement indépendantiste kurde, si elle veut obtenir le feu vert d’Ankara pour intégrer l’Otan, a déclaré dimanche le président turc au secrétaire général de l’Alliance.

Erdogan a assuré que son pays avait une attitude « constructive », mais il a estimé que la modification des lois antiterroristes en Suède ne répondraient pas aux préoccupations de la Turquie tant que les membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) peuvent librement y manifester, a précisé la présidence turque dans un communiqué.

La Turquie et la Hongrie sont les deux seuls pays membres de l’Otan à bloquer l’adhésion de la Suède, après avoir donné leur feu vert à celle de la Finlande.

Longtemps neutres, les deux pays scandinaves ont décidé de rejoindre l’Alliance transatlantique après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

(Rédigé par Huseyin Hayatsever, version française Tangi Salaün)
reuters.com
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Choisir entre les Immigrés et les Kurdes : l’odieux chantage d’Erdogan

Choisir entre les Immigrés et les  Kurdes : l’odieux chantage d’Erdogan

 

C’est l’odieux chantage d’Erdogan avant son intervention contre les Kurdes en Syrie. Le départ des Etats-Unis  laissent les kurdes sans protection et Erdogan veut éradiquer cette population hostile qui a pourtant montre un courage exemplaire dans la lutte contre le terrorisme islamique. En France, aux Etats-Unis, en Iran, en Israël, en Arabie saoudite. Partout dans le monde, des voix inquiètes s’élèvent pour dénoncer l’intervention turque dans le nord-est de la Syrie. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir en urgence, jeudi 10 octobre, à la demande de ses membres européens. Mais Erdogan s’est livré à un odieux chantage auprès de l’occident et de la coalition : ou vous me laissez massacrer les kurdes ou je lâche sur l’Europe les 3.5 immigrés retenus  en Turquie. Le départ des Etats Unis constitue un véritable coup de poignard dans le dos aux kurdes qui ont tellement été efficaces contre les terroristes. Ce départ voulu par Trump est destiné à renforcer son impact sur son électorat partisan d’un retrait général des luttes armées dans le monde. Bref, un lamentable calcul électoral qui risque de déstabiliser toute la région surtout si l’Iran en profite pour reprendre des positions perdues.

 

En  annonçant le début de l’opération, le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est justifié en assurant que l’objectif était d’empêcher, la création d’un « corridor terroriste » à la frontière méridionale de la Turquie. Les autorités turques assimilent les YPG au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qu’elles considèrent comme une organisation terroriste.

En menant cette offensive, Erdogan souhaite empêcher l’apparition d’une région autonome kurde non loin de la frontière sud. Les Kurdes sont un peuple apatride, réparti sur les territoires turc, syrien, iranien et irakien. Selon les estimations, entre 2 et 3,6 millions de Kurdes vivraient en Syrie, essentiellement dans le nord du pays.

La Turquie redoute qu’un embryon d’Etat kurde galvanise les velléités séparatistes sur son propre territoire. En janvier 2018, le président turc avait d’ailleurs déjà lancé une offensive à Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie, avec le même objectif.

Enfin, les autorités turques souhaitent créer une zone tampon de 30 km de long et de 500 km de large entre la frontière turque et les zones syriennes contrôlées par les milices kurdes dans la région, afin de « réimplanter 2 des 3,5 millions de réfugiés syriens présents en Turquie », a décrypté Frédéric Pichon, interrogé par franceinfo.

Les Kurdes sont les alliés des Occidentaux dans la lutte antijihadiste. Via les Unités de protection du peuple (YPG), ils forment la majorité des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de combattants kurdes et arabes créée dans le nord de la Syrie.

Seuls sur le terrain, ce sont eux qui ont repris – aidés par la coalition internationale menée par les Etats-Unis – la ville de Kobané des mains du groupe terroriste Etat islamique (EI) en 2015, à l’issue de quatre mois de combats acharnés, puis celles de Raqqa, fief syrien de l’EI, en 2017, et de Baghouz, en 2019. C’est ainsi le porte-parole des FDS qui a annoncé en mars «la victoire militaire sur Daech [l'acronyme arabe de l'EI]« . « Le soi-disant califat a été totalement éliminé », a-t-il tweeté.

