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Deux filiales de GE ex-Alstom interdites d’appels d’offres ou les suites de l’affaire KRON

Deux filiales de GE ex-Alstom interdites d’appels d’offres ou les suites de l’affaire KRON

 

Deux filiales de GE anciennes sociétés d’Alstom interdites d’appel d’offre par la Banque africaine de développement (BAD).Un accord conclu entre la BAD et le conglomérat américain interdit à GE Power en Egypte et en Allemagne de se porter candidat à un marché sur une période pouvant atteindre 76 mois, a précisé la BAD. En quelque sorte la suite du feuilleton Kron qui a liquidé Alstom. Kron encore qualifié hier de traitre sur uen chaine d’info continue par Montebourg. Rappel de l’affaire sur Wikipédia :

Le quotidien Le Monde décrit le PDG (KRON)  en tant que « fossoyeur » …et lui attribue « une partie du manque de perspectives actuelles du groupe ». Loïk Le Floch-Prigent, ancien dirigeant d’Elf Aquitaine, est beaucoup plus sévère. Il voit dans la décision de vendre un acte « irresponsable » et « un mépris total à l’égard du personnel, des clients, du peuple et de ses représentants » En décembre 2014, les actionnaires d’Alstom votent à 99,2 % des voix la cession du pôle énergie du groupe à General Electric pour 12,35 milliards d’euros et décident d’allouer une prime « conditionnelle exceptionnelle » de 4,1 millions d’euros à Patrick Kron. Cette dernière est critiquée par la CGT, qui y voit une prime « pour casser l’outil industriel » donnée « avec la bénédiction de l’État ». De son côté, Patrick Kron, affirme que cette rémunération est « conforme aux bonnes pratiques » et qu’elle a fait l’objet d’une décision unanime du Conseil d’administration après avoir recueilli l’avis du Haut conseil de la gouvernance. Au début de 2015, Jean-Michel Quatrepoint, journaliste économique, dénonce les conditions de vente de l’entreprise Alstom au groupe General Electric (GE) soulignant que contrairement aux promesses d’Arnaud Montebourg, assurant que le secteur nucléaire resterait sous contrôle français, le protocole d’accord approuvé par Emmanuel Macron en novembre et voté par l’assemblée générale, a pour conséquence de placer sous la coupe du groupe américain les turbines produites par Alstom et de cette manière la maintenance des centrales françaises. « Nous avons donc délibérément confié à un groupe américain l’avenir de l’ensemble de notre filière nucléaire… ». Il met en garde également sur le fait que cette vente « donne à GE le monopole de la fourniture de turbines de l’ensemble de notre flotte de guerre ». Il évoque également la vente d’une filiale d’Alstom, Alstom Satellite Tracking Systems, spécialisée dans les systèmes de repérage par satellite, dont les produits équipent l’armée française ainsi que des entreprises du secteur de la défense et de l’espace qui tombe dans le giron de General Electric. Il évoque « la cupidité et l’incompétence de certains dirigeants d’entreprise qui ont fait passer leurs intérêts personnels avant ceux de la collectivité ».

Certains analystes et Montebourg lui-même  voient un lien direct entre la cession du pôle énergie du groupe à General Electric et l’enquête américaine pour des faits de corruption ayant débouché sur une amende de 720 millions d’euros et présentant des risques judiciaires pour plusieurs cadres d’Alstom dont Patrick Kron. Lors des polémiques qui accompagnent la vente d’Alstom, Patrick Kron se dit « fier » d’avoir conclu cette vente qui « donne un avenir » aux salariés des usines d’Alstom. C’est la raison pour laquelle il n’entend pas renoncer à sa prime qu’il considère « légitime »

 Mais cette affaire n’est pas terminée puisque deux filiales en cause seront interdites d’appel d’offre par la BAD pendant 76 mois. . “Cette pratique a eu lieu bien avant que GE ait acquis les activités d’énergie d’Alstom et nous avons pleinement coopéré à l’enquête”, déclare GE dans un communiqué. “Le comportement éthique et la conformité sont les fondements de la capacité de GE à opérer avec succès sur plus de 180 marchés dans le monde.”Les deux filiales de GE sont Alstom Egypt for Power Projects, basée au Caire, et GE Power Systems, implantée à Mannheim, en Allemagne, a précisé la BAD.