 

Dans un communiqué publié dimanche, soit trois jours avant l’offensive, la Maison Blanche a annoncé le retrait immédiat de ses troupes en Syrie (environ 2 000 soldats). Pour Frédéric Pichon, interrogé mardi par franceinfo, ce n’était pas une surprise : « Donald Trump avait annoncé qu’il souhaitait que les Etats-Unis se retirent des zones où le pays n’a pas de bénéfice. C’est une réflexion de businessmanL’Amérique ne veut plus s’engager dans des guerres lointaines », a expliqué l’expert.

 

 

Or, la présence des troupes américaines en Syrie constituait un rempart à une nouvelle offensive de la Turquie qui, rappelons-le, veut imposer sa fameuse «zone tampon » dans la région. La décision de Donald Trump de retirer ses troupes, laissant le champ libre à Erdogan, a ainsi été qualifiée par les FDS de «coup de poignard dans le dos ».

D’anciens combattants de l’armée américaine, laquelle a travaillé avec les combattants kurdes pour venir à bout de l’EI, ont même estimé que les Etats-Unis avaient « abandonné » les Kurdes. Diplomates et autres chefs d’Etat ont en chœur dénoncé la décision américaine. En réponse à cette vague d’indignation, Donald Trump a assuré mercredi ne pas cautionner l’offensive, que Washington considère comme une « mauvaise idée », et a même menacé de « ruiner l’économie turque si la Turquie détruit les Kurdes ».

Syrie : chasse aux terroristes ou aux kurdes ?

Syrie : chasse aux terroristes ou aux kurdes ?

La Turquie avec l’aide  de la Russie s’apprête à opérer une grande opération de nettoyage officiellement vis-à-vis des terroristes mais qui pourrait bien tout autant viser les kurdes (lesquels ont évidemment lutté avec efficacité contre les terroristes islamistes). Une opération qui sera facilitée par le faite que les États-Unis ont décidé de retirer des troupes dans cette région.

Cette décision laisse en tout cas craindre le pire pour les combattants kurdes, alliés des Etats-Unis mais considérés comme des « terroristes » par la Turquie. Leur rôle a été crucial dans le succès militaire contre le groupe Etat islamique. Sur son compte Twitter, la coalition arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS) s’est d’ailleurs élevée contre la décision américaine et la possible intervention militaire turque. Ces décisions risquent de « remettre en cause le succès obtenu contre l’EI », de faire de la Syrie  »une zone de conflit permanent » et d’entraîner un « retour des chefs de l’EI », a-t-elle mis en garde. Au fait que fait l’union européenne ?

Les Kurdes veulent les terroristes français

Les Kurdes veulent   à pour juger les terroristes  français

Les autorités kurdes syriennes sont compétentes pour juger des djihadistes français, a réaffirmé lundi leur représentant en France, quelques semaines après la plainte pour “détention arbitraire” déposée par des familles de femmes ayant rejoint l‘Etat islamique. “Il y a des autorités compétentes qui s‘en occupent”, a dit Khaled Issa à des journalistes à Paris, qui l‘interrogeaient sur le sort des ressortissants français et leur éventuel transfèrement en France. Leur sort “n‘est pas mon souci premier”, a-t-il ajouté. “Chacun doit avoir en tête que ces terroristes présumés qui sont venus chez nous ne sont pas venus pour nous apporter des fleurs, des litres de lait pour nos enfants, ni des médicaments, ils ont joué, ils ont échoué”. “On est en guerre contre les groupes terroristes, les dossiers sont en instruction, je m‘interdis de faire des commentaires pour ne pas me mêler des affaires judiciaires”, a-t-il indiqué. Selon le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, une centaine de djihadistes français étaient détenus début février par les forces kurdes en Syrie.

Syrie : la France demande qu’on arrête de bombardements des kurdes

Syrie : la France demande qu’on arrête de bombardements des kurdes

 

 