Alstom -Patrick Kron : une petite prime de 4 millions pour avoir liquidé l’énergie

 

 

Alstom -Patrick Kron : une petite prime de 4 millions pour avoir liquidé l’énergie

 

La vente aux américains de Alstom énergie vaut bien une petite prime de 4 millions d’autant qu’il risque d’y avoir un plan de licenciement notamment à Belfort avec la baisse des commandes dans le ferroviaire. Selon un document publié début novembre sur le site internet du groupe, le conseil d’administration a décidé à l’unanimité d’allouer à Patrick Kron «une rémunération conditionnelle exceptionnelle» d’un montant équivalent à «la contre-valeur de 150.000 actions». Celle-ci sera appréciée au vu «du cours de Bourse au jour de la réalisation de la transaction avec General Electric». Au cours du titre jeudi, cela reviendrait à près de 4,1 millions d’euros. «Conditionnée au succès de la transaction», elle sera soumise au vote consultatif des actionnaires lors de l’assemblée générale annuelle des actionnaires, en juillet 2015, a précisé à l’AFP une porte-parole d’Alstom. Sauf surprise, l’assemblée générale extraordinaire devrait aujourd’hui valider la cession pour 12,35 milliards d’euros des activités énergétiques d’Alstom, qui représentent 70% du chiffre d’affaires du groupe français et emploient dans le monde environ 65.000 personnes sur 93.000 (9.000 sur 18.000 en France). «Je sais bien que l’on a encore du mal à débattre sereinement des rémunérations des dirigeants en France» Patrick Kron; PDG d’Alstom  «Les actionnaires vont sceller le sort de l’avenir de l’industrie de l’énergie et ferroviaire. Notre colère est grande contre le gouvernement qui ne joue pas son rôle et a validé ce démantèlement, et contre l’entreprise et son actionnariat qui s’apprêtent à liquider l’entreprise pour leur profit à court terme», a déclaré Christian Garnier. «Ils n’ont que faire de l’avenir de nos emplois», a ajouté le représentant cégétiste en pointant le risque «de voir démantelé le savoir-faire français pour aller construire ailleurs». A Belfort, où les syndicats redoutent l’annonce en janvier d’un plan social, «on ne nous donne plus de travail», s’est inquiété Pascal Novelin, délégué CGT de l’usine, alors que dit-il, des commandes sont envoyées «au Kazakhstan ou en Azerbaïdjan». Interrogée, la direction reconnait une «sous-charge» d’activité sur le site, du fait de «la baisse de l’activité de locomotives fret» mais «aucun plan de restructuration n’a fait l’objet d’une annonce», précise-t-elle.  Dans un entretien au Figaro, le PDG d’Alstom réaffirme avec la même vigueur qu’il y a six mois la logique qui l’a conduit à réaliser cette cession. «Je suis pour ma part plus convaincu que jamais que nous avions raison, à la fois sur le diagnostic et sur la solution», déclare-t-il. Concernant sa rémunération, Patrick Kron tient à préciser qu’ «elle est conditionnelle et qu’elle a été décidée à l’unanimité du conseil, approuvée par le haut comité de gouvernance d’entreprise et a fait l’objet d’une information selon les voies habituelles».

 

Alstom- Kron : 4 millions, la prime au bradage de l’entreprise

Alstom- Kron : 4 millions,  la prime au bradage de l’entreprise

 