L’accord de paix concernant la Syrie à peine signée vole en éclats,  un accord pourtant signé aussi par la Russie qui continue de bombarder la résistance modérée tandis que de son côté la Turquie bombarde les Turcs. La France a appelé, dimanche 14 février, à la « cessation immédiate des bombardements » de la Turquie dans les zones kurdes de Syrie. Les Etats-Unis, alliés et partenaires de la Turquie au sein de l’Otan, avaient eux aussi, dès samedi soir, exhorté Ankara à cesser ses tirs. L’armée turque a bombardé au mortier, dimanche, pour la deuxième journée consécutive, des positions kurdes dans le nord de la Syrie, causant la mort de deux miliciens des Unités de protection du peuple kurde (YPG). Les YPG, soutenues par la coalition emmenée par les Etats-Unis contre le groupe Etat islamique en Syrie, sont liées au Parti kurde de l’Union démocratique, que la Turquie considère comme une émanation du Parti des travailleurs du Kurdistan et, à ce titre, comme une organisation terroriste. Le régime syrien a, lui, demandé, dimanche, au Conseil de sécurité de l’ONU de « mettre un terme aux crimes du régime turc ». Damas a également accusé Ankara d’avoir permis le passage en Syrie d’armes et de combattants vers la province d’Alep, où les forces gouvernementales mènent une vaste offensive contre les rebelles. Dans le même temps, le président américain, Barack Obama, a demandé à son homologue russe, Vladimir Poutine, de mettre fin aux frappes de l’armée russe en Syrie contre des groupes de l’opposition modérée, conformément à l’accord international conclu à Munich, jeudi.

(Avec Reuters)

Kobané : des armes larguées pour les kurdes assiégés

Kobané : des armes larguées pour les kurdes assiégés

Puisque les turcs refusent non seulement d’intervenir amis aussi interdisent le franchissement de la frontière, des armes ont été larguées par les Etats-Unis au profit des kurdes assiégés. Des assiégés héroïques dont la résistance acharnée surprend bien aidée cependant maintenant par les nombreuses frappes américaines. Les défenseurs kurdes de Kobané ont reçu une « quantité importante » d’armes et de munitions parachutées dimanche soir par un avion de l’armée américaine près de la ville syrienne assiégée par les djihadistes de l’Etat islamique (EI), a annoncé un porte-parole des forces kurdes. Le Commandement central (CentCom) américain avait indiqué un peu plus tôt qu’un avion cargo C-130 de l’US Air Force avait largué « des armes, des munitions et du matériel médical fournis par les autorités kurdes irakiennes pour soutenir la résistance » des Kurdes contre l’EI. C’est la première fois que les Etats-Unis, qui ont multiplié ces derniers jours les raids aériens contre les djihadistes, disent avoir fourni aux combattants kurdes une aide militaire que la Turquie n’a pas voulu laisser transiter par sa frontière. Le CentCom indique que 135 frappes aériennes ont visé ces derniers jours les positions de l’EI dans la région de Kobané, théâtre de violents combats ce week-end.

On a lâché les kurdes (Kouchner)

On a lâché les kurdes (Kouchner)

 

 Il n’a pas tort Kouchner l’ancien ministre affaire étrangères ; la prise de la ville de ko banê par l’armée islamique est le résultat de l’attentisme des forces de l’alliance anti djihadiste et de l’hypocrisie turque. Une alliance qui ne veut pas fâcher les turcs qui eux en profitent pour régler des comptes avec les kurdes assiégés trop influencés par le PKK. Un PKK aujourd’hui sorti du terrorisme mais qui est toujours considéré comme une menace par la Turquie.

 

(Interview JDD)

Est-on responsable de la chute attendue de Kobanê, cette grande ville kurde de Syrie à la frontière turque?
À Kobanê, nous avons baissé les bras devant les exactions barbares de Daech (l’autre nom de l’État islamique, Ndlr). La majorité des Kurdes syriens se sont battus héroïquement et nous avons hésité à les soutenir parce qu’ils étaient influencés par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui a longtemps été une organisation terroriste. La France ne s’est toujours pas résolue à agir en Syrie et les Américains s’y sont engagés, mais seulement par des raids aériens. C’était insuffisant. C’est un grand scandale de laisser mourir sous nos yeux ces Kurdes qui sont si proches de nous. Serons-nous récompensés de notre lâcheté? Même pas. Car les frontières coloniales de cette région du monde sont désormais perdues dans cette grande redistribution des cartes au sein du monde musulman dont on ne connaît pas le résultat à l’avance.

 

La Turquie laisse tomber les kurdes

La Turquie laisse tomber les kurdes

 

La Turquie continue dans sa politique très ambigüe vis-à-vis de la Syrie et de l’Etat islamique ; Officiellement la Turquie est engagée dans le front anti-islamique mais en fait laisse les djihadistes progresser jusqu’à sa frontière. Une manière auusi de régler des comptes avec ses kurdes turbulents. La Turquie n’est sans doute pas pour rien dans la difficulté à faire parvenir des armes aux kurdes assiégés par les djihadistes. Du coup partout dans le pays les kurdes régissent mais la répression est sanglante ; Neuf personnes au moins ont péri et des dizaines d’autres ont été blessées mardi lors de violents accrochages entre policiers et Kurdes qui manifestaient dans le sud-est de la Turquie en soutien à la ville kurde syrienne de Kobani, assiégée par les djihadistes du groupe Etat islamique (EI). Au total, ce sont des milliers de Kurdes qui ont défilé pour protester contre la non intervention des troupes turques aux côtés des Kurdes de Kobani, ville proche de la frontière turque et contre laquelle les combattants de l’EI ont lancé une offensive voici trois semaines. La police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les protestataires, qui ont incendié des véhicules et des pneus lors des manifestations, essentiellement dans le sud-est du pays. Des heurts ont cependant été signalés également à Istanbul, la plus grande ville du pays, ainsi que dans la capitale Ankara. Cinq personnes ont péri à Diyarbakir, la plus grande ville kurde du sud-est de la Turquie, lors de violents heurts avec les forces de l’ordre, ont rapporté des médias turcs. Deux personnes sont mortes dans la province de Siirt et une autre dans celle de Batman. Un jeune de 25 ans a trouvé la mort à Varto, dans la province de Mus dans l’est de la Turquie. Un couvre-feu a été instauré dans cinq provinces à prédominance kurde du sud-est de la Turquie après les manifestations, durant lesquelles des commerces et des banques ont été saccagés. Le ministre de l’Intérieur, Efkan Ala, a appelé à l’arrêt des manifestations. « La violence n’est pas une solution. La violence entraîne des représailles. Cette attitude irrationnelle doit cesser tout de suite », a-t-il dit à la presse. Les djihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont réussi à s’emparer de plusieurs immeubles d’un quartier situé dans le sud-ouest de Kobani, ville très proche de la frontière turque. Ils ont progressé à tel point que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a estimé mardi que Kobani était sur le point de tomber aux mains de l’EI. Deux drapeaux noirs de l’EI flottent toujours dans la périphérie est de la ville. Cette dégradation de la situation accroît la pression sur la Turquie pour qu’elle intervienne militairement dans ce conflit. « C’est un énorme mensonge que de dire que la Turquie ne fait rien concernant Kobani », a déclaré le vice-Premier ministre turc, Yalcin Akdogan, sur Twitter. « La Turquie fait tout ce qu’elle peut sur le plan humanitaire », a-t-il affirmé, allusion au fait qu’elle a accueilli sur son sol plus de 180.000 réfugiés ayant quitté Kobani et passé la frontière depuis le début de l’offensive des djihadistes. Le vice-Premier ministre s’est insurgé en outre contre l’appel à manifester qu’avait lancé lundi soir le parti politique turc pro-kurde HDP, accusant cette formation de « faire de la politique de façon irresponsable ».

 

Manif des Kurdes de France contre l’Etat islamique

Manif des Kurdes de France contre  l’Etat islamique

Une manif pour dire non à l’Etat islamique, protester contre les atrocités et en même demander davantage de soutien logistique pour les  résistants kurdes. Certes la réplique internationale s’organise mais elle ne parait pas au niveau et dans le rythme nécessaire pour combattre efficacement les « assassins tarés » de l’Etat islamique.  La communauté kurde de Paris s’est donnée rendez-vous samedi devant l’Esplanade des Invalides. Une communauté qui s’est mobilisée toute la semaine pour attirer l’attention sur la ville kurde de Kobané, en Syrie, une ville assiégée depuis près de trois semaines par l’organisation terroriste Daech.  La ville de Kobané, troisième ville kurde de Syrie, frontalière de la Turquie, était toujours samedi  le théâtre de violents combats entre forces kurdes syriennes et combattants de l’organisation Etat islamique. Depuis le début de l’assaut de l’organisation Daech (acronyme de l’EI en arabe) sur la région le 16 septembre dernier, cette ville clé du nord de la Syrie est assiégée, provoquant l’exode vers la Turquie voisine de milliers de civils qui tentent d’échapper aux exactions menées par les djihadistes.  Une situation insoutenable pour la communauté kurde ici en France. Au point que certains envisagent même d’aller se battre là-bas. A l’inverse de ces Français dont on parle beaucoup et qui rejoignent les rangs des djihadistes, eux sont prêts à tout quitter pour se rendre en Syrie et combattre les terroristes.

 




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