A la veille de fêtes de Noel,  l’information économique se fait rare, la majorité des journalistes et experts sont déjà en mode vacances. Du coup la prime de 4 millions accoré à Patrick Kron est  passée presque inaperçue ; une prime évidemment scandaleuse pour un  chef d’entreprises qui gagne déjà autour de 3 millions de salaires par an. Une prime en fait pour avoir bradé l’entreprise aux américains de General Electric. Pas un responsable ne politique pour s’étonner de cette situation ; Dans le même temps les smicards verront augmenter leurs salaires de 12 euros au premier janvier (et nombre de petits patrons parviennent difficilement à se verser un salaire). On peut se demander si le patronat n’est pas devenu fou. On objectera qu’il faut payer les patrons qui dirigent de grandes entreprises sinon   ils risquent de partir à étranger. Pourtant pour Alstom comme pour les autres entreprises  ce ne sont pas les candidats compétents qui manquent, pour même pas la moitié du salaire de Kron (et même beaucoup moins). Un exemple typique du pillage d’une entreprise par la mafia qui dirige l’économie française ? Une entreprise sauvée par l’Etat il y a dix ans et qui s’est engraissée des commandes de cet Etat avant de se vendre à l’étranger notamment pour éviter une colossale amende américaine pour corruption. Un scandale a peine évoquée car favorisée par la pensée légitimiste des élites et la résignation de Français.

Patrick Kron : une petite prime de 4 millions pour avoir liquidé Alstom énergie

Patrick Kron : une petite prime de 4 millions pour avoir liquidé Alstom énergie

 

La vente aux américains de Alstom énergie vaut bien une petite prime de 4 millions d’autant qu’il risque d’y avoir un plan de licenciement notamment à Belfort avec la baisse des commandes dans le ferroviaire. Selon un document publié début novembre sur le site internet du groupe, le conseil d’administration a décidé à l’unanimité d’allouer à Patrick Kron «une rémunération conditionnelle exceptionnelle» d’un montant équivalent à «la contre-valeur de 150.000 actions». Celle-ci sera appréciée au vu «du cours de Bourse au jour de la réalisation de la transaction avec General Electric». Au cours du titre jeudi, cela reviendrait à près de 4,1 millions d’euros. «Conditionnée au succès de la transaction», elle sera soumise au vote consultatif des actionnaires lors de l’assemblée générale annuelle des actionnaires, en juillet 2015, a précisé à l’AFP une porte-parole d’Alstom. Sauf surprise, l’assemblée générale extraordinaire devrait aujourd’hui valider la cession pour 12,35 milliards d’euros des activités énergétiques d’Alstom, qui représentent 70% du chiffre d’affaires du groupe français et emploient dans le monde environ 65.000 personnes sur 93.000 (9.000 sur 18.000 en France). «Je sais bien que l’on a encore du mal à débattre sereinement des rémunérations des dirigeants en France» Patrick Kron; PDG d’Alstom  «Les actionnaires vont sceller le sort de l’avenir de l’industrie de l’énergie et ferroviaire. Notre colère est grande contre le gouvernement qui ne joue pas son rôle et a validé ce démantèlement, et contre l’entreprise et son actionnariat qui s’apprêtent à liquider l’entreprise pour leur profit à court terme», a déclaré Christian Garnier. «Ils n’ont que faire de l’avenir de nos emplois», a ajouté le représentant cégétiste en pointant le risque «de voir démantelé le savoir-faire français pour aller construire ailleurs». A Belfort, où les syndicats redoutent l’annonce en janvier d’un plan social, «on ne nous donne plus de travail», s’est inquiété Pascal Novelin, délégué CGT de l’usine, alors que dit-il, des commandes sont envoyées «au Kazakhstan ou en Azerbaïdjan». Interrogée, la direction reconnait une «sous-charge» d’activité sur le site, du fait de «la baisse de l’activité de locomotives fret» mais «aucun plan de restructuration n’a fait l’objet d’une annonce», précise-t-elle.  Dans un entretien au Figaro, le PDG d’Alstom réaffirme avec la même vigueur qu’il y a six mois la logique qui l’a conduit à réaliser cette cession. «Je suis pour ma part plus convaincu que jamais que nous avions raison, à la fois sur le diagnostic et sur la solution», déclare-t-il. Concernant sa rémunération, Patrick Kron tient à préciser qu’ «elle est conditionnelle et qu’elle a été décidée à l’unanimité du conseil, approuvée par le haut comité de gouvernance d’entreprise et a fait l’objet d’une information selon les voies habituelles».

 




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